La Bimensuelle 212 (Crespin Télévision) Procession, Ball-Trap et Cancer...

  • il y a 3 mois
PROCESSION SAINT-LANDELIN 2024
HOMMAGE AUX MORTS (GUERRE D'INDOCHINE)
BALL-TRAP (SOCIETE DE CHASSE CRESPIN)
LAURENT JEANNAS (AUTEUR DE ROMANS)
ARCHIVES TV (REYNO & CIROT)

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Transcript
00:30J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à la partager avec vos amis et à vous abonner à ma chaîne pour ne manquer aucune de mes nouvelles vidéos.
01:00Alors oui, effectivement, la messe Saint-Landlin a eu lieu à l'église en raison des conditions météorologiques des dernières semaines.
01:07La fontaine et le site de la fontaine étant totalement impraticables, remplis de boue et remplis d'eau, n'oublions pas que la fontaine est sur une partie marécageuse de la ville.
01:30La messe Saint-Landlin, oui, une tradition qui avait été un petit peu oubliée, qui a été remise au goût du jour en 2017 avec la réapparition des amis de Saint-Landlin.
01:56Chaque année on essaye de faire mieux, on essaye de faire plus beau et je suis persuadée qu'avec l'aide de la Bélonnais et toutes ses idées, l'année 2025 sera encore plus belle.
02:06Bonjour à tous, donc aujourd'hui plusieurs choses, déjà la messe Saint-Landlin, en tout cas de votre âge et de votre âge, mais aussi la première communion du jour qui est ce qu'il y a au 1er an.
02:30Je suis très heureuse d'accepter sa première communion, je suis très féliciste, je le suis depuis maintenant plusieurs années et voilà, il est recevant pour la première fois Jésus dans son cœur et je pense qu'on peut tous l'applaudir.
02:42Une nuit, il voit dans un rêve l'âme de son compagnon relégué aux enfers et se tranquillement. Un ange l'apparaît, qui l'exhorte à revenir, mais à devenir plus humain.
02:58Alors écoutez, effectivement, je savais que Saint-Landlin avait fondé l'abbaye de Crépin, mais je me réjouis de découvrir qu'une association s'est remise en route pour restaurer le culte qu'il mérite, parce qu'il est quand même à l'origine de la ville de Crépin.
03:14Depuis 14 siècles, la mémoire doit se perpétuer et je sens qu'il y a ici, au cours de la découverte que je fais aujourd'hui, tout un potentiel pour donner encore plus d'importance à cette fête locale, communale, mais qui peut être encore plus large pour permettre à tous les habitants qui le souhaitent de faire mémoire de ce moine fondateur et aussi surtout de cultiver toutes les valeurs qui l'habitaient et notamment des valeurs de paix, d'amour, d'espérance.
03:43dont nous avons tant besoin aujourd'hui.
03:45Les abbayes que Saint-Landlin a fondées sont finalement très proches.
04:12Deux d'entre elles sont en Belgique, à Loeb et à Auln, et puis deux en France, à Wallers-Trellon, en Fagne, dans la Vénoie, au fin fond de la Vénoie, et ici à Crépin.
04:24Il me semble que ce ne sera pas compliqué d'organiser un petit circuit très fraternel, qui sera en même temps historique, culturel, spirituel, mais aussi surtout très convivial.
04:41On nous mange d'argent, au déguisement et dans la joie, pour s'acclamer, alléluia.
04:55Le ciel et la terre seront vides d'alcool.
05:06Toujours sur la restauration de la chapelle Saint-Roch, nous récoltons des fonds.
05:10Il nous en manque malheureusement encore, la cagnotte Litchi est toujours en ligne.
05:15Si vous souhaitez participer, vous avez dû le voir sur la page Facebook des Amis de Saint-Landlin.
05:21Il y a également la chapelle Saint-Landlin qui a été dégradée et taguée.
05:25Aujourd'hui, à l'issue de la messe, nous avons fait une vente de gâteaux pour récupérer quelques fonds pour acheter des matériaux de la peinture, afin que nous puissions réparer tout cela le plus rapidement possible.
05:55Mesdames et Messieurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage aux morts pour la France de la guerre d'Indochine qui s'est terminée il y a 70 ans.
06:23Nous nous souvenons de ces hommes pétris de courage et de résolution volontaire pour beaucoup.
06:35Que la défaite n'a pas brisé, nous nous souvenons des prisonniers, de ceux de Dien Bien Phu et de tous les autres encerclés dans une rizière ou capturés dans une carrière.
06:47Ils n'avaient pas fini de souffrir dans ce pays qu'ils ont aussi tant aimé.
06:53Blessés, diminués, fatigués, ils ont connu les marches infernales, les centaines de kilomètres à pied, les chars à nu, les frères d'armes morts sur les bas côtés et puis les camps de rééducation.
07:11Les privations, les tortures dans les géoles, le bambou, ces camps d'un genre particulier.
