L’ADEME Pays de la Loire a organisé le 20 novembre 2023 un webinaire une campagne d’audits de 20 installations géothermiques en Pays de la Loire
Cet audit du fonctionnement de 20 installations de PAC géothermiques en Pays de la Loire a été réalisé de 2021 à 2023 par les bureaux d'études INDDIGO et ANTEA Group missionnés par l'ADEME. La présentation des principaux enseignements de cette étude avait pour objectif de mieux répondre aux attentes des maîtres d'ouvrage et de leur proposer des solutions techniques fiables, durables et économiques.
Les principaux enseignements :
• Satisfaction des maîtres d'ouvrage
• Pertinence du dimensionnement et des choix techniques
• Analyse de la pérennité de la ressource du sous-sol
• Vérification des aspects réglementaires
• Analyse des performances énergétiques des installations
• Identification des anomalies mineures et majeures
• Calcul des coûts d'exploitation - analyse économique des installations
Cet audit du fonctionnement de 20 installations de PAC géothermiques en Pays de la Loire a été réalisé de 2021 à 2023 par les bureaux d'études INDDIGO et ANTEA Group missionnés par l'ADEME. La présentation des principaux enseignements de cette étude avait pour objectif de mieux répondre aux attentes des maîtres d'ouvrage et de leur proposer des solutions techniques fiables, durables et économiques.
Les principaux enseignements :
• Satisfaction des maîtres d'ouvrage
• Pertinence du dimensionnement et des choix techniques
• Analyse de la pérennité de la ressource du sous-sol
• Vérification des aspects réglementaires
• Analyse des performances énergétiques des installations
• Identification des anomalies mineures et majeures
• Calcul des coûts d'exploitation - analyse économique des installations
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00:00:00 Bonjour à toutes et à tous, merci pour votre connexion à ce webinaire de restitution d'un
00:00:06 travail qui a été mené conjointement avec Indigo et Antea et qui a permis de réaliser
00:00:12 un retour d'expérience sur 20 installations de pompes à chaleur géothermiques en Pays-de-la-Loire.
00:00:17 C'est un travail assez riche. Vous êtes de nombreux participants et d'autres en mouvement
00:00:24 arrivé. La cible principale de ce webinaire ce sont les bureaux d'études. Vous êtes certains
00:00:30 également maître d'ouvrage, membre de collectivité ou d'entreprise. On va organiser un événement qui
00:00:35 sera sans doute peut-être un peu plus pertinent pour vos questions. Mais voilà, vous êtes
00:00:41 évidemment les bienvenus aujourd'hui. Si d'aventure on bascule sur des dimensions un peu trop techniques,
00:00:47 rendez-vous plutôt en janvier pour une session qui vous concernera un peu plus et un peu
00:00:53 mieux. On peut avancer si tu veux bien Christophe. Très rapidement, vous signalez que le ministère de
00:01:02 la transition énergétique prend le sujet de l'aviothermie à bras le corps et a lancé fin
00:01:08 2023 un plan national qui comporte six grands axes. J'entends un retour chez quelqu'un. Merci.
00:01:18 Et qui montre une réelle ambition et détermination de déployer la géothermie à très grande échelle.
00:01:29 Ça passe évidemment en bout de chaîne par le lancement de projet. C'est la concrétisation
00:01:33 finale qui est souhaitée. Mais ça passe aussi et surtout par la structuration de la filière. On a
00:01:40 besoin sur le territoire, et j'y reviendrai un peu plus tard, de foreurs, de bureaux d'études et de
00:01:47 compétences et qualifications pour pouvoir être en capacité de faire monter l'ensemble de la filière
00:01:54 en compétences et donc en bout de chaîne pouvoir sortir des projets comme je l'indiquais.
00:01:59 Petit pas de côté pour vous présenter pour celles et ceux qui ne l'ont jamais vu la démarche ENRCHOIS.
00:02:15 C'est une démarche qui a été construite par nos collègues de la direction régionale d'Île-de-France.
00:02:22 Je vous la présente ici parce que c'est une démarche que l'on souhaite soutenir et sur
00:02:29 laquelle côté bureau d'études on va demander d'être de plus en plus vigilant. Et ça devrait
00:02:35 se traduire également dans les accompagnements qu'on soutiendra ou qu'on ne soutiendra pas dans
00:02:38 les années à venir. Aujourd'hui c'est plutôt une présentation qui reste au stade de la philosophie,
00:02:44 en tout cas dans le message qu'on veut vous porter, mais on vous encourage à vous l'approprier et à
00:02:49 la décliner le plus rapidement possible et vous allez voir qu'elle est plutôt favorable à la
00:02:54 géothermie. On reprend les grands principes du triptyque négaWatt, d'abord la sobriété,
00:03:00 ensuite l'efficacité et ensuite seulement on se penche sur la question des énergies renouvelables.
00:03:05 Et c'est ça l'intérêt de cette démarche ENRX-POI. On entre dans une réflexion sur un
00:03:14 endettement, une priorisation des ENR qu'on va regarder pour chaque projet. En priorité le
00:03:24 raccordement à un réseau de chaleur ou la création d'un nouveau réseau de chaleur, ensuite la
00:03:29 récupération et valorisation de chaleur fatale, ensuite la géothermie et le solaire thermique,
00:03:34 et enfin seulement le bois énergétique. Cette priorisation est intéressante parce qu'elle va
00:03:42 demander, face à une contrainte qui va poser de plus en plus fort sur la ressource en bois,
00:03:48 d'étudier systématiquement une solution géothermique. On va pas être contraignant sur
00:03:56 le fait que lorsqu'une solution bois énergétique est possible et une solution géothermique est
00:04:04 possible, il est nécessaire de se pencher sur la géothermie. Pour autant, on demandera
00:04:08 systématiquement à ce que la géothermie soit étudiée et qu'elle entre dans les réflexions.
00:04:13 Autrement dit, un maître d'ouvrage, collectivité ou entreprise qui arriverait avec une demande
00:04:19 forte sur du bois énergétique, devra être à terme challengé et devra également étudier une
00:04:27 alternative géothermique. C'est une évolution qui est assez forte dans notre philosophie et
00:04:32 qu'on va pousser de plus en plus fort. Nos collègues de la DAA Bretagne ou de la DAA
00:04:39 Île-de-France ont déjà décliné cette politique pour la formation.
00:04:42 On passe maintenant à la manière dont en Pays-de-la-Loire, les porteurs de projets
00:04:49 peuvent être accompagnés pour mettre en oeuvre leur projet de géothermie. Avec la région Pays-de-la-Loire,
00:04:54 on a constitué un réseau qui s'appelle le réseau des énergies renouvelables des Pays-de-la-Loire,
00:04:58 qui est constitué de plusieurs types d'acteurs. Des acteurs régionaux qui accompagnent par leur
00:05:07 compétence une filière, Atlanson pour le solaire thermique et photovoltaïque, Fiboy pour le bois
00:05:13 énergie, Récis pour les énergies renouvelables citoyennes, Elle pour la méthanisation, et des
00:05:19 relais départementaux qu'on vous encourage fortement à rencontrer et avec qui il est
00:05:27 souhaitable que vous preniez contact, qui eux sont en lien direct avec le maître d'ouvrage,
00:05:32 collectivité ou entreprise, pour les accompagner dans l'émergence de leur projet. Donc cet
00:05:37 accompagnement à l'émergence, il peut se traduire par de l'information, par dans certains cas la
00:05:43 réalisation également d'une note d'opportunité qui visera à proposer plusieurs scénarios dans
00:05:49 le projet de production de chaleur ou de froid renouvelable du maître d'ouvrage, et donc de les
00:05:53 mettre en comparaison les uns avec les autres pour faire un premier tri, pour déblayer le sujet.
00:06:00 L'enjeu pour vous d'être en contact avec ce réseau des énergies renouvelables, c'est qu'après ce
00:06:09 premier travail d'accompagnement à l'émergence, le réseau des énergies renouvelables va pousser à
00:06:14 la réalisation d'une étude de faisabilité technico-économique sur le ou les scénarios
00:06:19 qui ont été identifiés. Donc c'est important pour vous que vous soyez identifié et en bonne
00:06:24 relation avec eux, c'est un travail complémentaire à construire et de relations à soigner.
00:06:29 Ça c'était donc le premier étage de la fusée.
00:06:34 Plus clair sur son projet, bénéficier d'un réel outil de la décision en amont de
00:06:48 désinvestissement, ces études de faisabilité technico-économique peuvent être prises en
00:06:55 charge à hauteur de 70% pour les collectivités et entre 50 et 70% pour les entreprises selon
00:07:02 leur taille. Un des critères principaux sur lesquels on sera regardant pour financer ces
00:07:13 études de faisabilité, c'est la qualification des bureaux d'études qui seront sollicités pour la
00:07:18 réaliser. Autrement dit, il est nécessaire que vous, pour pouvoir prétendre à la réalisation de ces
00:07:23 prestations soutenues financièrement par l'ADEME, vous soyez qualifié avec une des deux qualifications
00:07:29 qui sont indiquées sur la slide, optimisées en 2013 ou en 2007. Je reviens au point que
00:07:38 vous poussez tout à l'heure avec ENRSOA, en pressant un fort accroissement de la dynamique
00:07:45 sur la géothermie dans notre région. Nous côté ADEME, on va clairement pousser en ce sens
00:07:51 également. On a donc besoin de bureaux d'études qui soient qualifiés et qui soient en capacité
00:07:58 d'assurer également des études de faisabilité en regard d'un nombre croissant de demandes.
00:08:04 Autrement dit, il y aura de la place pour vous, pour tout le monde et on a un vrai intérêt à ce
00:08:09 que vous, en interne, vous montiez en compétence, que vos consultants montent en compétence et que
00:08:14 vous alliez chercher ces certifications pour être en capacité également de répondre aux
00:08:18 demandes des maîtres d'ouvrage. On demanderait également à ce que vous soyez, on peut rester un
00:08:25 peu au-dessus, excuse-moi, à ce que ces bureaux d'études, vous soyez indépendant de fournisseurs
00:08:31 d'équipements ou de matériel. Voilà, c'est un enjeu important également. L'étude ne doit pas
00:08:37 être commencée ou commandée au moment où la demande d'étude est faite et conforme au cahier
00:08:42 des charges disponibles sur le site Agir. Là, je m'adresse aux maîtres d'ouvrage quelques instants.
00:08:46 Ça, c'est un travail qui est prémâché et sur lequel les membres du réseau des énergies
00:08:52 renouvelables que j'évoquais précédemment pourront vous aiguiller et vous prémâcher le travail.
00:08:58 On peut avancer, Christophe, merci. Et puis, dernier point, l'investissement, effectivement,
00:09:05 là également, côté ADEME, on peut financer de manière assez conséquente une partie des
00:09:14 investissements sur les projets que vous faites ou que vous auriez réalisés, avec notamment une
00:09:20 aide forfaitaire de 50 euros par mégawatt-heure sur 20 ans. Sont ici identifiés également quelques
00:09:27 bonnes pratiques et recommandations pour les maîtres d'ouvrage présents, et en tête également
00:09:33 qu'en Pays-de-la-Loire, on a un sous-sol qui est très favorable à la géothermie de bonne importance
00:09:41 et que donc les conditions soient réunies pour pouvoir lancer ces projets. Je ne vais pas forcément
00:09:49 rentrer dans les conditions d'éligibilité fines aujourd'hui parce que je ne crois pas que ce soit
00:09:53 le lieu, mais en tout cas, on est à vos dispositions pour poursuivre les échanges là-dessus.
00:09:59 Merci Romain pour cette introduction. Je voulais rappeler trois petits points. Le webinaire est
00:10:08 enregistré, donc il sera mis en ligne et je vous indiquerai sur quel site il est. Pour l'instant,
00:10:14 ça n'a pas été choisi. Vous pouvez poser vos questions dans la partie qui va suivre, la partie
00:10:19 la plus technique, enfin le cœur du sujet de ce webinaire. Donc Pauline et Nicolas vont intervenir
00:10:25 à tour de rôle. Vous pouvez poser vos questions dans l'onglet Q&R et on aura des temps, ils ont
00:10:32 prévu des temps d'échange à ce moment là. Alors, je ne sais pas si j'activerai tous les micros,
00:10:39 puisque comme on est presque 100 personnes, j'ai peur que ce soit un peu compliqué à gérer,
00:10:44 mais enfin, au moins, posez vos questions en Q&R. Et avant que j'oublie, à la fin du webinaire,
00:10:52 je lancerai un petit sondage. Il y a trois questions. Voilà, ça nous intéresse toujours
00:10:57 d'avoir une évaluation à chaud de votre ressenti par rapport à ce sondage. Merci. Alors, je vais
00:11:04 passer la main à Pauline. Donc, bonjour à tous. Merci d'être présent assez nombreux. Donc,
00:11:15 on va vous présenter. Donc, Pauline André-Guez, moi je fais partie du bureau études Indigo,
00:11:21 je suis basée sur l'agence de Nantes. Et donc, on va vous présenter aujourd'hui,
00:11:26 donc avec Nicolas Fréchin d'Entea, le travail qu'on a effectué Indigo et Entea pendant à peu
00:11:34 près deux ans, donc sur une mission d'audit des installations de production géothermie sur la
00:11:43 région Pays-de-la-Loire. Donc, on va vous présenter. Si j'arrive à passer ma diapo. Donc,
00:11:51 dans un premier temps, on va vous présenter, on va réévoquer un peu la ressource géothermique,
00:11:58 enfin le contexte en Pays-de-la-Loire. Et il y a des Bretons aussi qui sont présents aujourd'hui,
00:12:03 donc aussi évoquer la partie Bretagne. On fera aussi un rappel, ou en tout cas une
00:12:11 présentation des quelques ressources utiles qu'on utilise dans nos études ou pour de l'information,
00:12:18 notamment. Donc, voilà. Et ensuite, on rentrera dans le sujet principal qui est la présentation
00:12:24 des audits qu'on a réalisés, avec comment s'est déroulée cette campagne d'audit,
00:12:30 combien de sites on a audité, quel type, et comment on a déroulé tout ça,
00:12:35 quelle a été la méthode d'eau appliquée. Et puis, on abordera le gros sujet qui sera une synthèse
00:12:42 et une analyse un peu croisée des audits de tous ces sites et une présentation des performances.
