INFOS LOCALES (Remise de Prix Maisons Fleuries, Travaux Complexe du Parc, Ouverture Centre de Loisirs...)
1er FESTIVAL D'HUMOUR ITINERANT A CRESPIN
Avec MADEMOISELLE SERGE & THIBAUT ROUSSEAU
monvillageinvitelhumour.com
1er FESTIVAL D'HUMOUR ITINERANT A CRESPIN
Avec MADEMOISELLE SERGE & THIBAUT ROUSSEAU
monvillageinvitelhumour.com
Category
📺
TVTranscription
00:00 *Musique*
00:02 *Musique*
00:04 *Musique*
00:32 *Musique*
00:40 *Musique*
00:50 *Musique*
01:10 *Musique*
01:20 *Musique*
01:30 *Musique*
01:40 *Musique*
01:50 *Musique*
02:00 *Musique*
02:10 *Musique*
02:20 *Musique*
02:30 *Musique*
02:40 *Musique*
02:50 *Musique*
03:08 *Musique*
03:28 *Musique*
03:52 *Musique*
04:02 *Musique*
04:12 *Musique*
04:22 *Musique*
04:32 *Musique*
04:52 *Musique*
05:02 *Musique*
05:12 *Musique*
05:22 *Musique*
05:32 *Musique*
05:42 *Musique*
05:52 *Musique*
06:02 *Musique*
06:12 *Musique*
06:22 *Musique*
06:32 *Musique*
06:42 *Musique*
06:52 *Musique*
07:02 Les services techniques sont peut-être là avec les espaces verts pour fleurir, pour entretenir, pour nettoyer, pour avoir une ville propre, on est bien d'accord.
07:10 Derrière ça, il y a le travail de chacun d'entre nous de nettoyer, comme je l'ai dit tout à l'heure devant vous, les trottoirs, les fils d'eau, d'avoir des jardins et des terrasses on va dire de devanture propre, ça c'est un premier point.
07:26 Deuxième point, en point de vue environnement, il y a énormément de choses qui sont faites quand même dans la commune. Je l'ai dit, pas qu'on nous critique mais on trouve à redire, je vais être gentil,
07:36 on trouve à redire souvent parce que voilà, oh là là, ils ont abattu des arbres, ils abattent des arbres, ils abattent des arbres. Il faut savoir que tout arbre qu'on abat dans la commune, si on les abat, c'est pas pour plaisir, vous pensez bien, moi-même, le premier, j'ai pas envie d'abattre des arbres.
07:48 Si on abat des arbres dans la commune, c'est un, avant toute chose, c'est pour la sécurité. Nous abattons des arbres pour une vue de sécurité comme nous l'avons fait dans le complexe de Blanc-Misteron, ainsi que l'école Bellevue.
08:00 Nous avons retiré ces grandes haies de tuyaux qui montaient à 10, 15, 20 mètres et qui prenaient 8 mètres d'envergure de largeur. On les a enlevées parce que voilà, il y avait sa crainerie de sécurité pour les enfants de nos écoles.
08:15 Derrière ça, nous avons replanté avec le parc Esco, des plantations avec les enfants, le plan Eco-Garde Junior où les enfants ont pu participer l'année dernière avec l'école Bellevue à Plantons le Décor.
08:29 Donc ils ont replanté des arbres dans leur école, avec, voilà, c'est un travail qui a été fait en commun. Ensuite, au niveau de l'école de Blanc-Misteron, c'est le même, ça a été planté la semaine dernière, je pense, ou il y a une quinzaine de jours, où nous avons replanté des arbres fruitiers, nous avons replanté un maximum d'arbres.
08:44 Ensuite, nous avons l'opération samedi prochain où nous allons replanter 1000 arbres, 1000 arbres, on ne sait pas rien, 1000 arbres, au Marais de Saint-Hébert, qui est à Saint-Hébert, mais qui est propriété de Crépin, voilà.
09:00 [Musique]
09:14 [Applaudissements]
09:36 Nous avons accueilli en mairie de Crépin trois jeunes étudiants de l'université de Valenciennes où chacun devait défendre un projet. Donc le premier projet, c'était celui de Maxence qui se retrouve aujourd'hui à la cuisson des paninis, avec, on peut l'applaudir, oui, avec Crépin-Plage, une manifestation pendant Crépin-Plage, une soirée pendant Crépin-Plage.
10:02 La deuxième, c'était Hugo qui se retrouve aujourd'hui président de l'association qui est présent ce soir pour vous régaler avec les paninis, les boissons. C'était l'Urbal Trail en partenariat avec Stéphanie Manino, au Journée du patrimoine.