07:32Alors que nos soldats se battent, le gouvernement français de l'Indochine mène des négociations avec le Vietmine qui se termineront par les accords de Genève des 20 et 21 juillet 1954,
07:44qui enterrinent les indépendances du Laos et du Cambodge ainsi que le Partat du Vietnam en deux entités, au nord, la République démocratique de Ho Chi Minh, au sud, l'état de Bao Dai.
07:56Cette guerre comptera pour la France 75 581 morts, 64 127 blessés, 40 000 prisonniers pour le Vietmine, 300 000 morts, 400 000 blessés, 100 000 prisonniers et environ 150 000 civils tués.
08:16Sans oublier les nombreux français d'Indochine victimes de la barbarie japonaise.
08:2670 ans après, le temps n'efface ni leur souffrance, ni leur courage et encore moins la reconnaissance de la nation.
08:44Car là-bas, en Indochine, dans cette guerre lointaine, sur les cartes comme dans les esprits de ce conflit, de la guerre froide qui n'intéressait pas une métropole toute occupée à se reconstruire,
09:00des destins individuels se sont brisés et des héros se sont révélés. Ces frères d'armes y ont consacré le meilleur d'eux-mêmes, leur valeur, leur courage, leur jeunesse.
09:14Ils méritent que nous nous souvenions d'eux, honorons les morts comme ceux qui en sont revenus et qui depuis portent la mémoire de leurs frères d'armes.
09:26Vive la République, vive la France !
10:26Et puis les gens sont prêts à tirer et tout ça, donc ça va bien.
10:56Alors il y a le tireur amateur, c'est le chasseur qui vient s'entraîner un mois ou deux de l'ouverture, soit du gibier d'eau, soit du gibier qui est sur les plaines,
11:19ensuite il y a le passionné du tir qui va s'inscrire dans un club, qui va être licencié et qui ensuite va pratiquer une discipline qu'il aura choisie en fonction de son arme, de ses goûts, etc.
11:35Et enfin il y a le troisième tireur qui lui est professionnel, il est sponsorisé, un armurier s'occupe de lui, il est licencié au niveau national, il fait les concours nationaux, internationaux et mondiaux.
11:49Et cette personne tire des dizaines de milliers de cartouches par an.
12:05Alors le chasseur peut venir avec son arme de chasse, d'ailleurs c'est ce qui est conseillé, il vaut mieux qu'il s'entraîne avec son arme de chasse plutôt qu'avec une arme de tir,
12:21qu'il n'utilisera pas à la chasse. Le tireur occasionnel peut acheter une arme de baltrappe, une arme qui est faite pour ça.
12:30Mais le professionnel lui a une arme d'abord de grande valeur et puis ensuite son arme est régulièrement visitée par l'armurier parce que lors des grandes compétitions internationales,
12:44il ne s'agit pas qu'il y ait un défaut de percussion ou d'éjection sur une arme.
12:51Oui aujourd'hui nous avons d'abord tous les chasseurs de la société, il y a des épouses qui sont venues pour s'essayer au baltrappe et puis les gens qui viennent en règle générale à la hutte.
13:12On leur a dit de venir et puis c'est une belle journée donc tout le monde sort, c'est une sortie familiale aujourd'hui.
13:51Alors déjà ce qu'il faut savoir c'est que depuis tout petit j'aime écrire, j'adore écrire.
14:10J'ai même le souvenir à l'école primaire d'avoir une rédaction qui a été mise en avant par mon institutrice parce qu'elle se demandait si je l'avais vécu ou pas tellement c'était réaliste.
14:22Après j'ai le souvenir aussi en 1989 pendant le bicentenaire d'avoir fait travailler tout mon été sur la révolution, écrire quelque chose sur la révolution qui n'est jamais paru parce que je ne sais même pas où il est.
14:37Mais voilà c'est quelque chose que j'ai toujours eu en moi et qui a été un peu refoulé avec les aléas de la vie.
14:44Et puis comme vous l'avez dit en novembre 2021 j'ai perdu mon fils.
14:50Le livre a été écrit avec mon père donc forcément c'est d'où la confusion.
14:56Déjà au départ après son décès j'ai eu le besoin d'extérioriser tout ce que j'avais vécu pendant que j'ai accompagné mon fils sur la fin pour moi.
15:10Déjà avant tout pour moi pour dire d'apprivoiser un peu la douleur parce que c'est des choses auxquelles on n'est pas prêt, on n'est jamais prêt et personne ne le fera jamais.
15:22Et puis en écrivant, au fur et à mesure que j'écrivais sa vie, surtout sur la période qui était la plus dure sur la fin, j'ai pris conscience à ce moment-là du travail phénoménal que les équipes d'Institut Gustave Roussy avec les Juifs avaient mis en œuvre pour tenter de le sauver.
15:46Et donc je me suis dit à cette époque-là quitte à écrire son histoire, autant qu'elle serve à quelque chose.
15:54Donc j'ai pris à ce moment-là la décision de le publier et de faire en sorte que tous les droits d'auteur de ce livre soient reversés au programme de recherche sur le cancer de la peau à l'Institut Gustave Roussy avec les Juifs.
