Ce lundi soir dans l’After Foot, Daniel Riolo donne un avis tranché sur le modèle Luis Enrique au Paris Saint-Germain, qui s’assimile à du “football communiste”.
Un football auquel on ne comprend rien…
Un football auquel on ne comprend rien…
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00:00Louis St-Henriquet, pourquoi est-il communiste ?
00:02Non, en fait, je voulais faire un petit bilan parce que le résultat de samedi, on l'a peu évoqué.
00:07Il ne s'agit pas de faire un bilan définitif, mais bon, juste, on a quand même vu six matchs du PSG cette année,
00:13donc cinq en championnat et un en Ligue des champions.
00:15Et c'est toujours la même chose, je le dis souvent pour ce qui concerne l'OM, mais ça vaut également pour le PSG,
00:20de toutes ces réactions qui sont souvent totalement démesurées.
00:24Après les six matchs du PSG, avec petit bémol depuis samedi soir, mais très, très léger bémol,
00:29les commentaires étaient exagérément positifs, où on a entendu « j'exagère à peine »,
00:35qu'enfin il y avait un collectif, qu'enfin il y avait une équipe,
00:38que Dembélé était sur le point de devenir génial et que Barcola était sur le point de faire oublier Mbappé.
00:43Tout était rose, il y avait juste cette ombre au tableau,
00:47le litige entre Nasser Al-Raifi, qui est en train de payer à peu près la terre entière pour salir l'image de Mbappé,
00:54ce fameux litige-là, même un président de la République est obligé de baisser sa culotte encore plus qu'il ne l'avait déjà baissée devant le Qatar,
01:01pour faire la promo des opinions de Nasser Al-Raifi dans une interview aux Parisiens.
01:06C'est dire où on en est de résignation face au Qatar et face à Nasser.
01:13Mais parlons de ces six matchs et de ce bilan très globalement positif que j'ai un petit peu de mal à partager.
01:21D'abord parce que cette histoire de projet, moi je veux bien qu'on mette un peu la pédale douce et qu'on arrête un petit peu la politique des stars et tout ça,
01:31mais si on en vient à critiquer un petit peu ça, attention, je ne veux pas entendre Louis Scampo,
01:38c'est le responsable d'un effectif qu'il a mis dans les mains de Louis Sénériqué et avec lequel Louis Sénériqué doit composer.
01:43Parce que ça ne s'est pas du tout passé comme ça, que les choses soient absolument claires, c'est les deux ensemble.
01:49Et pour le coup, pour que l'on sache toute la vérité, Nasser Al-Raifi lui était plutôt pour qu'on mette une ou deux stars,
01:56dans le sens recrutement un peu plus clinquant, façon Victor Ozimène ou des mecs comme ça.
02:02Les deux ont dit nouvelle politique, nouveau collectif, nouvelle façon de faire, main dans la main, Campos-Louis Sénériqué.
02:09Donc qu'on ne vienne pas faire porter la responsabilité sur Campos plus que l'un ou l'autre, ils étaient d'accord.
02:15En fait, le directeur sportif est allé dans le sens de Louis Sénériqué.
02:19Le jeu du PSG depuis le début de la saison, donc, avec cette nouvelle politique et ce nouveau fabuleux collectif.
02:24Moi, je suis désolé, je ne comprends pas.
02:26Déjà que j'avais du mal à comprendre l'année dernière, mais là, je comprends encore moins.
02:29Espèce de possession qu'on veut à 60-70% avec ou sans neuf, je ne sais pas.
02:35Est-ce que Ramos devait être le titulaire ? Est-ce que c'est la blessure qui a empêché qu'il le soit ?
02:38Ou est-ce que c'est Asensio qui devait l'être en jouant faux neuf ?
02:41Je n'ai toujours pas compris.
02:43Est-ce qu'Akimi, cette nouvelle trouvaille, enfin que beaucoup d'entraîneurs font maintenant,
02:47mais visiblement, il faut baisser la tête quand c'est Louis Sénériqué qui le fait,
02:50de mettre Akimi dans le milieu de terrain très souvent, quasiment parfois en position neuf.
02:56Je ne comprends pas ce que ça apporte et d'ailleurs, ça n'apporte rien.