00:12:50 Donc, je vais laisser Nicolas démarrer par une présentation du contexte géothermique local
00:13:02 en Pays de la Loire. Merci, bonjour à tous. Donc, quelques mots, oui, un peu généraux sur
00:13:09 le terrain de jeu qui nous a été donné d'examiner un petit peu. Donc, vous voyez sur cette diapo,
00:13:18 en fait, en bas, je commence par le bas, la carte géologique du secteur qui nous intéresse,
00:13:27 en mordant un peu sur la Bretagne, mais il faut imaginer que le reste de la Bretagne,
00:13:32 qui n'apparaît pas, est en gros assez similaire à la partie que vous voyez là. Et donc,
00:13:36 tout ce qui apparaît un peu en rouge, rose, etc., ça correspond en fait aux massifs armoricains,
00:13:44 donc des terrains de socle, des terrains durs, granitiques, déchistes, qui sont très représentés
00:13:51 sur le territoire des Pays de la Loire et très largement également sur le territoire breton.
00:13:57 Et puis, on a un petit bout du territoire, la partie disons nord-est, où là, on a la fin du
00:14:05 bassin parisien, où on va avoir des terrains sédimentaires, donc de nature assez différente
00:14:11 du socle cristallin qui est surreprésenté à l'ouest. Alors, ça, c'est le contexte géologique
00:14:19 un peu général, et c'est assez curieux de croiser cette vue-là avec le recensement des installations
00:14:29 qui a pu être fait par ADEME BRGM et qui apparaît sur les deux graphiques du haut, avec à gauche
00:14:37 des points bleus qui matérialisent les installations sur NAPE, le système ouvert, et puis à droite
00:14:45 des points jaunes qui, eux, rendent compte des installations sur sonde. Alors, il est important
00:14:54 de souligner qu'à ce stade, c'est que ce recensement, à la différence des audits qui
00:15:00 nous intéressent aujourd'hui, qui portaient exclusivement sur des installations collectives,
00:15:04 ce recensement-là intègre toutes les géothermies qui ont pu être identifiées et que, sur le nombre
00:15:14 représenté ici, la majorité certainement porte sur des installations pour des particuliers,
00:15:22 en particulier pour ce qui est des installations sur sonde. Alors, qu'est-ce qu'on voit si on
00:15:29 essaye un peu de croiser cette carte géologique et ce recensement d'installations ? On a déjà
00:15:36 un premier constat, c'est que les points bleus correspondant aux installations sur NAPE,
00:15:41 ils sont assez clairesemés, qui correspond au fait que la ressource hydrogéologique,
00:15:48 et on reviendra dessus à l'occasion du débriefing des audits, que cette ressource,
00:15:53 elle est, disons que ce n'est pas le territoire de France qui présente les meilleures dispositions
00:16:00 par rapport à ce schéma ouvert, et donc naturellement, on retrouve ça sur le nombre
00:16:08 d'installations de ce type. Et puis, si on regarde les points jaunes, là, en fait,
00:16:15 alors la vue ne le montre pas, mais si on avait étendu cette observation à toute la France,
00:16:21 on se rendrait compte qu'on est en fait dans un secteur de France où les installations sont les
00:16:29 plus nombreuses, et ce qui correspond, quelque part, ce n'est pas forcément ce à quoi on s'attend.
00:16:37 Et puis le deuxième point assez remarquable, c'est qu'on pourrait quasiment dessiner la
00:16:44 limite de la frontière entre le bassin parisien et le massif armoricain, juste à l'aide des
00:16:53 densités de points. Donc on voit en particulier que cette limite est très nette, juste à partir,
00:17:02 voilà, on le voit sur la flèche. Et donc, voilà, c'est assez remarquable qu'une réalité géologique
00:17:10 se traduise aussi nettement sur une donnée aussi globale que celle des sondes géothermiques
00:17:17 présentes sur le territoire. Et ça permet de souligner tout de suite que ce territoire,
00:17:24 autant a priori, il n'est pas trop favorable à la géothermie sur nappe, mais que par contre,
00:17:30 ces formations cristallines vont, elles, être plutôt bonnes pour la diffusion de la géothermie
00:17:38 sur sonde, à la fois par rapport à la facilité avec laquelle on va pouvoir réaliser les forages,
00:17:44 et également derrière pour les propriétés thermiques du sol qui vont être plutôt favorables.
00:17:49 Et donc, quelque part, les particuliers ne s'y trompent pas en privilégiant cette solution là
00:17:56 où elle a en fait des bonnes performances. Alors ça, c'est pour l'aspect vraiment ressources,
00:18:03 contexte géologique. On se doit aussi d'aborder le volet réglementaire parce qu'il peut être
00:18:11 conditionnant aussi sur la diffusion de la technique. Donc là, on vous a mis la cartographie
00:18:19 de la géothermie de minime importance sur le territoire déclinée pour les sondes à gauche
00:18:27 et déclinée sur nappe à droite. Donc les codes couleurs avec lesquels beaucoup d'entre vous sont
00:18:33 certainement familiers, mais si on est en zone verte, on a le BRGM qui a établi cette cartographie,
00:18:39 considère qu'on n'a pas de risque associé au déploiement de la géothermie qui justifie
00:18:45 des démarches réglementaires trop importantes. Si on est en zone orange, ça veut dire qu'il y a
00:18:52 au moins un ou deux facteurs qui méritent d'être regardés d'un peu plus près et qui donc vont
00:18:59 nécessiter l'avis d'un expert avant de pouvoir continuer le projet de géothermie. Et la zone
00:19:06 rouge, elle indique que le régime dérogatoire de la géothermie de minime importance ne peut pas être
00:19:13 utilisé pour le secteur concerné et que donc il convient de mener le projet de géothermie sous
00:19:23 le régime code minier classique, ce qui amène une certaine lourdeur. Donc conclusion sur le
00:19:30 territoire par rapport à cette cartographie réglementaire, à l'évidence on est majoritairement
00:19:37 en zone verte, il y a peu de secteurs problématiques et on peut s'attendre à ce que beaucoup des tâches
00:19:43 oranges que l'on voit là, comme elles sont largement prises dans un contexte global vert,
00:19:51 ne pointent pas des situations trop difficiles à lever par rapport à la géothermie de minime
00:20:01 importance. Donc en conclusion, d'un point de vue réglementaire, les voyants sont clairement
00:20:07 ouverts par rapport à la diffusion de la géothermie sur le territoire. Donc voilà, ça c'était les
00:20:15 quelques éléments de contexte un peu généraux sur le déploiement de la géothermie en pays de
00:20:25 la Loire et plus largement, et je vais laisser maintenant Pauline décrire quelques ressources
00:20:34 documentaires notamment qui peuvent être utiles en marge d'un projet de géothermie, notamment pour
00:20:41 caractériser la ressource et à l'aide des outils qu'on mobilise régulièrement autour de ces sujets.
00:20:50 Donc on a en première ressource utile, la ressource qui a été issue, la carte réglementaire,
00:20:58 donc le site geothermie.fr, site du BRDM et de l'ADEME, sur lequel on va retrouver des infos
00:21:09 globales sur la géothermie, des infos générales sur le fonctionnement, sur la réglementation,
00:21:14 pas mal de documentation aussi qui va être recensée sur la partie outils du site, et on va
00:21:24 avoir aussi des espaces régionaux où pour chaque région, donc ici par exemple en pays de la Loire,
00:21:30 mais ça va être à peu près identique pour chaque région, on va avoir des exemples et des retours
00:21:36 d'expériences d'opérations réalisés dans la région, on va avoir des informations sur la
00:21:43 spécificité régionale, donc ça va être notamment des documents spécifiques à la région, et on va
00:21:55 avoir aussi donc retrouver des informations sur tout ce qui va être dispositif de soutien,
00:21:59 donc subvention locale. Après on va retrouver aussi un outil qu'on utilise pas mal sur le site,
00:22:08 donc qui est la cartographie, sur laquelle on va retrouver la partie réglementaire,
00:22:18 on va pouvoir retrouver aussi des exemples d'installations géothermiques qui sont réalisés,
00:22:25 des tests de réponse thermique qui ont été réalisés aussi à proximité, des données alors
00:22:32 sur pays de la Loire et sur Bretagne, on ne l'a pas dans d'autres régions, mais on peut avoir
00:22:36 des informations sur la ressource géothermale locale, donc des informations un peu plus
00:22:40 précises sur NAP ou sonde, sur quelles ressources on peut avoir disponible dans le sous-sol.
00:22:45 Voilà donc pas mal d'infos qu'on va retrouver, on va retrouver aussi des informations de la
00:22:51 banque du sous-sol, mais je vais en parler juste après, tout de suite. Donc voilà la banque du
00:22:57 sous-sol, donc là on est sur un autre site qu'on utilise, qui est le visual leader du BRGM,
00:23:03 où c'est le site InfoTerre, et donc là tous les petits points marron qu'on peut voir,
00:23:11 donc c'est la banque de données du sous-sol BSS, et c'est tous les forages, puis sondages
00:23:20 qui ont été réalisés et qui ont été déclarés au BRGM, qui sont tous recensés sur cette cartographie,
00:23:27 et on peut avoir, donc pas pour tous, mais pour certains on peut avoir des documentations sur
00:23:32 les forages, et donc ça peut être utile quand on lance un projet géothermie. Donc on va notamment
00:23:38 sur ce site pour regarder quels des forages ont été réalisés à proximité, et pour un peu plus
00:23:45 caractériser ce qu'on a en sous-sol. Et sur ce site on a aussi, entre autres, plein de données,
00:23:52 les cartes géologiques, qui peuvent nous permettre d'avoir des informations sur la typologie du
00:23:58 sous-sol également. Donc on croise cette couche géologique avec les données des forages locaux,
00:24:07 qu'on croise ensuite avec la réglementation, pour caractériser un petit peu ce contexte
00:24:14 géologique local. On a aussi dans les ressources, plutôt sur le centre de ressources ADEME,
00:24:25 donc là plutôt sur la ressource de documents. Donc pas mal de documents qu'on va pouvoir
00:24:31 retrouver, notamment sur la géothermie. Et donc il y en a un ici que je mets en avant parce qu'on
00:24:38 va en parler, mais c'est donc un document qu'a... En fait, la campagne d'audit qu'on a fait en
00:24:44 Pays de la Loire actuellement, il y en a déjà qui ont été réalisés dans d'autres régions,
00:24:50 en région PACA, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie, Champagne-Ardennes. Il y en a
00:24:56 une actuellement aussi de campagne qui est réalisée en Normandie. Et en fait, donc ce guide, c'est un
00:25:03 guide sur la géothermie de surface qui avait été réalisé notamment à l'issue des premières
00:25:07 campagnes d'audit et qui met en avant notamment des recommandations pour réussir une géothermie.
00:25:16 Et donc des recommandations, il y en a entre 15 à 20, donc qui ont déjà été rédigées,
00:25:25 dont on va parler en fait dans la synthèse des audits sur les différentes anomalies,
00:25:31 notamment qu'on a rencontrées. Il y en a pas mal qui sont communes en fait à toutes les
00:25:34 installations régionales, enfin nationales. Et donc il y a des recommandations qui avaient été
00:25:39 rédigées et que je vous recommande fortement d'aller voir, qui donnent déjà une bonne base.
00:25:45 Et donc nous, à l'issue de cette campagne d'audit qu'on fait en Pays de la Loire,
00:25:51 on va notamment rédiger 10 recommandations, 10 fiches informatives supplémentaires pour
00:25:58 venir un peu compléter le guide. On va en reparler plus tard. Et pour finir, donc voilà,
00:26:06 je ne sais pas si c'était toutes les ressources non plus, mais en tout cas on a aussi la ressource
00:26:09 de la FPG, l'Association française des professionnels de la géothermie, sur lequel
00:26:15 on va retrouver les actualités de la filière, de la documentation aussi, qui peut être un
00:26:23 complémentaire des autres sites déjà cités, de la cartographie également. Donc voilà,
00:26:29 n'hésitez pas aussi à aller consulter ce centre de ressources sur la géothermie.
00:26:34 Donc voilà, maintenant on va rentrer dans le sujet principal du jour, qui va être la
00:26:44 campagne d'audit. Et donc je vais laisser Nicolas présenter globalement comment s'est
00:26:49 déroulée cette campagne. Voilà, donc avant de détailler un petit peu les observations
00:26:56 qui découlent de cette campagne, donc quelques mots sur à la fois comment on a procédé et puis
00:27:05 quels sont les sites qu'on a pu intégrer à cet échantillonnage. Vous avez sous l'écran la liste
00:27:14 correspondante avec à chaque fois, pour chacun d'eux, l'année de mise en service. Donc on voit
00:27:23 qu'on a pu balayer en fait un intervalle de temps quand même assez large, puisque je crois que la
00:27:32 plus ancienne elle datait de 2004, jusqu'à des installations toutes récentes qui venaient
00:27:38 d'être réceptionnées. Voilà, donc ça nous permet aussi d'intégrer une dimension temporelle
00:27:43 dans l'analyse et pour les plus anciennes de pouvoir asseoir notre diagnostic sur les
00:27:51 observations sur le long terme, notamment par rapport au bilan énergétique, performantiel
00:27:57 qui peuvent être établis. Voilà, certains ont pu être appuyés sur des durées vraiment solides.
00:28:03 Alors il y a à la fois du neuf de la rénovation et puis s'agissant de la typologie, du type de
00:28:14 géothermie équipant les installations, vous voyez qu'à l'image de ce qui se passe sur le
00:28:21 territoire, on a une sur-représentation des géothermies sur sonde. Ça découle naturellement
00:28:29 du propos introductif sur le contexte géologique. On a pu quand même intégrer à la réflexion deux
00:28:38 installations sur Nappes, qui se situent justement un peu plus dans le nord-est du territoire,
00:28:46 et puis aussi à signaler une installation sur Haute-Mer, qui nous permet de compléter le schéma.
00:28:58 Après, en termes de typologie de bâtiment, on a essayé d'avoir les choses les plus variées
00:29:06 possibles. Il y a peut-être une légère sur-représentation des centres nautiques,
00:29:13 puisqu'on en a pu en traiter quelques-uns, pas mal de bâtiments scolaires ou apparentés,
00:29:23 mais quand même aussi un petit peu d'industriels et puis un petit peu de tertiaires. Ça forme un
00:29:29 ensemble assez varié et qui, en plus, comme on va le voir sur la slide suivante, s'est forcé de
00:29:40 répartir un peu sur tout le territoire. Là, vous retrouvez les 20 installations concernées,
00:29:47 localisées dans l'espace et avec un code couleur correspondant à chaque type de géothermie,
00:29:55 le vert étant pour les sondes, le bleu foncé pour les installations sur Nappes et une installation
00:30:01 sur Haute-Mer à La Baule pour un centre nautique. Voilà sur quoi repose notre échantillon.