10:18 Et le troisième, c'est celui-ci. C'était le projet de, je vais pas me tromper, mais je me trompe toujours dans son prénom, de Laurine, voilà, avec le festival de l'humour itinérant. Nous sommes arrivés aux trois projets de ces trois jeunes.
10:35 Je les remercie publiquement de leur travail et de la confiance qu'ils ont mis en la vie de Crépin. J'étais très heureux de les accueillir en Amérique, comme quoi il faut donner la chance aux jeunes et pouvoir leur donner l'expérience. Voilà.
10:48 (Musique)
11:12 (Chant)
11:41 (Applaudissements)
11:57 Non, bon voilà, je suis apprenti et puis voilà, c'est la première scène que je fais. Je me pardonne, je suis quand même assez stressé.
12:06 Allez, lâche-toi, lâche un coup, t'es un peu, lâche une caisse, t'es stressé. Allez, lâche une caisse, allez, vas-y, on va voir, crotte, crotte, crotte, crotte.
12:19 (Chant)
12:30 (Musique)
12:55 Merci messieurs-dames, spontanément en plus, c'est super. Merci beaucoup, je suis très, je suis ravie d'être là, je suis ravie d'être parmi vous, effectivement, je viens de loin.
13:03 Messieurs-dames, je me présente, pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Mademoiselle Serge, je suis comédienne, humoriste et je suis belle.
13:12 (Rires)
13:14 Oui, voilà. Alors allez-y, prenez votre temps pour me regarder, sinon vous n'allez pas réussir à écouter la suite du spectacle, alors allez-y, prenez votre temps pour admirer la carrosserie.
13:25 (Rires)
13:27 Allez-y, prenez votre temps, allez-y, voilà, décortiquez bien. Alors pour ceux qui sont au fond, j'ai des mollets musclés, des cuisses galbées, un visage parfait et un temps magnifique.
13:41 (Rires)
13:42 Et là, je sais ce que vous vous dites, vous vous dites "Waouh, c'est qui cette connasse ?"
13:48 (Rires)
13:49 Bah oui, c'est normal, messieurs-dames, vous savez pourquoi c'est normal ? Parce que dans notre société, une femme n'arrive jamais dans une soirée en disant "Bonsoir, je suis belle".
14:05 Non, ça n'arrive jamais, elle doit attendre que l'homme lui dise, alors par exemple, allez-y, monsieur, dites-le moi.
14:11 Oh, merci, vous vous appelez comment ? Merci beaucoup, Philippe.
14:15 Oui, une femme doit dire merci.
14:17 Voilà, merci Philippe, par contre, je suis désolée Philippe, mais je ne peux pas te retourner le compliment.
14:22 (Rires)
14:25 Désolée, hein.
14:26 Rarement, les femmes peuvent retourner le compliment, n'est-ce pas mesdames ?
14:30 Oui !
14:31 Bah oui, bien évidemment, c'est d'ailleurs pour ça qu'on parle de harcèlement et pas de drague.
14:35 Parce que si tous les hommes ressemblaient à Brad Pitt, ça n'aurait jamais été #MeToo, mais #Mets-moi-tout, Philippe.
14:42 (Rires)
14:45 Calme-toi parce que tu baves.
14:47 (Rires)
14:48 Voilà, et puis tu ne ressembles pas du tout à Brad Pitt, ne t'inquiète pas.
14:51 Et moi, je vous rassure, messieurs-dames, je ne balance pas le porc, du moins pas ce soir, hein, je ne suis pas venue pour ça.
14:58 Non, vous savez pourquoi ? Je le mange.
15:01 Je viens des Vosges, élevés à la patate et au lard.
15:05 (Rires)
15:06 Vous voyez, messieurs-dames, comme quoi on peut avoir un physique de rêve et une destinée de merde.
15:12 (Rires)
15:13 Et là, je vous vois venir, mon Dieu, blonde et Vosgienne.
15:17 (Rire)
15:18 Elle cumule.
15:19 (Rires)
15:20 Il ne manquerait plus qu'elle se tape son frère.
15:22 (Rires)
15:23 Non, je vous rassure, je n'ai pas de frère.
15:25 Bah, par contre, j'ai plein de cousins, hein, mais il n'y a pas de frère.
15:29 (Rires)
15:30 Monsieur, je vois que vous me regardez depuis cinq minutes, là, que je suis arrivée comme ça.
15:35 Je sais ce que vous vous dites.
