• il y a 8 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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Transcription
00:00 Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous pour le Meilleur de l'Info.
00:04 Ce soir, nous sommes avec Caroline Yadan.
00:06 Bonsoir Madame la députée.
00:07 Bonsoir.
00:08 Vous revenez tout juste de Versailles.
00:09 Vous êtes rentrée comment ? En bus ?
00:11 Oui.
00:12 Ah ben bravo.
00:13 C'est bien, on va à Versailles en bus, on revient du Congrès en bus.
00:17 Oui tout à fait, nous étions beaucoup de bus.
00:19 Bon on va parler évidemment de l'inscription de Olivier dans la Constitution.
00:22 Tatiana Renard, Marzac, bonsoir.
00:25 Et Yoann Uzay, comme tous les soirs, bonsoir.
00:28 Pour commencer, c'est vrai que Pascal Praud en parlait il y a un instant.
00:32 Vous avez aperçu Marco, 62 ans, son visage marqué, tuméfié même.
00:38 Marco, vendredi soir, alors qu'il était dans une synagogue du 20ème arrondissement,
00:42 qui sortait de cette synagogue, il a été frappé dans la rue.
00:45 Il a reçu des coups de pied, des coups de poing à la tête, d'agression antisémite,
00:49 qu'il va vous raconter.
00:51 Dans un instant, on va y revenir.
00:53 C'est un témoignage très fort recueilli par Fabrice Esner.
00:57 Je suis rentré à la synagogue ce vendredi, pour l'entrée du Shabbat.
01:04 Et j'étais assis au rebord de la synagogue.
01:08 Une seule personne est passée, m'a regardé.
01:11 Je l'ai regardé, je me suis dit "elle est bizarre".
01:15 Cette personne est repassée trois minutes après, elle est venue vers moi,
01:18 elle m'a dit "c'est toi le juif qui tue les arabes à Gaza".
01:22 Je me suis dit "moi je ne tue personne".
01:26 Je n'ai tué personne, je ne tue personne.
01:28 Et je me suis levé pour lui tenir tête, et j'ai eu le temps que je me lève,
01:33 il m'a assaini, il m'a donné des coups sur le visage.
01:36 C'est le comportement de sauvage, de barbare.
01:40 On a l'impression de revenir au Moyen-Âge.
01:42 Je suis d'une religion, on n'accroît que quelqu'un.
01:45 Je suis français avant tout.
01:47 Ma religion est vite, je ne regarde personne.
01:50 Je n'ai jamais frappé un arabe parce qu'il était arabe,
01:53 je n'ai jamais frappé un chrétien parce qu'il était chrétien.
01:56 Ça ne m'aimerait même pas l'esprit.
01:58 C'est un noir africain, 23-24 ans, un peu plus grand que moi.
02:05 Après une agression comme celle que j'ai subie,
02:07 c'est normal d'avoir le sentiment de haine et de mépris.
02:10 Il fait deux jours que je n'ai pas dormi du tout.
02:14 - Vous y pensez tout le temps ?
02:16 - Oui, j'ai peur.
02:18 Je n'ai pas envie de...
02:20 Je suis français, j'ai eu un cancer.
02:23 Je serais allé mourir.
02:25 - Terrible, hein ?
02:27 L'Ignat d'Anthéry, ce témoignage.
02:29 Marco, 62 ans.
02:31 - Oui, bien sûr, c'est terrible.
02:34 Il y a un autre extrait que vous n'avez pas passé
02:37 où il parle d'humiliation.
02:39 Je crois qu'il y a ça aussi.
02:41 Dans une agression que peuvent subir les Juifs,
02:44 il y a non seulement la douleur physique,
02:47 mais la douleur morale, la douleur mentale,
02:50 la douleur psychologique,
02:52 qui résulte de l'agression.
02:55 On a beau le dire, le répéter,
02:58 on est face, surtout depuis le 7 octobre,
03:01 à une désinhibition totale de l'antisémitisme
03:05 qui passe par la haine d'Israël,
03:08 qui passe par la diabolisation de la haine d'Israël,
03:12 qui passe par la nazification d'Israël.
03:15 Jean Kélévy disait que si les Juifs sont des nazis,
03:18 alors ils méritent la mort.
03:20 On est exactement face à ça.
03:22 Face à ceux qui prennent la parole avec cette haine-là,
03:27 ils offrent aux assassins une excuse victimaire
03:31 d'agression de l'autre, d'agression du Juif,
03:35 même s'ils s'en défendent.
03:38 Il est évident que deux Mohamed Merah
03:41 qui tirent à bout portant au nom de Gaza
03:44 sur des bébés avec des tétines dans la bouche,
03:48 jusqu'à Marco aujourd'hui qui se fait agresser au nom de Gaza,
03:52 nous sommes dans la même rhétorique
03:56 et nous sommes exactement dans la même cause
03:59 avec les mêmes effets.
04:01 - Je rappelle ce qu'a dit son agresseur.
04:03 "C'est toi qui tues des gens de Gaza
04:05 "avant de le frapper, de le rouer de coup."
04:08 D'ailleurs, il y a toujours des mots avant de frapper
04:11 et avant d'aller plus loin.
04:13 "On peut frapper, on peut tuer."
04:15 - Je partage absolument tout ce qui vient d'être dit.
04:18 On a là l'exemple flagrant que l'antisionisme
04:21 conduit à l'antisémitisme.
04:23 Ce sont effectivement des personnes
04:25 pour qui les Juifs sont responsables
04:27 de ce qui se passe à Gaza.
04:29 - Marco est responsable de tout ce qui se passe
04:32 à des milliers de kilomètres de chez lui.
04:34 - C'est ce que pensent aujourd'hui
04:36 une petite partie seulement des Français,
04:39 mais parce qu'il y a un discours politique
04:42 qui entretient cela aussi.
04:44 Quand vous avez des responsables politiques
04:46 qui en France demandent que les athlètes juifs
04:48 concoursent sous bannière neutre pour les Jeux olympiques,
04:51 quand vous avez des responsables politiques
04:53 qui demandent qu'Israël soit traité comme la Russie
04:56 avec les mêmes sanctions économiques,
04:58 ça sous-entend que l'agresseur, c'est Israël
05:00 et non pas le Hamas, comme la Russie a agressé l'Ukraine.
05:03 Donc ces discours politiques-là
05:05 entretiennent l'antisionisme
05:07 qui conduit à l'antisémitisme.
05:09 - C'est terrible.
05:10 - C'est un des cas les plus graves.
05:12 - Il y a eu un cas de ce genre.
05:14 Il y a eu un cas de ce genre.
05:16 Il y a eu un cas de ce genre.
05:18 Il y a eu un cas de ce genre.
05:20 Il y a eu un cas de ce genre.
05:22 Il y a eu un cas de ce genre.
05:24 Il y a eu un cas de ce genre.
05:26 Il y a eu un cas de ce genre.