00:30:09 Je vais maintenant décrire, avant qu'on attaque à proprement parler la restitution,
00:30:17 comment se déroule un audit. Il y a plusieurs phases. La première d'entre elles, une fois que
00:30:25 le site est sélectionné, c'est d'essayer de collecter un maximum de données sur l'installation,
00:30:30 donc des documents papiers. Ça passe par exemple par les dossiers ADEME, parce que beaucoup de ces
00:30:39 installations, voire la quasi-totalité, a fait l'objet d'une aide à ADEME. C'est un premier
00:30:49 vecteur pour recueillir de l'information sur l'installation concernée, en préparation d'une
00:30:56 visite qui est ensuite déclenchée sur site, qui permet à la fois de rencontrer le maître d'ouvrage,
00:31:02 de lui adresser un questionnaire sur des choses assez générales concernant son installation,
00:31:10 sa démarche, ses appréciations par rapport à l'installation, par rapport au tissu d'entreprise
00:31:16 qu'il a eu à mobiliser. Et puis visite, qui est également un deuxième volet prépondérant,
00:31:23 qui porte sur l'audit technique à proprement parler, où là on va s'attacher à établir une
00:31:32 description la plus complète possible du système, le schéma de principe effectif,
00:31:38 la nature des différents organes qui composent le système, relever tout ce qui peut être fait au
00:31:48 cours d'une visite, donc des compteurs, des index compteur, des températures, etc. Le but étant
00:31:55 d'être totalement au fait de ce qui compose l'installation, d'une part, et également d'être
00:32:07 en capacité de comprendre comment elle fonctionne, suivant quelle logique, suivant quel type de
00:32:13 régulation. Donc l'étape visite est vraiment déterminante, et dans certains cas, si les
00:32:23 compteurs sont absents ou défaillants ou insuffisants, on intègre également la pose
00:32:33 de quelques sondes enregistreuses de température et des pinces ampèremétriques, qui nous permettent
00:32:40 de faire un suivi sur plusieurs semaines ou plusieurs mois de la dynamique de l'installation,
00:32:45 et de compléter notre compréhension du système grâce à ces mesures complémentaires. Et sur la
00:32:56 base de tout ça, derrière, on est en situation de rédiger un rapport détaillé par site,
00:33:02 qui est à la fois descriptif sur de quoi est fait l'installation, sur ce qui était prévu à
00:33:11 l'origine, comment les différents dossiers, les différentes études se projetaient au niveau de
00:33:19 l'installation, et de comparer ça avec ce qui se passe effectivement, quels sont les écarts par
00:33:25 rapport à ce qui était prévu, à la fois en termes de système en lui-même, est-ce que c'est le
00:33:35 système qui était prévu qui a vraiment été implémenté, est-ce qu'il y a des différences,
00:33:38 et puis de mener également ce comparatif sur les performances du système, qu'est-ce que la
00:33:47 géothermie était censée produire en termes de volume énergétique, dans quelles conditions,
00:33:53 avec quelle COP, avec quelle performance, et comment ces prévisions se comparent à ce que
00:34:00 l'on peut établir grâce à la visite, à l'instrumentation, à l'exploitation des compteurs.
00:34:07 Voilà, on mène ce comparatif et ça nous amène à, sur les sites, formuler un certain nombre
00:34:16 d'analyses, de recommandations, de commentaires sur ce qui aurait pu être encore, ce qui peut
00:34:28 encore être amélioré, ou si des écueils sur les phases de conception, sur les phases,
00:34:34 voilà, les choix initiaux autour de l'installation sont constatés, d'en faire état, de manière à ce
00:34:43 que, à partir de chaque audit, on passe vraiment au crible l'installation concernée, et que,
00:34:52 derrière ça, on puisse en faire une digestion un peu plus statistique, et ça va être un petit
00:34:58 peu l'objet de notre discussion aujourd'hui, pour pointer ce qui est récurrent, de manière à aider
00:35:06 les différents acteurs de la filière à tendre vers des installations toujours plus performance,
00:35:15 dans l'esprit vraiment du guide que Pauline a déjà signalé, qui s'appelle "Comment réussir une
00:35:21 installation de qualité en géothermie", et qui nous donne l'esprit vraiment dans lequel on se
00:35:28 situe quand on mène cette campagne d'audit. Alors, ça c'est, voilà pour les éléments
00:35:38 généraux sur les audits, et maintenant je vais laisser Pauline aborder un peu, justement,
00:35:45 la synthèse de ce que l'on a pu observer, en commençant par tout ce qui relève du ressenti
00:35:53 des mètres d'ouvrage, qu'on établit principalement à l'aide d'un questionnaire type auquel on soumet
00:36:00 tous les mètres d'ouvrage concernés, et qui nous permettent de faire derrière cette restitution
00:36:06 un peu synthétique. Donc, effectivement, pour les retours des mètres d'ouvrage, on leur a demandé,
00:36:20 parmi toutes les questions du questionnaire, quelle avait été leur motivation principale
00:36:25 pour mettre en place une installation géothermique, parmi les principaux choix
00:36:31 qui sont notés sur le graphe, et donc pour 65 et 70 % des cas, la principale motivation à 70 % des
00:36:41 cas, c'était les préoccupations environnementales, et donc en seconde motivation, qui arrive juste
00:36:47 derrière les considérations économiques. Donc voilà la principale motivation. Et donc,
00:36:55 ce qu'on peut noter, et ce qu'on va évoquer ensuite, c'est qu'une motivation qu'on pourrait
00:37:00 penser éventuellement aussi présente pour le choix d'une géothermie, par exemple par rapport à peut-être
00:37:07 d'autres ressources énergendoublables, ce pourraient être les besoins en rafraîchissement,
00:37:12 ou l'atout qu'apporte la géothermie avec le rafraîchissement éventuel, mais ce n'est pas
00:37:17 forcément ce qui ressort de ces audits. On leur a demandé les principales difficultés
00:37:28 aussi rencontrées pour réaliser les projets, et donc la principale difficulté qu'ils évoquent
00:37:35 à 50 %, c'est surtout sur l'identification des différents acteurs de la filière à différents
00:37:44 stades du projet. Donc ça, ça apparaît aussi pas mal quand même pour les installations les plus
00:37:51 anciennes, quand la filière aussi était un petit peu moins peut-être développée, mais on a quand
00:37:56 même certains mètres d'ouvrage plus récents aussi qu'ils évoquent. Donc voilà, il y a encore
00:38:00 du travail à faire sur le développement et la communication aussi sur la filière.
00:38:06 Globalement, sur le ressenti des mètres d'ouvrage par rapport à leurs installations,
00:38:16 c'est bien leur ressenti à eux et pas forcément les réelles performances, mais pour les mètres
00:38:23 d'ouvrage, leurs installations à 95 % fonctionnent très bien, que ce soit sur du chaud ou du froid.
00:38:32 Et ils considèrent, donc ici on a un graphe qui représente l'appréciation des performances de
00:38:40 l'installation. On leur a demandé de mettre une note sur 20, sur ce qu'ils considéraient
00:38:46 pour la performance. Et donc on a pour plus de 70 % des mètres d'ouvrage, une perception élevée
00:38:53 à très élevée de la performance de l'installation. Donc ils sont plutôt satisfaits, ça fonctionne
00:39:01 très bien. Ils sont pour la plupart prêts à recommander la géothermie à d'autres mètres
00:39:07 d'ouvrage, donc une bonne satisfaction. Malgré ça, même s'ils considèrent qu'ils ont des
00:39:14 performances très élevées, c'est pas forcément le cas, mais c'est qu'en fait il y a peu de suivi
00:39:22 de performances réelles de leurs installations. On a que, et encore c'est déjà pas mal peut-être,
00:39:28 mais on a 35 % des mètres d'ouvrage qui ont vraiment un réel bilan complet qui a été réalisé
00:39:35 sur l'installation, une vraie analyse du fonctionnement, de la performance de l'installation.
00:39:40 Et encore souvent dans ce bilan, c'est parfois des bilans qui ont été réalisés,
00:39:47 c'est pas forcément un bilan qui est vraiment réalisé tous les ans. On a par exemple une
00:39:53 installation de 2014 qui avait réalisé un bilan entre 2015 et 2017, mais qui depuis 2017 ne suit
00:40:00 plus. Mais elle a été comptée dans ces 35 %. Donc on a vraiment une lacune là-dessus sur le suivi
00:40:05 des performances de l'installation dans le temps. On a également pour 65 % des installations,
00:40:13 des problèmes en exploitation qui ont été constatés. Mais bon, malgré ça, les mètres
00:40:17 d'ouvrage sont quand même satisfaits. Notamment aussi, c'est aussi dû au fait que les problèmes
00:40:23 en exploitation, ce ne sont pas forcément des problèmes récurrents. Souvent, c'est des
00:40:26 problèmes en exploitation qui apparaissent sur le démarrage à la mise en service et après se
00:40:34 récoltent. Et en dernier, le principe de fonctionnement de l'installation n'est pas souvent
00:40:42 maîtrisé. Disons que ça fonctionne, c'est bien, ça leur paraît plutôt performant, mais en même
00:40:49 temps, le mètre d'ouvrage et même l'exploitant ne maîtrisent pas forcément le réel fonctionnement
00:40:56 derrière et notamment toutes les subtilités qu'a la géothermie sur la partie régulation.
00:41:02 Maintenant, on va vraiment rentrer dans le sujet technique et vous restituer les observations
00:41:17 qu'on a pu faire sur différents aspects d'une installation. Principalement deux catégories,
00:41:25 une catégorie ressources qui va s'intéresser au dispositif d'échange avec le sous-sol,
00:41:31 est-ce qu'il a été bien choisi, est-ce qu'il a été bien dimensionné, est-ce qu'il fonctionne
00:41:37 bien, est-ce qu'il est fiable. Donc ça c'est la partie ressources. Et puis on aura un volet
00:41:42 production qui lui va plus s'intéresser à ce qui se passe autour de la pompe à chaleur elle-même,
00:41:48 comment elle est régulée, comment elle a été dimensionnée. Et même chose, est-ce qu'elle
00:41:53 rend le service attendu. Donc je démarre avec la partie ressources. On l'a vu, on a trois types de
00:42:01 système sur sondes majoritaires, sur NAPE et sur eau de mer. Le constat sur sondes, c'est qu'on a
00:42:10 deux écueils potentiels s'agissant des sondes géothermiques. Le premier écueil que j'évacue
00:42:16 assez vite parce qu'en fait il n'a pas été représenté sur notre échantillon, c'est des
00:42:22 problèmes d'étanchéité des sondes. On peut avoir une installation qui pose difficulté si le maintien
00:42:31 de l'étanchéité du système dans le temps n'est pas effectif. Donc cette situation-là, on ne l'a
00:42:37 pas du tout rencontrée sur les 17 installations sur sondes. Par contre, deuxième écueil potentiel
00:42:44 qui est le dimensionnement du champ de sonde, lui il est quand même largement représenté avec
00:42:52 10 sites sur les 17, donc de l'ordre de 60% des installations, sur lequel le dimensionnement
00:42:59 est questionnable avec les deux écueils potentiels. Soit sous-dimensionné, dans quel cas ça va se
00:43:07 traduire par des niveaux de température dans le champ de sonde plus bas que ceux qu'on attendait
00:43:16 et qui sont potentiellement autorisés, ou bien un sur-dimensionnement, là qui peut le plus,
00:43:23 peu le moins. L'installation sera fonctionnelle, mais par contre, en termes de performance
00:43:30 économique notamment, le maître d'ouvrage aura consenti un investissement disproportionné par
00:43:37 rapport à son besoin, et ça c'est une situation qui est irréversible. Quand à la fin on se livre
00:43:46 à des calculs économiques sur le coût de l'énergie issue de la géothermie, on a des
00:43:52 situations difficilement rattrapables dans ce cas-là. Je vais approfondir un peu, juste après
00:44:01 ce sujet, le dimensionnement des champs de sonde. Avant ça, quelques mots sur les autres techniques
00:44:08 qu'on a pu observer. Géothermie sur Nappe, je l'ai déjà évoqué, peu d'installations sur Nappe en
00:44:17 raison du faible potentiel hydrogéologique local, et immanquablement on a constaté que sur les deux
00:44:29 installations intégrées à notre échantillon, il y avait de graves difficultés, non pas par rapport
00:44:39 au fait de produire l'eau souterraine, mais par rapport à ce point qui est vraiment spécifique
00:44:45 à la géothermie et qui est parfois un petit peu pas considéré avec suffisamment d'attention,
00:44:51 qui est notre capacité à réinjecter l'eau produite dans le sous-sol, en particulier avec
00:45:00 des aquifères donc pas évident et qui ont des niveaux statiques, c'est à dire un niveau
00:45:08 d'équilibre de la nappe sous le sol relativement proche de la surface qui offre assez peu de
00:45:16 latitude en réinjection et sur les deux sites considérés on a eu des problèmes de cet ordre là.
00:45:23 Sur l'installation eau de mer, je reviendrai aussi dessus, il y a plusieurs dispositifs
00:45:34 possibles pour réaliser un échange sur l'eau de mer. Celui qui nous a été donné d'observer à
00:45:40 travers cette campagne d'audit, c'est celui qui correspond à un procédé un peu spécifique qui
00:45:45 s'appelle écoplage qui consiste à mettre en place des drains sur une plage dans un double objectif,
00:45:54 à la fois de tenir le sable et également on fait d'une pierre deux coups, c'est à dire que l'eau
00:46:03 recueillie à travers ces drains peut servir à alimenter une pompe à chaleur, ce qui était le
00:46:08 cas sur notre système et donc s'agissant du comportement vis-à-vis de la ressource pour ce
00:46:15 système là il n'y a pas de difficultés particulières qui a été mis en évidence à travers l'audit
00:46:21 concerné. Sur la slide suivante, je m'attarde un petit peu sur le sous-dimensionnement des
00:46:33 sondes qui est quand même assez représenté sur notre échantillon. C'est par exemple le cas
00:46:41 d'un bâtiment, une chapelle qui bénéficie de la géothermie où manifestement les besoins
00:46:48 thermiques n'ont pas été parfaitement évalués et ont plutôt été sous-estimés en lien notamment
00:46:57 avec la hauteur sous plafond importante, la présence de vitraux etc. Ce qui fait qu'au
00:47:04 final la pompe à chaleur en place d'une part a un petit peu de difficulté à atteindre les
00:47:15 températures de consigne, ça c'est une chose, mais également elle a une durée d'utilisation
00:47:19 qui excède largement ce qui était prévu au début et ça se traduit par un niveau de température
00:47:26 dans le champ de sonde qui est largement inférieur à celui qu'on s'autorise dans le cadre de la
00:47:34 géothermie de minima portans, où il est prévu qu'on ne descende pas en deçà de -3°C dans les
00:47:40 sondes et on a pu constater, reconstitué après par modélisation, qu'il y a des températures de
00:47:49 l'ordre de -5°C qui sont atteintes. Étant donné que ce que vous avez sur l'écran là c'est
00:47:56 une température moyenne entre l'aller et le retour du champ de sonde et donc il faut retirer à peu
00:48:01 près 2°C pour avoir l'extrême bas constaté dans le champ de sonde. C'est typique d'une situation
00:48:10 sous dimensionnement avec en plus un positionnement des sondes qui était contraint par le lieu mais
00:48:20 qui en plus ne permettait pas de tirer tout le potentiel d'un champ de sonde qui est exploité
00:48:27 uniquement en prélèvement de calories. Et puis donc on a l'autre écueil potentiel,
00:48:36 où là c'est un exemple, contrairement à ce qui est renseigné sur la slide, c'est un
00:48:43 surdimensionnement. Alors on a plusieurs cas dont certains assez spectaculaires avec des facteurs
00:48:52 multiplicatifs de l'ordre de 3 sur la taille du champ de sonde qu'il aurait réellement fallu par
00:48:58 rapport à ce qui a été implémenté. Donc là on comprend bien que derrière le bilan économique,
00:49:04 encore une fois l'installation sera parfaitement fonctionnelle, elle bénéficiera même de COP
00:49:09 relativement élevé, mais par contre l'équation économique qui est associée va vraiment en souffrir.
