PSG : Riolo dénonce "la dictature du coach" de Luis Enrique

  • il y a 6 mois
À la veille du 8e de finale retour de Ligue des champions du PSG sur la pelouse de la Real Sociedad mardi (21h sur RMC Sport 1), Daniel Riolo a taclé l'entraîneur parisien Luis Enrique sur son attitude et sa communication depuis son arrivée.  

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00:00 Je ne veux pas, comment dire, vulgairement le flinguer.
00:04 Je veux juste dire ce que je pense de lui depuis qu'il est là et de son
00:09 travail et de ce que j'appelle le foutage de gueule permanent,
00:11 à partir de déclarations qui, très honnêtement, si elles étaient
00:16 prononcées par un autre entraîneur, je pense que tu les dénoncerais
00:18 comme moi, parce que je crois que le Paris Saint-Germain ne peut pas
00:21 avoir un entraîneur avec une telle communication et une telle bouillie
00:26 permanente dans ce qu'il propose.
00:29 Je vais énumérer quelques phrases comme ça, comme "on sera
00:32 meilleur en février", la preuve que non, première erreur, donc
00:36 premier mensonge.
00:37 Il avait dit ça après Dortmund-PSG.
00:39 Résultat, c'est faux, puisque le PSG était meilleur en début de
00:43 saison, quand, comme toi, j'avais envie de croire à une sorte de
00:48 souffle nouveau. Après Newcastle, il avait dit que le PSG avait fait
00:51 un bon match, qu'on avait été meilleur qu'eux.
00:53 C'est faux, ils avaient pris le bouillon.
00:56 - Jusque là, tu es d'accord ou tu veux garder ton avis pour après ?
00:59 - Non, pour l'instant, il n'y a rien de révolutionnaire.
01:02 - D'accord, très bien.
01:03 - Non, mais...
01:04 - Inventaire des phrases, on a le droit de relever quand même des
01:06 phrases qui sont des inepties.
01:09 Pareil quand il dit, si on n'aime plus, si on n'aime pas le jeu que
01:16 pratique mon équipe, ça m'est complètement égal.
01:18 Si c'est Mourinho ou Allegri qui dit un truc pareil, la terre entière
01:21 lui tombe dessus.
01:23 Mais comme Louis-Henriquet a le tampon Guardiola sur le front, ça lui
01:26 donne une sorte de totem d'immunité.
01:28 Alors qu'appartenir à une école, je pense que quand tu étais à l'école
01:32 et que tu étais un bon élève, tu devais avoir également des toccards
01:34 dans ta classe.
01:34 Donc appartenir à une école, ça ne veut pas dire que tout le monde est
01:36 bon dans la même école.
01:38 Et lui, je pense qu'il est très, très loin de Guardiola, même s'il
01:41 se prend pour Guardiola.
01:42 Comme Chabier est également de l'école Guardiola et ça ne marche
01:45 pas, comme Tourelle, ça a marché et ça ne marche pas.
01:48 Je veux dire, ça ne donne pas une sorte d'immunité permanente.
01:53 Alors après, évidemment, ce laboratoire permanent, moi, j'aimerais
01:59 juste savoir qui fait ça ?
02:00 Qui chamboule autant son équipe en Europe dans les équipes qui
02:05 veulent briller et qui brillent en haut des classements et qui ont
02:09 de l'ambition en Ligue des champions ?
02:10 Qui fait ça ?
02:11 Je pense que ça n'existe pas à ce point-là, de jouer avec les médias
02:15 pour "vous n'allez pas trouver ma compo, je vais vous faire ceci,
02:19 je vais vous faire cela".
02:19 Le style, c'est pareil.
02:20 On nous vendait un style de possession.
02:23 Or, on sait que le PSG, avec ces joueurs-là, c'est plus un style
02:27 de transition.
02:28 Donc, il va falloir attendre qu'ils changent complètement les joueurs.
02:31 Mais quand il est arrivé, on nous a dit que de toute façon,
02:33 Lucien Nrekié était tellement fort, avait une telle personnalité
02:36 que de toute façon, on ne lui imposerait jamais personne.
02:38 Visiblement, on lui a imposé Ramos.
