• il y a 9 mois
On est parti à sa rencontre, aux abords du camion Octobre rose, garé place de la République à Paris du 4 au 7 octobre. Là bas, il accueille, il informe et il dépiste des cancers du sein. Patrick Toubiana est un radiologue spécialisé dans l'imagerie de la femme, en 1989, il fondait son cabinet, Excelllence Imagerie (en toute modestie), avec un associé, aujourd'hui ils sont 16 et appliquent des technologies de pointe dans le dépistage du cancer de sein... Il nous explique ça, et plein d'autres choses dans sa Consult'...

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Transcription
00:00 En France, 80% des mammographies de dépistage sont réalisées par les médecins radiologues libéraux.
00:06 Vraiment le pilier du dépistage, c'est les radiologues libéraux.
00:09 Ça, ça remonte un petit peu de temps en arrière.
00:20 La radiologie m'a tout de suite attiré parce que c'est l'ensemble de la médecine.
00:24 C'est le carrefour de la médecine. Pour chaque spécialité, on a besoin d'imagerie médicale.
00:30 Ah ! Plutôt IRM parce que moi je suis spécialisé en imagerie du sein,
00:38 donc c'est plutôt l'IRM que le scanner qu'on n'utilise pas pour le sein.
00:42 Ah oui, j'ai été radiographé un certain nombre de fois.
00:49 La dernière fois, j'ai dû faire une échographie parce que j'avais des douleurs abdominales.
00:54 J'ai fait plusieurs radios de thorax, j'ai dû faire une pneumonie dans ma vie.
00:59 Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Nous étions deux associés en 1989.
01:06 Nous avions pris à l'époque l'option de ne faire que de l'imagerie de la femme.
01:11 Et c'était une bonne idée puisque progressivement, chemin faisant,
01:14 nous avons grossi, nous avons pris des associés nouveaux avec nous, des jeunes,
01:18 petit à petit, et aujourd'hui nous sommes 16 associés.
01:21 Plutôt avec, bien sûr !
01:26 Nous avons un logiciel, une solution qui s'appelle Profondé High Risk,
01:34 que nous utilisons depuis deux ans à peu près,
01:36 qui va calculer le risque individuel d'une patiente qui vient faire une mammographie
01:43 grâce à l'analyse de la densité, de microcalcification dans les seins,
01:50 de présence de distorsion ou d'asymétrie.
01:53 Tout ça va être calculé par l'algorithme, additionné à l'âge de la patiente,
01:58 et ça va nous évaluer un risque.
02:00 Si on a une patiente qui a un risque qui a été calculé comme évalué, comme élevé,
02:05 on pourra lui proposer une surveillance beaucoup plus personnalisée.
02:12 Ah, bien sûr ! Là, je n'ai pas mon dosifilm, il est présent dans le camion,
02:18 mais évidemment c'est une obligation pour les radiologues, les manipulateurs,
02:21 toutes les personnes qui travaillent avec des radiations ionisantes,
02:26 nous avons l'obligation d'avoir un dosimètre passif.
02:29 Youhou !
02:34 Youhou !
02:35 *Musique d'outro*

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