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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Une perquisition a eu lieu dans les locaux de la mairie de Paris.
00:03 La raison, l'enquête ouverte à la suite du déplacement polémique d'Anne Hidalgo à Tahiti.
00:06 Enfin ! Voilà, pour rappel, la maire de Paris s'est rendue à Tahiti
00:10 pour un voyage qui se voulait officiel afin de visiter les installations olympiques
00:13 du site d'une épreuve de sorte.
00:14 Seulement, l'Anne a profité pour passer deux semaines chez sa fille qui vit là-bas et qui se mariait.
00:18 Bon, une belle... Vous êtes d'accord que c'est une arnaque, ça ?
00:20 - Elle sera évidemment inocentée après l'enquête.
00:25 - Ah ! - Mais qu'il y ait une enquête, donc je crois...
00:27 - Il fait pas exprès ! - Non, non, non, non, non.
00:30 - Il fait pas exprès ! - Qu'il y ait une enquête, ne me choque pas !
00:32 - Il fait pas exprès ! - Qu'il y ait une enquête, ne me choque pas !
00:35 Mais vous verrez, elle a déjà donné la moitié.
00:36 - Non mais ça te choque pas, toi, qu'elle doit aller voir sa fille avec l'oseille de la mairie de Paris ?
00:40 - Si, elle aurait dû rembourser tout le voyage. - Ah, là !
00:42 - Voilà. - Si, si, je le redis. Voilà.
00:44 - Qu'est-ce qu'il dit, alors ? - Qu'elle ne doit pas démissionner.
00:46 - Alors, est-ce qu'elle doit démissionner ? - Mais non, évidemment, chérie !
00:48 - Je brandis fièrement ma pancarte, arrêtez ! - Non mais, chérie, on t'a pas donné la parole.
00:52 - Si l'enquête démontre qu'elle a arnaqué avec l'augmentation de 52% des impôts fonciers,
01:00 alors qu'elle avait dit qu'il n'y en aurait pas, et avec la dette colossale de Paris,
01:03 elle doit démissionner dans la minute après la...
01:05 - Mais pour l'instant, elle ne peut pas, parce que ce serait faire aveu d'une faute.
01:09 - Or, pour l'instant, elle dit qu'il n'y a pas faute.
01:11 - Mais franchement, après, il n'y aura pas de débat, excusez-moi.
01:13 - C'est Entrevue qui avait signalé ça. Bravo, Entrevue, en tout cas, qui avait bien vu le truc.
01:17 Vous avez vu, et c'est grâce à eux, c'est grâce à Entrevue que la mairie de Paris a été perquisitionnée.
01:22 Bravo, Omar Afouche. - C'est la deuxième perquisition en 2 ans.
01:25 - Exactement, oui. Mais Gilles Verdes, ça ne te dérange pas ?
01:27 - Ça ne me dérange pas, c'est bien qu'il y ait une perquisition.
01:29 - Moi, j'ai Rom Goulon et Omar Afouche.
01:31 - On doit trouver des documents, donc c'est très bien. Et que le parquet national financier...
01:34 - Non mais c'est grave, quand même, là. - Oui, c'est grave. C'est potentiellement grave, Cyril.
01:37 - Alors, qu'est-ce que tu dis ? - Est-ce que ça va être long ?
01:40 - Je dis que, pour le moment... - Calme-toi, hein. Avant de partir.
01:45 - Non mais je dis très clairement, pour le moment... - Si elle est condamnée, est-ce que t'es pour qu'elle démissionne, du coup ?
01:48 - Laissez-moi, quand même, finir ma phrase. - Oui, ben oui !
01:51 - Bien sûr. - Vas-y.
01:53 - Je trouve que c'est très bien que les documents soient remis à disposition de la justice
01:56 pour voir si, effectivement, il y a eu une collusion entre intérêt public et intérêt privé.
02:01 Ça, c'est la grande question. Et si tel est le cas, je suis pour, évidemment, qu'elle soit condamnée.
02:06 - Non, pas condamnée, démissionnée. - Si elle a fait passer...
02:09 - Non, non, non, non, non, non, non. Il faut démissionner. - Démissionnée, on te dit.
02:11 - Bien sûr. - Mais la police sera avant d'être condamnée.
02:13 - Mais si elle est condamnée, est-ce qu'elle doit démissionner ?
02:16 - Si elle est condamnée, la question de la démission se posera.
