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Me Abdoulaye Tine détruit le président "Macky a fait toutes ces bêtises et les a assumées"

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00:00 Il y a des tortures, des événements politiques, qui ont fait que nous avons perdu nos droits civiques et politiques, mais aussi notre rétablissement.
00:10 Oui, on sait que nous avons perdu nos droits, parce que aujourd'hui, on sait que les événements politiques ont été déclenchés. Ces événements sont déclenchés devant la nation sénégalaise, assumés publiquement.
00:26 Mais nous avons perdu nos droits, parce que notre devoir le plus impérieux, c'est de maintenir la paix et la sécurité. Impératif pour la sécurité, c'est de primer. Parce qu'il y a des conventions qui nous sont présentes.
00:39 Par exemple, le 3e article de la Convention de Genève, c'est un article qui est commun aux quatre conventions.
00:48 Il ne s'agit pas d'une guerre civile, mais d'une situation de troubles intérieurs. Ce qui n'est pas bien, il faut avoir une interdiction absolue de soumettre des personnes à la torture.
01:00 Dans les événements politiques, vous voyez l'image de ce qu'on a vu, on a torturé des personnes, il y a eu des enlèvements et des disparitions forcées aussi.
01:08 Il y a des choses que vous ne pouvez pas dire. Ce qui est en train de se passer, c'est la dictature argentine. Dans les années 1976, il y avait un collectif de maires qui se sont réunis à Paris pour lutter contre l'impunité.
01:29 C'est une bonne idée, parce que l'FIDH était en l'époque. C'est une loi, mais le court constitutionnel argentin a été rétroqué.
01:40 C'est anti-constitutionnel. Pourquoi ? Parce que l'État a une liberté de loi, mais il faut assurer un équilibre entre l'impératif légitime pour le réconcilier, mais en même temps, pour respecter l'engagement international.
01:56 C'est l'engagement international qui est important. C'est pourquoi cette convention est née. Chaque fois qu'il y a une allégation sur la torture des personnes, on a l'obligation de faire une enquête.
02:10 Mais si on ne peut pas gestionner les maîtres au Sénégal, il y a eu 9 lois d'amnestie fidultatives, il y a eu mordant, il y a eu destruction de biens publics privés, mais si on veut amnestier, on amnestie.
02:21 Donc ce n'est pas une première au Sénégal ? Non, mais beaucoup. C'est-à-dire qu'il y a eu beaucoup d'événements. Par exemple, l'assassinat de maître Sey.
02:28 Les événements du PAI ? Oui, les événements du PAI. La crise casemancèse ?
02:35 La crise casemancèse, je sais ce que tu veux dire. Parce que la crise casemancèse, on peut le dire, l'amnestie qu'on a reçue ici, il y a eu des cas où, par exemple, la France avait une information judiciaire qui était en contact avec le Mançanet.
02:48 Donc, parce que je sais que dans la procédure, il y a quelque chose qui est en contact. Mais parce que Mbakissa a dit qu'il voulait régler ce problème d'une certaine manière. Mais ceci, c'est-à-dire le fait qu'il y a eu, dans les années 60, beaucoup de lois d'amnestie.
03:05 Beaucoup de crimes de torture. Je vais le rappeler. C'est-à-dire que, Issa N'Abrahim a jugé que nous le faisions. Mbakissa Lombo a jugé que l'Union Africaine lui a donné un mandat.
03:16 Parce que nous avons considéré que, à l'heure actuelle, il y a une interdiction de la torture. C'est une interdiction absolue. Et que l'État, si il a l'obligation de faire des enquêtes, de poursuivre, comme tu le sais, c'est lui qui nous donne la dignité de faire de la torture d'une certaine manière.
03:31 Aujourd'hui, la loi, si tu la vois, elle est en train de nous faire enquêter. Nous n'avons aucune possibilité.
03:40 Mme Tay, moi, à la maison de Alkaceng, ce que nous avons fait en 2012, vous êtes témoin, il y a eu des cas de torture. Vous le savez, vous le voyez, il y a eu des condamnations. Même les jeunes, à l'âge de 9 ans, qui avaient été arrêtés et torturés, nous avons tué.
03:57 Il y a eu des condamnations. Par exemple, le murder d'Amono Podor, le commandant major Cissé, nous l'avons condamné. Nous avons fait une récompense par rapport à ce qu'il a condamné.
04:09 Mais aujourd'hui, si tu vois, le dernier article, il a fait une interdiction absolue au magistrat. Nous devons nous initier, quoi que ce soit, par rapport à cela.
04:19 Donc, c'est ça, aujourd'hui, la loi Sampo. Et les familles des victimes dans tout ça.
04:24 En tant que juriste, est-ce que le président, parce que la Constitution, c'est la loi qui a fait l'amnestie à l'Assemblée Nationale, grâce à lui, c'est individuel.