05:28 Il y a eu un cas de ce genre.
05:30 Il y a eu un cas de ce genre.
05:32 Il y a eu un cas de ce genre.
05:34 Il y a eu un cas de ce genre.
05:36 Il y a eu un cas de ce genre.
05:38 Il y a eu un cas de ce genre.
05:40 Il y a eu un cas de ce genre.
05:42 Il y a eu un cas de ce genre.
05:44 Il y a eu un cas de ce genre.
05:46 Il y a eu un cas de ce genre.
05:48 Il y a eu un cas de ce genre.
05:50 Il y a eu un cas de ce genre.
05:52 Il y a eu un cas de ce genre.
05:54 Il y a eu un cas de ce genre.
05:56 Il y a eu un cas de ce genre.
05:58 Il y a eu un cas de ce genre.
06:00 Il y a eu un cas de ce genre.
06:02 Il y a eu un cas de ce genre.
06:04 Il y a eu un cas de ce genre.
06:06 Il y a eu un cas de ce genre.
06:08 Il y a eu un cas de ce genre.
06:10 Il y a eu un cas de ce genre.
06:12 Il y a eu un cas de ce genre.
06:14 Il y a eu un cas de ce genre.
06:16 Il y a eu un cas de ce genre.
06:18 Il y a eu un cas de ce genre.
06:20 Il y a eu un cas de ce genre.
06:22 Il y a eu un cas de ce genre.
06:24 Il y a eu un cas de ce genre.
06:26 Il y a eu un cas de ce genre.
06:28 Il y a eu un cas de ce genre.
06:30 Il y a eu un cas de ce genre.
06:32 Il y a eu un cas de ce genre.
06:34 - On parle d'explosion antisémite.
06:36 Les chiffres sont parlants.
06:38 C'est plus de 1000 %.
06:40 Mais c'est plus de 1000 % en réalité
06:42 de déclarés, d'actes antisémites
06:44 déclarés
06:46 qui ont conduit
06:48 à un dépôt de plainte,
06:50 à un signalement.
06:52 Mais il y a les chiffres officiels
06:54 et il y a les chiffres non officiels.
06:56 Et je pense qu'on peut
06:58 multiplier ce chiffre de 1000 %
07:00 à minima par deux.
07:02 - Il faut inscrire, il faut instruire.
07:04 Ce qui n'est pas toujours le cas.
07:06 Tout ce qui concerne les plaintes
07:08 contre LFI, d'une manière ou d'une autre,
07:10 pour l'instant, n'ont pas été instruites.
07:12 Parlons vrai.
07:14 Ma question reste là.
07:16 Qu'est-ce que vous leur dites ?
07:18 - Très clairement, je dis que LFI,
07:20 aujourd'hui, porte une immense responsabilité
07:22 dans l'antisémitisme
07:24 en France.
07:26 LFI, alors moi j'arrête pas de le dire,
07:28 mais LFI,
07:30 par leurs propos, par leur entourage,
07:32 par leur prise de position,
07:34 souffle systématiquement
07:36 sur les braises de l'antisémitisme,
07:38 par un discours
07:40 totalement débridé sur la haine d'Israël.
07:42 On n'est même plus dans l'antisionisme.
07:44 Alors ça dépend de ce qu'on définit
07:46 par l'antisionisme, mais on n'est
07:48 absolument pas dans la critique
07:50 d'une politique d'un gouvernement.
07:52 On est dans la haine d'un pays,
07:54 dans l'essentialisation
07:56 d'un peuple.
07:58 Et ça conduit, comme je l'ai dit tout à l'heure,
08:00 à offrir
08:02 aux agresseurs potentiels
08:04 une excuse
08:06 victimaire,
08:08 parce qu'on se positionne
08:10 comme victime en employant
08:12 une rhétorique, une propagande
08:14 qui s'apparente à la propagande du Hamas,
08:16 en l'occurrence, et en l'espèce
08:18 depuis le 7 octobre.
08:20 Et si on revient même historiquement,
08:22 on reprend la rhétorique
08:24 qui est développée par
08:26 les régimes, enfin la politique panarabique,
08:28 etc., même des années 20,
08:30 et des frères musulmans. Donc on a
08:32 une complaisance vis-à-vis de l'islamisme
08:34 et une complaisance vis-à-vis de l'antisémitisme.
08:36 - Vous allez réagir, Tatiana, mais d'abord on écoute Eric Dupond-Moretti,
08:38 parce que le garde des Sceaux est allé plus loin encore
08:40 ce week-end chez Frédéric Azizat sur Radio-G.
08:42 - Quand on invite
08:46 Corbyn, quand on dit de
08:48 Jonathan Arfil, patron du CRIF, qu'il est
08:50 d'extrême droite, tout ça, ça fait
08:52 monter la violence. - Et l'antisémitisme ?
08:54 - Et bien sûr,
08:56 et bien sûr, et ça donne
08:58 licence, ça, à des esprits
09:00 qui ne demandent que ça, d'ailleurs.
09:04 Ça les nourrit, et on passe
09:06 à l'acte beaucoup plus facilement.
09:08 Quand on critique la famille Duhamel,
09:10 Nathalie Saint-Cricq, Routel
09:12 Krièvre, tout ça c'est la démonstration
09:14 de ce qu'effectivement il y a beaucoup,
09:16 beaucoup, beaucoup d'expressions antisémites
09:18 chez LFI. - Mélenchon c'est un antisémite,
09:20 Eric Dupond-Moretti ?
09:22 - En tous les cas, il s'exprime comme un antisémite.
09:24 - Il s'exprime comme un antisémite ? - Bah, écoutez...
09:26 - Donc c'est un antisémite ?
09:28 - Il s'en défend.
09:30 - Oui, mais vous ? - Mais quand il dit
09:32 de Yel Bompivé qu'elle est partie camper,
09:34 voyez, camper... - Camper.
09:36 Elle est partie de sa famille qui a été exterminée à Auschwitz.
09:38 - Bien sûr, le choix des mots pour encourager le massacre,
09:40 je réponds oui à votre question.
09:42 - Est-ce qu'il a raison ?
09:44 Est-ce qu'un ministre de la Justice
09:46 devrait dire ça ?
09:48 - Écoutez, au moins, il est honnête.
09:50 Il dit ce qu'il pense, il l'a toujours fait.
09:52 D'ailleurs, Eric Dupond-Moretti, on ne peut pas lui reprocher cela.
09:54 Cela dit, il faut quand même préciser,
09:56 pour être tout à fait honnête intellectuellement,
09:58 qu'au sein de l'LFI, il y a quand même une scission.
10:00 C'est-à-dire qu'il y a une partie des membres de l'LFI
10:02 qui se sont, dès le début, opposés
10:04 à la non-condamnation du Hamas
10:06 comme groupe terroriste.
10:08 À certains propos, je pense notamment à ce Daniel Obono
10:10 concernant que c'est un groupe de résistance.
