Tour de France 1991 : Résumé
Le Tour de France 1991, qui s'est déroulé du 6 au 28 juillet, a été marqué par la domination de Miguel Indurain, qui a remporté sa première victoire sur la Grande Boucle.
Le parcours de 3 914 km comprenait 22 étapes, dont un prologue et trois contre-la-montre. La course a débuté à Lyon et s'est terminée sur les Champs-Élysées à Paris.
Les favoris au départ étaient les stars des années 1980 : Greg LeMond, Pedro Delgado et Laurent Fignon. Cependant, Indurain a rapidement montré qu'il était le plus fort. Il a remporté le prologue et a pris le maillot jaune dès le premier jour.
LeMond a été le principal rival d'Indurain pendant la première partie de la course. Il a remporté deux étapes et a pris la deuxième place du classement général. Cependant, il a perdu du temps dans le contre-la-montre de la 10e étape et a chuté dans la 15e étape.
Indurain a ensuite contrôlé la course et a remporté deux autres étapes. Il a finalement remporté le Tour avec une avance de 3'36" sur Gianni Bugno et de 5'56" sur Claudio Chiappucci.
Autres faits marquants de la course :
Djamolidine Abdoujaparov a remporté le maillot vert du classement par points.
Claudio Chiappucci a remporté le maillot à pois du classement de la montagne.
Álvaro Mejía a remporté le classement du meilleur jeune.
Thierry Marie a remporté la première étape et a porté le maillot jaune pendant deux jours.
Greg LeMond a été victime d'une chute dans la 15e étape, mais a pu terminer la course.
Le Tour de France 1991 a marqué le début de l'ère d'Indurain, qui a remporté cinq Tours de France consécutivement de 1991 à 1995.
Le Tour de France 1991, qui s'est déroulé du 6 au 28 juillet, a été marqué par la domination de Miguel Indurain, qui a remporté sa première victoire sur la Grande Boucle.
Le parcours de 3 914 km comprenait 22 étapes, dont un prologue et trois contre-la-montre. La course a débuté à Lyon et s'est terminée sur les Champs-Élysées à Paris.
Les favoris au départ étaient les stars des années 1980 : Greg LeMond, Pedro Delgado et Laurent Fignon. Cependant, Indurain a rapidement montré qu'il était le plus fort. Il a remporté le prologue et a pris le maillot jaune dès le premier jour.
LeMond a été le principal rival d'Indurain pendant la première partie de la course. Il a remporté deux étapes et a pris la deuxième place du classement général. Cependant, il a perdu du temps dans le contre-la-montre de la 10e étape et a chuté dans la 15e étape.
Indurain a ensuite contrôlé la course et a remporté deux autres étapes. Il a finalement remporté le Tour avec une avance de 3'36" sur Gianni Bugno et de 5'56" sur Claudio Chiappucci.
Autres faits marquants de la course :
Djamolidine Abdoujaparov a remporté le maillot vert du classement par points.
Claudio Chiappucci a remporté le maillot à pois du classement de la montagne.
Álvaro Mejía a remporté le classement du meilleur jeune.
Thierry Marie a remporté la première étape et a porté le maillot jaune pendant deux jours.
Greg LeMond a été victime d'une chute dans la 15e étape, mais a pu terminer la course.
Le Tour de France 1991 a marqué le début de l'ère d'Indurain, qui a remporté cinq Tours de France consécutivement de 1991 à 1995.
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00:20:45 Une fois encore, les coéquipiers des sprinters auront raison de tous les baroudeurs.
00:20:49 On a vu le travail des PDM avec Sean Kelly, et c'est avec une facilité déconcertante
00:20:54 que Van Poppel va s'offrir un sprinter royal.
00:20:58 L'équipe PDM jubile allait déjà sur le devant de la scène.
00:21:03 Elle le restera les jours prochains. Elle s'en serait bien passée.
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00:21:23 Là, plus question de tricher, plus question de bluffer, de se cacher,
00:21:28 le chronomètre énonce un verdict d'une implacable objectivité.
00:21:33 Exemple Bougnot, à 1'31 du vainqueur, ce n'est pas le grand Bougnot.
00:21:38 Eric Broeckink, à 1'14, il a longtemps dominé avant de craquer dans les 10 derniers kilomètres.
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00:21:55 Jean-François Bernard est de retour. Il faut le prendre au sérieux.
00:22:00 Il n'abandonne que 53 secondes.
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00:22:10 Greg LeMond, il a les atouts pour gagner le tour.