02:19 - Ben, voilà. - Est-ce que je peux poser une question à Gilles, Cyril ?
02:23 - Bien sûr. - Monsieur police-justice.
02:25 - Oui, bien sûr. - Est-ce que l'enquête... - Je suis un police sottise.
02:28 - Est-ce que l'enquête va être longue ? Est-ce que l'enquête va être jusqu'au JO ou avant les JO, en horloge de la camp ?
02:33 - De toute façon, elle ne va pas démissionner avant les JO, quelle que soit l'issue de l'enquête.
02:36 Elle est harponnée au JO, donc...
02:38 - Non, pour le moment, c'est une enquête préliminaire.
02:40 Après, on va savoir peut-être s'il y a l'ouverture d'informations ou autre chose,
02:43 mais il n'y aura pas d'issue judiciaire avant les JO, si c'est votre question.
02:46 - Oui, c'est ça. - Bien évidemment que non.
02:48 Ça prendra... Non, c'est une enquête en plus très complexe, avec des tonnes de documents.
02:51 - Non, ce n'est pas complexe. - Ça prendra combien de temps ?
02:53 - Non, ce n'est pas complexe du tout. - Ça prendra deux ans.
02:54 - Si ça prend deux ans, on va donner mes réponses sur les accrédits.
02:57 C'est très rapide à faire.
02:59 Jean-Michel, explique-lui. Il dit n'importe quoi.
03:01 - Qu'est-ce qu'il y a de complexe ? - Un peu plus qu'elle a fait sans...
03:03 - Vous êtes enquêteur du Parc national financier, vous.
03:06 Vous n'avez même pas un document sous les yeux.
03:10 Vous n'avez même pas travaillé une fois.
03:13 Vous êtes enquêteur. Vous allez repartir avec la tente de documents épluchée.
03:16 Ça fait 3 ans que vous n'avez pas écrit un document.
03:19 Arrêtez. C'est bon, quoi.
03:21 - Il arrive, il ouvre sa chemise, il dit j'arrive demain torse nu !
03:24 - Non, mais c'est...
03:26 (Rires)
03:34 - Bravo, Lucas !
03:36 (Rires)
03:40 - Elle a sauvé. Elle a sauvé.
03:43 - Elle a pas passé.
03:46 - Elle a deux bleus. Deux bleus.
03:49 - Ah, le pauvre lapin !
03:51 - Jean-Michel, Jean-Michel !
03:53 - J'ai pas de document. J'ai pas de document, on est d'accord ?
03:56 Mais moi, j'ai pas besoin de document pour savoir que le prix du mètre carré,
03:58 il n'est pas pareil à Paris qu'à Dakar.
04:00 Excuse-moi, mon vieux.
04:02 (Cris)
04:04 - Non, non, non, non, non, non. Réponds-lui bien, parce que là, c'est nul.
04:07 - C'est nul, mais c'est vrai, quand même.
04:09 Mais Gilles, y a pas besoin de document pour savoir qu'on sait déjà
04:12 qu'elle a menti sur plein de choses, qu'elle a fait...
04:14 Il a publié une photo nous faire croire qu'elle faisait du vélo à Paris
04:16 quand elle était à Tahiti, qu'il s'est prouvé qu'elle y allait
04:19 pour le mariage de sa fille, qu'elle soit disant allée
04:22 pour vérifier les installations olympiques,
04:24 elle n'est même pas allée sur les sites olympiques, etc.
04:26 Elle a laissé son adjoint, Yel, à sa place.
04:28 Tout est dans son sens pour montrer qu'elle a fait des énormes canards.
04:32 Et que tout ça, puisque le retour, elle l'a payé...
04:35 - C'est horrible. C'est bruyant.
04:37 - Fais pas son nom, tu es un con crétin, tu le sais très bien, on est d'accord,
04:39 mais quand même, voilà. Puisqu'elle a payé son voyage...
04:41 - A Brest, à Brest.
04:43 - Elle aurait dû payer son voyage à Lille.
04:45 - 10 minutes, si c'était pour ça que vous nous avez fait chier...
04:47 (rires)
04:49 (acclamations)
04:51 - On va te laisser une 3e chance.
04:59 (rires)
05:01 - On va te laisser une 3e chance.
05:05 - Attention, c'est reparti. Silence.
05:07 - Il est dans les cordes.
05:09 - Non mais Gilles, je vais bien croire...