00:49:18 Et là l'exemple qu'on vous présente c'est un schéma sur lequel un champ de sonde a été associé
00:49:26 à des machines à absorption et manifestement le dimensionnement du champ de sonde a été fait en
00:49:34 résonnant sur une pompe à chaleur classique à compression électrique, mais qui présente cette
00:49:42 différence majeure avec les machines à absorption sur la gamme de COP, donc les performances
00:49:48 associées, qui elles-mêmes conditionnent largement le volume énergétique qui derrière est prélevé du
00:49:56 sol. Donc voilà, sur le cas en question, manifestement, il y a eu une confusion entre
00:50:02 ces différents équipements et ça se traduit in fine par un champ de sonde qui est largement
00:50:11 supérieur à celui qui était réellement nécessaire pour le bâtiment concerné.
00:50:19 Voilà pour la partie ressources sonde. Sur la partie ressources NAP, comme je vous l'ai déjà
00:50:30 évoqué, on est sur un territoire où il n'y a pas beaucoup d'aquifères évidents et qui amènent
00:50:43 des marges de sécurité importantes par rapport à des débits qu'on peut viser pour alimenter un
00:50:50 bâtiment collectif. Et donc, immanquablement, les deux installations sur lesquelles
00:50:59 manifestement il y a eu un petit peu de persistance par rapport au choix d'orienter
00:51:05 sur NAP, souffrent toutes les deux de graves difficultés en lien avec la réinjection,
00:51:12 qui est souvent plus difficile que la production en géothermie. Et c'est vraiment, enfin voilà,
00:51:18 une des conclusions de ces audits, c'est d'enfoncer un peu une porte ouverte, mais c'est vraiment
00:51:24 d'insister sur, quand on appréhende un projet de géothermie sur NAP et en particulier sur ce
00:51:29 territoire, bien s'interroger sur la capacité qu'on donnera pour mener une réinjection dans
00:51:38 de bonnes conditions. Et ça veut dire quoi, une réinjection dans de bonnes conditions ? Ça veut
00:51:42 dire être capable de restituer le débit nécessaire à l'installation, et ce à la fois lors de la
00:51:57 création du système, mais également d'être en capacité de pérenniser ce fonctionnement dans
00:52:03 le temps. Et quand on part d'une situation où l'aquifère sollicité ne présente pas beaucoup
00:52:11 de marge de manœuvre par rapport au débit visé, avec en particulier un niveau de la NAP qui est
00:52:19 proche de la surface, et bien ça peut se traduire par ce que vous avez là à l'écran, où vous voyez
00:52:23 qu'autour du forage de réinjection dans lequel on vient restituer l'eau, on a des remontées d'eau
00:52:32 qui peuvent aller jusqu'à l'arrêt du système. Sur les deux installations concernées, l'une des deux
00:52:39 n'a jamais fonctionné. On a quand même un petit espoir de pouvoir la faire vivre un petit peu,
00:52:49 notamment en réfléchissant à abaisser le débit d'exploitation sur la NAP, le rendre le plus faible
00:52:58 possible en restant dans la plage admissible par les PAC derrière, mais en tout cas en jouant sur
00:53:03 ce facteur pour soulager au maximum la boucle d'eau géothermale et réussir quand même à tirer
00:53:12 quelque chose du système. Et puis la deuxième, elle est en fonctionnement, mais pareil, elle a
00:53:17 dû passer par une phase de réduction de puissance avec un bridage du débit d'eau géothermale et un
00:53:27 bridage de la PAC associée, et néanmoins, même avec ces mesures complémentaires, des problèmes
00:53:34 de débordement à gérer autour du forage de réinjection. Donc voilà, c'est un point de vigilance
00:53:41 général s'agissant des géothermies sur NAP, mais en particulier sur le territoire qui nous intéresse
00:53:49 aujourd'hui, en lien avec le fait que les aquifères présents globalement ne présentent pas un
00:53:55 potentiel très confortable. J'en ai à peu près fini sur la partie ressources, et maintenant on
00:54:05 aborde le volet production que je vais commencer à aborder avec quatre points, et puis je passerai
00:54:14 la main ensuite à Pauline pour compléter. Donc s'agissant de la PAC et de son environnement,
00:54:21 il y a plusieurs écueils potentiels. Vous avez à chaque fois en face de chacun d'eux la récurrence
00:54:28 qu'on a pu constater avec le nombre d'installations concernées sur le total. Le premier point possible
00:54:36 c'est que la PAC est de faible performance. Sur Sarsten Installation, on n'a pas pu établir de
00:54:45 bilan. A l'évidence, celle qui ne fonctionne pas ne permet pas d'établir de bilan. On regarde
00:54:52 donc l'image de ce que fait l'ADEME quand le dossier fonds chaleur est instruit. On regarde
00:55:00 deux facteurs, le scope de l'installation, c'est-à-dire la dépense énergétique, la dépense
00:55:08 souvent électrique globale ramenée à ce que produit l'installation, et puis également les
00:55:14 performances intrinsèques des PAC. Pour un des sites audités, il y avait une machine qui ne
00:55:24 respectait pas le seuil ADEME. On a plusieurs installations au final qui, contrairement à ce
00:55:31 que les études laissaient espérer, le scope est inférieur à ce seuil de 3 qui est donné en repère
00:55:39 pour le fonds chaleur. Autre écueil, le fait d'irriguer les PAC, que ce soit au niveau
00:55:49 évaporateur ou au niveau condenseur, avec des débits qui ne sont pas adaptés et qui sont
00:55:53 généralement plutôt constatés anormalement bas. Cela se traduit par des deltas de température
00:56:03 plus élevées que ce qui est optimal au niveau de chacun de ces échangeurs. C'est un élément
00:56:14 qui est quand même assez fréquent. Sur les prestations d'entretien, il est assez rare
00:56:23 qu'il n'y ait strictement aucun entretien qui soit fait autour des installations, mais la plupart
00:56:30 du temps, il n'y a pas d'attention particulière qui est portée à la spécificité géothermie,
00:56:37 que ce soit côté ressources ou côté PAC. Et puis dernier point, avant de passer la main à Pauline,
00:56:47 sur la production, c'est tout ce qui est en lien avec la préparation de l'eau chaude sanitaire
00:56:53 à partir d'installations de géothermie. Quasiment dans la moitié des cas où la géothermie couvre
00:57:01 ou participe à la production d'eau chaude sanitaire, on a des incompatibilités avec
00:57:08 les contraintes sanitaires vis-à-vis de la légionnelle et donc des températures de production
00:57:16 trop faibles. Ce qui est un écueil sur lequel on reviendra aussi, mais qui est assez
00:57:23 explicable s'agissant de la géothermie, puisque comme pour toute pompe à chaleur,
00:57:28 on a normalement, quand on s'intéresse à un projet de géothermie, la préoccupation de faire
00:57:35 fonctionner celle-ci à la plus basse température possible. Et quelque part, ça vient un peu en
00:57:41 contradiction avec les températures minimales que l'on se doit de respecter par rapport aux risques
00:57:47 associés à la légionnelle. On a pu constater que sur quasiment la moitié des installations
00:57:54 concernées, les règles légionnelles n'étaient pas bien respectées.
00:58:03 On va poursuivre sur la partie production, avec une problématique qui est arrivée aussi
00:58:14 de manière assez récurrente pour 8 installations sur 20 auditées, où on a observé un surdimensionnement
00:58:22 de la pompe à chaleur, dû à plusieurs facteurs, du souvent, un peu comme pour les sondes,
00:58:29 à une surévaluation des besoins du bâtiment. Les problématiques liées à ce surdimensionnement,
00:58:40 c'est qu'on va avoir un surinvestissement qui va être inutile, surinvestissement sur la pompe
00:58:45 à chaleur, et du coup avec une pompe à chaleur plus élevée en dimensionnement, on va aussi
00:58:50 augmenter éventuellement le dimensionnement aussi du captage sous sol, donc on va avoir un
00:58:56 surinvestissement général sur installation. On va avoir des auxiliaires, donc des pompes
00:59:02 évaporateurs et condenseurs, qui vont être liées à la pompe à chaleur et qui vont être
00:59:06 surdimensionnées également, ce qui va induire également un surinvestissement un peu plus minime,
00:59:12 mais aussi qui va venir impacter notre coefficient de performance global de l'installation.
00:59:20 Et on va avoir une pompe à chaleur qui va faire des court-cycles de manière plus fréquente,
00:59:28 qui va aussi fonctionner plus précament à charge partielle, et donc ça, sur du long terme,
00:59:35 ça peut affecter la durée de vie de la machine, affecter la durée de vie des compresseurs et avoir
00:59:44 une baisse de performance de l'installation. Le graphe qui est affiché en dessous, c'est un
00:59:55 graphe qui présente le coût de l'énergie, le coût de l'énergie global de la géothermie,
00:59:59 donc qui inclut l'investissement dans la géothermie, l'investissement dans l'appoint
01:00:03 éventuel, les coûts d'exploitation, de maintenance, la facture d'électricité,
01:00:09 donc tout ça inclut vraiment le coût global et donc le coût en fonction du nombre d'heures de
01:00:16 fonctionnement à pleine puissance de la pompe à chaleur. Et donc ce qu'on voit, c'est la tendance,
01:00:22 c'est plutôt que plus la pompe à chaleur fonctionne à un nombre d'heures de pleine
01:00:28 puissance élevée, plus on va trouver un coût de l'énergie plus faible. Donc voilà,
01:00:37 donc il est notamment assez sûr investissement inutile et il est aussi donc aux consommations
01:00:42 d'électriques supplémentaires dues à la baisse de performance et dues au coût global plus élevé
01:00:48 avec les consommations des oxydiens. Donc voilà, donc la recommandation de l'ADEME, c'est d'être
01:00:56 minima à 1000 heures pleine puissance de fonctionnement. Donc avant c'était même
01:01:01 une obligation pour avoir les subventions d'être à 1000 ou 1500 heures pleine puissance,
01:01:04 maintenant c'est plus qu'une recommandation mais c'est vraiment une forte recommandation
01:01:08 de viser à minima même idéalement 1500 heures pleine puissance sur notre installation.
01:01:15 Donc pour un exemple, sur les sites audités, là on avait un site qui avait des besoins d'un peu
01:01:24 plus de 70 kWh et on avait en puissance installée donc deux pompes à chaleur, deux pompes à chaleur
01:01:29 de 29 kWh unitaires et en fait ces pompes à chaleur fonctionnaient les deux avec un nombre
01:01:36 d'heures équivalent pleine puissance à 630 heures par pompe à chaleur. Donc en fait ce qui a été
01:01:43 sur ce site finalement, une seule pompe à chaleur aurait pu suffire finalement pour alimenter ce
01:01:48 site. On avait clairement donc là un surinvestissement inutile, on aurait pu se passer
01:01:54 d'une machine et avec des auxiliaires donc surdimensionnés ce qui faisait qu'on avait un
01:02:02 cop global plus faible que ce qu'on aurait pu avoir si on était bien dimensionné.
01:02:09 Oui Pauline on pouvait économiser une machine et les sondes associées.
01:02:16 Et les sondes associées également évidemment oui.