02:40 Visiblement, on lui a imposé Colomogny, puisque le PSG
02:44 n'aime pas ces joueurs-là et qu'ils veulent faire 100.
02:47 Donc, il dit à ses dirigeants "vos 180 millions, foutez-les-vous
02:52 dans le derrière, ça ne m'intéresse pas".
02:54 Pourquoi pas ?
02:54 Mais moi, on m'a dit qu'il était intervenu sur tout le recrutement
02:57 et qu'il avait donné son avis.
02:58 Visiblement, non.
02:59 C'est difficile.
03:00 Déjà, quand tu arrives, il y a déjà des joueurs qui sont soit là,
03:02 soit dans les tuyaux.
03:03 Tu es d'accord qu'il n'était pas aux manettes ?
03:05 Mais il a donné son avis.
03:07 Possiblement, sur quelques ans.
03:08 Mais il était déjà là quand Ramos et Colomogny sont arrivés.
03:11 Visiblement, on ne l'a pas consulté ou lui a donné son accord
03:14 parce que lui dit qu'il a toujours donné son accord.
03:16 C'est ce que lui dit.
03:17 Moi, ce qui m'intéresse, c'est ce que lui dit.
03:20 Parce que je pourrais presque lui trouver des circonstances
03:22 atteignantes sur ce qu'il fait.
03:23 - Même s'il a donné son accord,
03:24 il peut se dire qu'il s'est trompé.
03:25 Puis se dire "on s'est trompé".
03:28 Il n'est pas obligé de le dire non plus.
03:29 Puis après, il va dire à ses dirigeants "effectivement,
03:31 on s'est trompé, on va en prendre un autre".
03:32 C'est pour ça que les mecs qui hurlent après en disant
03:33 "on a déjà dépensé 189 la dernière, on va remettre aux Imen et tout".
03:37 Bah oui, pourquoi pas ?
03:38 - Tu t'es trompé, tu es obligé et tu as eu moyen.
03:39 - La dernière phrase à la mode, c'est "on sera meilleur la saison prochaine".
03:43 "On sera meilleur la saison prochaine".
03:44 OK, très bien, pourquoi pas ?
03:46 Mais on sera meilleur la saison prochaine avec quel joueur ?
03:49 Avec ceux qu'il a là ou ceux qu'il aura dans le Mercato
03:52 qui va s'effectuer l'été prochain ?
03:54 Parce que forcément, il va y avoir un Mercato l'été prochain.
03:57 Mais dans ces cas-là, il y a un truc qui ne colle pas.
04:00 Puisqu'il dit qu'il veut habituer cette équipe à jouer sans me bapper.
04:04 Mais cette équipe, elle sera profondément remaniée
04:06 puisqu'il y aura un Mercato cet été.
04:08 Donc, ça ne tient pas la route.
04:10 Fais le jouer et serre-toi au-delà du bazar
04:13 que tu as foutu dans l'équipe avec ce psychodrame.
04:16 Serre-toi de lui maintenant, au-delà de tout le ressentiment
04:21 et de tout ce qui est à l'intérieur de lui,
04:22 puisque de toute façon, tu ne peux pas t'habituer à jouer sans lui.
04:25 Puisque l'équipe, elle va être modifiée cet été.
04:28 Donc, ça, c'est encore une phrase complètement stupide.
04:32 Quand il dit "il faut s'habituer à jouer sans lui",
04:34 puisque ce n'en sera pas.
04:35 Ça, ça vaudrait s'il y avait zéro recrutement cet été.
04:37 Si il y a zéro recrutement cet été, je peux comprendre.
04:40 Mais alors, s'il faut s'habituer à jouer sans lui,
04:42 moi, je dis qu'Éric Roy est un idiot,
04:44 parce qu'il faut qu'il s'habitue dès maintenant à jouer sans Lesmélou.
04:47 Ils vont jouer la Ligue des champions, la Coupe d'Europe l'année prochaine
04:49 et Lesmélou va partir.
04:51 Oh, Éric, si tu m'écoutes,
04:53 mets-le sur le banc de temps en temps, Lesmélou,
04:55 parce qu'il va falloir s'habituer à jouer sans lui.
