[#Exclusif] Interview de Ndjieh Kévin seffa Coordinateur général du mouvement Liberté totale

  • il y a 6 mois
[#Exclusif] Interview de Ndjieh Kévin seffa Coordinateur général du mouvement Liberté totale

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00:00 Je suis M. Njé Kévin Sefa, généralement appelé le commandant Sefa,
00:04 coordonnateur général du mouvement Liberté Totale.
00:07 Le mouvement Liberté Totale est un mouvement citoyen
00:14 qui milite pour la vie publique et politique au Gabon.
00:17 Dans ce mouvement, nous avons déjà la marge de CD Gabonais,
00:20 c'est un mouvement gabonais citoyen,
00:22 et nous avons comme objectif de faire entendre effectivement la voix du peuple gabonais
00:29 qui est en ce moment en train de vivre les mêmes difficultés,
00:32 et espérant que les nouveaux gouvernants du pays
00:37 vont essayer de faire quelque chose pour que la vie des Gabonais s'améliore.
00:40 La seule chose que nous retenons pour l'instant,
00:42 je vais parler du côté qui fâche,
00:44 c'est que nous constatons que l'Océtérie est une branche du PDG
00:50 parce qu'ils sont en train de restaurer effectivement tout ce qui était dans l'ancien système,
00:57 et ce sont des choses que nous déplorons.
00:58 Donc nous espérons qu'ils savent ce qu'ils sont en train de faire
01:02 et que vraiment nous n'allons pas revivre ce que les Gabonais ont vécu dans l'ancien système
01:07 pour rester dans le cadre de la question.
01:09 Oui, c'est dire à nos frères que c'est très désolant,
01:14 nous ne pouvons pas ramener des personnes qui ont mal gouverné le pays
01:17 et les installer encore dans les postes, les plus grandes responsabilités de ce pays.
01:25 Et nous trouvons que c'est quand même aberrant,
01:26 parce que nous savons déjà les faiblesses,
01:30 la malgouvernance que ces hommes et femmes du PDG ont eu à faire dans ce pays.
01:36 Ils ont eu effectivement du mal à gouverner ce pays,
01:39 ils ont maltraité le peuple Gabonais pendant des décennies,
01:43 et ils reviennent.
01:44 Nous, lors du coup d'état de l'Océtérie,
01:48 nous avons eu l'espoir en pensant que les choses devaient changer.
01:52 Mais nous constatons qu'ils sont en train de nous amener sur un chemin
01:56 qui sera bis que le PDG de l'ancien système.
01:59 Et c'est désolant.
02:00 Alors, déjà nous, dans Liberté Total, nous ne croyons pas à ce dialogue.
02:05 Il y a eu plusieurs dialogues dans ce pays.
02:08 Et le dernier dialogue, c'est celui d'Angonjé, qui n'a rien apporté.
02:14 Et vu ce qui est en train de se faire avec l'installation de l'ancien système dans le nouveau régime,
02:21 nous pensons que ce dialogue ne va pas coucher quelque chose de mieux.
02:24 Voilà pourquoi nous ne voulons pas participer à ce dialogue.
02:26 Mais avant d'arriver au dialogue,
02:29 on va se parler les yeux entre les yeux, dans les yeux, autant pour moi.
02:32 Nous ne pouvons pas parler de dialogue
02:34 s'il n'y a pas réconciliation entre le peuple et les militaires.
02:38 Les militaires, en 2009, savent ce qu'ils ont fait au peuple.
02:40 En 2016, ils savent ce qu'ils ont fait au peuple.
02:42 Que les militaires commencent à demander pardon au peuple Gabonais
02:45 parce qu'il y a des familles qui sont ennuyées, il y a des veuves,
02:48 il y a des gens qui vivent avec des balles dans le corps.
02:50 Nous avons perdu des frères.
02:52 Ce n'étaient pas eux-mêmes.
02:53 Ce sont les militaires qui étaient à l'origine de tout ce qui s'est passé en 2016.
02:56 Avant d'aller au dialogue,
02:57 qu'ils reconnaissent qu'ils demandent pardon au peuple Gabonais
03:00 et c'est là où commencera la vraie réconciliation entre les militaires et le peuple.
03:04 Donc pour nous, ce dialogue ne couchera presque rien.
03:07 Qu'ils commencent d'abord par demander pardon
03:09 et qu'après le pardon, que justice soit faite.
