DB - 13-03-2024
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00:36 -Pendant deux jours,
00:38 le soldat toujours prisonnier des catacombes
00:40 s'est époumonné en vain pour signaler sa présence.
00:42 Maintenant affaibli, résigné,
00:44 il attend la mort qui le guette
00:46 au fond du trou où il a glissé.
00:48 C'est Barthélémy, le mouchard,
00:50 qui donne l'alerte à Jacqual.
00:52 On se porte aussitôt au secours de l'inspecteur-chef.
00:54 Avant de s'évanouir,
00:56 le malheureux avertit son supérieur
00:58 du complot qui se trame.
01:00 (Bruits de pas)
01:02 (Bruits de pas)
01:04 (Bruits de pas)
01:06 (Bruits de pas)
01:08 (Bruits de pas)
01:10 (Bruits de pas)
01:12 -Non, non, non, ne vous dérangez pas.
01:14 Mangez, Gibassier, mangez.
01:16 Quand l'appétit va, tout va.
01:18 -Merci, monsieur.
01:20 -Je ne voudrais pas que vos méthodes si personnelles
01:22 vous pèsent sur l'estomac.
01:24 -Mes méthodes, elles m'ont tout de même permis
01:26 de découvrir un complot.
01:28 -Je vous félicite, Gibassier.
01:30 Mais reconnaissez tout de même que si vous nous aviez tenus au courant,
01:32 vous n'auriez pas moisi dans une cave.
01:34 Nous aurions pu réaliser un beau coup de filet.
01:36 -C'est une question de temps, ça.
01:38 -Pardon ?
01:40 -C'est une question de temps.
01:42 Nous les prendrons quand nous voudrons.
01:44 En Autriche, je les épinglerai les uns après les autres.
01:46 -Qui vous a dit que vous alliez en Autriche ?
01:48 -Bah, moi.
01:50 C'est normal, non ?
01:52 J'aurais risqué ma peau pour qu'un autre amasse les bénéfices.
01:54 -Et quels bénéfices, Gibassier ?
01:56 Dans notre profession, il n'y a pas d'autres bénéfices
01:58 que la satisfaction du devoir accompli.
02:00 -Voilà.
02:02 -Retrouvez-vous sur vos lauriers,
02:04 mon cher collaborateur.
02:06 C'est moi qui parviens.
02:08 -Ah bon ?
02:10 Bon, alors bon voyage.
02:12 -Oui, je l'espère bien.
02:14 En mon absence,
02:16 vous voudrez bien vous en tirer au train-train habituel.
02:18 -Je vous remplacerai de mon mieux.
02:20 -Je ne vous demande pas de temps.
02:22 Du Moulin vous donnera mes consignes.
02:24 Elles sont simples,
02:26 ne prendre aucune initiative.
02:28 Vous n'auriez donc aucune difficulté.
02:30 Vous n'auriez donc aucune difficulté
02:32 à vous y conformer.
02:34 À votre poste,
02:36 Gibassier, vous êtes irremplaçable.
02:38 C'est pourquoi je vous y laisserai.
02:40 ...
03:02 -Hop !
03:04 Acht !
03:06 Présentez-vous.
03:08 ...
03:10 -Hartmann,
03:12 chef de la Sûreté
03:14 de sa Majesté impériale.
03:16 Mon ministre
03:18 m'a chargé
03:20 de vous souhaiter
03:22 la bienvenue en haute vie.
03:24 -Je vous remercie,
03:26 M. le chef d'impérialité.
03:28 J'ai connu un Hartmann à Paris
03:30 en 1815.
03:32 -Ah !
03:34 Ainsi c'est vous, cher ami.
03:36 On m'avait bien dit
03:38 que je recevrais la visite de M. Jacquard.
03:40 Mais je ne croyais pas
03:42 à une telle... coïncidence.
03:44 Je vous ai reconnu tout de suite.
03:46 -Mais moi aussi, mon cher Hartmann.
03:48 D'ailleurs,
03:50 vous n'avez pas changé.
03:52 -Oh ! Le ventre a un peu poussé.
03:54 -Moi, ce sont les cheveux.
03:56 Ils se font de plus en plus rares.
03:58 ...
04:00 -Ah !
04:02 1815.
04:04 C'était le bon temps.
04:06 Paris. L'occupation.
04:08 Prosit, mon cher Jacquard.
04:10 -Prosit, mon cher Hartmann.
04:12 Prosit.
04:14 ...
04:16 ...
04:18 ...
04:20 ...
04:22 -Narchenbrun.
04:24 ...
04:26 ...
04:28 ...
04:30 ...
04:32 ...
04:34 ...
04:36 ...
04:38 ...
04:40 ...
04:42 ...
04:44 ...
04:46 ...
04:48 -Entschuldigen.
04:50 -M. Le Ternic
04:52 ne croit pas
04:54 à la réussite de ce complot.
04:56 -Il ne veut même pas croire
04:58 à l'existence de complots aussi fous.
