• l’année dernière
Le milliardaire et propriétaire du groupe Canal+, Vincent Bolloré, a été entendu mercredi 13 mars dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences de la TNT. Malgré ses « convictions », il a assuré ne pas intervenir sur les contenus des chaînes qui sont dans son giron, et a nié vouloir promouvoir « une idéologie » d’extrême droite, ce dont il est régulièrement accusé. « J’ai des convictions (…) mais les contenus du groupe Canal[+] n’ont qu’un objectif, servir ses abonnés ou ses téléspectateurs », a assuré M. Bolloré.

Deux semaines après une intense polémique au sujet de l’avortement, provoquée par une émission catholique de CNews, il a estimé que l’avortement est « quelque chose de terrible » où « deux libertés » se « heurtent » : « la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes », et celle « des enfants à vivre ».

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Transcription
00:00 C News raconte la vérité, reçoit tout le monde,
00:02 en tout cas tous ceux qui veulent y aller,
00:04 et que c'est aujourd'hui un espace de liberté.
00:07 Êtes-vous le grand organisateur d'un grand projet idéologique et politique
00:24 comme certains se plaisent à écrire, dire ou chuchoter ?
00:27 Les contenus du groupe Canal n'ont aucun objectif,
00:31 c'est de servir ses abonnés ou ses téléspectateurs.
00:34 D'ailleurs si ça servait à autre chose,
00:36 ça ne marcherait pas et ce ne serait pas un succès.
00:38 Je ne suis jamais intervenu dans les contenus,
00:40 en aucune façon, dans le groupe Canal,
00:43 et en plus je n'ai pas le temps.
00:44 Nous avons, je ne sais plus combien, 20 chaînes ou 24 chaînes.
00:47 Même si vous êtes un patron interventionniste,
00:49 vous n'êtes pas capable de le faire.
00:51 Je pense que ce heurt dans cette affaire de liberté,
01:05 comme vous savez c'est la liberté des gens de disposer d'eux-mêmes,
01:09 et la liberté des enfants à vivre.

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