15:36 Vous vous dites "Mon Dieu, mais elle a plus de dents que moi."
15:39 (Rires)
15:41 Oui, je sais, ce n'est pas compliqué, oui.
15:43 Non, monsieur, je n'ai pas plus de dents que vous, j'ai juste une plus grande bouche.
15:47 Et j'ai aussi gardé mes dents de lait.
15:49 Vous savez pourquoi j'ai gardé mes dents de lait ? Vous vous appelez comment, monsieur ?
15:52 (Inaudible)
15:53 Pardon ?
15:54 (Inaudible)
15:55 (Rires)
15:56 Vous direz "Je louche ? Vous pensez que je louche ?"
15:58 Parce qu'en fait, je m'adresse au monsieur devant.
16:00 Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.
16:02 On va dire Sébastien, il a été plus rapide, pardon.
16:05 Donc Sébastien, si tu veux, c'est toi, il n'y a pas de soucis, Sébastien.
16:09 Donc Sébastien, enchanté Sébastien, montre tes dents.
16:12 Voilà, oui, c'est bien ce qu'il me semblait, c'est pourri.
16:15 (Rires)
16:17 Alors, donc Sébastien, j'ai gardé mes dents de lait, messieurs, dames.
16:22 Vous savez pourquoi j'ai gardé mes dents de lait ?
16:24 Parce que ma mère avait une super technique pour arracher les dents de lait.
16:27 Je ne sais pas si vous la connaissez.
16:29 Elle avait besoin de trois choses.
16:31 Une dent qui bouge, un fil et une porte.
16:34 Par applaudissement, qui a vécu ça, messieurs, dames ?
16:37 Applaudissez.
16:38 (Applaudissements)
16:41 C'est ce qu'on appelle une salle de barbare.
16:44 On est d'accord qu'on ferait ça aujourd'hui, on aurait les services sociaux.
16:48 Un jour, messieurs, dames, ma mère a attaché le fil sur deux définitives.
16:52 Heureusement, c'était sur ma soeur jumelle.
16:55 Du coup, elle est comme moi, mais sans les dents de devant.
16:58 (Rires)
16:59 Ma mère a super bien réagi.
17:01 Elle a tout de suite dit, "Oh, au moins, il m'en restera une bête sur les deux."
17:05 Et ma soeur l'a super bien pris.
17:07 Elle a tout de suite dit, "Ah, au moins, vous n'aurez pas besoin d'ouvrir la bouse pour sucer."
17:11 (Rires)
17:14 Oui, parce que ma soeur, elle suce, vous la connaissez ?
17:17 Alors, il faut savoir, messieurs, dames, que dans notre famille,
17:20 on suce de génération en génération.
17:22 (Rires)
17:23 Ça a commencé avec mon arrière-grand-père qui a appris à sucer à ma grand-mère.
17:27 Puis, mon grand-père qui a appris à sucer à ma mère.
17:30 Et mon père qui m'a appris à sucer.
17:32 (Rires)
17:33 Incroyable.
17:34 Et du coup, vous, madame...
17:37 Attendez, je ne bouge pas.
17:39 Vous, madame, juste là.
17:41 Voilà, vous sucez.
17:43 On est entre nous, on peut tous dire.
17:46 Oui ou non, ou peut-être, on ne sait pas.
17:49 Voilà, il y a trois solutions.
17:50 Dites-nous.
17:51 (Rires)
17:53 C'est compliqué.
17:54 Hein, c'est compliqué.
17:55 On va dire quoi ?
17:56 Oui ou non ?
17:57 Dites-nous.
17:58 Oui ?
17:59 Dites-nous.
18:00 Peut-être.
18:01 Voilà.
18:02 Bon, en même temps, c'est dommage, parce qu'avec une grande bouche comme ça,
18:04 c'est quand même dommage de ne pas en profiter.
18:06 (Rires)
18:07 Vous vous appelez comment, du coup ?
18:09 Vous vous appelez comment ?
18:11 Elle va faire une syncope, la pauvre.
18:13 Vous vous appelez comment, madame ?
18:15 Véronique.
18:17 Bon, Véronique, tout va bien, Véronique.
18:20 Et par exemple, si un jour, admettons, l'envie vous prenait d'essayer,
18:24 on pourrait en mettre combien, Véronique ?
18:26 (Rires)
18:28 On ne sait pas.
18:29 Eh bien, on va essayer.
18:30 Ne bougez pas.
18:31 (Rires)
18:33 Allez, allez, allez.
18:34 Mais oui.
18:35 Prenez un petit bonbon des Vosges, Véronique.