01:02:18 Et alors pour la petite histoire peut-être que sur ce site ça sera un petit peu rattrapable avec
01:02:24 une idée de, une fois que l'installation est là on n'a pas à faire grand chose si ce n'est
01:02:31 réfléchir du coup à valoriser l'installation de géothermie sur d'autres bâtiments si la
01:02:39 situation s'y prête et là bon peut-être qu'il y aura quelque chose qui pourra être fait dans cet
01:02:44 esprit là. Merci pour le complément. Donc ça c'était pour les surdimensionnements des pompes
01:02:53 à chaleur. On a donc une problématique qui est arrivée de manière pour celle-là très récurrente,
01:03:04 c'est la problématique qu'on observe le plus sur tous les sites, donc sur 14 sites sur 20,
01:03:11 qui est l'asservissement des auxiliaires, donc des pompes évaporateurs et condenseurs. Donc la
01:03:17 plupart du temps ces pompes ne sont pas asservies au fonctionnement de la pompe à chaleur, c'est à
01:03:22 dire que quand la pompe à chaleur s'arrête, les pompes continuent à tourner en fait et donc
01:03:29 consomment d'électricité supplémentaire. Et donc on voit ici, donc ça c'est issu du guide qu'on a
01:03:39 présenté, le guide de réussir un projet de qualité de geothermie de surface. Donc un exemple d'une
01:03:45 installation où en haut on a un graphe, donc c'est sur la pompe, alors souvent en fait sur
01:03:50 l'asservissement des auxiliaires, la pompe évaporateur, donc côté circuit sonde, elle
01:03:56 est quand même plutôt souvent asservie. Sur la pompe condenseur, c'est moins le cas. Et donc là
01:04:02 c'est un exemple sur une pompe côté condenseur, un graphe en haut, elle n'est pas asservie,
01:04:07 donc elle fonctionne ici en bleu, donc on a les démarrages des compresseurs des pompes à chaleur,
01:04:12 et en vert donc la pompe, et on voit que quand la pompe à chaleur est arrêtée, la pompe elle
01:04:18 continue à tourner à plein pot. Et donc ça c'était la pompe condenseur qui n'était pas asservie,
01:04:27 et sur cette installation la pompe évaporateur qui elle était asservie et donc qui fonctionnait,
01:04:32 qui dans le fonctionnement était liée vraiment à la pompe à chaleur. Et donc ici il y avait un
01:04:40 exercice qui avait été fait sur un exemple d'installation d'une pompe à chaleur de 120
01:04:44 kW qui tournait sur une saison de chauffe un peu plus de 4000 heures, 4000 heures pleines sur toute
01:04:52 la saison. Et donc avec une pompe asservie, on était sur un fonctionnement de 2000 heures de
01:05:00 la pompe, une pompe non asservie, on était sur toute la saison de chauffe à 4000 heures. La
01:05:06 saison de chauffe était de 4000 heures mais la pompe à chaleur elle avait tourné 2000 heures
01:05:09 sur la saison de chauffe. Donc si la pompe n'est pas asservie, on va tourner 2000 heures de plus
01:05:15 par rapport à si on l'avait asservie à la pompe à chaleur, et donc ça fait, l'exercice avait été
01:05:21 fait à l'époque pour un coût de l'électricité à 100 euros du mégawatt-heure, ça faisait,
01:05:26 si on asservissait la pompe, un gain annuel de 300 euros estimés. Alors vous allez peut-être dire
01:05:33 que ça fait pas beaucoup, 300 euros, effectivement c'est pas la problématique la plus importante non
01:05:38 plus par rapport à des problématiques de surdimensionnement peut-être de pompe à chaleur
01:05:41 ou de champs de sonde, mais au-delà de l'aspect économique, on a notamment un aspect sur le
01:05:47 coefficient de performance global, et si on consomme trop d'électricité, on peut avoir comme ici un
01:05:54 exemple sur une installation, alors c'était une installation qui tournait en chaud et en froid,
01:05:58 où on avait un COP global chaud et froid de 4,5 et en fait avec nos auxiliaires qui tournaient
01:06:07 toute l'année du coup, vu que c'était une installation qui tournait également en été,
01:06:12 un COP global qui s'abaissait à 1,65. Donc voilà, ça peut vraiment avoir une forte incidence sur ce
01:06:21 COP global et qui on rappelle, autre le fait que ça va impacter fortement notre facture d'électricité,
01:06:30 est aussi donc un critère pour les subventions ADEME où il est demandé à minima un COP global de 3
01:06:39 pour l'obtention des subventions. Donc voilà pour l'asservissement des auxiliaires, une autre
01:06:47 problématique qui est donc la des problématiques sur la loi d'eau de la pompe à chaleur, qui n'est
01:06:57 pas forcément optimisée, donc pour la moitié des installations qui ont été auditées. Donc la loi
01:07:03 d'eau pour pour rappel ou pour information, c'est on va venir en fait adapter la température en fait
01:07:11 de la pompe à chaleur, donc soit la température de production pour le chauffage ou pour le froid,
01:07:16 en fonction de la température extérieure, le plus souvent par rapport à la température extérieure.
01:07:23 Et donc on va pouvoir aussi induire des réduits dans cette loi d'eau et donc en pompe à chaleur,
01:07:32 pour toute pompe à chaleur, ce qui est primordial pour avoir vraiment une bonne performance de
01:07:37 l'installation, c'est d'être le plus bas possible, enfin d'avoir l'égard le plus bas possible entre
01:07:42 notre entrée et notre sortie de la pompe à chaleur, et donc d'avoir une température de production la
01:07:47 plus faible possible. On voit ici le graphe en dessous, toujours issu du guide évoqué, qui est
01:07:54 l'évolution du coefficient de performance de la pompe à chaleur, en fonction de la température de
01:08:00 production en sortie de la PAC, donc ici sur une production de chauffage, et donc on voit bien que
01:08:06 plus on élève la température de production en sortie de la pompe à chaleur, donc dans nos
01:08:11 circuits de chauffage, dans nos émetteurs, le coefficient de performance se dégrade. Donc voilà,
01:08:18 on a en général en ordre de grandeur, plus 1°C sur la température en sortie PAC, ça fait plus 2 à
01:08:28 3% sur la consommation électrique de la pompe à chaleur, et donc sur plus 2 à 3% sur la facture
01:08:36 bien sûr, à la fin du mois. Donc voilà, c'est important de prévoir à la conception,
01:08:44 notamment dans le cas d'une rénovation, ou en tout cas d'un bâtiment neuf, de prévoir des émetteurs
01:08:49 à basse température. Dans le cas d'un bâtiment existant, si jamais les émetteurs ne peuvent pas
01:08:55 être modifiés, de venir travailler sur la loi d'eau et de l'abaisser la plus possible sur les
01:09:01 émetteurs, d'intégrer une loi d'eau sur la PAC, quand c'est possible, on va plutôt éviter de venir
01:09:08 travailler sur... parce que là on a eu beaucoup de cas où les pompes à chaleur avaient une
01:09:13 température constante, elles étaient réglées à 50°C toute l'année, et donc suivant les émetteurs,
01:09:18 on peut quand même se permettre d'avoir plutôt des températures variables, en étant par exemple
01:09:24 à 50-55°C pour une température extérieure de base négative, suivant les températures locales,
01:09:31 mais quand on a des températures plus clémentes en extérieur, à partir de 10-15°C extérieur,
01:09:36 on peut quand même abaisser cette production la plupart du temps, autour de 25-30°C, notamment
01:09:43 quand on a des radiateurs par exemple. Donc ça c'est des choses à travailler en conception de
01:09:49 l'installation en géothermie, et en exploitation, donc venir travailler sur l'optimisation de cette
01:09:56 loi d'eau. Donc voilà pour la partie température. Ensuite, et là je vais peut-être laisser Nicolas
01:10:06 compléter parce que c'est plutôt lui qui avait audité les installations sur NAP, mais c'était
01:10:14 donc des problématiques sur les pompes immergées, et donc souvent sur les pompes immergées, ce qui
01:10:23 va être mis en place, c'est des variateurs de vitesse pour venir optimiser la puissance et la
01:10:32 consommation de cette pompe de forage, qui peut être souvent assez consommatrice et pas mal
01:10:39 impacter le COP global. Donc Nicolas, je te laisse peut-être toi commenter un peu plus cet aspect-là.
01:10:45 Oui, alors même s'il n'est pas au cœur de notre série d'audits, en lien avec le
01:10:52 fait qu'on n'avait pas beaucoup d'installations sur NAP, mais c'est vrai que cette pompe immergée,
01:10:58 elle a la particularité d'avoir, par rapport aux autres circulateurs qui composent l'installation,
01:11:07 une hauteur manométrique qui est souvent assez importante, et donc la puissance électrique
01:11:18 étant proportionnelle à cette hauteur manométrique et au débit, il y a à la clé autour de cet organe-là
01:11:29 potentiellement des consommations électriques importantes, a fortiori si on ne veille pas à
01:11:37 être au plus juste du débit réellement nécessaire. Alors ça veut dire quoi, être au plus juste du
01:11:42 débit réellement nécessaire, ça veut dire à la fois arrêter complètement la pompe quand la PAC ne
01:11:49 fonctionne pas, c'est une chose, mais également idéalement adapter la valeur de débit en fonction
01:11:58 de ce que requiert exactement la PAC, notamment si celle-ci a un étagement de puissance possible.
01:12:08 Il se trouve que sur les installations qu'on a auditées sur NAP, le variateur de vitesse était
01:12:18 présent sur les installations, mais qu'il est utilisé à fréquence fixe, sur l'une des deux
01:12:28 il n'est pas utilisé du tout puisque l'installation n'était pas fonctionnelle, et sur l'autre il est
01:12:32 utilisé à fréquence fixe, justement pour limiter le débit au maximum sur NAP, dans l'idée d'éviter
01:12:43 les débordements autour des forages de réinjection. Voilà ce qu'on pouvait dire sur les pompes
01:12:51 immergées et leur fonctionnement couplé à un variateur.
01:12:56 Pour poursuivre sur les problématiques liées en production, on a une problématique aussi très
01:13:13 récurrente et que j'ai déjà évoquée quand on a parlé des retours des mètres d'ouvrage,
01:13:17 où on a un suivi des performances qui ne va pas forcément être bien réalisé en exploitation,
01:13:25 et sur la durée de vie de l'installation. On avait déjà cinq installations sur vingt qui
01:13:30 elles n'avaient aucun compteur d'installé, et on avait d'autres installations, sinon on avait
01:13:38 bien des compteurs installés, mais qui parfois étaient des compteurs notamment sur le circuit
01:13:44 sonde, qui en rappelle, on a de l'eau qui coule, qui circule dans les forages, et donc on
01:13:54 avait sur cinq installations des compteurs qui n'étaient en fait pas compatibles au glycolée,
01:14:02 et pas compatibles à température négative, donc qui sont susceptibles de ne pas compter
01:14:08 correctement l'énergie prélevée des sondes. Donc c'est un point de vigilance à avoir sur
01:14:13 le choix des compteurs. Et on avait donc pour l'installation qui était en froid actif,
01:14:19 le compteur qui était non réversible, qui ne pouvait pas compter du chaud et du froid,
01:14:24 donc qui ne comptait que la production de chaud. Donc ça c'est vraiment plutôt sur les compteurs
01:14:31 installés, mais au-delà de ça, même quand on a des compteurs qui sont installés, et même quand
01:14:36 on a des relevés qui sont faits régulièrement par les exploitants, en fait ces relevés ne sont
01:14:40 pas exploités derrière. La performance n'est pas analysée, en fait c'est un peu... disons que
01:14:47 les pompages à l'heure, globalement, apparemment si on a un gros souci en exploitation, globalement
01:14:54 ça tourne, ça fonctionne, ça fournit du chauffage. Et si on ne va pas analyser derrière rien que
01:15:01 déjà la facture d'électricité, on ne va pas se rendre compte en fait si on a un cop de 2, de 3,
01:15:06 de 4, le chauffage est fourni quand même. Et donc on ne va pas s'intéresser plus que ça à la
01:15:12 performance de l'installation. Et donc voilà c'est quelque chose vraiment qui manque sur
01:15:20 l'exploitation de ces installations, et peut-être que ce sera intéressant comme il existe une
01:15:23 formation par exemple pour les chaufferies bois, d'avoir peut-être une formation spécifique pour
01:15:28 les exploitants, pour que vraiment ils sachent à partir de ces relevés qu'ils font sur l'installation
01:15:34 géothermie, quoi faire de ces données, et quelle piste, si donc ils analysent ensuite le cop,
01:15:41 quelle piste possible pour améliorer l'installation et améliorer ses performances. Parce que
01:15:48 souvent dans tous les audits, on le verra après quand on va vous présenter un peu les performances,
01:15:54 on a quand même estimé qu'il y avait un gain potentiel de la performance sur les installations
01:16:00 atteignable sans modification majeure de l'installation, avec déjà un travail assez
01:16:08 simple et pas forcément coûteux sur l'installation. Il y a vraiment une lacune là-dessus sur le suivi
01:16:15 en exploitation des installations.
01:16:18 Voilà et pour rappel, les schémas de dispositifs qui sont préconisés par l'ADEME, avec même des
01:16:29 obligations de certains comptages pour avoir les subventions, avec des compteurs qui comptent
01:16:36 l'énergie prélevée du sous-sol, un compteur thermique pour l'énergie prélevée du sous-sol,
01:16:40 pour la production de la pompe à chaleur et pour l'appoint, et des compteurs électriques pour
01:16:49 l'appoint éventuellement, si c'est un appoint électrique, mais compteurs électriques pour la
01:16:52 pompe à chaleur et des compteurs électriques pour les auxiliaires. Voilà donc le minima à mettre en
01:16:57 place sur les installations géothermie.
01:17:03 Et donc pour finir, toute cette partie qu'on a présentée, de retour des différents problématiques
01:17:09 qu'on a soulevées sur les audits. Donc ici, récapitulatif des anomalies qui ont été rencontrées
01:17:15 sur ces audits, avec sur les principales des soucis d'asservissement des auxiliaires,
01:17:23 on l'a évoqué, des suivis de performance. Donc l'injectivité sur la NAPE, elle apparaît ici en
01:17:29 deuxième, mais c'est parce qu'en fait, il y avait deux installations sur trois, donc ça fait un fort
01:17:34 pourcentage d'installations. Donc c'est pour ça qu'elle apparaît ici en deuxième. Mais ensuite,
01:17:40 on a le sujet des performances non effectives qui apparaît, la loi de régulation non optimisée,
01:17:46 les surdimensionnements ensuite des installations, voilà, dans les principales problématiques,
01:17:52 on va dire rencontrées en tout cas, les plus fréquentes. Donc peut-être, je vous propose
01:18:00 qu'on fasse peut-être une série de questions réponses avant d'aborder les recommandations
01:18:06 qu'on va faire suite à ces audits qu'on a réalisés. Oui, alors on a Pauline un certain
01:18:15 nombre de questions qui sont déjà arrivées, soit via les questions réponses, soit via les
01:18:20 conversations. Alors je peux peut-être essayer d'en traiter quelques-unes et puis de relayer
01:18:27 un certain nombre de remarques qui viennent aussi agrémenter ce que l'on a pu évoquer. Alors,
01:18:35 ça a été soulevé par plusieurs, effectivement, il y a une coquille sur une des slides où on évoque
01:18:43 le surdimensionnement des packs. En fait, il y a un kilowattheure qu'il faut comprendre
01:18:49 pour comprendre méga-wattheure et il y a en plus un nombre d'heures équivalent pleine puissance
01:18:55 qui est calculé en fait par machine et ce qui n'est pas très adapté. Le nombre d'heures
01:19:02 équivalent pleine puissance, on a plutôt coutume de l'exprimer avec la puissance globale de
01:19:10 l'installation. Donc sur l'installation visée, en fait, quand on fait l'exercice, on n'arrive
01:19:19 pas à avoir un nombre d'heures équivalent pleine puissance qui est spécialement bas,
01:19:23 il est de l'ordre de 1200 heures. Pour autant, en fait, c'était quand même assez spectaculaire
01:19:30 parce que, comme ça a été évoqué, l'installation est composée de deux packs et quand on relève
01:19:39 les heures de fonctionnement de chacune d'elles, en fait, on se rend compte que l'une des deux
01:19:43 n'a quasiment jamais fonctionné. Ensuite, il y a une remarque s'agissant de l'eau chaude
01:19:57 sanitaire qui insiste sur le fait que, oui, cette règle de 55 degrés n'est pas universelle.