10:12 Première chose. Deuxième chose, juste pour rebondir sur ce que vous disiez,
10:14 Madame la députée, en fait, c'est la peur.
10:16 Ce qui est frappant, c'est de voir le nombre de Juifs français
10:18 qui font leur alias, c'est-à-dire qui se sentent plus en sécurité
10:20 aujourd'hui qu'en Israël, qu'en France.
10:22 Et ça, ça pose quand même une vraie question.
10:24 - Il faut quand même s'atteindre en guerre, on le rappelle.
10:26 - Oui, mais ça pose quand même une vraie question.
10:28 - Mais en fait, c'est un peu la double peine.
10:30 Moi, je suis partie en Israël et quand on revient,
10:32 on est face à...
10:34 Non seulement, on a vu les horreurs,
10:36 mais à partir du moment où il y a une reconnaissance
10:38 du statut de victime, c'est moins difficile
10:40 pour une victime de l'être.
10:42 Mais lorsqu'on revient en France,
10:44 on est face à cette inversion accusatoire
10:46 qui non seulement dénie le statut de victime,
10:48 mais accuse les victimes de l'être
10:50 et culpabilise en quelque sorte la victime...
10:52 - Est-ce qu'il a raison de dire ça,
10:54 sur Jean-Luc Mélenchon,
10:56 et un ministre de la Justice devrait dire ça ?
10:58 - Bien sûr qu'il a raison.
11:00 Lorsqu'on dit, et pour reprendre
11:02 ce que le garde dit,
11:04 que Yael Brunepivé Camp
11:06 a telle à vivre,
11:08 parce qu'elle se rend compte
11:10 qu'elle a été victime
11:12 parce qu'elle se rend
11:14 après les massacres...
11:16 - Elle a été la première à se rendre.
11:18 - ...historiques, le massacre de Hamas
11:20 et le pogrom du 7 octobre,
11:22 alors même qu'elle y est allée
11:24 pour l'Ukraine, pour l'Arménie, etc.
11:26 Lorsque ce mot-là,
11:28 il faut quand même savoir
11:30 qu'il nous ramène
11:32 à Drumond, 2890,
11:34 et de la race juive.
11:36 C'est pas rien.
11:38 Mélenchon est quelqu'un d'intelligent,
11:40 quelqu'un de cultivé.
11:42 Il sait exactement les mots qu'il emploie.
11:44 Et moi, je m'étais...
11:46 Alors j'allais dire "amusé", mais c'est pas amusé.
11:48 En tous les cas, j'avais répondu
11:50 à un moment donné à 4 nains
11:52 qui demandaient sur Twitter
11:54 qui mettaient au défi quiconque de prouver
11:56 que Mélenchon était antisémite.
11:58 J'avais écrit une très longue lettre
12:01 en démontrant...
12:03 Les exemples sont longs comme on bras,
12:05 à quel point il y avait
12:07 de l'antisémitisme chez Mélenchon
12:09 et dans...
12:11 - Si il est antisémite, c'est condamné par la loi.
12:13 L'antisémitisme, normalement, c'est plainte.
12:15 Le garde des Sceaux le premier devrait porter plainte.
12:17 C'est ça que je devrais faire tout de suite.
12:19 Il n'y a pas de...
12:21 - Il est vrai que, contrairement par exemple
12:23 à Jean-Marie Le Pen, qui avait été condamné
12:25 pour antisémitisme, Jean-Luc Mélenchon
12:27 ne fait l'objet d'aucune condamnation.
12:29 Néanmoins...
12:31 - Est-ce qu'il y a une plainte seulement,
12:33 déposée et traitée ?
12:35 - Non, il n'y a pas de plainte.
12:37 Je crois quand même qu'il est juste
12:39 de mettre les bons mots sur des paroles
12:41 qui ont été prononcées.
12:43 Vous l'avez dit, Jean-Luc Mélenchon est sans doute
12:45 l'un des responsables politiques les plus cultivés
12:47 du paysage politique français.
12:49 Il sait précisément ce qu'il fait au moment
12:51 où il le fait. Chaque mot est pesé, sous-pesé.
12:53 Il sait véritablement
12:55 qu'il est engagé dans un processus
12:57 de provocation de haine.
12:59 Je pensais au début que ça participait
13:01 d'une stratégie politique. J'ai pensé ça
13:03 pendant plusieurs semaines, après le 7 octobre.
13:05 En réalité, je crois que je me suis trompé.
13:07 Je pense qu'il est en réalité
13:09 effectivement devenu antisémite.
13:11 Il ne l'était pas il y a un certain
13:13 nombre d'années. Il était même un véritable républicain.
13:15 Il s'est perdu dans sa stratégie
13:17 avec un certain nombre de députés
13:19 de la France insoumise qui, aujourd'hui, sont
13:21 dans la haine du peuple israélien, sont dans la haine
13:23 des juifs et sont devenus, me semble-t-il,
13:25 de véritables antisémites, dangereux
13:27 pour le pays. - Je rejoins tout à fait, Johan.
13:29 Il faut le rappeler. On n'a pas le temps
13:31 de développer le parcours de Jean-Luc Mélenchon,
13:33 qui ne l'était absolument pas. Au fil des années,
13:35 il a cultivé des ambiguïtés
13:37 permanentes. Il a réactivé
13:39 des propos
13:41 qui sont des stéréotypes primaires
13:43 de l'antisémitisme. C'est en cela
13:45 qu'il y a eu un revirement total
13:47 chez cette personne qui était si républicaine
13:49 et laïque, il faut bien le dire.
13:51 Par ailleurs, ses fréquentations. Je rappelle quand même
13:53 Jérémy Corbyn, etc. - Qui l'a porté au mieux, récemment ?
13:57 Quel journaux ? - Des grosses problématiques.
13:59 - Minutes. - Pour rejoindre
14:01 ce que disait Johan, certains aussi
14:03 l'accusent de faire de l'électoralisme
14:05 dans les quartiers, et d'aller
14:07 flatter. - Rivarol.
14:09 Égalité
14:11 et réconciliation
14:13 d'Alain Soral. Les pires
14:15 journaux antisémites, même pas si on
14:17 peut les appeler des journaux,
14:19 néo-nazis,
14:21 Alain Soral, porte-tenue
14:23 Jean-Luc Mélenchon, et continue de le faire,
14:25 notamment depuis le 7 octobre,
14:27 Mathilde Panot aussi.
14:29 - Est-ce qu'il faut le fichier S ?
14:31 Karl-Olivre, qui le dit et le répète.
14:33 - On ne va même pas vous emballer là, vraiment.
14:35 - Bien sûr que Jean-Luc Mélenchon
14:37 est antisémite,
14:39 on le voit, non pas,
14:41 mais on ne le voit pas simplement
14:43 dans ses paroles,
14:45 on le voit sur les actes.