03:12 Toutes ces personnes qui ont causé tout cela,
03:14 ils connaissent ces personnes, qui puissent avoir la justice.
03:16 Et c'est de là que nous allons effectivement
03:20 entamer la démarche d'atteindre l'essor vers la félicité.
03:24 Qu'ils commencent d'abord par là.
03:26 Nos premières attentes, c'est le pardon au peuple Gabonais.
03:29 Je ne pense pas que ce pardon soit sincère.
03:32 C'est vrai que dans la position où se trouve le PDG,
03:35 il cherche à regagner le sentiment du peuple
03:37 pour que le peuple soit derrière lui.
03:39 Mais je ne pense pas que ce pardon soit sincère, en toute honnêteté.
03:44 Mais au moins, ça ne fait pas impurer.
03:46 Parce qu'ils savent que si le Gabon est là où il est aujourd'hui,
03:50 c'est à cause d'eux.
03:51 Donc réellement, il y a encore beaucoup de choses à faire
03:53 pour que le peuple Gabonais accepte ce pardon de ces personnes, du PDG.
03:56 Merci pour cette question.
03:57 Nous avons effectivement été appelés par beaucoup d'OJV,
04:01 parce que moi, je suis de Makoku.
04:03 Et il y a effectivement une frustration au niveau des artistes.
04:09 La seule chose que je peux dire à mes frères,
04:11 c'est que le linge sale se lave en famille.
04:15 Moi, je ne voudrais pas qu'ils puissent avoir boycott
04:17 parce que le président de la transition
04:18 est en train de faire un tour à Makoku.
04:20 On va boycotter son arrivée.
04:22 Ou bien les frères qui sont en train d'organiser le spectacle,
04:25 on va boycotter le spectacle.
04:26 La seule chose que je demande, c'est qu'ils s'asseyent
04:29 et qu'ils trouvent des mesures.
04:31 J'ai discuté avec deux ou trois qui m'ont dit
04:32 qu'il y a une commission qui a été mise en place
04:34 pour que les artistes qui ont été oubliés soient insérés.
04:37 Mais ce n'est pas surtout ça le problème.
04:39 Nous constatons encore que le président de la transition
04:41 et toute son organisation reflèrent les mêmes choses.
04:46 Le PDG et l'ancien système nous conduisaient toujours
04:49 dans le divertissement.
04:50 À chaque fois qu'il y avait une province
04:52 où le président s'éloignait,
04:53 il y avait toujours un spectacle histoire de divertir les jeunes.
04:55 Aujourd'hui, nous ne voulons pas ce genre de choses.
04:57 Nous voulons que le pouvoir en place trouve des projets,
05:02 un bon plan de projet pour l'insertion des jeunes.
05:04 En Makoku, il y a beaucoup d'entreprises,
05:06 en Makoku, il y a beaucoup de richesses,
05:08 mais la population souffre.
05:09 Les jeunes ne sont pas insérés,
05:10 ils sont livrés à eux-mêmes.
05:12 Les insécurités dans les scolarités,
05:15 ils sont livrés, abandonnés à eux-mêmes.
05:17 Donc, nous voulons des vrais projets.
05:19 Monsieur le président de la transition,
05:23 donner des plans de projet pour que les jeunes du Gabon,
05:25 sinon de Makoku, puisque vous allez là-bas,
05:28 soient insérés.
05:29 Ils ont besoin du travail,
05:30 ils ont besoin des conditions de vie
05:31 pour qu'ils sortent de la misère dans laquelle ils se trouvent.
05:36 C'est ça les vraies questions que nous devions mettre sur la table.
05:38 Le reste ne sont que des détails.
05:40 Pour la fin, je tiens à demander à tous les Gabonais
05:48 de rejoindre massivement le mouvement Liberté Totale.
05:54 J'ai écouté sur une émission
05:58 où il y a notre frère de la transition
06:00 qui disait qu'il demandait aux Gabonais
06:02 de faire confiance aux CTRI les yeux fermés.
06:07 Mais moi, ou bien nous, nous disons aux Gabonais
06:10 de ne pas faire confiance aux CTRI les yeux fermés
06:13 car nous voyons que le chemin qu'ils sont en train de prendre
06:15 n'est pas un bon chemin.
06:16 Il faudrait qu'ils reviennent sur les rails
06:18 avant que nous ne donnent confiance aux CTRI.
06:20 [Musique]

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