18:38 Allez-y.
18:39 Allez-y, c'est cadeau.
18:40 Il n'y a pas d'échec.
18:41 Allez-y.
18:42 (Applaudissements)
18:43 Ça va ?
18:44 Non.
18:45 Madame, non.
18:46 Monsieur.
18:47 Philippe.
18:48 Hein ?
18:49 Madame.
18:50 Non.
18:51 Monsieur.
18:52 Allez, un petit bonbon des Vosges.
18:53 Allez-y, hein.
18:54 Oui.
18:55 Ah, madame.
18:56 (Rires)
18:57 Voilà, vous tenez, madame.
18:59 Et elle, ouvertement, je pense qu'on peut l'applaudir.
19:01 Elle a su.
19:02 (Applaudissements)
19:03 Voilà, vous tenez.
19:05 Allez-y.
19:06 Voilà.
19:07 Madame, un petit bonbon des Vosges.
19:08 Ah non, vous avez abusé.
19:09 Pardon.
19:10 (Rires)
19:12 Alors, messieurs, dames, eh bien, oui, il faut que je vous avoue,
19:15 je suis un petit bonbon des Vosges.
19:18 C'est mon père qui a créé cette confiserie,
19:20 la confiserie des Hautes Vosges à plein fin,
19:21 par applaudissement et ce que vous connaissez.
19:23 Vous avez déjà acheté des bonbons de là-bas ?
19:25 Oui.
19:26 Oh, bravo.
19:27 Voilà.
19:28 Alors, c'est donc mon père qui a créé cette confiserie en 1986
19:32 et je suis la quatrième génération.
19:34 Voilà.
19:35 Alors, vous l'aurez compris, je suis un petit bonbon des Vosges.
19:38 Et ma devise, qui m'aime, me...
19:40 Suce.
19:42 (Rires)
19:46 Euh, non.
19:47 Bah non, elle n'existe pas, cette devise, madame, mesdames.
19:50 (Rires)
19:51 Non, mais je l'ai bien entendue, là.
19:53 C'était par ici, hein.
19:54 (Rires)
19:55 Ah, c'est derrière, c'est derrière.
19:56 D'accord, OK.
19:57 Bravo, qui m'aime, me suce, messieurs, dames.
19:59 Qui dit ça ?
20:00 (Rires)
20:01 À part Cyril Hanouna, je vois pas, hein.
20:04 Alors, je m'appelle Mademoiselle Serge, c'est mon nom de scène.
20:07 Je suis comédienne et humoriste.
20:10 Euh, je viens des Vosges,
20:12 donc ça m'a fait un petit bout de chemin pour venir jusqu'à là.
20:16 Mais je suis très contente parce que j'avais envie de jouer,
20:19 de sortir de mes frontières
20:21 et d'exporter mon humour sur d'autres terres.
20:24 Donc je suis très, très contente d'être arrivée là.
20:26 J'ai fait un petit passage par la Belgique pour aller chercher des bières.
20:29 (Rires)
20:30 Mais, euh, et donc je suis très contente.
20:32 Le public était très chouette.
20:34 Et moi, ben, ça fait maintenant 5 ans que je vis de ça.
20:39 Donc c'est mon métier à part entière.
20:41 Et j'ai créé un spectacle qui s'appelle "Guérir 2.0".
20:46 Gué-rir, G-A-I, plus loin R-I-R-E,
20:49 qui parle entre autres de la maladie
20:51 et de, eh bien, de ce que j'ai fait, en fait, par rapport à la maladie.
20:55 Mais pas que, ça parle aussi de ma vie de maman,
20:58 de la biodiversité,
21:00 et puis, voilà, j'aime beaucoup taquiner les gens.
21:03 J'aime bien aller les chercher dans la salle.
21:05 J'aime bien les provoquer, les pousser un peu dans leur retranchement.
21:08 Et le public de ce soir était assez, assez attentif
21:13 et assez rieur, donc c'était chouette.
21:16 Société.
21:18 (Tousse)
21:19 Pardon.
21:20 Une influenceuse a déclaré dans une vidéo
21:25 avoir fait une rhinoplastie pour que ses futurs enfants n'aient qu'un beau nez.
21:29 (Rires)
21:30 Je vous jure que c'est vrai.
21:32 Ouais.
21:33 Moi, je pense que ces gens-là devraient surtout renoncer à l'idée de se reproduire.
21:36 (Rires)
21:38 En 2024, Pôle emploi devient France Travail.
21:42 Tu sens la réforme en profondeur.