04:34 Maintenant, est-ce que, comme nous l'avons dit, nous devons aller vers la procédure, nous devons attendre qu'elle soit dite, qu'elle soit d'abord vérité, et après, nous allons faire la réconciliation ?
04:42 Est-ce que, c'est ce que le texte dit, est-ce que le président n'a pas, sans doute, amnestié les faits, sans pour autant que la procédure soit terminée, que le procès soit fait pour soutenir les responsabilités ?
04:53 Alors, Birbi, c'est comme ça. L'État, il doit être en forme, il doit se soumettre. Mais ce qui est en train de se faire, c'est ce que je dis sur le plan international.
05:04 Mais si nous n'avons pas de questions, nous allons aller vers la procédure.
05:06 Non, mais d'abord, c'est-à-dire, limite, c'est-à-dire, notre Assemblée, maintenant, cette convention, c'est notre pouvoir public, l'Assemblée Nationale, c'est notre pouvoir public.
05:14 Parce que Birbi, c'est un projet de l'Etat. Mais, qui l'a annoncé, c'est le Parlement. Nous n'avons pas le droit de nous entendre. Nous n'avons pas le droit de nous entendre.
05:21 Nous avons, les mesures législatives, que vous connaissez, qui sont encore en train d'être appliquées à la convention.
05:28 Mme Soutey, par exemple, qui a pris Abdoulaye Touré, que vous connaissez, elle dit qu'elle va le torturer.
05:34 Birbi, nous ne l'avons pas encore. Alors que le Sénégal doit avoir une obligation. Je ne vais pas vous dire ce qu'il y a, que vous allez faire.
05:40 Mais déjà, il y a des débuts de prévue pour avancer. Mais, maintenant, quand vous avez pris cette loi, vous ne pouvez plus oublier Birbi.
05:48 Maintenant, il faut que vous vous rappelez que la loi ne respecte pas le créateur.
05:52 Oui, c'est ce que je voulais vous dire.
05:54 Je vous ai dit ce que je voulais vous dire.
05:55 C'est très bien.
05:56 C'est-à-dire, aujourd'hui, le Parlement, ils sont souverains. Mais, aujourd'hui, quand vous avez pris, par exemple, Amnesty, pour nous, vous ne pouvez pas avoir le droit de l'ouvrir parce que, n'oubliez pas, la convention est en cours aujourd'hui.
06:07 C'est-à-dire, dans la Constitution, c'est moi qui ai permis d'initier la loi d'Amnesty, mais je suis le droit à un recours effectif pour tous les justiciables.
06:16 Maintenant, la condamnation, si vous regardez la loi d'Amnesty, je vous le dis, c'est le premier article de la territorialité.
06:23 Maintenant, vous avez ici et vous avez là.
06:25 Deuxièmement, nous avons fait ce que nous avons fait, donc, la limite de la matérialité est là.
06:32 Mais, il y a une autre limite.
06:33 C'est pour ça que vous avez interpellé le Parlement.
06:35 Voilà. Après la condamnation, nous, nous sommes en train de nous enlever.
06:39 Mais, Maître, vous n'avez pas répondu à la question.
06:41 Je vais répondre précisément.
06:43 Allez-y alors, rapidement, ce qui te plait.
06:45 Parce que, aujourd'hui, si vous regardez la Constitution sénégalaise, comme nous l'avons dit, il y a un droit à un recours effectif.
06:54 D'accord ? Le droit à un recours effectif, c'est la seule possibilité présidente de l'Armée.
06:59 Parce que, dans la Constitution, la personne humaine est sacrée.
07:02 L'État a l'obligation de le protéger.
07:05 Donc, l'État peut venir, il n'y a pas de disposition de la Constitution qui dit qu'il faut amnestier.
07:11 Donc, non, mais ça veut dire que le bureau d'amnestie politique, c'est extérieur au droit.
07:16 Donc, aujourd'hui, si vous venez, la personne que vous connaissez a l'obligation de le protéger.
07:22 Même après sa mort, vous le voyez, pendant la COVID, pendant l'affaire de sépulture et tout ça.
07:27 Donc, si vous venez, il y a seulement des soucis d'apaisement.
07:32 Sans dire qu'il n'y a pas de canactère, à vrai dire, parce que ce sont des faits.
07:38 Mais les systèmes, c'est pour des faits, ce ne sont pas des faits.
07:40 Non, mais c'est ce que je te dis, c'est ce que je te dis.
07:41 Maintenant, si on ne pousse pas la disposition de la Constitution, et surtout, si on ne l'appuie pas, sur le plan international,
07:47 il y a des conventions, tu sais, au Sénégal, qui ont pris l'engagement de ne pas pousser le droit de l'homme.
07:55 Je ne sais pas si vous êtes là, mais nous sommes ici avec le professeur El Mat.
07:59 Alors, non, le professeur, je suis le professeur.
08:03 Alors, l'aiguille...

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