04:57 Et Guardiola, mets Alonde sur le banc,
04:59 parce qu'Alonde, il va partir aussi l'été prochain.
05:01 - Pardonne-moi de te couper, la grosse différence,
05:03 mais pourquoi il le met sur le banc, Louis-Henriquet ?
05:05 Parce qu'en fait, tu confonds l'effet de la com'. - Je sais, c'est parce qu'il n'est pas bon.
05:08 - Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non. - Il n'est pas bon ? Ah, il n'est pas bon. D'accord. C'est pourquoi alors ?
05:12 - Mais non, mais ici, il se permet de le faire contrairement,
05:15 pour aller dans ta comparaison avec Roy, la grosse différence,
05:17 c'est que Roy joue la deuxième place, il n'a pas de marge.
05:20 Il doit mettre son équipe type tout le temps.
05:21 Le PSG, ils ont de la marge sur Aliguin.
05:23 Tu crois qu'il l'aurait fait s'il y avait un point d'avance sur le second ?
05:26 - Et donc, à quoi ça sert ? - Ah bah écoute, ça sert... - Ah, ça sert à quoi ? - Si, je vais t'expliquer après. À quoi ça peut servir ? - Bah, pour l'année prochaine ? - Non, non, non, non, non. - Tu vas changer la moitié de l'équipe ? - Non, non, non, non, non, non, non, non. Ça, c'est de la communication. - Ah, ça va servir pour l'année prochaine ? - Il a agité le chiffon rouge. - Mais donc, c'est pas vrai alors ? - Bien sûr que oui, il y a des choses qui sont pas vraies. - Ah, d'accord.
05:40 Mais moi, mon propos, c'est juste de dire qu'il ment en permanence. - Ouais, mais bon, bah, etc. - Et qu'il raconte n'importe quoi. - Donc, le mec agite le chiffon rouge.
05:47 - Tu te précipites, tu fonces comme un taureau, et après, tu lui dis "Ah, t'as vu, t'avais dit que c'était 6, bah oui, d'accord, mais bon, l'effet quoi." - Non, mais tu vas m'expliquer dans un instant pourquoi c'est utile de sortir un mec à la mi-temps alors que personne ne fait ça, sauf pour sanctionner lourdement ou pour dire au joueur "t'es un tocard".
06:01 Mais pour dire au joueur "t'es un tocard", il faudrait que les autres soient meilleurs que lui. Ce qui n'est pas vrai. - Quand tu sors un joueur à la mi-temps, tu lui dis pas "t'es un tocard", sinon t'es un mauvais coach.
06:07 - Tu lui dis "t'es un tocard", fort, t'es nul. - Tu sais la proportion des joueurs qui sortent à la mi-temps ? - Ah, mais peu importe, tu dis pas... - Non, mais toi, tu regardes à cette façon sans savoir que ça n'arrive pas. - Peu importe, c'est ce que je disais à Stéphane l'autre jour, il me dit "si j'aime Mbappé, je le mets titulaire tout le temps, et je le mets tout le temps en haut à gauche." Super, tu lui dis ça à un mec qui signe, t'es tranquille, t'as ta place quand tu veux, tu seras titulaire tout le temps.
06:24 - Mais on parle de Mbappé, c'était sa dernière année, tu vas te priver de lui, t'as qui de meilleur que lui ? - Donc t'es un coach qui dit à tous les autres joueurs "et lui, mauvais ou pas, qui court ou pas, il va être toujours le pire." - Mais t'as qui de meilleur que lui ? - Mais quel coach vous êtes ? - Flo, s'il te plaît. - Daniel, tu es le coach de la République des joueurs que tu as dénoncé dans ce cas-là. - T'inquiète pas, on va en parler de ça. - Bah oui, mais c'est ça qui est intéressant. - Mais quelle est ta meilleure solution que lui ? Est-ce que tu as une meilleure solution ? - Peu importe, tu en profites, écoute bien le Lux. - Pourquoi tu me réponds pas ? - Mais non, je t'explique.