14:47 Quand je dis que la France insoumise est un danger
14:49 pour la société, on s'en rend compte
14:51 tous les jours, avec des cocottes minutes,
14:53 je le disais, où parfois nos jeunes,
14:55 notamment dans les quartiers, sont insufflés
14:57 de plusieurs mensonges,
14:59 et dix mensonges n'entraînent pas une vérité.
15:01 Donc, au micro de Frédéric Azizat,
15:03 M. Moriti, notre garde des Sceaux,
15:05 a dit ce qu'il avait sur le cœur
15:07 et partagé par, je crois,
15:09 une majorité de celles et ceux qui savent précisément
15:11 comment se conduise la France insoumise.
15:13 Et quand, de façon provocatrice, je dis
15:15 que M. Mélenchon devrait être
15:17 fichier S, tous les jours,
15:19 il me donne un peu plus raison.
15:21 - Il ne faut peut-être pas le fichier S.
15:23 - Il ne faut pas abuser la force.
15:25 C'est à l'avocate que je demande ça.
15:27 Pourquoi il n'y a-t-il pas de plainte ?
15:29 Si le garde des Sceaux dit "il est antisémite",
15:31 pourquoi ne va-t-il pas immédiatement déposer plainte ?
15:33 - Parce que c'est beaucoup plus pernicieux que ça.
15:35 Parce que pour déposer une plainte,
15:37 il faut qu'une infraction prévue par le Code pénal
15:39 soit constituée.
15:41 Et pour qu'une infraction soit constituée,
15:43 il faut qu'il y ait des éléments,
15:45 des faits constitutifs de l'infraction.
15:47 - Mais sans ces faits, est-ce qu'on a le droit
15:49 de dire qu'il est antisémite ?
15:51 - Mais bien sûr. Regardez.
15:53 Quelques exemples.
15:55 Pierre Moscovici.
15:57 Il parle de Pierre Moscovici,
15:59 qui ne pense pas français, mais finance internationale.
16:01 Mélenchon qui va avec le CCIF
16:03 à la marche contre l'islamophobie.
16:05 Je vous rappelle que c'est à cette marche
16:07 qu'on a vu des enfants porter
16:09 les toiles jaunes.
16:11 Il a dénié la responsabilité
16:13 de la France
16:15 au Veldib.
16:17 Il est revenu sur le discours de Jacques Chirac.
16:19 Il reçoit Jérémie Corbine avec les honneurs.
16:21 Les actions coordonnées
16:23 depuis Jérusalem,
16:25 c'est une vraie vision conspirationniste
16:27 du juif. Le CRIF
16:29 est d'extrême droite.
16:31 Il réactive, il y a peu de temps,
16:33 c'était en juillet 2020,
16:35 la thèse du peuple déicide.
16:37 Il reprend la thèse du peuple déicide.
16:39 Les juifs ont tué
16:41 Jésus.
16:43 Il a été tué par ses propres compatriotes.
16:45 Mohamed Merah s'est battu
16:47 à Toussaint. Après l'attentat,
16:49 il rappelle qu'il avait dit,
16:51 c'est exactement la même chose que
16:53 Le Pen et le détail
16:55 de l'histoire. Les juifs seraient
16:57 culturellement zéro, rien, etc.
16:59 Quand
17:01 Pannot tweet sur le Veldib,
17:03 elle oublie évidemment
17:05 le mot juif.
17:07 Borne est une rescapée,
17:09 etc.
17:11 On peut multiplier l'exemple comme ça.
17:13 Ces exemples-là ne conduisent
17:15 pas forcément à une condamnation
17:17 pour antisémitisme. Il n'en reste
17:19 pas moins qu'ils existent, que ce sont
17:21 des faits réels.
17:23 Et il est temps,
17:25 moi ce qui m'effraie,
17:27 c'est qu'il puisse encore aujourd'hui,
17:29 que LFI puisse encore aujourd'hui
17:31 avoir des électeurs, alors même
17:33 que depuis le 7 octobre,
17:35 eh bien, ces propos,
17:37 etc.
17:39 On est face à véritablement
17:41 un coup de l'antisémitisme.
17:43 Ça peut toucher. Moi ça ne me surprend pas.
17:45 L'antisémitisme, il est latent dans ce pays
17:47 depuis un certain nombre d'années, depuis de
17:49 trop nombreuses années. Il a éclaté
17:51 aux yeux de tous le 7 octobre, mais cet antisémitisme,
17:53 il a évolué en France,
17:55 notamment en même temps que l'islamisme aussi
17:57 a évolué dans un certain nombre de banlieues.
17:59 L'antisémitisme
18:01 a explosé depuis des années et aujourd'hui
18:03 naturellement, ça saute au visage de tout le monde,
18:05 mais ce n'est pas quelque chose de nouveau.
18:07 - Alors, il y a la Grande-Bretagne aussi. Là-bas aussi,
18:09 on va quitter un peu la France, il y a aussi des acteurs antisémites
18:11 ont explosé. Un candidat a fait
18:13 une campagne contre Israël, pro-Ramas, disons,
18:15 il a fait une campagne pour le Ramas, il s'appelle
18:17 Georges Galloway, il était candidat dans un quartier à majorité
18:19 musulmane et il a emporté
18:21 l'élection législative partielle ce week-end.
18:23 Il y a un problème en Angleterre, c'est un pays
18:25 très libéral, les autorités ont accepté
18:27 par exemple de laisser projeter sur Big Ben
18:29 le slogan
18:31 antisémite "De la rivière à la mer",
18:33 on l'a vu affiché sur Big Ben
18:35 et aujourd'hui le Premier ministre
18:37 britannique, comme d'autres, disent ouvertement
18:39 que les islamistes sont en train de prendre
18:41 le pouvoir dans ce pays, regardez.
18:43 Quelques heures après la victoire de
18:47 Georges Galloway, le Premier ministre
18:49 britannique a qualifié cette nomination
18:51 d'inquiétante pour le pays.
18:53 Il est plus qu'alarmant, hier soir,
18:57 un candidat qui nie l'horreur de ce qui s'est passé
18:59 le 7 octobre, qui glorifie le Hezbollah
19:01 et qui est soutenu par Nick Griffin,
19:03 l'ancien dirigeant raciste du British
19:05 National Party, est été élu.
19:09 A l'issue d'une campagne mouvementée
19:11 marquée par ses prises de position
19:13 pro-palestinienne, le candidat de la
19:15 gauche radicale Georges Galloway, 69 ans,
19:17 a fini largement en tête
19:19 d'une élection législative qui se tenait
19:21 à Rochdale, une commune du nord
19:23 de l'Angleterre où 30% de la population
19:25 est musulmane.
19:27 À de trop nombreuses reprises ces derniers temps,
19:29 nos rues ont été prises d'assaut par des petits
19:31 groupes hostiles à nos valeurs et sans
19:33 respect pour nos traditions démocratiques.
19:37 Depuis le 7 octobre,
19:39 des manifestations pro-palestiniennes sont
19:41 régulièrement organisées dans les rues de Londres.