21:44 (Rires)
21:45 Moi, j'ai hâte de voir la réforme de l'assurance maladie en France Bobo.
21:49 SNCF France Chou-Chou.
21:51 (Rires)
21:52 Non, ça va être top.
21:53 Alors, le premier festival itinérant de l'humour,
21:56 Mon Village Invite l'Humour,
21:58 c'est un festival qui parcourt toute la France,
22:00 qui est principalement destiné aux territoires ruraux.
22:03 Donc, on fait escale à Crépin,
22:05 une commune de 4000 habitants dans le Nord.
22:08 La semaine dernière, on était dans le Loiret.
22:12 Non, on était dans le Lot.
22:14 La semaine prochaine, en Alsace.
22:16 Donc voilà, on bouge vraiment dans toute la France.
22:19 (Musique)
22:33 Non, justement, je me suis dit, tiens, ce soir,
22:35 je vais plutôt la rentrer, montant dans la chanson.
22:39 Vous avez envie ?
22:40 (Oui)
22:41 Oh non.
22:43 On va la refaire.
22:45 Cette fois, vous me répondez comme si vous étiez vivant.
22:50 Vous avez envie ?
22:51 (Oui)
22:53 Ah, les fauquifs.
22:55 Bon, alors, par contre,
22:56 comme je ne sais jamais quelle chanson choisir,
22:59 parmi toutes celles que j'ai écrites,
23:00 je me suis dit que j'allais toutes vous les faire.
23:04 Genre, les 72.
23:07 Alors, ma première chanson s'appelle Barbara.
23:10 (Rires)
23:14 Eh bien, tant mieux, j'en fais.
23:18 Barbara, j'aime quand tu me rases.
23:25 Barbara, en écritant du jazz.
23:31 Barbara, surtout ne me rate pas.
23:37 Et n'oublie pas, coupe-moi la Barbara.
23:42 (Rires)
23:44 (Applaudissements)
23:50 C'est vachement bien écrit, hein ?
23:52 On dirait du Vianney.
23:56 C'est dommage s'il y a de l'air à dire.
23:57 La prochaine fois que vous la croisez dans Crépin,
23:59 faites-moi plaisir.
24:00 Faites Barbara.
24:01 (Rires)
24:03 Ça serait trop bien.
24:06 Ma deuxième chanson,
24:08 c'est une référence historique et même biblique,
24:12 puisque ça s'appelle Sanson.
24:18 Sanson est toujours très affamé.
24:23 En effet, la Dalila.
24:27 (Rires)
24:30 Ceux qui ont compris, expliquent aux autres.
24:36 Ma troisième chanson est sur la pollution.
24:39 Ça s'appelle La Pollution.
24:43 Je ne sais pas où est le baigneur.
24:49 Il y a une intro sur celle-là.
24:53 On parle de la pollution,
24:56 mais pas du dioxyde de carbone.
24:59 Pourtant, il faut penser au 2.
25:03 (Rires)
25:06 (Applaudissements)
25:12 J'ai bossé.
25:15 Je vois que vous vous posez la question.
25:17 Oui, j'ai aussi un casou.
25:19 Je ne m'en sers pas tout le temps.
25:21 Il est dans un tiroir.
25:23 J'ai une casou dans un casier
25:25 pour le caser à l'occasion.
25:28 J'aime bien les petites phrases comme ça.
25:30 J'en ai une autre.
25:31 C'est Tata Tate, la prostate de tonton.
25:35 C'est plus dur à placer.
25:38 Ma chanson suivante est sur une émission de télévision.
25:43 Ça s'appelle...
25:45 Il n'y a pas de nom.
25:47 C'est une émission de télévision.
25:49 Pourquoi je vais improviser ?
25:51 Quelqu'un qui critique l'amour et dans le pré,
25:55 est-il un détracteur ?
25:58 (Rires)
26:01 (Applaudissements)
26:06 On en voyait bien plus cons à l'Eurovision.
26:09 Il y a des grands chanteurs français qui ont pas fait mieux.
26:12 Par exemple, je ne suis pas un chanteur français.
26:15 La Compagnie Créole.
26:19 Eux chantaient...
26:21 Derrière mon lit, j'ai fait ce qui me plaît, me plaît.
26:24 Moi, j'appelle ça de la zoophilie.
26:28 (Rires)
26:31 Ou bien Michel Sardou.
26:33 J'étais si content de moi que j'ai fait l'amour dix fois.
26:37 En chantant, j'ai dû me mettre deux fois sans rien dire.
26:40 (Rires)
26:43 Ou bien Michel Baudinaret.