06:54 - Peu importe, dans le sens où, en lien avec l'avance que tu as, tu impliques tout ton gros. - Pourquoi faire ? - Parce qu'à tout moment, tu mets les mecs dans la rotation, tu mets les mecs qui restent pas sur le point de touche. - Et pourquoi faire ? Puisque la plupart des joueurs partiront. - Mais non, mais ça, la plupart, certains seront là, certains seront pas là, ça tu peux pas le savoir aujourd'hui.
07:11 - Mais toi tu ne crois pas aux vertus d'une équipe qui joue régulièrement ensemble
07:14 pour être performante en Ligue des Champions, quel désautomatisme c'est ça ?
07:16 - Bien sûr que si ! Et d'ailleurs tu vas retrouver d'ailleurs... - Il n'y a pas d'équipe type !
07:19 Le concept d'équipe type n'existe pas. - Si, mais tu vas retrouver d'ailleurs une grande partie de l'équipe type.
07:22 Tu as vu la compo qu'a donné Fabrice pour demain ?
07:25 - À chaque fois qu'on a une compo type ça ne tombe jamais ! - Non mais il y aura peut-être...
07:27 - Ça ne tombe jamais ! - Tu as dit toi-même qu'il y aura peut-être un ou deux trucs...
07:29 - Ça ne tombe jamais ! - Tu es d'accord que lui-même...
07:30 - C'est soit Dalí qui va trouver une place dans l'équipe, soit il considère lui... - Tu crois qu'il n'y aura pas Zeremri demain ? Tu crois qu'il n'y aura pas Vitinha demain ?
07:37 - Lui considère... - Tu crois qu'il n'y aura pas Bappé demain ?
07:39 - Ça dépend... - Tu crois qu'il n'y aura pas Dembélé demain ? Il n'y aura pas Donnarumma demain ?
07:43 - Il ne fera pas jouer à sa meilleure place. - Ah oui mais ça c'est ton avis, c'est un autre débat !
07:47 Maintenant s'ils mettent Bappé neuf, ce n'est pas la bonne compo parce que toi tu as décidé que ce n'est pas la bonne.
07:52 Moi tu es en train de me dire est-ce qu'il est une équipe type ?
07:54 Oui, plus ou moins. Il agite le chiffon rouge pour des raisons internes, pour des raisons de gestion de groupe, de leadership, de management.
08:00 Toi tu fonces comme un taureau dans le chiffon rouge et tu dis "bah attends il nous avait dit que..." et là il vient de raconter que...
08:05 - Malgré tout tu ne ressens pas une sorte de mépris par rapport aux médias ? - Ah si, mais moi sur la com...
08:10 - Par rapport aux gens, parce que les médias c'est les gens. - Oui, voilà.
08:13 - Moi sur la com... - Et tu trouves que ça joue bien ? - Non !
08:15 - Attends, attends... - Mais là-dessus sur le mépris, tu trouves que ça joue bien ?
08:18 - Il y aurait une question sur la com, sur le mépris, tu me dis que ça joue bien !
08:20 - Daniel, attends ! - Flo, attends, Flo, attends, réponds-moi, réponds-moi ! - Je ne réponds et en même temps à Daniel,
08:25 sur la com, je pense que puisque tu parlais de terrain d'entente, je pense que là on peut en avoir un.
08:29 Parce qu'effectivement je trouve que c'est une com bizarre, parce que moi je ne crois pas...
08:33 Par exemple, ce qu'il a dit aujourd'hui à Fabrice Hawkins, question de Fabrice,
08:37 est-ce que vous utiliserez les mêmes méthodes en gros en Ligue des Champions par rapport à l'EP que en championnat ?
08:42 - Ouais, pourquoi pas ? - Ouais, bon bah là oui, il rigole, il se fout de ta gueule.
08:45 Bon bah c'est pas bien effectivement, c'est pas une bonne com, je suis d'accord avec toi, c'est forcément, c'est sans doute pas très utile.
08:50 Je le répète... - En management, c'est important de faire ça. - Non, non, non, management...
08:53 - À notre époque, tu as des groupes, des joueurs, des entraîneurs qui font ça.
08:56 - Tu as une grosse différence entre l'externe et l'interne.
08:59 Moi je pense qu'en interne, ça ne pose aucun problème, au contraire, ce qu'il fait avec Mbappé.
