• il y a 9 mois
Comme tous les mercredis, les députés interpellent les ministres. Deux jours après la constitutionnalisation de l'IVG votée par la Congrès, la députée LFI Sarah Legrain dénonce une politique insuffisante contre les inégalités femmes-hommes dans une question adressée à Aurore Bergé, la ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes.

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Transcription
00:00 - Être une femme, aujourd'hui, en France, c'est grâce à la
00:03 détermination de générations de féministes, voire enfin la liberté
00:06 de disposer de son corps, inscrite dans la Constitution.
00:09 Et ce, malgré votre opposition initiale, malgré l'appel
00:14 présidentiel au réarmement démographique.
00:17 Mais c'est aussi voir ce droit entravé.
00:20 Suppression de centres IVG, pénurie de pilules abortives, inutile
00:23 deuxième clause de conscience. Être une femme, aujourd'hui, en
00:27 France, c'est porter plainte pour viol et affronter des violences
00:31 supplémentaires, fuite policière et médiatique, et dans 80% des cas,
00:35 un classement sans suite. C'est voir la France s'allier à
00:39 Orban pour bloquer une directive européenne sur le viol.
00:42 Être une femme, aujourd'hui, en France, c'est dire avec Judith
00:46 Gaudrech, je parle, mais je ne vous entends pas.
00:49 Pire, c'est entendre Macron en s'en séder par Dieu après avoir
00:53 blanchi d'Armanin. C'est vous en parler, en
00:56 France, c'est vous entendre aurore berger, lancer une mission pour
01:00 comprendre les mécanismes à l'oeuvre dans les violences sexuelles,
01:03 pendant que vous attaquez les associations qui luttent depuis des
01:07 années. Elles réclament des milliards,
01:09 vous ravotez de 10% le budget égalité femmes-hommes et vous vous
01:13 amusez à menacer leur subvention pour faire plaisir au soutien
01:16 inconditionnel à Israël. Être une femme, aujourd'hui, en
01:19 France, c'est accueillir seul son enfant en faute de congé
01:22 parental, arrêter de travailler en faute de place en crèche, c'est
01:27 vous entendre présenter comme des progrès un congé parental au rabais,
01:31 un service public fantôme, un groupe de travail sur les mers isolées
01:35 alors que vous passez votre temps à les stigmatiser.
01:37 Être une femme, aujourd'hui, en France, c'est être infirmière,
01:41 caissière, prof, assistante maternelle, aide à domicile, et
01:44 c'est vous entendre rabâcher votre index égalité au lieu de
01:48 l'égalité entre les hommes et les femmes.
01:50 C'est vous entendre faire confiance à la société.
01:52 C'est vous entendre faire confiance à la société.
01:54 C'est vous entendre faire confiance à la société.
01:56 C'est vous entendre faire confiance à la société.
01:58 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:00 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:02 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:05 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:07 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:09 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:11 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:13 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:15 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:17 C'est vous entendre faire confiance à la société.
02:19 - Richard Ferrand: La parole est à madame Elisabeth Borne.
02:21 - Elisabeth Borne: Merci. Madame la députée, vous mélangez à
02:25 peu près tous les sujets. Il va être difficile d'arriver à
02:27 vous répondre à chacun d'entre eux. Être une femme aujourd'hui en
02:30 France en 2024, oui, c'est plus simple que ça ne l'était en 2017.
02:35 Être une femme en 2024, c'est permettre quand, par exemple, on
02:39 porte plainte pour viol qu'il y ait 30% de condamnations de plus qu'en
02:43 2018. C'est être une femme en 2024, c'est
02:45 avoir une égalité professionnelle qui progresse.
02:47 C'est être une femme en 2024, c'est avoir une égalité professionnelle
02:50 qui progresse. C'est être une femme en 2024, c'est
02:52 avoir une égalité professionnelle qui progresse.
02:54 C'est être une femme en 2024, c'est avoir une égalité professionnelle
02:56 qui progresse. C'est être une femme en 2024, c'est
02:58 avoir une égalité professionnelle qui progresse.
03:00 C'est être une femme en 2024, c'est avoir une égalité professionnelle
03:02 qui progresse. C'est être une femme en 2024, c'est
03:04 avoir une égalité professionnelle qui progresse.
03:06 C'est être une femme en 2024, c'est avoir une égalité professionnelle qui
03:08 progresse. - Richard Ferrand: La parole est à
03:10 madame Nathalie Pompili. - Nathalie Pompili: Merci.
03:12 Monsieur le député, les électeurs, dans l'appel des 343, nous ont dit
03:15 encore récemment que vous avez dépassé nos rêves.
03:17 Jamais nous n'aurions imaginé que l'IVG serait inscrit dans la
03:19 Constitution. Si ce rêve a été rendu possible,
03:21 c'est parce qu'elles ont été là au premier jour et parce que
03:23 collectivement, nous avons été là. La grande différence entre vous et
03:26 nous, c'est que nous, nous n'avons jamais essayé de mettre notre nom
03:29 sur une proposition de loi. Nous avons considéré que toutes
03:32 celles qui y avaient contribué avaient permis cette victoire
03:35 collective, qu'elles soient sénatrices, qu'elles soient députées,
03:38 qu'ils ou elles soient membres du gouvernement et qu'ils soient le
03:41 président de la République, parce que c'est lui, madame la députée, qui
03:44 a convoqué le Congrès. Mais être une femme en 2024, c'est
03:47 considérer malheureusement que vous avez un groupe politique qui
03:50 devrait faire son examen de conscience sur le sujet.
03:53 Être une femme en 2024, c'est constater avec regret que quand un
03:57 député est condamné pour violence conjugale à réintégrer vos rangs,
04:01 vous êtes le premier à le faire. Vous êtes le premier à le faire.
04:04 Vous êtes le premier à le faire. Vous êtes le premier à le faire.
04:07 Vous avez fait le travail de l'élu. Vous avez fait le travail de l'élu.
04:10 Vous avez fait le travail de l'élu. Vous avez fait le travail de l'élu.
04:13 Vous avez fait le travail de l'élu. Vous avez fait le travail de l'élu.
04:16 Vous avez fait le travail de l'élu. Vous avez fait le travail de l'élu.
04:19 Vous avez fait le travail de l'élu. Vous avez fait le travail de l'élu.

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