05:00 -Tout comme M. Davidel à Paris.
05:02 -Mais on ne sait jamais, n'est-ce pas ?
05:04 Aussi, toutes les mesures
05:06 de surveillance autour du duc de Reichtat
05:08 ont été renforcées.
05:10 -Deux précautions valent mieux qu'une.
05:12 -Je suppose, mon cher Jacquard,
05:14 que vous avez les mêmes consignes que moi.
05:16 -On m'a recommandé
05:18 la plus grande discrétion.
05:20 -A moi aussi.
05:22 -Originale, n'est-ce pas ?
05:24 Célérité et discrétion, c'est toujours le même refrain.
05:26 -Mais je peux vous assurer
05:28 qu'aucune personne suspecte
05:30 n'est entrée en Autriche
05:32 et aucune personne suspecte
05:34 ne rentrera sans ma permission.
05:36 ...
05:48 -Saint-Jean-Royal, père.
05:50 ...
06:12 -Qu'il y a de merveilleux, ces animaux !
06:14 N'est-ce pas, Helens ?
06:16 ...
06:24 -Cette heure, ce soir, à la chapelle Saint-Hildegarde.
06:26 Quel âge a cette bête ?
06:28 -Deux ans, Altesse.
06:30 -Le confessionnal. J'aurais éloigné le chaplain.
06:32 -Je les compte.
06:34 Helens, payez-les, ces hommes.
06:36 -C'est à vous de le faire.
06:38 -Au revoir, messieurs.
06:40 ...
07:08 ...
07:36 ...
07:38 -C'est pour cette nuit.
07:40 Après le concert journalier.
07:42 Comment le duc trouvera-t-il l'entrée du souterrain ?
07:44 -Sous la glace du cabinet de toilettes
07:46 de la chambre de l'empereur,
07:48 le duc trouvera le mécanisme
07:50 qui fait rentrer le lambris
07:52 et démasque l'escalier dérobé.
07:54 -Bien.
07:56 Vous attendrez à 100 m de l'orangerie,
07:58 près du grand escalier.
08:00 Vous montrez dans ma berline
08:02 le cocher d'un homme à nous.
08:04 Le signal vous sera donné
08:06 de la dernière fenêtre à droite
08:08 de la chambre du duc.
08:10 Une chandelle levée deux fois.
08:12 -Une chandelle levée deux fois.
08:14 -Dieu vous garde.
08:16 ...
08:28 -Rey !
08:30 ...
08:34 -Coucou.
08:36 Excusez-moi, je vous en prie.
08:38 ...
08:44 -Vous avez dit...
08:46 Je vous demande pardon.
08:48 -Same majesté Charles X,
08:50 monsieur le chef de la sûreté,
08:52 saura quelle appréciation élogeuse
08:54 nous formulons sur vos services.
08:56 Il n'a vraiment que notre ministre de la police.
09:00 Il ne s'est rien su, rien vu de tout cela.
09:02 -Je viens d'apprendre par le télégraphe
09:04 que ces deux carbonaris ont franchi les frontières.
09:06 Ils vont sans doute réussir à pénétrer dans le Vienne.
09:10 S'ils y sont déjà.
09:12 -Tenter d'enlever le duc de Reichstadt ?
09:14 Mais c'est de la démence.
09:16 -Ces hommes-là ne reculent devant rien.
09:18 -Non, même pas devant le ridicule.
09:20 Je ne peux pas croire que le duc de Reichstadt
09:22 soit un homme de la vie.
09:24 -Je ne peux pas croire que le duc est approuvé à un tel projet.
09:28 -C'est pourtant ce que nous croyons savoir, Excellence.
09:32 -Inconservable.
09:34 Il faut qu'il soit encore bien jeune
09:36 pour espérer que la France d'aujourd'hui l'acceptera.
09:40 -Napoléon a conservé beaucoup de fidèles, Excellence.
09:43 Même parmi les libéraux.
09:45 Ces gens-là persistent à voir en lui
09:47 le sauveur de la Révolution.
09:49 -Peut-être.
09:51 Mais de là à mettre son fils sur le trône de France,
09:53 il ne resterait pas six mois.
09:55 L'Europe ne pourrait pas le tolérer.
09:58 Non, l'intérêt même de cet enfant...
10:02 Hartmann, j'espère que toutes les dispositions sont prises.
10:05 -Oui, Excellence.
10:07 J'ai envoyé le lieutenant Krems, le capitaine Kirstein
10:09 et le major Graz inspecter les postes routiers autour de Vienne.
10:13 Si jamais les carbonaris y sont passés,
10:16 ils sont désormais dans un piège.
10:20 -Eh bien, à ce soir, monsieur le ministre.
10:23 Pardon.
10:26 -Eh bien, à ce soir, monsieur le ministre.
10:29 Pardon.
10:31 ...
11:00 ...
11:29 ...
11:39 ...
11:59 ...
12:10 ...
12:38 ...
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