09:02 C'est ma thèse, au contraire. - Ah bon ?
09:04 - En revanche, en externe... - Tu as des infos là-dessus ?
09:05 - Non, attends, dis-le. - Je pense que le directeur sportif n'aime pas trop ce qui se passe.
09:08 - Ah peut-être, peut-être, tu parles des joueurs. - Et que beaucoup de gens au club n'aiment pas du tout jouer en attitude.
09:11 - Je te parle des joueurs. Moi je pense qu'il a le groupe, il embarque le groupe avec lui,
09:14 il sait que ce groupe est imparfait, qu'il a besoin de tout le monde au max, et il va essayer de s'en sortir avec ça.
09:19 Et il sait que si ça marche pas, il va se faire dégager lui-même, il a peut-être un pied au bar, ça comme tu l'as dit tout à l'heure, je sais pas.
09:25 Ça c'est possible. En revanche, c'est de la com.
09:27 - Mais on est bien d'accord que en février, tu ne joues pas mieux... - Donc la com elle est pas bonne, moi j'aime pas ça !
09:30 - Tu ne joues pas mieux en février qu'en novembre. - Attends, je réponds, je réponds juste à ça.
09:33 - Dire que tu vas mieux jouer l'année prochaine, ça n'a aucun intérêt, ça n'a aucun sens.
09:37 - Non, c'est d'accord, exactement. - Ok, très bien.
09:38 - Ça c'est de la com, cette com là elle n'est pas très bonne, moi je suis pas fan de cette com là extérieure.
09:43 - Donc on va continuer. - Mais n'imprime pas grand-chose pour sa gestion de groupe.
09:47 - Sortir un écalavitant et faire un psychodrame à trois tours d'un match de l'Univers Champion, c'est important ?
09:50 - Ça c'est autre chose. - C'est bien vu d'un point de vue du management ?
09:53 - Oui, en management interne ça peut être bien vu. Par contre externe, tu as raison. - Tu as consulté des managers pour qu'ils t'ont confirmé ça ?
09:57 - Oui, oui, oui, oui, oui, je te le confirme, c'est même le gros point, le leadership. - Des managers t'ont dit ça ?
10:01 - Mais bien sûr, bien sûr ! - Tu as un sport de foot ou un entraîneur que tu as entendu dire que c'était une bonne idée ?
10:04 - Des managers, en dehors du milieu du foot, dans le milieu du foot. Je vais te dire, ce qui s'est passé avec Luis Enrique par exemple, avec Messi et avec Totti, deux fois.
10:13 Tu vois, juste, c'était vrai que c'était ponctuel. Un peu comme là, parce que figure-toi que Mbappé et Enrique ils se sont parlé depuis. Honnêtement, le psychodrame...
10:19 - Attends, attends, attends. - Les entraîneurs qui font ces conneries-là, comme avec Totti, comme avec Messi, à la fin ils mangent leur chapeau.
10:24 - Bien sûr ! - À la fin ces entraîneurs-là mangent leur chapeau. - Et bien, qu'est-ce qui va se passer ?
10:27 - Parce que c'est juste de l'arrogance, c'est de la supériorité. - Tu crois qu'il compte pas sur Mbappé ? Mais vous croyez tout ce qu'il dit, vous croyez qu'il va le mettre sur le banc ?
10:32 - En fait, en fait... - C'est lui qui vous mène en bateau. - En fait, il a substitué ce que tu dénonces et ce que nous dénonçons tous, la République des joueurs, il a substitué ça par la dictature du coach.
10:42 - Mais pas du tout ! - Par l'omnipotence du coach. - Tu t'es plaint pendant des années, Daniel. Tu t'es plaint pendant des années.
10:48 - Les deux, les deux, monsieur. - Il remet l'équipe au-dessus des joueurs. - Non, il se met lui au-dessus des joueurs. - N'importe quel joueur.
10:54 - Non, mon avis, c'est qu'il se met lui au-dessus de l'institution. Il se met lui au-dessus à la professionnelle. - Je veux que Daniel, tu finisses ton avis.
11:00 - Ça n'est qu'un coach de passage. - Ça fait longtemps que l'institution n'a pas été respectée grâce aux coachs. - Elle ne l'est pas. Elle ne l'est pas plus aujourd'hui.