26:46 C'est une poupée qui fait non, non, non.
26:50 Une poupée, c'est du poids, non ?
26:52 C'est quand ta femme dit non que tu prends la poupée.
26:55 (Rires)
26:57 Ou bien Michel Berger.
26:59 Il jouait du piano debout.
27:01 C'est peut-être un détail pour vous,
27:03 mais pour moi, ça veut dire beaucoup.
27:05 Ça veut dire qu'il était libre
27:07 ou qu'il avait des hémorroïdes.
27:09 (Rires)
27:11 Ou bien Christophe Maé.
27:13 Il est où le bonheur ? Il est où ?
27:16 Il est où ? Il est où le bonheur ?
27:19 Il est où ? Il est où le bonheur ?
27:23 Il est où ? On n'entend pas ta chanson de merde.
27:26 (Rires)
27:28 Ou bien le blanc, là.
27:31 Comment il s'appelait ? Celui qui était gay.
27:33 Vous savez ? Non.
27:35 Claude François.
27:37 Quoi ? Vous ne le saviez pas ?
27:39 Bah si, il était gay.
27:41 On n'écrit pas ça, ça en va et ça revient sans rien penser.
27:44 (Rires)
27:46 Et puis son jouet extraordinaire, là.
27:49 Il faisait "brr" quand il marchait.
27:52 Je ne sais pas ce que c'était,
27:54 mais moi j'ai bien une petite idée.
27:57 (Rires)
27:59 Non, mais sincèrement, on n'a plus de grand chanteur.
28:02 On n'en a plus. Depuis la mort de...
28:05 Pierre Vassilu.
28:07 Vous vous souvenez, Pierre Vassilu ?
28:09 Ah ouais, j'adore.
28:11 Il avait fait une magnifique chanson.
28:13 Ça s'appelait "Alain, Aline".
28:15 C'est un chanson que j'adore.
28:17 Ça faisait...
28:19 Il s'appelait Alain,
28:21 elle s'appelait Aline.
28:23 Il était son copain,
28:26 elle était sa copine.
28:29 Lui, natif dans un.
28:32 Elle, elle était dansine.
28:35 Il aimait le bon pain.
28:38 (Rires)
28:43 Elle aimait l'escalope.
28:47 Ah, c'était autre chose.
28:49 Bon, en parlant de grandes chansons,
28:51 je vais vous faire ma suivante.
28:53 Ma chanson suivante est un peu particulière
28:55 parce qu'il se trouve qu'il y a quelque temps,
28:57 j'ai chopé une saloperie
28:59 en faisant l'amour, avec ma femme en plus.
29:02 On a chopé tous les deux une saloperie.
29:04 Il s'appelle Romain.
29:06 Il a 10 mois maintenant.
29:08 (Rires)
29:10 Ah, je te jure, il n'arrête pas de gueuler.
29:13 Il dort, il mange, il gueule.
29:15 Il dort, il mange, il gueule.
29:17 Et lui continue, mais moi, mon bras n'est pas assez long.
29:19 Il n'arrête pas, tout s'amère.
29:22 Ah si, elle n'arrête pas.
29:24 C'est bien ça.
29:25 Depuis qu'il est né, elle gueule.
29:27 Pendant l'accouchement, elle gueule.
29:29 Pendant la grossesse, elle gueule.
29:31 Pendant la conception...
29:33 (Rires)
29:38 Le pire, c'était l'accouchement, quand même.
29:40 Elle gueulait tellement qu'elle a réveillé 3 anesthésiés et 2 comatos.
29:44 Le mort, je pense que c'est une coïncidence.
29:47 On m'avait dit, tu verras, l'accouchement, c'est comme un film...
29:50 Alien.
29:52 Ah si, le truc luyant qui sort du vide, là, c'est Alien.
29:56 Bah, et la preuve,
29:57 toujours, ma femme me dit, tiens, si on mettait le DVD de l'accouchement.
30:00 Je me suis trompé, j'ai mis le DVD de l'exorciste.
30:03 On a quand même eu une bonne demi-heure
30:05 avant de se rendre compte de l'erreur.
30:07 (Rires)
30:09 C'est au moment du "Baisse-moi",
30:11 que ma femme, non, se pose.
30:13 (Rires)
30:16 Mais même avant l'accouchement,
30:18 de toute façon, elle gueulait rien pour choisir le prénom.
30:21 Je me suis fait engueuler comme pas possible.
30:23 Pourtant, j'avais une super idée.
30:24 Moi, j'avais entendu dire que David Beckham avait appelé son fils Brooklyn
30:28 parce qu'il l'avait conçu là-bas.