19:43 "Peace, quiet now"
19:45 "Peace, quiet now"
19:47 Il y a eu une prise de conscience, assez tardive d'ailleurs,
19:49 à l'occasion des manifestations
19:51 pro-palestiniennes qui ont eu lieu ces
19:53 dernières semaines, et dans lesquelles on a vu
19:55 des slogans de haine. Les islamistes,
19:57 et en l'occurrence apparemment leurs
19:59 commanditaires iraniens aujourd'hui, ont
20:01 identifié la Grande-Bretagne comme étant du fait
20:03 de cette tolérance, je dirais,
20:05 y compris de cet excès de liberté
20:07 d'expression, comme étant un peu le
20:09 ventre-mou de l'Europe, et un pays dans
20:11 lequel il était possible d'exercer une
20:13 profonde influence sur la société.
20:15 Il y a un pays
20:17 très très libéral, et finalement les
20:19 mots sont forts,
20:21 de Rishi Sounak et
20:23 d'autres, les islamistes sont en train
20:25 de prendre le pouvoir en
20:27 Angleterre, Tatiana. Oui, je suis d'abord de voir
20:29 l'affluence lors des différentes manifestations
20:31 pro-palestiniennes, 300 000
20:33 au mois de novembre, versus
20:35 20 à 60 000 à Paris, ce
20:37 même mois-là, juste après les attaques du 7 octobre,
20:39 donc ça montre aussi l'ampleur de
20:41 ce phénomène, alors je pense qu'il y a plusieurs explications.
20:43 D'abord, on sait combien
20:45 ça a été brandi, cette société multiculturelle
20:47 justement, et
20:49 cette intégration... C'est le premier de la médaille ?
20:51 Je pense que c'est le fait
20:53 de... En fait, ils ont beaucoup critiqué
20:55 la France laïque justement, et qui
20:57 prenait l'assimilation, et je pense que c'est un retour
20:59 de bâton quand même quelque part.
21:01 Ils auraient peut-être dû se pencher, ils ont des statistiques
21:03 ethniques, ils auraient peut-être dû se pencher aussi un peu plus sur
21:05 la question, et voir qu'il y avait peut-être un petit souci.
21:07 Par ailleurs, ça fait longtemps
21:09 que certains les alertent sur l'entrisme
21:11 justement du mouvement
21:13 islamiste dans la société, et à Londres
21:15 en particulier, et puis quand je vois
21:17 aussi les menaces même,
21:19 dont ont fait preuve certains députés,
21:21 ce qui a même conduit d'ailleurs à une révision de la procédure
21:23 de la Chambre des communes, parce qu'ils ont reçu
21:25 des menaces de mort, ça pose une vraie
21:27 question aujourd'hui sur ce qui se passe,
21:29 et sur en fait une sorte de forme de déni en fait
21:31 de ce qui se passe, et nous on se rend compte,
21:33 on prend des mesures, on prend des lois,
21:35 on expulse l'imam, on en parlera peut-être
21:37 après, et d'ailleurs ça même s'est montré en exemple
21:39 aujourd'hui en Grande-Bretagne, où ils
21:41 voient justement que nous on prend les choses en main
21:43 avec une culture différente, certes.
21:45 La laïcité est un bouclier, mais il est tellement lourd
21:47 parfois, tellement difficile à manier.
21:49 Et c'est pour ça que la laïcité est notre
21:51 bien le plus précieux, et qu'il faut absolument
21:53 préserver cette laïcité,
21:55 et que ça doit être la priorité absolue, mais il est évident,
21:57 je rejoins tout à fait ce qu'a dit Tatiana,
21:59 c'est le multiculturalisme qui a été
22:01 vanté pendant des années, si ce n'est
22:03 des décennies, évidemment au Royaume-Uni,
22:05 mais en France aussi, alors nous avons des problèmes
22:07 d'une ampleur moindre évidemment,
22:09 mais ces problèmes sont aussi là
22:11 en France, dans une certaine mesure, c'est une évidence,
22:13 et ce multiculturalisme là aussi
22:15 est en train de sauter au visage
22:17 de tous, et de voir qu'il est évident
22:19 que le nombre, évidemment, commençant
22:21 à poser un problème,
22:23 et bien nous nous retrouvons dans une situation
22:25 qui est une situation au Royaume-Uni
22:27 qui n'est plus vivable, et en France, qu'il faut
22:29 évidemment régler et surveiller de très près.
22:31 - Non mais Caroline Linaudan, certains disent
22:33 "mais on devrait avoir une société
22:35 multiculturelle, ça suffit, on devrait prendre
22:37 exemple sur l'Angleterre, sur les Etats-Unis,
22:39 d'ailleurs on est tellement abreuvés de
22:41 séries Netflix qui nous montrent
22:43 le rêve multiculturel, qu'il y a
22:45 toute une partie de la jeunesse qui se pose la question,
22:47 d'ailleurs. - Oui, mais
22:49 la tolérance envers
22:51 la tolérance envers
22:53 l'intolérance amène
22:55 à ce qui se passe en Grande-Bretagne.
22:57 On a, et vous avez
22:59 tout à fait raison, la France est montrée
23:01 en exemple.
23:03 La France, la laïcité
23:05 française sert aujourd'hui de bouclier
23:07 et d'exemple pour de nombreux
23:09 pays européens qui se
23:11 retrouvent face à cette
23:13 tolérance absolue
23:15 qui amène en réalité
23:17 les frères musulmans
23:19 et autres gopuscules islamistes
23:21 à prendre
23:23 beaucoup de force.
23:25 - On va parler d'Imam Mahjoubi dans un instant, mais comme il est 21h30,
23:27 je salue Barbara Durand.
23:29 C'est l'heure de rappeler les principaux titres de la soirée.
23:31 Barbara. - Bonsoir
23:33 Olivier, bonsoir à tous.
23:35 A la une de l'actualité de ce lundi,
23:37 un accident sur le chantier du
23:39 métro à Toulouse a fait au moins
23:41 un mort et plusieurs blessés.
23:43 Une partie du pont en construction
23:45 s'est effondrée dans un communiqué.
23:47 Le réseau des transports en commun de Toulouse déclare
23:49 que des opérations de recherche étaient
23:51 en cours. Pour confirmer ce
23:53 bilan, le parquet de Toulouse a
23:55 ouvert une enquête.
23:57 Dans l'affaire Pierre Palmade, le parquet
23:59 de Melun demande un procès pour homicide
24:01 et blessure involontaire.
24:03 Un renvoi au procès pour le comédien
24:05 de 55 ans, mais pas pour les deux
24:07 hommes qui l'accompagnaient au moment
24:09 du drame. Les motivations des
24:11 qualifications pénales retenues dans le réquisitoire
24:13 définitif n'ont pas été communiquées.
