“ Même moi qui suis très sociable j’ai du mal à aller vers les gens parce que je ne sais pas trop quoi dire”. C’est en partant de ce constat, que Lucie Delemotte, psychopraticienne de formation, décide de créer l'association la Casa de Massilia. Un lieu convivial qui a pour vocation de recréer du lien social en organisant des soirées à thèmes. Ce soir-là, installée dans les locaux du centre social du quartier de La Blancarde, l’organisation se prépare à un concept original : un dîner entre inconnus. “ La règle c’est que chacun amène quelque chose soit de salé, soit de sucré. Nous on est trois personnes à animer la soirée mais si tout le monde se parle, on laisse faire. Si on voit quelqu’un de côté, on essaie de le réintégrer aux discussions”, schématise Lucie Delemotte, la jeune fondatrice de la Casa de Massilia. Pour la première, pas besoin de faire un pas de côté pour réintégrer qui que ce soit, tout le monde a trouvé sa place et la soirée se déroule dans un brouhaha rassurant où chacun découvre l’autre.
Se rassurer, c’est sûrement ce qui a motivé Orlando, bolivien de 32 ans a poussé la porte de l’association. Arrivé en septembre, il a connu des difficultés d’adaptation dans ce nouveau pays si éloigné de sa lointaine contrée natale d’Amérique du Sud. Ici il a l’opportunité de créer de nouveaux liens et de perfectionner son français teinté d’un fort accent latino. “ Je pensais que de rencontrer des francais c’était dur pour un latino qui ne parle pas un bon français mais cette opportunité c’est merveilleux pour moi. ” Si lui apprend la langue, d’autres s’enrichissent des histoires et expériences des autres. Anne, la cinquantaine, Marseillaise bien installée, raconte sa joie de découvrir de nouvelles têtes : “ Le plaisir de découvrir des gens, des expériences, des pays différents…” Finalement, l’activité qui peut paraître particulière au premier abord ravie Xavier, un néo-marseillais en quête de fraîcheur dans sa vie amicale après un long exode à la campagne. “ Le fait qu’on soit tous inconnus les uns des autres, ça change de quand tu arrives à un endroit où tous les gens se connaissent un peu et toi t’es le seul inconnu ”, avance le trentenaire prêt à se frotter à sa nouvelle vie où les inconnus du jour ne le seront peut être bientôt plus.
Se rassurer, c’est sûrement ce qui a motivé Orlando, bolivien de 32 ans a poussé la porte de l’association. Arrivé en septembre, il a connu des difficultés d’adaptation dans ce nouveau pays si éloigné de sa lointaine contrée natale d’Amérique du Sud. Ici il a l’opportunité de créer de nouveaux liens et de perfectionner son français teinté d’un fort accent latino. “ Je pensais que de rencontrer des francais c’était dur pour un latino qui ne parle pas un bon français mais cette opportunité c’est merveilleux pour moi. ” Si lui apprend la langue, d’autres s’enrichissent des histoires et expériences des autres. Anne, la cinquantaine, Marseillaise bien installée, raconte sa joie de découvrir de nouvelles têtes : “ Le plaisir de découvrir des gens, des expériences, des pays différents…” Finalement, l’activité qui peut paraître particulière au premier abord ravie Xavier, un néo-marseillais en quête de fraîcheur dans sa vie amicale après un long exode à la campagne. “ Le fait qu’on soit tous inconnus les uns des autres, ça change de quand tu arrives à un endroit où tous les gens se connaissent un peu et toi t’es le seul inconnu ”, avance le trentenaire prêt à se frotter à sa nouvelle vie où les inconnus du jour ne le seront peut être bientôt plus.
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