30:30 J'ai dit, c'est génial de faire pareil.
30:32 Bah, non.
30:33 Madame n'a pas voulu qu'on l'appelle Toilette de la Yard.
30:36 (Rires)
30:39 Il y a trois jours encore, elle m'a engueulé
30:41 parce que j'ai fait pipi sous la douche.
30:43 Je lui ai dit, je fais, non, mais tu sais,
30:45 avant tout, faire pipi sous la douche, c'est de l'écologie.
30:48 Bah !
30:49 Elle m'a répondu,
30:50 la prochaine fois, tu feras de l'écologie pendant ta douche.
30:53 (Rires)
30:57 Des fois, c'est elle qui est bizarre, quand même.
30:59 Je vois, la dernière fois, elle revenait de chez le dentiste.
31:02 Elle était tellement contente d'avoir des dents nickels,
31:04 qu'elle a passé sa journée à me les montrer.
31:06 Toute la journée.
31:07 Dès qu'on se croisait.
31:09 Moi, pas con, je lui ai pris rendez-vous chez le gynéco.
31:12 (Rires)
31:18 Enfin, avec tout ce que je raconte sur ma femme,
31:20 n'allez pas croire que je n'aime pas ma femme.
31:22 Moi, ma femme, je l'aime.
31:24 Syndrome de Stockholm, certainement.
31:27 (Rires)
31:29 Moi, ma femme, c'est une princesse.
31:31 Vu que son père, c'est le roi des coups.
31:33 (Rires)
31:36 Par exemple, pour voir les cadeaux que je lui fais à ma femme,
31:39 la dernière fois, je lui ai fait un cadeau d'anniversaire.
31:41 Je ne vous dirai pas le prix, parce que ça se fait pas.
31:44 Mais franchement, 700 balles !
31:47 (Rires)
31:48 Mais oui, mais moi, je suis comme ça.
31:49 Je ne veux pas que l'argent soit une limite au bonheur
31:52 qu'on peut apporter avec un cadeau.
31:54 Parce qu'avant toute chose, un cadeau, c'est ça.
31:57 C'est donner du bonheur à quelqu'un.
31:59 Puis en même temps, 700 balles pour une bonne machine à laver, c'est le prix.
32:02 (Rires)
32:06 Non, mais franchement, même quand je chante des berceuses aux petits,
32:10 elles m'engueulent.
32:11 Il faut dire que les chansons pour enfants sont un petit peu vieillotes.
32:15 Donc moi, j'ai voulu les remettre un petit peu au bout du jour, quoi.
32:18 Donc par exemple, je chante...
32:21 "Qui a des rousselles à trois maisons,
32:23 mais il est en Tété à fond.
32:25 (Rires)
32:26 Il est revendu cette année,
32:28 chez des copains, il doit squatter.
32:30 Mais comme il en avait plein d'eau,
32:32 maintenant il vit ni dans le métro.
32:34 Qui a des rousselles à trois cartons,
32:36 deux Ikea et un Action.
32:38 (Rires)
32:49 Meunier, tu dors,
32:52 depuis que t'es, depuis que t'es, depuis que t'es,
32:54 à Pôle Emploi.
32:56 Meunier, tu dors,
32:59 du boulot, du boulot, du boulot,
33:01 t'en retrouves pas.
33:03 Ils t'ont remplacé par une machine,
33:05 qui coûte moins cher et gueule le moins fort.
33:07 Alors tu t'inquiètes pour ton avenir,
33:09 ton retard traite bien après ta mort.
33:11 (Rires)
33:14 Dans la forêt lointaine,
33:16 il y a un grand hibou,
33:17 qui voit sa femme, la chouette,
33:19 en train de tirer un coup.
33:21 Coque du hibou, coque du hibou, coque du hibou, coque du...
33:28 Fais dodo, colas mon demi-frère.
33:35 Fais dodo, t'auras du dodo.
33:39 Papa est chez lui,
33:42 avec une fille rencontrée cette nuit.
33:46 Maman est en haut, avec son vibro...
33:50 Oh pardon !
33:51 (Rires)
33:53 Alors, je suis Thibaut Rousseau,
33:55 et je viens d'une famille d'artistes.
33:58 Mon père est clown.
34:00 Et en fait, très vite, très jeune,
34:04 j'ai appris ça, l'humour.
34:06 Mais le vrai déclic pour le One Man Show
34:08 est venu en voyant une troupe de comiques.