24:15 La décision finale revient à
24:17 la juge d'instruction chargée de
24:19 l'enquête. Enfin, c'est une sanction
24:21 inédite. La commission européenne
24:23 inflige à Apple une amende de
24:25 1,84 milliard d'euros
24:27 pour non-respect des règles de concurrence
24:29 sur le marché de la musique en ligne.
24:31 Une enquête avait été lancée en juin 2020
24:33 après une plainte de Spotify.
24:35 Le géant américain
24:37 a décidé de faire appel.
24:39 - Forcément.
24:41 Un milliard combien vous avez dit ?
24:43 - 1,84 milliard.
24:45 - C'est beaucoup d'argent.
24:47 Merci Barbara.
24:49 Caroline Niadant, vous avez un projet
24:51 de loi, un texte qui sera examiné
24:53 mercredi. On va parler
24:55 de l'imam Majoubi dans un instant. On a
24:57 commencé cette émission en parlant des
24:59 actes antisémites
25:01 insupportables contre
25:03 Marco. Que prévoit votre
25:05 projet de loi ? De toute façon, ce texte
25:07 prévoit d'amplifier
25:09 les sanctions contre les auteurs.
25:11 - Au commencement de la violence, il y a
25:13 toujours la pensée.
25:15 Il y a toujours
25:17 de la violence verbale.
25:19 Nous avons pensé
25:21 cette proposition de loi
25:23 avec mon collègue Mathieu Lefebvre
25:25 en nous fondant d'abord
25:27 sur le rapport de la DILCRA
25:29 et ensuite sur la constatation.
25:31 Le rapport de la DILCRA
25:33 indiquait qu'il y avait une sorte de trou dans la raquette
25:35 législative
25:37 sur le point que je vais préciser dans une seconde.
25:39 Le rapport
25:41 et la constatation
25:43 c'était l'explosion des actes racistes
25:45 et surtout antisémites depuis
25:47 le 7 octobre. Que dit cette proposition
25:49 de loi ? Dans un premier
25:51 temps, l'article 1er
25:53 c'est
25:55 le fait de pouvoir
25:57 délivrer pour un tribunal
25:59 un mandat d'arrêt ou de dépôt
26:01 lorsque
26:03 on a affaire à une condamnation
26:05 qui entre dans le cadre de la loi de
26:07 1880, c'est-à-dire la loi
26:09 sur la presse. Jusqu'à présent
26:11 ça n'est pas possible parce que c'est possible uniquement
26:13 lorsqu'on est dans le droit commun.
26:15 Là, il sera
26:17 possible, alors même qu'il y a une condamnation
26:19 à un an de prison, d'exécuter
26:21 cette condamnation, ce qui n'était pas possible
26:23 par exemple Alain Soral ne pouvait
26:25 pas aller en prison.
26:27 Boris Lelay qui était réfugié au Japon
26:29 ne pouvait pas aller en prison parce que ça
26:31 n'était pas prévu dans la loi sur la
26:33 presse. Et deuxième partie de la
26:35 loi, donc l'article 2
26:37 va
26:39 correctionnaliser, donc va
26:41 rendre ce qui est aujourd'hui une
26:43 contravention, c'est-à-dire injure,
26:45 diffamation, provocation à la haine non
26:47 publique, eh bien ça deviendra
26:49 non plus une contravention
26:51 comme c'est le cas aujourd'hui, et ça
26:53 deviendra un délit, donc ça sera
26:55 davantage
26:57 sanctionné
26:59 par une amende, toujours, mais une amende
27:01 plus importante. - Avant la pause, j'aimerais qu'on parle
27:03 de l'imam Majoubi qui ne reviendra pas en France.
27:05 La justice a validé l'expulsion de ce prêcheur
27:07 anti-français, antisémite, à la vision rétrograde
27:09 à propos des femmes, notamment l'imam
27:11 Bagnole-Sources a fait l'objet d'une expulsion
27:13 express après une série de signalements.
27:15 Pour le moment, il reste en Tunisie. Sur le réseau
27:17 social, X.Gérald Darmanin a indiqué
27:19 "La justice
27:21 confirme l'expulsion de l'imam qui incite clairement
27:23 au séparatisme et a insulté notre drapeau
27:25 sur mon instruction, les services du ministère d'intérieur
27:27 continueront grâce à nos nouvelles lois
27:29 à lutter avec efficacité contre tous les prêcheurs
27:31 de haine". Pourquoi cette fois-ci
27:33 ça a très bien fonctionné
27:35 alors qu'on avait évoqué
27:37 qu'il y avait 5 enfants,
27:39 un malade, qu'il y avait une épouse
27:41 qui, pour plein de raisons, n'aurait pas dû être
27:43 autorisée à l'expulser ?
27:45 Je voulais qu'on écoute les explications très claires
27:47 de l'avocat Pierre Gentillet, ce matin,
27:49 sur CNews.
27:51 L'argument qui était invoqué
27:53 par l'imam, c'était que cette
27:55 expulsion allait porter atteinte
27:57 à sa vie de famille, à son droit
27:59 de mener une vie familiale normale. Et bien là-dessus,
28:01 l'argument du tribunal administratif
28:03 est très intéressant. Le tribunal administratif
28:05 relève que, premièrement,
28:07 la femme de l'imam était
28:09 de nationalité tunisienne, donc elle n'avait pas de problème,
28:11 elle pouvait le suivre. Et les enfants dont on a
28:13 beaucoup parlé... - Oui, on a beaucoup dit qu'ils étaient français.
28:15 - Alors, le raisonnement est très intéressant.
28:17 Les enfants sont de nationalité
28:19 tunisienne. - Ah bon ? - C'est indiqué
28:21 dans l'addition, je veux dire. De nationalité tunisienne.
28:23 En outre, il était mentionné que ces
28:25 enfants, de bas âge, il y en avait un qui était
28:27 malade, qui était adeinte à un cancer.
28:29 Rien ne prouve que
28:31 cet enfant pourrait être soigné.
28:33 Je lis là-dessus l'addition
28:35 du tribunal administratif. Rien ne prouve que cet
28:37 enfant ne pouvait pas être soigné de la même manière
28:39 en Tunisie. Par conséquent, dans la
28:41 mesure où ces enfants peuvent le
28:43 suivre et vivre en Tunisie, également avec
28:45 sa femme, il n'y a pas d'atteinte disproportionnée
28:47 au droit de mener
28:49 une vie familiale normale. C'est la raison
28:51 pour laquelle le tribunal administratif a validé
28:53 cette expulsion. Il reste encore... - Alors, je vais vous dire,
28:55 est-ce qu'il y a un recours encore ? - Oui, devant le Conseil d'État.
28:57 Voilà, il reste un recours. Conseil d'État.
28:59 Mais bon... - Oui.
29:01 - L'analyse est juste. - Moi, je me réjouis de la fermeté
29:03 du ministre de l'Intérieur, de la fermeté
29:05 dans sa prise de décision,
29:07 de la rapidité... - La rapidité. - De la rapidité
29:09 dans sa prise de décision
29:11 aussi. Et il faut aussi
29:13 dire que, bien
29:15 aujourd'hui, on dispose des outils législatifs
29:17 qui nous permettent de le faire.