11:05 - Tout ça, c'est du flanc. - Tu as plein de supporters qui se disent "enfin, un coach qui ?" Toi, tu es dans les lignes de Galtier.
11:12 - Kiki, Né, Né, Léo, Né, Léo. - Pas du tout. - C'est Kiki, Né, Léo. Léo est un grand professionnel, Né est un mec formidable. Arrêtez vos conneries.
11:21 - Tu peux pas me dire que j'ai défendu ça, quand même. - Quand Galtier disait ça, aujourd'hui, Henriquet dit "dis donc mon pote, avec ton cinéma, tu nous as gonflés."
11:30 - Peut-être qu'il a tort, hein, avec ton cinéma. - Quel cinéma il a fait ? - Tout le cinéma sur "je reste, je reste pas", "La Lettre" et tout.
11:35 - Quand ? - En général. - Quand ça ? - Ça suffit, on suit ça depuis deux ans. - Quand ça ? - Tout le temps, l'été dernier. - Il n'était pas là, lui ?
11:42 - Non mais peu importe. - Mais lui, il n'était pas là ? - Oui, mais lui, il est l'entraîneur du club.
11:45 - Ah, donc tu es en train de me dire que c'est pas sa décision, il est le pion de Nasser. - Il respecte plus le club que Mappé.
11:50 - Je sais pas, lui-même, il le pense. - Alors j'allais en venir à ça. - Oui, attends, Daniel, laisse-moi parler. - Parce que c'est lui qui a sorti Mappé du loft, c'est lui qui l'a sorti parce qu'il était dans la merde.
12:01 - Oui, bien sûr, et demain, tu crois qu'il va pas se ressortir ? - Qui lui a débloqué le match contre la Real Sociedad ? Qui lui a débloqué le match ?
12:08 - Et alors attends, dans ton histoire de République... - Non, non, non, je réponds, Daniel, je réponds. - Non, je dois finir mon avis.
12:15 - Quand tu dis que le coach doit être au-dessus, l'institution, machin, mais dans quel monde ? - Nasser est son président, donc il est au-dessus du coach, t'es d'accord ?
12:26 - Le coach, et là, le club. - Oui, je te réponds. - Dans quel monde un entraîneur qui est là depuis 7 mois se croit à ce point important ?
12:37 - Non, il pense que le club est plus important. - Est-ce que tu crois que quand il était à la Roma, il était plus important que Totti ou que Messi au Barça ?
12:45 - Je l'ai dit que la République des joueurs, non, mais la dictature du coach non plus, surtout quand tu viens d'arriver, parce que quand t'es un coach qui est là depuis 5 ans, 6 ans, t'es devenu quelqu'un d'important,
12:54 mais à peine arrivé, te croire au-dessus de tout, te croire au-dessus de l'institution, et même te croire quelque part au-dessus d'un joueur qui est le meilleur buteur historique du club, c'est pas normal.
13:02 Déjà, tu peux pas. C'est pas parce que t'es coach que forcément t'es le king. Non, tu dois respecter un peu les gens autour de toi.
13:10 Par rapport au psychodrame de samedi, Bampère a eu un comportement nul, il a pas un bon comportement depuis plusieurs semaines maintenant.
13:19 Tout ça n'est le fruit que d'une mauvaise gestion historique de Nasser Al-Halifi qui, de toute façon, je l'ai dit mille fois, 2000 fois, 10 000 fois, je le répéterai,
13:27 il fallait le laisser partir quand il y a eu une vraie offre, que tout le cirque a commencé là, que quand sa mère va dans les émissions d'actualité, d'informations pour dire
13:36 "il y avait de l'argent à prendre, on a décidé de tout prendre", qu'elle ne s'en cache même pas.
13:40 C'est bien la preuve que de toute façon, ils ont accepté de rester, non seulement en prenant le max d'oseille, mais en devenant finalement une espèce de...
13:49 C'est même plus enfant gâté à ce niveau-là, c'est au-delà. Et que les performances l'ont tenu parce qu'il était bon.