05:11 (rires)
05:13 - Je vais bien croire que le physique te laisse penser que du coup,
05:17 on oublie, on ne te regarde pas et on n'écoute que ta voix.
05:20 Sauf que moi, on me regarde, malheureusement,
05:22 on oublie un peu la véracité de mes propos.
05:24 Je ne sais pas si tu suis...
05:26 (rires)
05:28 - Qu'est-ce qui, dans ton esprit, te permet de dédouaner Anne Hidalgo
05:31 et de dire qu'elle a peut-être raison, alors que tout est à charge ?
05:34 - C'est la petite éponge.
05:36 - Le problème, c'est que tout est à charge.
05:38 - Donc c'est fait. Mais l'enquête va être longue.
05:40 - Parce qu'il y a une vraie enquête de 2 ans du Parc national financier.
05:43 (rires)
05:45 - Stop ! Stop !
05:47 - J'ai des bouchoirs blancs.
05:49 - Non mais bois un peu, c'est vrai.
05:51 - Il ne doit pas parler fort pour avoir raison, c'est ça ?
05:53 Malheureusement, il croit qu'il suffit de hausser le ton
05:55 pour avoir des arguments convaincants.
05:57 - Sauf par son bafouillé, ça aide.
05:59 (rires)
06:01 - Il le découpe.
06:03 - Allez, re-essaye une dernière fois. Bois un coup et réessaye.
06:05 - Arrêtez d'applaudir un bouffon, quoi.
06:08 (cris)
06:10 - C'est pas à votre honneur, quoi.
06:12 - Bah oui, oui.
06:14 - C'est pas beau. - Parce que pour monter à l'arbre,
06:16 il faut avoir le cul propre. Montre ton cul, on verra s'il est propre.
06:18 - Il est pas propre. - Ah oui.
06:20 - Je suis sûr que t'as un sif dégueulasse, il faut le dire.
06:22 - Quand il sort, ça me parle.
06:24 - C'est qu'il est dans les cornes.
06:26 - Une dernière chose.
06:28 - Je crois que je me suis assez ridiculisé.
06:30 (rires)
06:32 - On verra, l'enquête me donnera raison.
06:34 - Oui, j'en suis sûr.
06:36 - Je vous présente 3 croix.
06:38 - C'est exact.
06:40 (rires)
06:42 - A vous, c'est dur à dire.
06:44 (rires)
06:46 - A vous, c'est dur à dire.
06:48 - Il m'a présenté quoi ?
06:50 - Ses excuses.
06:52 - C'est dur à dire, dites-le, vous.
06:54 - Ses excuses. - Oui, c'est pas mal.
06:56 (rires)
06:58 - Alors, refaites-la. Qu'est-ce qu'il va faire ?
07:00 - Il va présenter ses...
07:02 (rires)
07:04 - Qu'est-ce qu'il va faire ?
07:06 - Il va me présenter platement et un moment...
07:08 - Non, non, non, enlève les platements.
07:10 - Ses excuses.
07:12 - Faites la phrase en entier, dites-lui à lui.
07:14 - Présente-moi tes excuses.
07:16 (rires)
07:18 (applaudissements)
07:20 (rires)
07:22 (rires)
07:24 - Ah, il m'en peut plus.
07:26 C'est un génie, je te jure.
07:28 - J'ai mis un p'tit LD.
07:30 - J'ai mis un p'tit LD.
07:32 - Mais non, c'est pas moi qui l'ai présenté.
07:34 (rires)
07:36 - Il m'en peut plus.
07:38 - Oh, t'as honte.
07:40 - Allez, chérie, on va passer à un autre sujet.
07:42 En tout cas, vous avez été très drôle et Gilles,
07:44 une fois de plus, encore, Gilles,
07:46 franchement, tu sais quoi ? On rigole.
07:48 Bravo à toi. - À la mauvaise fois payée.
07:50 - Parce que tu peux dire d'énormes conneries,
07:52 mais tu nous fous rire quand même.
07:54 Je suis complètement d'accord avec toi sur le fond, Jean-Michel, bien entendu.
07:56 Gilles dit n'importe quoi, mais comme il est drôle,
07:58 on oublie. - Oui, oui, t'as payé.
08:00 - Et même lui le sait.
08:02 - Tu fais exprès ?
08:04 - Non, je crois en ce que je dis.
08:06 Vous le savez bien. - J'aurais préféré
08:08 que ce soit le contraire, parce que là, c'est vraiment très grave.
08:10 [Musique]

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