16:08Voilà, donc c'est ce qui m'a guidé et clairement c'était le but que je m'étais donné.
16:16Et depuis, effectivement, si je vais en salon, même si j'ai écrit d'autres livres depuis, c'est avant tout pour lui, c'est avant tout pour permettre un jour de dire que le cancer de la peau ne dure plus.
16:31Et donc c'est le but que je me suis donné, je suis devenu l'un des parrains du programme de recherche de Villejuif.
16:41L'un des parrains parce que forcément il y en a beaucoup en France, mais voilà ce qui m'amène régulièrement à aller à Villejuif.
16:47Cette année je n'y suis pas allé mais je pense que j'y retrouverai l'année prochaine, j'y suis allé l'année dernière.
16:52C'est vraiment ce qui me guide au quotidien, même dans mes choix d'écriture ultérieure, je vais en salon pour lui et pour tous les malades du cancer.
17:04Alors effectivement j'ai écrit ce livre avec une autre personne, avec mon père, donc avec le grand-père de Vincent.
17:11Pourquoi ? Parce que déjà l'idée d'écrire déjà son histoire en franctais, c'est lui qui me l'a donné.
17:22Pourquoi ? Parce qu'en fait il a vécu 4 ans avant, parce que j'ai perdu mon frère, donc son deuxième fils, subitement.
17:32Il n'était pas malade, il n'y avait rien du tout, alors qu'il n'avait que 52 ans, il s'est couché un soir et il ne s'est pas réveillé le lendemain.
17:40Et donc à cette époque-là, mon père lui avait écrit l'histoire de mon frère et ça lui avait fait du bien,
17:47et c'est lui qui m'avait donné le conseil de mettre sur le papier l'histoire de Vincent pour dire de me permettre d'avancer.
17:57Donc au départ c'est vrai qu'on avait dit qu'on l'écrirait vraiment à deux, et puis en fait on s'est rendu compte qu'on n'avait pas la même approche,
18:06forcément parce qu'un grand-père n'est pas un père, donc on n'aurait pas dit la même chose,
18:11et il y a certaines choses qu'il aurait dit que moi je voulais dire différemment.
18:16Donc en fait il a fait l'introduction, il a fait une post-face du livre,
18:22mais de certaines façons on l'a écrit à deux parce que l'idée était une idée commune,
18:28enfin c'est lui qui me l'a soufflé et qui m'a permis d'écrire ce livre, et voilà quoi, c'est venu comme ça.
18:36En fait ce livre, j'ai eu un retour lecteur qui me disait que ce livre en fait il dit tout.
18:43Donc c'est l'histoire de Vincent et de la rencontre avec sa mère,
18:53avec toutes les étapes qui viennent après, la naissance de Vincent, son enfance, ses vacances, ses études,
19:02son départ à Évry qui a un peu été une épreuve pour moi dans le sens où c'est toujours difficile de se séparer d'un enfant,
19:14même s'il est là, même s'il est encore là.
19:17Donc voilà, et puis après surtout sur la fin c'était la façon dont il a lutté contre la maladie,
19:25dont on l'a tenté de l'accompagner du mieux possible avec la distance, avec le Covid aussi qui nous a pas facilité les choses,
19:34parce que quand on a Vincent qui est à Évry et nous qui sommes sur le Valenciennois,
19:40le seul échange possible c'est par téléphone, qu'on peut pas aller rendre visite, c'est compliqué.
19:46Voilà, c'est un peu tout ça, c'est les espoirs liés au traitement, au travail des équipes médicales de l'IGR,
19:55et puis l'annonce brutale et les trois semaines qui nous ont séparé de l'annonce de son décès inéluctable et puis de son décès réel.
20:07C'est tout ça avec la façon dont j'ai ressenti la façon dont il avait vécu, parce qu'enfin une fois c'est pas lui qui parle, c'est moi.
20:21Donc forcément lui il aurait peut-être dit les choses différemment, mais malheureusement on ne le saura jamais.
20:27Mais voilà, c'est la façon dont moi j'ai vécu les choses et dont j'ai vu sa bataille contre la maladie.
20:35Il n'est plus là physiquement, mais il est avec moi tous les jours.
20:40Quand on a un enfant, même si on a le drame qu'on a vécu de le perdre, il est toujours avec nous.
20:51Il est toujours avec nous, donc j'ai pas quelque chose de particulier à lui dire aujourd'hui parce que je lui parle continuellement.
20:59C'est peut-être lui d'ailleurs qui m'inspire, parce que pour la petite histoire, quand j'écris je suis à mon bureau à la maison et ce que je vois en face de moi c'est sa photo.
21:11Donc peut-être que ses yeux me guident dans ce que j'écris.
21:15Je lui dirais simplement merci pour les 28 années qu'il m'a donné, parce que c'était des années de bonheur.
21:25Et puis, à bientôt.
21:55Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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