29:19 À la fois la loi, qu'on a appelée la loi
29:21 sur le séparatisme, qui est en fait la loi
29:23 sur les respects du principe de la République
29:25 de 2021, d'août 2021,
29:27 et puis la loi qu'on vient de voter aussi
29:29 sur l'immigration. Donc, on dispose des
29:31 outils, on dispose de la volonté,
29:33 et on fait, et donc là, je salue vraiment
29:35 l'action du ministre de l'Intérieur sur ça.
29:37 - Quelque chose à ajouter, sur l'Imam ? - C'est un
29:39 bon signal de nos Français, parce que
29:41 un dernier sondage montrait que 59%
29:43 des Français pensaient que l'expulsion ne serait pas
29:45 réellement effectuée, et 75%
29:47 qu'on était laxistes en matière
29:49 de l'islamisme radical. - Et je crois
29:51 qu'il y a plus de 80% des Français qui souhaitaient
29:53 qu'ils soient expulsés. - Bien sûr, et donc c'est un bon signal
29:55 après les autres affaires qu'on connaît tous,
29:57 de ces Imams qui n'ont pas été expulsés
29:59 ou qui sont partis,
30:01 par exemple en Belgique, je pense notamment
30:03 à l'Imam Mikussine, il y a eu pas mal comme ça
30:05 d'histoires qui ont montré, justement, c'était une
30:07 élimination totale pour Gérard Darmanin, et donc
30:09 ça montre justement qu'on a repris les choses
30:11 en main, et puis deuxièmement, c'est vrai
30:13 que c'est très intéressant, parce que le fait que
30:15 l'attendu soit qu'il puisse reconstituer la cellule
30:17 familiale en Tunisie, c'est
30:19 vrai que c'est assez récent, assez nouveau
30:21 en fait, comme argument, on s'était tous dit
30:23 trois de ces jours, on ne pourra pas lui être retiré son titre de séjour
30:25 parce qu'une femme en France et parce que cinq enfants
30:27 dont un atteindra un cancer. - Donc victoire
30:29 de Gérard Darmanin ce soir ?
30:31 - Oui, c'est une victoire très claire, et
30:33 évidemment, et aussi une victoire
30:35 et un coup politique, naturellement, parce que
30:37 vous l'avez dit, c'était attendu par les Français,
30:39 le Rassemblement National notamment, dénonce
30:41 beaucoup le laxisme du gouvernement
30:43 sur ces sujets-là, donc là il a montré
30:45 que quand on voulait, on pouvait,
30:47 et c'est la réalité, quand on veut, on peut.
30:49 - Donc maintenant, ça c'est un exemple parmi
30:51 tant d'autres, il est devenu un symbole, cet
30:53 imam, mais des imams qui prêchent
30:55 la haine comme lui, il y en a dans notre
30:57 pays. - Il y en a un moment donné, il faudra peut-être aller
30:59 chercher davantage. - Il faudrait pas
31:01 rester uniquement à ce symbole-là,
31:03 il faut aller plus loin dans la... - Est-ce qu'on a les outils
31:05 d'ailleurs pour aller les chercher ? - Deux choses, c'est vrai que ça peut
31:07 l'émission, parce qu'en l'occurrence, par exemple, cet imam,
31:09 il était non seulement imam dans sa mosquée, mais en plus
31:11 président de sa mosquée, donc aucun moyen
31:13 de censure, aucun moyen de contrôle,
31:15 et encore une fois,
31:17 le président de la République, il a fait un effort pour
31:19 faire des choses, et il a fait des choses, et il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:21 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:23 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:25 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:27 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:29 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:31 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:33 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
31:35 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:03 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:05 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:07 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:09 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:11 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:13 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:15 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:17 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:19 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:21 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:45 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:47 - Et le président de la République, il a fait des choses, et il a fait des choses.
32:49 - Pour l'adoption, 780. Contre, 72.
32:57 Applaudissements.
33:15 - 2 minutes d'ovation, c'est ça, à peu près.
33:19 - Et c'était très émouvant, ce que disait Tatiana, et c'est vrai, même quand on n'y était pas à Versailles.
33:23 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:25 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:27 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:29 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:31 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:33 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:35 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:37 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:39 - Voilà, j'allais vous poser la question, en fait.
33:41 - J'allais presque, qui aurait presque pu être à l'unanimité à 70 voix près, lorsqu'on a entendu...
33:47 - 780 voix pour...
33:49 - Voilà, 780 voix pour, lorsqu'on a entendu ça, c'était vraiment... c'était un moment magnifique. Vraiment. Magnifique.
33:58 - Moi, j'ai trouvé ça extrêmement émouvant, deux très beaux discours, vraiment, Yael Brune-Pivet et Gabriel Attal,
34:03 parce qu'en fait, non seulement Yael Brune-Pivet nous a montré quel long combat c'était 13 femmes députées, 7 sénateurs à l'époque,
34:10 et le long chemin évoqué par Gabriel Attal, historique.
34:14 - On va l'écouter, on va l'écouter. Yael Brune-Pivet, Gabriel Attal, comme ça, vous avez toute la séquence et on en parle.
34:33 - Pour la première fois de notre histoire, le congrès du Parlement est présidé par une femme.
34:41 (Applaudissements)
35:03 - En venant ouvrir cette séance, j'ai pensé à Simone Veil, elle qui, le 26 novembre 1974, dans l'hémicycle du Palais-Bourbon,
35:15 s'excusait de partager sa conviction de femme devant une assemblée presque exclusivement composée d'hommes.
35:24 À son époque, en effet, on ne comptait que 13 femmes parmi les députés, 7 parmi les sénateurs.
35:32 - Nous avons une dette morale envers toutes ces femmes, ces femmes qui ont souffert dans leur chair, comme dans leur esprit,
35:40 parfois jusqu'à y perdre la vie. Oui, ces femmes mortes pour avoir voulu être libres nous hantent.
35:46 Oui, les aiguilles des feuseuses d'anges nous hantent. Oui, ces échappées clandestines pour avorter à l'étranger la peur au ventre nous hantent.
35:54 Oui, nous sommes hantés par la souffrance et par la mémoire de tant et tant de femmes qui, des décennies durant, ont souffert de ne pas pouvoir être libres,
36:04 allant jusqu'à parfois payer du prix de leur vie l'injustice que le législateur, exclusivement masculin, voulait maintenir sur elle.
36:12 "L'ère d'un monde fini commence", concluait Gisèle Halimi à son procès de Bobigny.
36:16 Eh bien je dis à toutes les femmes au sein de nos frontières et au-delà qu'aujourd'hui, l'ère d'un monde d'espoir commence. Je vous remercie.