01:20:06 Il y a des situations où, en particulier quand les volumes en jeu entre la production
01:20:13 et les points de puisage sont suffisamment réduits, on peut s'affranchir de cette règle
01:20:18 et règle qui tient aussi compte des volumes de stockage qui sont en place. Donc l'analyse
01:20:27 qui est proposée là, elle tient bien compte de ces règles, c'est-à-dire que les 55 degrés
01:20:39 requis n'ont pas été observés dans des situations où ils auraient dû l'être, compte tenu
01:20:45 de la prise en compte des volumes en question. Et c'est souvent dû, ça peut être notamment
01:20:51 à l'esprit du petit collectif où il n'y a pas de bouclage qui est en place, une température
01:21:00 de production trop faible, où manifestement le sujet eau chaude n'a pas été appréhendé.
01:21:07 Il y a une question sur machine à absorption, oui on ne l'a pas précisé mais c'est machine
01:21:15 à absorption de gaz, un peu en lien avec ces installations parce qu'il y en a une des
01:21:22 deux qui concerne une installation sur NAPE. Une question sur le fait, est-ce qu'un hydrogéologue
01:21:30 était intervenu, est-ce que lors de la réalisation du premier forage on peut s'en rendre compte
01:21:37 ou pas ? Globalement sur les deux installations il y avait eu intervention d'un hydrogéologue
01:21:46 mais qui peut-être n'avait pas pris la mesure de cette problématique spécifique liée
01:21:53 à la réinjection en géothermie et qui avait peut-être trop ce schéma de pensée, est-ce
01:22:01 que l'aquifère peut permettre de produire l'eau dont on a besoin pour alimenter la
01:22:07 pompe à chaleur mais en faisant quelque part un peu abstraction de la problématique de
01:22:12 réinjection ensuite ? Après nous on essaye de reconstruire modestement ce qui s'est passé
01:22:21 à partir des éléments que l'on a. Dans un des deux cas aussi on a vu qu'il était quand
01:22:28 même exprimé dans l'étude hydrogéologique initiale que peut-être que la géothermie
01:22:35 sur NAPE c'était pas une solution qui apportait toutes les garanties. Pour autant, pour une
01:22:43 raison qu'encore une fois il ne nous est pas forcément facile de reconstituer, mais
01:22:49 manifestement le projet a continué dans cette direction là. Mais l'alerte avait quand même
01:22:57 été un petit peu donnée par l'hydrogéologue qui était intervenu sur le système.
01:23:04 Deux remarques du BRGM qui soulignent que la cartographie réglementaire va être mise
01:23:18 à jour prochainement. Il conviendra de surveiller en quoi la zonation est différente.
01:23:29 Et l'observatoire sur la géothermie de surface accessible depuis le viewer de géothermie.fr.
01:23:43 Donc on est d'accord. Une question sur est-ce que dans les 20 sites audités il y en a qui
01:23:53 concernent plusieurs bâtiments ? Je vais essayer de répondre sous le contrôle de Pauline avec ce
01:24:01 qui me vient à l'esprit. Je pense qu'on n'a aucun système qui soit réellement associé à un réseau
01:24:09 de chaleur à proprement parler. Par contre il y a quelques systèmes qui concernent plusieurs
01:24:16 bâtiments et notamment des systèmes avec des productions pour chacun de ces bâtiments.
01:24:22 C'est comme ça que je résumerais un petit peu l'échantillon qu'on a traité.
01:24:29 On a aussi une question sur le coût global du mégawatt-heure thermique,
01:24:44 sur lequel on reviendra dans une deuxième partie quand on va faire le bilan des performances.
01:24:49 Quel est l'impact de la très forte augmentation des coûts de l'électricité ?
01:24:57 Il y a à la fois un impact et peu d'impact. Pourquoi ? Parce qu'on a essayé de standardiser
01:25:09 l'approche qui s'est déroulée sur deux ans en se donnant un coût de référence pour l'électricité,
01:25:16 qui est le même pour tous les audits. Alors bien sûr, adapté en fonction de la taille de
01:25:22 l'installation et donc du type de tarif auquel peut prétendre le maître d'ouvrage en fonction
01:25:28 de sa consommation. Mais en tout cas, on a figé ce coût pour toutes les installations.
01:25:35 Donc, il est vrai que le coût qu'on restitue ne rend pas compte des dernières évolutions,
01:25:46 par exemple de ces derniers mois. C'est un coût 2022 que l'on fait intervenir.
01:25:50 Alors pourquoi l'impact est toutefois un petit peu limité sur le coût de la chaleur restituée ?
01:26:00 C'est simplement parce que le coût que l'on vous présente fait intervenir une composante
01:26:06 investissement, dans le sens où on intègre dans le coût de la chaleur le remboursement d'un
01:26:18 emprunt qu'il a fallu ou qu'il aurait fallu, selon les modalités de financement, consentir pour
01:26:25 porter l'investissement dans la géothermie. L'idée derrière cette composante, c'est de
01:26:31 tenir compte de la dépense en investissement, sans quoi la vision restituée serait un petit
01:26:39 peu faussée s'agissant de la géothermie et avec des coûts d'exploitation qui seraient
01:26:44 disons anormalement bas compte tenu du poids de cette composante investissement.
01:26:50 Alors je pense avoir balayé l'essentiel des questions réponses, je bascule sur les
01:26:59 conversations où je vois qu'il y a aussi quelques remarques.
01:27:05 Une question sur le fait que pour les installations où on a un problème ECS,
01:27:15 en lien avec la géothermie, s'il y avait des appoints présents, là pareil je réponds de
01:27:23 mémoire mais j'aurais tendance à dire que les installations concernées sont plutôt des
01:27:28 installations qui fonctionnent exclusivement sur la géothermie, sans dispositif d'appoint.
01:27:34 Et donc on touche vraiment du doigt un peu ce tiraillement qu'on peut avoir en lien avec la
01:27:41 géothermie de produire à plus basse température mais en même temps de respecter les règles
01:27:47 relatives à la légionnelle.
01:27:50 Une remarque qui consiste à souligner qu'il y a des formations à l'exploitation des
01:27:56 installations de géothermie qui existent, avec notamment des choses actives en région
01:28:06 centre Val-de-Loire.
01:28:12 Une question sur la restitution des calories au sol en été grâce au mois de froid et une
01:28:25 question parallèle que j'essaye de décrypter mais qui est comment intégrer la production
01:28:33 d'eau chaude sanitaire dans cette logique là.
01:28:37 Donc d'une manière générale on peut tout imaginer s'agissant d'une exploitation de
01:28:45 géothermie sur sonde.
01:28:46 Elle peut bénéficier d'une recharge de calories l'été mais elle peut également ne pas en
01:28:52 bénéficier du tout.
01:28:54 Le tout c'est que le dimensionnement initial tienne compte de la réalité de l'installation
01:29:02 future et qu'il est vrai qu'on a tendance à optimiser la taille des champs de sonde
01:29:09 si on sait venir recharger au moins partiellement le sol en calories l'été.
01:29:15 Donc en gros pour une même pompe à chaleur on pourra avoir un champ de sonde un peu réduit
01:29:20 si on est dans cette situation là.
01:29:21 Mais on sait aussi tout à fait gérer le cas où la géothermie ne fait que produire
01:29:28 de la chaleur.
01:29:29 C'est juste une histoire de dimensionnement initial.
01:29:32 Et j'en veux pour preuve notamment plusieurs centres nautiques qu'on avait dans l'échantillonnage
01:29:39 où on a un usage je dirais intensif de la géothermie toute l'année pour subvenir
01:29:49 aux besoins de la piscine sans qu'il y ait la moindre réinjection de calories.
01:29:53 Et à condition que ça soit bien prévu et pensé comme ça dès l'origine il n'y a
01:29:59 pas d'objection majeure à envisager un fonctionnement comme celui-là.
01:30:07 Une question sur les puissances auxquelles on peut monter en géothermie et la remarque
01:30:18 sur le fait qu'on a plutôt un échantillon avec des puissances faibles.
01:30:22 Alors certes, là ça relève de l'échantillonnage qu'on a eu à traiter mais il n'y a pas
01:30:36 de limite a priori à se donner s'agissant d'une puissance à équiper en géothermie
01:30:43 même si on est sur géothermie sur sonde.
01:30:46 On a tendance à assimiler géothermie sur sonde, géothermie de petite puissance, ce
01:30:53 n'est pas forcément le cas, il existe des installations avec des fortes puissances
01:30:59 même de l'ordre du mégawatts ou plus sur sonde.
01:31:05 Rien ne s'y oppose non plus, la question c'est juste de mettre en face de l'installation
01:31:14 la taille de champ de sonde qui va être adaptée à cela.
01:31:17 Mais disons que la sonde qui composera une grosse installation n'est pas forcément
01:31:26 moins pertinente, moins intéressante énergétiquement que celle qui intègre une petite installation.
01:31:33 La clé ça va plus être justement est-ce qu'elle bénéficie d'une recharge l'été
01:31:38 ou pas, est-ce qu'on sait l'utiliser avec des durées de fonctionnement importantes
01:31:44 ou pas, c'est surtout là-dessus que va résider l'intérêt énergétique du système.
01:31:52 Après bien sûr il va se poser tout ça sous réserve que le foncier disponible pour implanter
01:32:01 les sondes ne soit pas limitant.
01:32:03 Je n'hésite pas à m'interrompre Pauline si tu vois des questions.
01:32:15 J'ai vu une question sur est-ce que les cas de surdimensionnement observés c'était
01:32:21 souvent sur des écoles où il y a notamment pas mal d'apports internes qui sont peut-être
01:32:26 difficiles à évaluer quand on fait l'estimation des besoins et donc pas forcément on a du
01:32:31 surdimensionnement sur aussi l'industrial, des bureaux, sur un centre hospitalier, sur
01:32:37 des pôles enfance bien sûr aussi, sur un bâtiment résidentiel aussi.
01:32:42 Donc non, il y a un peu tous les types mais peut-être que pour tous ces types-là il
01:32:49 y a aussi une difficulté à estimer tous les apports internes parce que c'est aussi
01:32:55 des bâtiments avec pas mal d'occupations.
01:32:58 Bizarrement on ne va pas retrouver dedans les centres nautiques, peut-être aussi que
01:33:04 quand on va dimensionner la géothermie, pour le centre nautique on ne va pas penser à
01:33:09 mettre de la géothermie 100%, enfin à dimensionner vraiment, la géothermie tu as visé du 100%
01:33:14 avec la géothermie pour une piscine et donc on va peut-être plutôt penser pour une école
01:33:19 ou des bureaux par exemple et donc c'est peut-être aussi pour ça que les centres
01:33:25 qui ne ressortent pas là, eux sont plutôt bien dimensionnés en base avec un fonctionnement
01:33:30 en heures pleines puissance élevée alors qu'on retrouve plutôt différentes typologies
01:33:35 dans les installations surdimensionnées.
01:33:37 Donc en lien avec cette question de dimensionnement, il y a des questions sur quel taux de couverture,
01:33:52 et puis une question aussi sur comment on fait pour avoir un scope de 3 si on a un appoint
01:33:57 électrique.
01:33:58 Alors autour de ça, il n'y a pas de règle, nous on n'est pas en situation de vous proposer
01:34:07 une règle absolue sur comment mener un dimensionnement, on peut juste souligner le fait que si on
01:34:17 fait en sorte que toute la capacité en géothermie serve longtemps, on a une installation qui
01:34:23 est plus pertinente énergétiquement et économiquement.
01:34:27 Après il faut mettre ça en face des contraintes associées au projet, des souhaits du maître
01:34:36 d'ouvrage et simplement ça peut aboutir à la conclusion que ok on couvre tous les
01:34:46 besoins à partir de la géothermie, c'est un choix qui peut être fait, notamment sur
01:34:50 des petites installations et c'est là où on peut retrouver des groupes scolaires,
01:34:55 etc.
01:34:56 Mais il faut savoir que ce choix là a un coût, et qu'on vient de présenter la chose
01:35:04 au maître d'ouvrage, et puis si on fait ce choix là, de faire en sorte que le besoin
01:35:09 de puissance soit apprécié le plus justement possible.
01:35:13 Sur la question comment on atteint un scope de 3 si on a un taux de couverture qui n'est
01:35:22 pas à 100%, la réponse est simple, c'est que le scope de 3 on l'apprécie sur le fonctionnement
01:35:29 de la géothermie seule, on n'intègre pas la pointe dans le calcul.
01:35:35 Donc du point de vue performance fond chaleur, ça ouvre toute l'attitude sur le taux de
01:35:44 couverture que l'on peut viser à travers la géothermie sans que ça rejaillisse sur
01:35:50 ce critère performanciel.
01:35:52 Et concrètement, comme pour le bois, on arrive souvent à l'idée qu'il est intéressant
01:36:02 de couvrir 80-90% des besoins d'une installation à l'aide de la géothermie et que ça permet
01:36:08 de bien soulager la taille du système et donc l'investissement qu'il faut consentir.
01:36:13 Une question sur le régime de chauffage basse température, sur quelle valeur on est ? La
01:36:24 majorité des pompes à chaleur déjà en géothermie qui ne vont pas être en haute
01:36:29 température, on va être maximum à 60°C en production.
01:36:32 Mais après vraiment en régime basse température, on va essayer de viser au maximum, idéalement
01:36:37 entre 50°C et 42°C.
01:36:40 45-50°C max pour être en basse température, c'est à peu près les valeurs en grandeur.
01:36:49 Si on a fait le tour Pauline, on peut peut-être enchaîner.
01:36:54 On l'a vu, l'essentiel de la restitution que l'on vous a proposé jusqu'à maintenant
01:37:11 est en fait très en phase avec ce qui a pu être établi à partir des autres audits
01:37:20 régionaux d'installation de géothermie.
01:37:22 C'est une question qu'on se pose un peu à chaque fois, même si on anticipe un peu
01:37:26 la réponse, mais est-ce que d'une région à l'autre on observe les mêmes écueils
01:37:31 ou pas ? Est-ce que c'est différent ? Globalement, on a vu qu'on n'a pas un diagnostic qui
01:37:37 soit très différent de ce qui a pu être établi sur d'autres régions.
01:37:44 D'où le fait que l'on en profite pour insister sur ce guide, réussir un projet de qualité
01:37:53 en géothermie surface, où vous allez retrouver de manière détaillée et explicité chacun
01:37:59 des écueils qu'on a illustrés à travers les audits Pays de la Loire.
01:38:04 Pour autant, on a essayé de profiter de cette campagne d'audit pour apporter un peu de
01:38:13 nouveauté et complément à ces recommandations.