00:22:14 Il reprend le maillot jaune dans l'épreuve chronométrée en n'abandonnant que 8 secondes au vainqueur.
00:22:20 8 secondes, tiens, tiens.
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00:22:31 Pas à 8 secondes de Laurent Fignon, à 8 secondes de Miguel Indurain.
00:22:36 Le client, facile, trop peut-être. On hésite encore ce jour-là à en faire le favori numéro 1.
00:22:42 Il nous a trop déçu l'an passé, mais il est tellement beau, tellement facile.
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00:23:11 Vous l'avez bien compris, il compte bien le gagner ce tour, mais pour l'instant, c'est Greg LeMond qui est en jaune.
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00:23:31 Après le contrôle à montre individuel et avant la première explication montagnarde,
00:23:35 le tour s'offre une escapade indispensable, une visite en Bretagne.
00:23:40 À Rennes ce soir, à Quimper demain, puis à Saint-Herblain, un petit séjour dans le berceau du cyclisme,
00:23:47 là où les Criterium regroupent des dizaines de milliers de spectateurs, là où tout le monde aime et connaît le vélo.
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00:24:06 On va y vivre 3 jours de course sans relâche avec des échappées qui succèdent aux échappées.
00:24:12 Le tour est passionnant, cruel avec ses chutes, mais passionnant, il est temps de se faire remarquer.
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00:24:27 Abadie, justement, va en profiter avec Konyshev tout à l'heure.
00:24:31 Abadie et Konyshev qui ont donc provoqué l'échappée belle.
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00:24:43 8 coureurs vont les rejoindre, Lely, Bourguignon, Jalaber, Breunel, Ribeiro, le Brésilien, Van Oudenk, Calcaterra et Bontempy.
00:24:55 On a vite remarqué dans le groupe que les Toshibas sont 3. Jalaber est l'un des meilleurs sprinters, la victoire ne devrait pas lui échapper.
00:25:03 Et pourtant, la malice d'un merveilleux coureur brésilien aura raison de tout le monde.
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00:25:35 Le Brésil sera fêté comme il se doit à cet événement-là, Mauro Ribeiro est ce jour-là le Brésilien le plus heureux de la Terre.
00:25:48 Le tour a acquis une dimension plus mondiale encore et la Bretagne lui réserve l'accueil qu'il mérite.
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00:26:08 En Bretagne, c'est pourtant un Lyonnais, Thierry Laurent, qui attaque le 1er entre Rennes et Quimper.
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00:26:23 Le tour a semble-t-il retrouvé un peu de calme, un peu de sérénité et l'on se dit qu'après tout, cette étape-là pourrait bien être un peu plus tranquille que les autres.
00:26:32 On ne devrait pas être bousculé par l'actualité aujourd'hui. Tiens, on va même souffler un peu.
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00:26:49 Mais les journalistes qui pensaient s'offrir une tranquillité bien légitime vont vite déchanter.
00:26:54 Il est des événements qui troublent tout à coup les moments les plus sereins et celui-ci en est un.
00:27:00 Cinq membres d'une même équipe quittent le tour le même jour, victimes d'une mystérieuse fièvre sans le moindre trouble digestif.
00:27:09 Cela vous secoue un tour. On va en parler, en reparler encore de l'épidémie des PDM, de la PDMite aiguë, comme on l'appelle déjà.
00:27:21 Brian Holm a beau s'échapper et provoquer une cassure avec Dernis, Anderson et Emmons, les esprits sont déjà ailleurs.
00:27:32 On oubliera pourtant un instant les PDM pour apprécier le final. La veille, le succès avait été brésilien, cette fois-ci il est australien.
00:27:41 Belle renaissance de l'ancien maillot jaune du tour et nouvelle preuve de la mondialisation du cyclisme.
00:27:48 Abdou Japparoff s'est offert le sprint du peloton, Phil Anderson l'un des plus beaux bouquets, mais les esprits sont bel et bien ailleurs.
00:27:56 Que se passe-t-il donc chez PDM ? On tentera de trouver un premier élément de réponse le lendemain matin à Quimper, à l'hôtel des PDM.
00:28:07 Le petit déjeuner de l'équipe néerlandaise devient le dernier salon où donc aux Alcala, le mexicain ne paraît pas trop mal en point.
00:28:14 On tente de tirer des conclusions. Bruckink est un peu fièvreux, on tente de tirer des conclusions. Kelly et Grognon, on tente d'en tirer des conclusions.
00:28:33 Seul élément nouveau, toute l'équipe plie bagage, direction les Pays-Bas. On parle d'intoxication alimentaire puis de bactéries, on ne saura jamais.