36:25 (Applaudissements)
36:33 - Voilà, et après le vote, la tradition veut que le texte adopté ait été authentifié par un saut. Vous avez vu cette machine pour authentifier ?
36:41 - Absolument. On a l'image ? Voilà, là, voilà, c'est Yael Brunepivé qui a tourné le saut.
36:48 - C'était une image intéressante parce qu'on voyait quand même Gérard Laché qui était à ses côtés.
36:52 Vous avez quand même eu des propos qui s'étaient abstenus lors du vote au Sénat.
36:56 - Qui fut abstention.
36:58 - Qui avait eu des propos quand même en expliquant que ce n'était pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux de la Constitution.
37:02 Et donc c'est vrai que j'ai perçu plusieurs regards de la part de Gabriel Attal lors de cette séance.
37:08 On voyait quand même qu'il se disait qu'il devait être un petit peu mal à l'aise parfois.
37:12 Cela dit, son groupe a su prendre le vent de l'histoire et de la cause des femmes.
37:18 - Caroline Nadar, juste une question. Les groupes d'habitude constitués, normalement vous étiez avec deux députés Renaissance quand vous êtes à l'Assemblée. Là, ce n'était pas le cas.
37:27 - Non, on était par ordre alphabétique.
37:29 - On était dans le bus.
37:32 - Et nous étions par ordre alphabétique.
37:34 Moi, je m'appelle Yadam, avec Annie Grec, j'étais tout en haut, tout en haut, tout en haut.
37:37 Mais ce n'est pas grave parce que j'avais une vue d'ensemble.
37:40 Mais je crois que ce qu'on a montré aujourd'hui, c'est qu'on est tous d'accord pour dire qu'il ne faut pas attendre qu'un droit soit menacé pour le protéger.
37:50 Et c'est vraiment ça qui a eu lieu aujourd'hui.
37:53 C'est de dire, d'abord, historiquement, c'est quelque chose de très, très fort d'inscrire cet IVG dans la Constitution.
38:03 Mais ça va au-delà. Moi, je pense beaucoup à ces femmes, à ces femmes qui, chaque 9 minutes, meurent parce qu'elles ont été contraintes de pratiquer un avortement clandestin.
38:17 Je pense à ces 111 millions de femmes dans le monde qui ne peuvent pas avorter autrement que clandestinement.
38:25 Je pense aux femmes iraniennes, je pense aux femmes afghanes.
38:29 Je pense à ces femmes pour qui, aujourd'hui, la France est un modèle.
38:35 La France est un modèle de liberté. La France est devenue une boussole.
38:40 Et j'ose espérer que ça fera des émules.
38:47 Il y a des oppositions. Le Vatican a dit aujourd'hui que son opposition a tout droit à supprimer une vie humaine.
38:51 À l'ère des droits humains universels, il peut y avoir le droit à supprimer une vie humaine.
38:55 Ça, c'est communiqué du Vatican. C'est la position qui était attendue.
38:59 Évidemment, c'est dit aujourd'hui.
39:01 Oui, mais c'est qu'effectivement, vous l'avez dit, une position attendue.
39:04 Quand on est croyant, quand on est chrétien ou d'une autre religion, il est évident qu'on est opposé à l'interruption volontaire de grossesse.
39:12 Néanmoins, tout le monde n'est pas croyant, tout le monde n'est pas pratiquant.
39:15 Et chacun doit être libre de disposer de son corps et de la manière dont il pense pour assumer ses choix.
39:24 Mais vous savez, le Vatican était contre l'utilisation du préservatif dans les années 80.
39:29 Le Vatican est souvent en retard vis-à-vis de la société.
39:33 Donc voilà, c'est quelque chose qu'il faut préciser aussi.
39:36 Dernière chose, Emmanuel Macron n'était pas là en vertu de la séparation des pouvoirs.
39:41 Mais, vendredi, il sera là.
39:43 Petite sauterie organisée, place Vendôme.
39:45 Pour le coup, moment pour l'histoire.
39:47 J'en ai évidemment combien symbolique le 8 mars, ça sera midi vendredi, place Vendôme, avec le Garde des Sceaux.
39:53 Évidemment que le calendrier n'est pas un fait du hasard.
39:56 Ce discours de Gabriel Attal était magnifique.
39:59 Emmanuel Macron, pour des raisons de texte, n'avait pas le droit de siéger lors de ce conseil, de ce congrès.
40:04 Mais justement, il s'est réservé, si j'ose dire, à la part du lion,
40:07 puisque le 8 mars, évidemment, c'est ce qui va rentrer dans les livres d'histoire.
40:10 Dans la foulée de l'inscription de l'IVG dans la Constitution,
40:12 Mathilde Pannot annonce le dépôt d'un texte pour rejoindre le gouvernement
40:16 et de faire inscrire ce droit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
40:19 Vous sautez ?
40:20 Bien sûr. Oui, oui, bien sûr.
40:22 En fait, c'est l'étape d'après.
40:24 On a vu en Europe que le droit est menacé, le droit est menacé en Hongrie.
40:28 À Malte ?
40:29 Voilà, à Malte, mais en Hongrie, en Pologne, en Italie, aux Etats-Unis, n'en parlons pas,
40:36 mais en Europe, c'est le cas.
40:37 Aujourd'hui, en Pologne ou en Hongrie, la femme qui veut avorter
40:42 doit écouter préalablement le cœur de son foetus.
40:45 Et puis, en Pologne, aujourd'hui, on ne peut pas avorter si on ne risque pas sa vie,
40:52 on n'est pas en danger, ou si on n'a pas fait l'objet d'un viol ou d'un inceste.
40:56 Donc, ça veut dire que des droits sont aujourd'hui menacés en Pologne
41:00 et que, bien sûr, qu'il faut inscrire ces droits fondamentaux
41:04 dans la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
41:08 C'est terminé, je suis désolé.
41:09 Vous m'avez pas dit avec qui vous étiez dans le bus ?
41:11 J'ai changé.
41:12 Vous n'étiez pas bien ?
41:14 Comment ?
41:15 Vous avez fait le retour à l'eau ?
41:16 Vous étiez avec Alaphie ?
41:17 Non, non, je n'étais pas avec Alaphie, non, non.
41:19 Vous avez chanté un peu ?
41:20 J'étais avec les miens.
41:21 C'est sympa, les ambiances dans le bus, la chante, etc.
41:23 Il paraît qu'Alaphie, ils ont chanté.
41:26 Je ne dirais pas quoi.
41:28 Eux, ils savent franchement prendre le bus.
41:29 Voilà, c'est ça.
41:30 Je plaisante.
41:31 Merci beaucoup Caroline Yadan d'être venue.
41:32 Johan, Tatiana, merci.
41:34 Dans un instant, Maureen Vidal pour les infos de 22h, 22h30.
41:38 Julien Pasquet, je remercie Yael Benhamou.
41:41 Et comme tous les soirs, Valérie Acna.
41:42 Bye bye, à demain.
41:43 A demain.
41:44 ...

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