01:38:17 Et à travers 10 points, certains sont vraiment spécifiques aux Pays de la Loire, mais d'autres
01:38:25 auraient sa place aussi dans un cadre plus large, national, autour du sujet de la géothermie.
01:38:32 Et donc on s'est attaché à faire ressortir 10 recommandations complémentaires qui ne
01:38:36 sont pas tout à fait abordées dans le guide qu'on a cité à plusieurs reprises déjà.
01:38:44 Alors quelles sont ces 10 recommandations ? Je les balaye vite fait et puis on va insister
01:38:50 sur quelques-unes.
01:38:53 On passera peut-être un peu rapidement, mais en gros, ça fait l'objet de quelques questions
01:38:59 et on voit que c'est quand même au cœur du sujet.
01:39:01 Il y a la question de la définition des besoins et le choix du dimensionnement de la géothermie.
01:39:09 C'est peut-être le point le plus impactant sur les performances finales.
01:39:15 Donc on s'est attaché à approfondir un peu cette question-là, encore une fois sans
01:39:20 parti pris, en étant tout à fait ouvert à des schémas où on couvre tout à partir
01:39:25 de la géothermie, mais simplement souligner quels sont les leviers derrière ça.
01:39:29 Et essayer de donner quelques repères sur les besoins pour que l'analyse de départ
01:39:39 à partir de laquelle va être construite tout le système géothermique soit la plus
01:39:42 fiable possible.
01:39:43 Ensuite, on a un point relatif aux sondes géothermiques dans ces formations de socle
01:39:51 là où en fait, souvent il y a de l'eau, mais qui est là de manière un petit peu
01:39:57 aléatoire, pas prévisible.
01:39:58 Mais on va voir que ce n'est quand même pas inintéressant.
01:40:03 Alors ça ne permet pas de déployer un projet de géothermie sur NAPE dans de bonnes conditions,
01:40:08 mais ça permet d'imaginer un peu une bonification des dispositifs sur sonde quand on a constaté
01:40:17 pendant les travaux qu'en fait il y avait de l'eau souterraine présente en abondance.
01:40:22 Il y a le sujet de l'eau chaude sanitaire par la géothermie où on a toujours en fait
01:40:27 cette question, qui dit eau chaude sanitaire dit régime de température relativement élevé,
01:40:35 là encore une fois je renvoie au sujet de la légionnelle pour les cas où on ne sait
01:40:40 pas faire autrement que régler le sujet légionnel par un niveau de température élevé.
01:40:47 Et donc on a cette question, est-ce que pour une installation de géothermie il faut chercher
01:40:54 à couvrir l'eau chaude sanitaire ou pas ? Et si oui, comment on fait ? Donc voilà,
01:40:59 ça donne lieu à une fiche aussi complémentaire.
01:41:01 Il y a le sujet eau de mer, alors là en fait on associe la réflexion à ce qu'on peut
01:41:09 traiter en parallèle dans la région Normandie où on mène une démarche analogue et ce qui
01:41:16 nous a permis d'auditer d'autres installations sur eau de mer et ça nous permet de livrer
01:41:24 un peu une synthèse de ces projets-là.
01:41:27 Il y a le sujet solution NAPPE spécifique au Pays de la Loire, donc là notre propos
01:41:35 n'est pas de dire que c'est une solution à proscrire sur le territoire, on dit simplement
01:41:42 et on veut souligner le fait que compte tenu des difficultés qu'on a pu constater à travers
01:41:48 ces audits, compte tenu de l'analyse sur le potentiel hydrogéologique, que simplement
01:41:54 il faut vraiment se poser la question avant d'orienter un projet sur cette technique-là
01:42:02 et se poser en particulier la question de, est-ce qu'on va avoir quelque chose de stable,
01:42:10 d'hydrogène, s'agissant en particulier de la réinjection.
01:42:14 Je poursuis Pauline ou je te laisse prendre le relais si tu veux.
01:42:21 Je vais prendre le relais, ensuite on a le sujet de l'asservissement des auxiliaires
01:42:27 et notamment de l'asservissement de la pompe condenseur et donc on va faire une fiche notamment
01:42:33 pour avoir des, souvent l'asservissement condenseur doit peut-être dans certains cas
01:42:37 de schéma hydraulique ne va pas être possible et donc on va faire des recommandations sur
01:42:44 certains schémas hydrauliques plutôt à privilégier pour permettre l'asservissement de la pompe
01:42:48 condenseur.
01:42:49 Une fiche ensuite, au-delà, pas vraiment une recommandation mais information sur le
01:42:56 glycole dans les installations, déjà un rappel de pourquoi on glycole, à quel taux,
01:43:03 à des fins pour les exploitants par exemple pour qu'ils surveillent dans le temps, continuent
01:43:09 à surveiller dans le temps le taux du glycole et s'il y a besoin des remplissages et aussi
01:43:14 donc rappeler ici qu'il faut bien mettre des compteurs compatibles au glycolie dans
01:43:18 le circuit sonde puisqu'on a du glycole.
01:43:21 Une fiche donc parce qu'on l'a évoqué mais sur les 26 audités, il n'y en avait
01:43:29 pratiquement aucun qui avait eu en motivation notamment le rafraîchissement pour la géothermie
01:43:36 et très peu d'installations, aucune installation n'avait mis en place de géocooling et on
01:43:42 avait deux installations qui produisaient du froid actif donc ça va être une fiche
01:43:47 pour rappeler que le rafraîchissement est possible via la géothermie et comment ça
01:43:54 se conscritive entre le géocooling et le froid actif.
01:44:00 Ensuite sur l'implantation des sondes, il y a déjà dans le précédent guide des rappels
01:44:06 sur la partie notamment réglementaire de l'implantation des sondes mais là ça va
01:44:10 être un rappel sur les grandes pratiques notamment sur la disposition du champ de sonde,
01:44:14 les écartements entre les sondes, les dispositions des sondes plutôt linéaires, ce type de
01:44:20 bonne pratique là puisqu'on a observé sur différents champs de sonde audités
01:44:24 que ce n'était pas forcément appliqué et que parfois on a par exemple une installation
01:44:29 avec un champ de sonde avec des écartements de 7 mètres et que rien qu'en écartant
01:44:33 des sondes à 10 mètres quand c'est possible ou 12 mètres on peut parfois s'affranchir
01:44:38 même d'un forage.
01:44:39 Donc voilà un rappel sur ces bonnes pratiques là.
01:44:42 Et enfin une fiche sur les machines à absorption de gaz qui découle notamment de l'installation
01:44:50 auditée où on a vu qu'il y avait eu sur le champ de sonde, il avait été mentionné
01:44:56 comme si on était sur une plaque à compression électrique.
01:44:58 Donc une fiche qui vient mettre en avant les différences principales entre une machine
01:45:04 à absorption de gaz et une pompe à compression électrique et que si on part vers une machine
01:45:09 à absorption de gaz, elle est vigilant sur le dimensionnement des sondes.
01:45:15 On peut détailler mais on va peut-être passer un peu vite dessus, sur ce qu'on a
01:45:22 déjà dit.
01:45:23 Sur quelques-unes de ces fiches, vraiment la pierre angulaire d'un projet de géothermie
01:45:31 c'est l'évaluation des besoins et la stratégie autour de la puissance à équiper
01:45:38 en géothermie.
01:45:39 C'est vraiment extrêmement conditionnant sur les caractéristiques, les performances
01:45:49 du système derrière.
01:45:50 Ensuite, on a le sujet, alors que là je vais développer un petit peu parce que je ne
01:45:57 vous en ai pas dit assez, c'est comme le montre la carte géologique, on est quand même
01:46:03 sur ce territoire majoritairement sur des formations de socle et qui vont présenter
01:46:12 en forage des comportements difficilement prévisibles et assez différents.
01:46:20 C'est-à-dire, j'explicite, c'est que dans certains cas, quand on va faire une sonde,
01:46:24 on va rencontrer de l'eau, avec des venus d'eau, selon qu'on a intercepté ou pas des
01:46:30 zones un peu fracturées ou au contraire qu'on est dans une roche très saine.
01:46:33 Donc on n'est pas vraiment outillé quand on démarre un projet de géothermie pour
01:46:38 savoir si ça va être le cas ou pas.
01:46:40 Mais en tout cas, il est assez fréquent dans ces formations-là d'avoir sur un champ
01:46:48 de sondes donné quelques sondes pour lesquelles il y a des venus d'eau importantes et d'autres
01:46:52 pour lesquelles il n'y a pas de venus d'eau du tout.
01:46:55 Alors là où on veut en venir, c'est que dans la plupart des outils de modélisation
01:47:02 dont on dispose, le sujet apport thermique de l'eau souterraine n'est plutôt pas très
01:47:11 bien pris en considération.
01:47:13 A la fois parce que la base théorique n'est pas tellement en place et aussi parce que
01:47:18 de toute façon, on n'est pas vraiment en capacité en plus dans ces terrains-là de
01:47:22 bien décrire les caractéristiques de cette eau souterraine et des secteurs dans lesquels
01:47:31 elle est présente ou pas présente.
01:47:33 Donc globalement, on ne va pas savoir au stade dimensionnement, au stade conception d'un
01:47:38 projet, qu'on peut vraiment intégrer cette dimension-là.
01:47:43 Pour autant, on a pu constater notamment sur le cas d'une piscine qui fonctionne sur
01:47:52 sondes géothermiques que le comportement en termes de température dans les sondes
01:47:57 n'est pas du tout celui qu'on aurait pu prévoir.
01:48:00 Dans le sens où c'est une piscine, on tire 4000 heures par an sur la PAC, elle est dimensionnée
01:48:09 en base, elle est sur champ de sonde et donc elle aurait dû normalement avoir tendance
01:48:14 à nous donner la situation que vous voyez sur le graphe de gauche avec une décroissance
01:48:20 de la température dans le champ de sonde au fil du temps.
01:48:23 Là, on a profité de l'audit pour instrumenter les températures dans le champ de sonde et
01:48:29 on s'est rendu compte qu'elles étaient beaucoup plus élevées que ce que cette théorie
01:48:34 nous suggérait.
01:48:35 L'interprétation que l'on fait de ça, c'est que l'eau souterraine qui a été
01:48:42 constatée sur certains des forages en face travaux vient participer à la régénération
01:48:49 du champ de sonde et de manière beaucoup plus large que ce que l'on pouvait imaginer
01:48:55 par rapport à des modèles strictement conductifs.
01:48:57 Et donc, ça nous amène à apporter cette suggestion qui est que si en cours de travaux
01:49:07 il a été constaté des venus d'eau significatives sur au moins une partie du champ de sonde,
01:49:14 il serait intéressant d'avoir un suivi attentif sur les températures dans le champ de sonde
01:49:20 parce que si on se rend compte que les températures sont beaucoup plus élevées que ce qu'on
01:49:27 imaginait, ça ouvre des perspectives pour une valorisation complémentaire du champ
01:49:34 de sonde.
01:49:35 Alors, qui peut se faire de différentes manières, on peut se dire qu'on va raccorder
01:49:40 autre chose sur ce champ de sonde ou bien là dans le cas de la piscine en question,
01:49:44 elle a déjà 7-8 ans de fonctionnement, on sait que la pompe à chaleur ne sera pas
01:49:52 éternelle et donc ça ouvre des perspectives pour se dire au moment du renouvellement de
01:49:56 cette pompe à chaleur, est-ce que par exemple on ne pourrait pas augmenter un petit peu
01:50:00 sa puissance pour augmenter le taux de couverture par la géothermie en lien avec cette réserve
01:50:10 qui a été identifiée au niveau du champ de sonde grâce au suivi en température qu'il
01:50:15 est vraiment recommandé de faire.
01:50:17 Ensuite, le point suivant porte sur l'eau chaude sanitaire, est-ce qu'on la traite
01:50:27 ou pas en géothermie, donc ça c'est une première question à se poser et sur laquelle
01:50:33 on suggère de se livrer à une première réflexion sur le volume énergétique associé
01:50:39 à cette eau chaude sanitaire par rapport au reste, en gros est-ce que le jeu en vaut
01:50:42 la chandelle ou pas.
01:50:43 Et puis si on a fait l'analyse que ça valait le coup de traiter l'eau chaude sanitaire,
01:50:48 là il convient de mobiliser une de ces solutions qui sont listées sur cette slide, on a des
01:50:57 solutions techniques qui permettent de résoudre ce dilemme température de production élevée,
01:51:03 abaissement du COP, et je les passe rapidement en revue mais je ne m'attarde pas trop dessus,
01:51:10 c'est qu'il y a des pompes à chaleur qui offrent plusieurs sorties condenseurs, donc
01:51:13 une sortie haute température qui permet de, sans pénaliser le COP, d'avoir une fraction
01:51:20 de la puissance délivrée qu'il le soit à haute température pour traiter l'eau chaude
01:51:27 sanitaire.
01:51:28 On peut aussi sur une installation mettre deux pompes à chaleur différentes avec pour
01:51:33 l'une d'eux une double consigne, une consigne chauffage et une consigne eau chaude sanitaire,
01:51:39 de manière à faire en sorte que l'énergie correspondant à l'eau chaude sanitaire et
01:51:46 elle seule soit produite à haute température.
01:51:49 Une autre solution consiste à dire on traite l'eau chaude sanitaire mais pas à tout,
01:51:55 on ne fait qu'un préchauffage, en disant c'est le chauffage qui dicte la loi d'eau
01:52:01 chaude sanitaire, donc de la pompe à chaleur et à partir de cette capacité on fait tout
01:52:06 ce qu'on peut en préchauffage mais on a un autre dispositif qui vient prendre la pointe.
01:52:11 Donc voilà les différentes solutions possibles à partir du moment où on s'est convaincu
01:52:19 qu'il était pertinent de faire quelque chose à partir de la géothermie pour l'eau chaude
01:52:25 sanitaire.
01:52:26 Sur les installations eau de mer, comme je vous disais, on a un peu recoupé avec le
01:52:33 travail que l'on mène actuellement en Normandie et qui nous permet d'avoir un panel assez
01:52:39 large des techniques possibles avec des solutions en circuit fermé, c'est un peu le pendant
01:52:46 de la sonde géothermique pour l'eau de mer, on vient immerger dans un bassin d'eau de
01:52:54 mer un capteur fermé dans lequel on fait circuler une eau glycolée et on récupère
01:53:01 ainsi des calories.
01:53:02 L'autre schéma qui lui va être le pendant de la géothermie sur Nappe consiste à pomper
01:53:09 directement l'eau de mer, soit à travers un dispositif type écoplage mais qui répond
01:53:15 quand même à des configurations très spécifiques, soit par pompage direct de l'eau de mer notamment
01:53:22 dans un port comme on a pu le constater en Normandie.