02:59Moi, je préfère quand Akimi déborde et dédouble avec Dembélé, mais c'est tellement basique,
03:03tellement con-con que Louis Sénériqué ne peut pas accepter quelque chose d'aussi con.
03:07Nuno Mendes, c'est terminé, il ne monte plus.
03:09Nuno Mendes, on ne monte plus parce que comme ça bascule quand Akimi monte d'un côté, il n'y a plus.
03:14Et si Nuno Mendes n'apporte pas offensivement, vu ses limites défensives, je ne vois plus trop à quoi il sert.
03:19Autant vite prier pour que Lucas Hernandez revienne et occupe cette place-là
03:23et ça pourra peut-être marcher de cette façon,
03:26mais Nuno Mendes là, on lui interdit quasiment de monter,
03:29mais contre Géron, c'est sa montée qui finalement a aborté ce but un peu gag.
03:34João Neves, c'est la bonne trouvaille, on savait que c'était un bon joueur, il l'a confirmé.
03:38Mais évidemment, premier match de Ligue des Champions, il ne démarre pas,
03:41parce qu'il faut forcément faire un truc nouveau.
03:43Donc on le fait jouer le match d'après, c'est encore par lui que vient le but.
03:47Mais évidemment, comme il n'y a pas de titulaire dans cette équipe, qu'il n'y a pas de 11,
03:52on n'a pas le droit de dire qu'il y a un titulaire, on n'a pas le droit de dire qu'il y a un 11,
03:55parce que ça ne peut pas exister et qu'évidemment, on n'a pas le droit de poser la question.
03:59Parce que si on pose la question, Louis Sénériqué se fâche,
04:03se prend de haut, ironise.
04:05C'est sûr que quand à côté de ça, tu écoutes deux Herbies après un match,
04:10tu écoutes tous les autres, Franck Heze, Hadi Hüther, Pierre Sage,
04:16même au soir d'une défaite comme hier,
04:18c'est sûr que la communication Louis Sénériqué prend un coup de pelle.
04:21Parce que soi-disant, c'est formidable de communiquer comme ça.
04:24Bon, ok, très bien, si tout le monde est content, si les supporters du PSG sont contents.
04:27Les matchs, il n'y en a aucun que j'ai trouvé formidables, le Havre-PSG, le 1-4,
04:31on se souvient, ça se débloque à la 85ème quand il fait jouer les titulaires,
04:35mais qui ne sont pas des vrais titulaires, pardon, on n'a pas le droit de le dire.
04:39PSG-Montpellier, on a vu à quel point Montpellier était faible.
04:43Lille, on se rappelle que ça pouvait faire 2-2, ça tourne correctement.
04:47PSG-Brest, ce n'est pas une balade, loin de là.
04:49PSG-Géronne, c'est certainement encore moins une balade et ça se débloque sur un but gag.
04:54Donc, je ne vois pas ce collectif extraordinaire et brillant,
04:59qui a libéré du poids des individualités, ça, je ne le vois pas.
05:03Au final, et c'est pour ça que je voulais te faire marrer,
05:07mais un collectif auquel on ne comprend rien, une communication floue,
05:11faite sur des mensonges, et l'individualité qui n'existe plus officiellement,
05:17oui, c'est du communisme.
05:19Oui, c'est le football communiste.
05:22– Ça peut être du totalitarisme en fait, une forme de totalitarisme.
05:26– C'est Louis Sénriquet.
05:28Louis Sénriquet a une mentalité totalitaire dans les idées qu'ils imposent,
05:31dans la façon de ne pas vouloir répondre aux questions,
05:33et d'imposer son football face auquel on doit s'incliner ou tourner la tête,
05:37mais en aucun cas débattre.
05:38– Ok, l'effacement de l'individu au profit, selon lui, du collectif, d'une idée globale.
05:43– Absolument, ce qui dans le foot…
05:44– Ce qui a marché aussi parfois.
05:46– Non, ça ne marche pas, même son mentor Pep Guardiola,
05:49qui a gagné énormément grâce à des individualités hors normes,
05:54alors Messi, qui se détachait largement,
05:56même lui, à Manchester City, a bien dû admettre que jouer avec une star,
06:02qui en l'occurrence est Haaland, ça lui a servi quand même.