Coup d’envoi de la campagne des Européennes

  • il y a 6 mois

Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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00:00 - Merci de rejoindre sur Europe 1, il est 13h48, vous écoutez Céline Giraud jusqu'à 14h et avec vos deux chroniqueurs du jour, Céline Olivier d'Artigolles,
00:09 chroniqueur politique et l'ancien juge d'instruction Georges Fenech.
00:13 - Et on va parler de cette campagne européenne, c'est lancé, c'est parti en tout cas pour la liste d'extrême droite reconquête, premier meeting pour Marion Maréchal,
00:21 tête de liste et son président Éric Zemmour, je vous propose de l'écouter tout de suite.
00:26 - Aucune autre civilisation n'a été aussi brillante, aussi déterminante, aussi créative, aussi utile, aussi admirable que la nôtre, non, aucune.
00:37 Et je le dis avec la plus grande fermeté aux woke qui détestent l'histoire de l'Europe.
00:44 - Ooooooh !
00:45 - Je le dis à tous ces punks à chien qui considèrent l'Occident comme le mal absolu.
00:51 - Je leur dis grandissez un peu, lisez quelques livres, cessez de couvrir la joconde de sauce pommade et remerciez le ciel de vous avoir fait naître ici et pas ailleurs.
01:03 - Éric Zemmour lors du premier meeting au Dôme de Paris, Olivier d'Artigolles, une réaction ?
01:09 - La campagne est lancée ? - Oui.
01:11 - Alors on a eu Éric Zemmour en effet sur son discours civilisationnel, pour résumer,
01:15 on a eu un meeting des macronistes très engagés sur un discours RN,
01:22 la question qu'on peut se poser, nous avons trois mois, trois mois pour parler des politiques européennes.
01:28 Que faut-il mobiliser sur des enjeux dont on a cessé de parler au cours des derniers mois ?
01:32 Questions énergétiques, questions industrielles, les médicaments, la crise agricole et combien ?
01:38 Est-ce qu'on va pouvoir en discuter réellement pour aller vers le scrutin avec une belle campagne de contenu, de projet contre projet ?
01:46 Ou est-ce que ça va prendre, ou est-ce que là on est parti vers quelque chose qui ne me semble pas aller dans la bonne direction ?
01:51 - C'est quoi, on se trompe de combat, on se trompe d'adversaire ?
01:53 - Moi j'ai souvenir que le peuple français en 2005 sur le référendum a dit non,
01:56 et il a dit non à l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui, ça s'est accentué depuis cette crise démocratique, la crise des politiques européennes.
02:03 Donc je ne supporte plus qu'on puisse nous dire, ceux qui ne veulent pas l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui, sont contre l'Europe.
02:09 Parce qu'après il n'y a plus de débat possible.
02:11 Donc je souhaiterais que les alternatives à l'Europe actuelle puissent être véritablement discutées et débattues,
02:16 et que les personnes puissent... c'est comme ça qu'on va permettre une participation de haut niveau le 9 juin prochain.
02:21 Parce que si la campagne dérive vers d'autres sujets, ce n'est pas le sujet.
02:26 - Ce que vous dites, ce que dit Olivier, c'est que voilà, on a la sensation qu'on attaque ses adversaires sur des sujets qui concernent la France.
02:33 Et pas l'Europe.
02:35 - Oui, moi je crois que l'enjeu européen est d'une telle importance, surtout cette année-là,
02:40 se joue vraiment une certaine idée de l'Europe qui est en jeu,
02:43 qu'il ne faut pas se réduire à des anathèmes, à des références historiques.
02:50 Les Français attendent autre chose que cela.
02:52 - Le discours autour de la France fière, qui est tenu par effectivement M.B.Le Pen et M.Zemmour,
02:57 ou le partenariat aussi avec le RN qui est sous enjeu.
03:00 - On peut le dire, mais je crois que ce qu'attendent nos agriculteurs, c'est de savoir quelle Europe.
03:06 Ce qu'attendent les Français qui sont...
03:08 - Donc ils font fausse route pour vous, M.Zemmour, M.Le Pen ?
03:10 - Il y a encore trois mois.
03:12 Là ce sont des meetings de lancement de campagne, il y a des slogans, on désigne l'adversaire, etc.
03:18 Mais il va y avoir des débats, qui seront à la télévision, sur les radios.
03:21 Il y aura projet contre projet, c'est ça qui nous intéresse.
03:24 En plus de savoir si vous êtes du côté de Daladier ou je ne sais qui.
03:28 Ce n'est pas ça, les Français ne s'intéressent pas à ça.
03:30 On veut savoir, l'espace Schengen, on va le réformer ou pas ?
03:33 Qui est pour la réforme ou non de l'espace Schengen, pour éviter ces migrations qu'on ne contrôle plus ?
03:38 Qui est pour une défense européenne ?
03:41 Comment vous envisagez ?
03:42 Qui est pour une indépendance et une souveraineté énergétique française ?
03:48 Moi, maintenant, en tant que citoyen, j'attends ça.
03:51 Pouvoir me décider ensuite et pouvoir me projeter sur l'avenir.
03:55 Olivier Dertigold joue gros sur ces élections ?
03:58 Oui, parce qu'Éric Zemmour, lors de la dernière présidentielle, n'a pas eu le score qu'il espérait.
04:05 Les élections législatives n'ont pas été un bon résultat pour eux, y compris pour lui.
04:11 Pourtant, dans la circonscription où il avait obtenu son meilleur score lors de l'élection présidentielle.
04:15 Et depuis, bien évidemment, il y a pour eux la volonté de challenger, de concurrencer l'ERN.
04:21 Mais avec, j'ai envie de dire, une installation tonitruante et très forte de Jordan Bardella dans ce paysage de la campagne européenne.
04:31 Avec en plus une dimension franco-française.
04:34 C'est le seul scrutin avant la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
04:40 Non, un municipal.
04:42 Oui, mais d'ampleur.
04:43 Un scrutin national.
04:44 Oui, un scrutin national.
04:45 Ce qui donne un peu des mineternes aux États-Unis.
04:48 Vous voyez, il y a aussi un rendez-vous très politique ce coup-ci.

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