2027, ils ne pensent qu’à ça ! La chronique politique de Nathalie Schuck

Le Point

Nous sommes à 1 150 jours de la prochaine élection présidentielle et, aussi fou que ça puisse paraître, les appétits s’aiguisent déjà dans le camp du président pour savoir qui lui succédera quand son mandat arrivera à son terme le 13 mai 2027 à minuit tapantes. Dans les états-majors des candidats en lice, on attend avec impatience que soient enfin passées les élections européennes du 9 juin, car c’est aussitôt après que démarreront les hostilités pour l’Élysée.  La chronique politique de Nathalie Schuck  #Politique #Gouvernement #EmmanuelMacron #GabrielAttal #2027 #Élections #Président #Candidats  Suivez nous sur :  - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/ - Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/ - Twitter : https://twitter.com/LePoint - Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr - Tik Tok : https://www.tiktok.com/@lepointfr - LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-point/posts/ - www.lepoint.fr

Transcript

00:00 Nous sommes à 1150 jours de la prochaine élection présidentielle

00:04 et aussi fou que ça puisse paraître,

00:05 les appétits s'aiguisent déjà dans le camp du président

00:08 pour savoir qui lui succédera quand son mandat arrivera à son terme

00:12 le 13 mai 2027 à minuit tapante.

00:15 Dans les États-majors, des candidats en lice,

00:17 on attend avec impatience que soient enfin passées les élections européennes du 9 juin,

00:21 car c'est aussitôt après que démarreront les hostilités pour l'Élysée.

00:25 Pourquoi aussitôt ?

00:26 Eh bien parce que pour la première fois sous la Ve République,

00:29 le président en exercice ne peut pas se représenter

00:32 frappé par la limitation à 10 ans maximum de son mandat.

00:35 Au sein de la Macronie donc, les esprits s'échauffent déjà

00:38 entre un Édouard Philippe, toujours en pole position,

00:41 mais qui déroute un peu ses soutiens en envoyant un jour des signaux à la droite,

00:44 le lendemain des signaux à la gauche,

00:46 dans un prolongement du et en même temps du président.

00:49 Le Premier ministre, Gabriel Attal, qui y pense aussi très fort,

00:52 saute sur toutes les balles, omniprésent dans les médias.

00:55 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lui,

00:57 cultive une fibre sociale en tant qu'ancien maire de Tourcoing

01:01 et réfléchit activement à ce qu'il appelle "la France du partage".

01:05 C'est sa nouvelle marotte.

01:06 Puis il y a un nouvel aspirant qui est sorti du bois ces jours-ci,

01:08 c'est Bruno Le Maire, qui va publier prochainement un nouveau livre

01:11 consacré à sa vision de la France.

01:13 Mais est-ce qu'on peut être élu président de la République

01:16 quand on est l'homme qui annonce les mauvaises nouvelles ?

01:19 C'est le ministre de l'Économie qui a été envoyé au casse-pipe

01:21 aux 20h de TF1 pour annoncer aux Français

01:23 une hausse de près de 10% des tarifs de l'électricité

01:26 et puis à nouveau un coup de rabot de 10 milliards d'euros d'économie.

01:30 Bruno Le Maire, lui, veut croire que les électeurs

01:32 lui seront grés de dire la vérité et de faire preuve de courage

01:36 face à une Marine Le Pen qu'il accuse de raser gratis sa force de promesse

01:40 et d'être la nouvelle marxiste.

01:42 Les Français ne se laisseront pas bercer par de belles paroles.

01:45 Ils cherchent la personne qui aura la fermeté de dire non.

01:47 Et je préfère être celui qui dit non.

01:49 C'est ce qu'il nous confiait il y a déjà quelques années,

01:52 persuadé qu'il aurait un jour sa chance pour l'Élysée.

01:55 Eh bien, il faut croire qu'être l'oiseau de mauvaise augure,

01:57 ça ne lui a pas porté préjudice.

01:59 Bruno Le Maire est le ministre le plus populaire

02:02 dans le dernier classement IFOP pour Paris Match et Sud Radio,

02:05 juste derrière Gabriel Attal.

02:07 Si tout le monde est déjà dans les starting blocks au sein de la Macronie,

02:10 c'est aussi parce qu'il faut s'y prendre très tôt

02:12 pour espérer mettre la main sur le pactole électoral du parti.

02:16 Renaissance touche chaque année pas moins de 19,5 millions d'euros de dotation publique.

02:22 Un très joli magot pour mener une confortable campagne présidentielle.

02:26 [Musique]

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