13:56 Mais cette année, il est moins bien, même si c'est encore le seul, c'est encore le meilleur, c'est encore le seul qui peut débloquer une situation comme on l'a vu au match aller.
14:02 Mais l'histoire, elle va tirer au bout et elle va mal se terminer.
14:07 Mais entre les deux, il suffisait juste que Louis-Henriquet soit un petit peu plus intelligent, qu'il n'ait pas un ego surdimensionné, qu'il ne soit pas prétentieux et arrogant
14:15 et qu'il se serve, comme il avait commencé à le faire l'été dernier, de dire "la gestion a été nulle, aussi bien du club que d'Ombapé, tout a été nul, il est dans un loft,
14:25 je le récupère parce que j'en ai besoin, je commence à construire une équipe, je révèle un gamin qui sera le futur du club".
14:31 Il y a un bel état d'esprit, on l'a souligné dans tous les premiers matchs où on était au parc ensemble en regardant, il disait "il est en train de se passer quelque chose",
14:37 j'étais content de ce que je voyais. Derrière que ce gars-là, qui est connu historiquement partout où il est passé, ça fait maintenant 15 ans qu'il est dans le foot,
14:46 son caractère que Fred Harmel nous a décrit, que toute l'Espagne connaît, cette espèce de prétention d'arrogance, de mauvais manager,
14:53 ce n'était pas le moment de faire ressurgir ça. Donc oui, je suis content quand le Barça dit qu'ils veulent le récupérer,
14:58 il y a Thiago Motta, je milite pour lui depuis plus d'un an maintenant, parce que c'est un entraîneur du futur, la moitié de l'Italie le veut,
15:05 la moitié de l'Europe le veut, lui comme des gars comme Xabi Alonso et tout ça, Louis Sénéry qui est déjà un coach du passé, qu'il retourne au Barça,
15:12 parce que là, la gestion-là, il s'est complètement planté.
15:16 — Bon, donc pour résumer ta position, et contrairement à ce qu'on a entendu depuis vendredi, toi t'es pas forcément...
15:23 Parce qu'en gros, je sais baptise, mais y avait la team Louis Sénéry-Quier et la team Bapé.
15:28 — Mais jamais de la... Mais dès vendredi, je l'ai dit, j'étais là vendredi soir...
15:32 — Sauf que moi, en t'écoutant, Daniel, y a comme un point très important...
15:34 — J'ai dit « attitude lamentable », vendredi soir, je dois faire quoi de plus ?
15:37 — Bah tu dois... — Tu dois juste... Tu l'as répété.
15:39 — Quand tu dis « attitude lamentable » sur 30 secondes, très bien, et que tu le redis soir, OK,
15:44 sauf que, en minutes d'antenne, en temps d'antenne, contre Louis Sénéry-Quier, à le flinguer considérablement,
15:52 ça n'a rien à voir. Alors que ce qui s'est passé vendredi soir,
15:55 et quand bien même le sortir à la mi-temps était effectivement vexatoire,
15:58 ça faisait partie d'une stratégie de Louis Sénéry-Quier, qu'il veut le piquer,
16:02 il le pique effectivement violemment en ce moment, et d'ailleurs Bapé,
16:06 comme un enfant, pour une fois, qu'il doit être aussi parfois,
16:09 il va demander à son coach des explications le lendemain, comme ça arrive à des tas de joueurs,
16:14 et c'est pas honteux de faire ça. Et là, je pense que ça dégonfle un petit peu le boulard,
16:18 quand à un moment donné tu dis « putain, je veux comprendre ce qui se passe, punaise, ça va pas ».
16:23 Je pense quand même que le truc à dire, vendredi soir, avant ce pamphlet incroyable,
16:28 cette nouvelle fixette que tu t'es fixé avec Louis Sénéry-Quier...
16:32 — Malheureusement, tu sais, dans 80% du temps, mon seul défaut est de voir avant les autres.
16:35 — Peut-être, mais moi, je veux juste te dire...
16:38 — Et lui, on le voit depuis longtemps, Fred Armel nous avait parlé de lui comme de Neymar,
16:42 et Fred Armel s'est fait pourrir et insulter pour Neymar, et il avait raison.
16:46 Merci à tous !
16:48 Merci à tous !

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