01:53:26 Ce sont des solutions qui se présentent quand on est proche du littoral, simplement les
01:53:36 audits qui nous ont été donnés de fer sur ces différentes installations amènent aussi
01:53:40 un peu, comme on a pu le faire en géothermie sur Nappe, à insister sur une vigilance à
01:53:47 avoir.
01:53:48 S'agissant de l'échangeur fermé, c'est sur le fait que cet échangeur va avoir tendance
01:53:55 dans le temps à s'encrasser, non pas à l'intérieur mais sur sa surface extérieure avec des développements
01:54:05 marins biologiques sur sa surface extérieure qui vont avoir pour conséquence une augmentation
01:54:12 du pincement au niveau de l'échange entre l'eau glycolée et l'eau de mer et le système
01:54:18 va avoir tendance à s'appauvrir dans le temps.
01:54:21 Il faut être en situation de pouvoir relativement facilement nettoyer cet échangeur fermé.
01:54:28 Sur les échangeurs ouverts, si je passe assez vite, on a à gérer tout ce qui est filtration,
01:54:37 on a un échangeur du node mer qui va aussi avoir tendance à amener des développements
01:54:44 biologiques.
01:54:45 Cela nécessite une vigilance importante sur comment on gère ça, est-ce qu'on met
01:54:52 en place un traitement, ça nécessite vraiment une grosse vigilance.
01:54:57 On retombe sur des choses qu'on a déjà évoquées en lien avec la géothermie, mais
01:55:03 qu'on a constatées comme ayant pas mal de poids sur les installations eau de mer qu'on
01:55:07 a pu auditer, qui est la gestion des circulateurs et en particulier de la pompe eau de mer.
01:55:13 En particulier si on est associé à une installation qui a une plage de variation de puissance
01:55:19 assez importante, on peut arriver à la conclusion que le poids du fonctionnement de ces auxiliaires
01:55:28 de circulation peut être très significatif si on n'est pas en capacité de moduler finement
01:55:38 le débit qu'on traite.
01:55:39 Cela peut se traduire par des performances annuelles sensiblement plus faibles que ce
01:55:48 qu'on pouvait attendre en résonnant simplement sur la température d'eau de mer qui va être
01:55:53 plutôt favorable pour faire fonctionner une PAC.
01:55:55 Je termine sur ces 10 points, mais là encore je passe vite parce qu'on l'a déjà largement
01:56:07 évoqué, mais c'est que dans la région Pays de la Loire, on recommande vraiment d'être
01:56:16 très vigilant avant d'engager un projet de géothermie vers une solution sur NAPE,
01:56:23 avec en particulier cette préoccupation sur le comportement en réinjection.
01:56:29 Pour poursuivre sur l'asservissement des auxiliaires, comme je l'ai évoqué, on va faire notamment
01:56:37 des recommandations sur les schémas hydrauliques pour pouvoir asservir la pompe condenseur,
01:56:42 et notamment préconiser ce type de schéma qui est très simplifié, mais qui va principalement
01:56:49 jouer sur le raccordement du ballon tampon, où on va plutôt privilégier de raccordement
01:56:55 3 piquages ou 4 piquages, donc éviter les ballons tampons de piquage branchés en série
01:57:02 de la pompe à chaleur, qui ne vont pas permettre l'asservissement de la pompe condenseur.
01:57:08 Donc privilégier vraiment ce type de schéma, et puis mettre en place une sonde de température,
01:57:15 les porter dans le ballon raccordé à la pompe à chaleur pour permettre l'arrêt de la
01:57:18 pompe condenseur quand le ballon tampon a la bonne température atteinte.
01:57:23 Sur le taux de glycol, on met du glycol pour protéger notamment le circuit dans les sondes
01:57:32 d'essence, souvent un peu descendant sous les 3 degrés.
01:57:36 On a aussi la température à l'évaporateur, donc la température d'évaporation du flux
01:57:42 frigorigène dans la pompe à chaleur qui a des points de température négatives.
01:57:45 On va choisir plutôt le monopropylène glycol face au monoéthylène glycol qui peut être
01:57:52 toxique.
01:57:53 On est sur des taux préconisés.
01:57:55 Par les fabricants d'EPAQ, on a souvent un taux qui est préconisé de 25%, ça peut
01:58:00 varier.
01:58:01 On va préconiser de viser plutôt 30%.
01:58:04 Et bien sûr en exploitation, de toute façon les exploitants doivent surveiller dans le
01:58:13 temps et réajuster le taux au besoin.
01:58:15 Plus attention au compteur.
01:58:18 Après, une fiche sur la possibilité de produire la géothermie, le froid.
01:58:26 On va se concentrer surtout sur cette fiche, en tout cas sur la possibilité de faire du
01:58:31 géocooling et aussi éventuellement du froid actif.
01:58:35 On va présenter les différents types de production et des recommandations techniques.
01:58:40 Et sur l'implantation des sondes, ce que j'évoquais, ça va être surtout le rappel
01:58:46 des réglementations, des distances réglementaires à avoir, notamment par exemple avec la limite
01:58:54 de propriété, avec des réseaux d'eau usée, etc.
01:58:58 Mais également les recommandations, qui ne sont pas des réglementations, mais des
01:59:03 recommandations d'espacement avec les arbres, avec les réseaux enterrés non hydrauliques
01:59:09 et entre chaque sonde.
01:59:11 Et donc aussi les dispositions à éviter sur les champs de sonde pour avoir un équilibre
01:59:20 énergétique, en tout cas pour éviter d'impacter énergiquement trop le sous-sol et de s'impacter
01:59:27 trop entre chaque sonde.
01:59:28 Donc des recommandations plutôt de disposition, en format on va dire plutôt linéaire.
01:59:34 Je passe assez vite parce qu'on arrive à la fin du temps.
01:59:38 Et pour finir, les machines à absorption de gaz, avec la présentation de la technologie
01:59:42 d'une machine à absorption de gaz, la présentation des performances d'une machine à absorption
01:59:48 de gaz VS pompe électrique et la vigilance sur le dimensionnement des sondes.
01:59:56 Donc voilà, et pour terminer sur ces audits rapidement, pour revenir vraiment aux audits,
02:00:03 les performances énergétiques qu'on a relevées, c'est assez dit par hâte, en
02:00:08 chauffage on a des performances quand même qui en moyenne sont plutôt bonnes, avec un
02:00:14 minimum sur une installation d'un cop de 2,7 et un maximum qui monte jusqu'à 5,4.
02:00:20 Donc voilà, on n'a pas d'installation avec des copes catastrophiques.
02:00:26 Et en froid, on avait une petite taille d'installation, donc là on a un EER qui était plutôt bon
02:00:34 sur les installations et par contre un EER global qui est pas mal impacté par l'asservissement
02:00:41 des auxiliaires.
02:00:42 Et juste sur les graphes en bleu, on a le cope des packs moyens, en rouge le cope global
02:00:48 actuel, et en vert c'est le cope global optimisé, donc c'est ce qu'on estime atteignable,
02:00:55 avec quelques modifications souvent mineures sur l'installation, en tout cas assez simple
02:01:00 à mettre en place et pas forcément très coûteuse.
02:01:03 Donc voilà, c'est assez positif, il y a quand même des possibilités d'amélioration,
02:01:08 des pistes d'amélioration pour toutes ces installations auditées.
02:01:12 Pauline, vous présentez une version moyennée, donc là vous retrouvez la version site par
02:01:21 exemple, banalisée, avec toujours cette logique, ce qu'on a constaté réellement et ce à
02:01:28 quoi on pourrait tendre simplement en jouant sur la régulation, sans remettre complètement
02:01:34 en question le système.
02:01:36 Donc vous voyez sur le graphe du haut en particulier toute la disparité des comportements, et
02:01:45 pour certaines d'entre elles, des écarts assez marqués entre l'actuel et l'optimisé.
02:01:51 Ensuite, on a intégré aussi une dimension économique dans l'examen des performances,
02:02:00 avec déjà un questionnement sur l'investissement.
02:02:03 Donc là, ce que vous voyez représenté, c'est en fonction du temps, le coût du kilowatt
02:02:09 de l'installation géothermique tout compris.
02:02:12 Et donc la tendance à l'augmentation est assez nette, et ça peut atteindre ces dernières
02:02:24 années des niveaux de prix, de coûts au kilowatt relativement élevés, avec toujours
02:02:30 la même conséquence, c'est que la question à se poser c'est toujours un peu, est-ce
02:02:38 qu'il ne faut pas veiller à ce que ce kilowatt qui a été assez coûteux fonctionne un maximum
02:02:46 de temps ?
02:02:47 On retrouve cette conclusion autour du dimensionnement de la géothermie.
02:02:51 Une analyse sur le coût de la chaufferie PAC, pareil, en fonction du temps, et puis
02:03:01 pour chaque point, une donnée sur le COP global qui a pu être atteint sur l'installation
02:03:09 concernée.
02:03:10 Donc on voit par exemple cette très bonne installation avec le COP maximal de 5,4 qui
02:03:16 en plus a eu la bonne idée de ne pas coûter très cher à la base, d'où une performance
02:03:24 vraiment intéressante.
02:03:25 Et d'où aussi ce constat sur lequel je reviendrai en toute fin, qui est que globalement, notre
02:03:33 analyse a posteriori, c'est que tous les maîtres d'ouvrage qui ont fait le choix de
02:03:38 la géothermie, notamment il y a une dizaine d'années, l'évolution des prix etc.
02:03:46 fait qu'on n'en trouve pas beaucoup qui est à s'en plaindre, y compris d'un point
02:03:51 de vue économique.
02:03:52 Analyse aussi du prix du mètre linéaire de sonde qui a tendance ces derniers temps
02:03:59 à sensiblement augmenter, mais on voit quand même que la gamme de prix reste contenue
02:04:05 dans la région, en lien beaucoup avec les propriétés du sous-sol que j'ai déjà
02:04:11 souligné sur la majeure partie du territoire, et dans d'autres régions en France on dépasse
02:04:17 très largement 100, 120, 130 euros du mètre.
02:04:21 Même sur des installations récentes, cette tendance à l'augmentation reste assez contenue.
02:04:27 Un graphe qu'on a déjà vu, mais qui vient souligner le fait que globalement, plus notre
02:04:39 installation fonctionne longtemps, plus elle permet d'aboutir à un coût de l'énergie
02:04:44 qui est faible, et donc d'où cette recherche.
02:04:47 On peut mettre ça aussi en perspective avec les autres régions.
02:04:54 Là, ce que vous voyez sur les quatre graphiques présentés, c'est la comparaison des résultats
02:05:03 Pays de la Loire, PDL, avec trois autres régions, Champagne-Ardenne, Occitanie, PACA.
02:05:12 Qu'est-ce qu'on peut tirer de ça ? C'est que globalement, les constats, mais ça c'est
02:05:22 une conclusion qu'on vous a déjà livrée, mais qu'on a une assez bonne reproduction
02:05:27 des constats qu'on a pu établir sur les autres régions, et que Pays de la Loire ne se distingue
02:05:38 pas spécialement pour ce qui est des questions d'investissement, des questions de coût
02:05:45 restitué de l'énergie géothermique, ou même de performance.
02:05:49 On peut souligner quand même, notamment par rapport à la comparaison Occitanie-PACA,
02:05:55 que la dimension froid, et ça Pauline l'a déjà évoqué, elle est un peu atrophiée
02:06:01 en Pays de la Loire autour de la géothermie, où notamment le géocooling pour la production
02:06:08 de froid optimale n'est pas du tout représenté dans les 20 installations qu'on a pu auditer.
02:06:13 Et donc pour terminer, et insister sur certains points, le premier d'entre eux qui est que
02:06:21 globalement on s'inscrit dans la continuité avec les autres régions, que du coup c'est
02:06:27 l'occasion d'insister encore sur des pistes d'amélioration récurrente, la durée d'utilisation
02:06:36 du système, l'asservissement des auxiliaires, donc c'est un peu répétitif comme recommandation,
02:06:41 mais le constat est qu'il y a vraiment un effort à maintenir sur ces facteurs-là,
02:06:51 et donc ça ouvre aussi toute une série d'autres recommandations complémentaires,
02:06:58 soit vraiment spécifiques sur le territoire, soit généralisables à toute la France,
02:07:06 mais avec quand même ce que j'évoquais tout à l'heure sur l'analyse en coût,
02:07:11 et notamment rétrospective sur des années anciennes, le constat général que les maîtres
02:07:17 d'ouvrages y sont satisfaits de leur installation, et quand on regarde pour eux quels sont les
02:07:22 coûts auxquels ils aboutissent, et en particulier dans le temps, on se rend compte que pour
02:07:30 la plupart ils ont fait un choix qui s'avère payant.
02:07:33 Voilà comment on peut conclure cette phase-là.
02:07:36 J'ajouterais juste un mot sur l'exploitation, avoir un travail de formation ou autre des
02:07:44 exploitants sur le suivi dans le temps de l'installation, il y a aussi une lacune là-dessus.
02:07:49 Merci Pauline, merci Nicolas, vous avez eu l'exercice difficile de rentrer dans le timing
02:07:57 de deux heures, et je vous en remercie.
02:08:01 On ne pourra pas répondre peut-être à toutes les questions ou les remarques qui ont défilé,
02:08:06 même si elles sont intéressantes.
02:08:08 J'en remercie bien évidemment tous les participants.
02:08:13 Je vais essayer de lancer le petit sondage trois questions.
02:08:16 J'ai l'impression que le taux de satisfaction est… on va pouvoir passer sur les avis Google.
02:08:22 4/4/5, c'est pas mal.
02:08:24 Je vais peut-être mettre 5 étoiles.
02:08:28 C'est quoi ? On est entre satisfait et très très satisfait.
02:08:32 Très satisfait et très très satisfait.
02:08:35 Voilà, il me reste à vous souhaiter un très bon appétit et puis continuer à promouvoir
02:08:41 la géothermie, elle a de l'avenir devant elle.
02:08:44 On a joué 4 sur table, vous l'avez vu, on n'a rien caché sur l'état des lieux
02:08:48 des installations, mais c'était important pour nous de jouer transparent et d'améliorer
02:08:54 nos démarches, nos actions professionnelles et collectives.
02:08:58 A très bientôt, je vais fermer le webinaire et à mes intervenants, je dis on se recontacte
02:09:05 en début de semaine prochaine.
02:09:07 Je vous envoie un petit mail pour faire un bilan après le week-end de tout ça.
02:09:12 Voilà, à bientôt.
02:09:14 Merci, au revoir.
02:09:17 Au revoir.