34:12 J'avais une dizaine d'années,
34:14 c'était les Nous C'est Nous,
34:15 la troupe où a commencé Jean Dujardin.
34:17 Et en fait, j'ai aimé leur humour absurde,
34:19 et j'ai aimé voir ces cinq gamins
34:21 s'amuser pour amuser les autres.
34:23 Et voilà, après, j'ai regardé plein de choses,
34:28 vraiment l'humour de tout âge,
34:30 sous toutes ses formes, j'ai tout regardé.
34:33 Et après, j'ai compris très vite
34:35 que l'humour que j'aimais le plus,
34:37 c'était l'humour absurde.
34:39 C'est vraiment ce qui me fait...
34:41 ce qui peut me faire pleurer de rire.
34:43 Parce que c'est...
34:46 On n'est même plus dans le rêve,
34:47 on est dans le voyage.
34:49 Parce que l'artiste nous emmène
34:51 dans son univers, dans sa tête.
34:53 Et nous, on le suit,
34:55 parce qu'il est là pour nous embarquer,
34:58 et nous, on est là pour le suivre.
34:59 Et moi, ce que j'aime,
35:01 c'est ces artistes qui me font voyager.
35:03 Non, mais franchement,
35:04 je suis un très bon imitateur.
35:05 Je vous en fais une.
35:06 Je vous dis pas qui c'est,
35:07 je vais assominer.
35:09 Toujours vivant, rassurez-vous,
35:13 toujours la banane,
35:15 toujours...
35:16 Je le fais bien, hein !
35:18 On croirait qu'il est encore en vie.
35:20 Non, mais moi, franchement,
35:23 des imitations, je peux vous en faire plein.
35:25 Moi, je peux vous faire Bourvil.
35:27 Oh, mais d'un ton !
35:29 Voilà.
35:31 Je peux vous faire Nini Mitchell.
35:33 La lumière vient déjà.
35:35 Je peux vous faire Michel Jonas.
35:37 Un peu parti, un peu naze.
35:39 Je peux vous faire Christophe Paé.
35:41 Ça fait mal !
35:43 Je peux vous faire Claude François.
35:45 Je peux vous faire...
35:48 Je peux vous faire Louis de Funès.
35:52 Je peux vous faire Christophe Lavier.
35:54 Oh, une gueule !
35:55 Je peux vous faire Christiane Tordula.
35:57 Ma chérie !
35:58 Je peux vous faire Nagui.
36:00 Bienvenue !
36:01 Je peux vous faire Marc-Olivier Faugiel.
36:03 Bonsoir !
36:05 Je peux vous faire Thierry Garnison.
36:06 Voilà.
36:07 Je peux...
36:09 Je peux vous faire Sylvain Dunas.
36:11 Ha, ha, ha !
36:13 Je peux vous faire Élysée Moune.
36:15 Merci !
36:16 Je peux vous faire Demi Kvaroudia.
36:19 Hé !
36:20 Hé !
36:21 Hé !
36:22 Je peux vous faire Diamène de Gouze.
36:23 Ha, ha, ha !
36:25 Je peux vous faire Chantal Lattou.
36:27 Hé, ben alors !
36:29 Je peux vous faire...
36:31 Je peux vous faire Shakira.
36:33 Waka, waka, waka !
36:35 Je peux vous faire Jonas.
36:37 Tu chuchotes !
36:38 Je peux...
36:40 Je peux vous faire...
36:41 Je peux vous faire une imitation de Piaf.
36:44 Cuic, cuic, cuic, cuic, cuic !
36:48 Ah ouais, je peux vous faire des animaux aussi.
36:49 Je peux vous faire le chien.
36:50 Couic, couic, couic, couic !
36:51 Le chat.
36:52 Mouah !
36:53 La chèvre.
36:54 Ça fait mal !
36:56 Ha, ha, ha !
37:00 Je peux vous faire Thierry de la Grenouille.
37:01 Bienvenue à la pêcheuse !
37:02 Je peux vous faire Laurent Ruthier.
37:03 Bienvenue à Bronstein !
37:06 Je peux vous faire Maxime Bonfort.
37:08 Hé, oui !
37:09 Je peux vous faire Stéphane Berth.
37:10 Oh non !
37:12 Je peux vous faire Lebron Stroup.
37:13 Faites attention à Gargamel !
37:16 Je peux vous faire David Guetta.
37:19 Ah, merde !
37:22 Je peux vous faire Michael Jackson.
37:27 Et je peux même vous faire Freddie Mercury.
37:32 [Musique]
37:45 [Applaudissements]
38:07 [Musique]
38:22 [Musique]