00:28:55 Le peloton part donc sans les PDM et la qualité du tour et des étapes à venir les feront vite oubliées. Tant mieux, l'affaire manquait tout de même un peu de transparence.
00:29:05 Comme d'habitude, les attaques vont se succéder après le malaise PDM. Place au vélo, on préfère, car le vélo, c'est beau.
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00:41:28 et l'ont choisi de laisser revenir "Capucci". On ne sera pas trop de deux pour rouler.
00:41:33 Luc Leblanc à l'arrière souffre de plus en plus, il paie ses efforts de la veille.
00:41:38 Tandis qu'Induraine et Capucci poursuivent leur envolée, le véritable perdant du jour,
00:41:56 c'est Greg LeMond. Greg LeMond à la dérive, loin derrière Induraine,
00:42:02 Capucci et Luc LeBlanc. LeMond qui chute même et qui perd ici le Tour de France.
00:42:09 Capucci et Induraine sont devenus des alliés de circonstance,
00:42:24 ils ont tous deux de bonnes raisons d'unir leurs efforts. Capucci pour une victoire d'étape,
00:42:29 Miguel Induraine pour le maillot jaune.
00:42:50 A l'arrivée à Valleluro, Miguel Induraine s'efface très logiquement devant l'italien.
00:42:57 Claudio Capucci va remporter l'étape, Miguel Induraine prendre le maillot,
00:43:03 il est temps de faire les comptes.
00:43:05 Gianni Bugno a perdu 1 minute 29 mais s'offre la troisième place du général.
00:43:14 Fignon, auteur d'un final somptueux, est à 2'50, quatrième du classement général.
00:43:20 Charlie Mottet à 3'53, deuxième du classement général à 3'00.
00:43:35 Andy Amstein, sixième de l'étape mais comme d'habitude il passe inaperçu.
00:43:40 Chausas, septième. A la huitième place, Boyer, fidèle serviteur de LeMond,
00:43:44 qui perd 7'18. Jean-François Bernard est dixième, entre dans les dix premiers du général.
00:43:52 Et Claudio Capucci endosse bien sûr le maillot de meilleur grimpeur.
00:44:08 La journée a tenu toutes ses promesses, Miguel Induraine enflamme le public espagnol,
00:44:13 il est le prétendant numéro un à la succession de Greg LeMond.
00:44:18 Le lendemain d'une étape aussi dense, on songe avant tout à reprendre ses esprits.
00:44:33 Les coureurs, saoulés de chaleur, ont besoin de souffler un peu.
00:44:37 Les suiveurs eux tentent de faire le point, alors on s'offre un peu de répit bien légitime.
00:44:45 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:44:50 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:44:55 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:44:59 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:45:08 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:45:20 Le lendemain, les coureurs sont à la fin de la journée.
00:45:24 Entre Saint-Gaudens et Castres, la course sera un peu débridée.
00:45:39 Vermouth, Konyshev, Yermann, Van Oudonk et Cassani croiront un instant avoir fait le plus difficile,
00:45:45 mais même si Miguel et Nduren se désintéressent d'eux, ils seront repris par un groupe d'une quinzaine de coureurs.
00:46:13 Le regroupement sera profitable à Cengalta, l'italien de l'équipe Ariostea,
00:46:18 qui va signer son premier véritable succès chez les professionnels
00:46:22 et redonner du baume au cœur à l'équipe de Rolf Sorensen,
00:46:25 un peu traumatisé, c'est vrai, depuis l'abandon de son maillot jaune.
00:46:31 Cengalta, l'équipe de Rolf Sorensen, s'est réunie pour le premier tournoi de la saison.
00:46:35 Le groupe de l'équipe de Rolf Sorensen est le premier à avoir gagné la course.
00:46:39 Le groupe de l'équipe de Rolf Sorensen est le premier à avoir gagné la course.
00:46:43 Le groupe de l'équipe de Rolf Sorensen est le premier à avoir gagné la course.
00:46:46 Derrière Cengalta qui l'emporte ici, Jean-Claude Collotti, le français,
00:46:50 s'offre un peu de regrets supplémentaires en augmentant sa collection de deuxième place.
00:46:56 Laurent Jalaber, présent dans le groupe des 20, n'est pas plus heureux, tout près de chez lui, à Castres.
00:47:02 Jalaber battu ici au sprint par Abdou Japparov.
00:47:10 C'est le capitaine de la France, Abdou Japparov, qui a gagné la course.
00:47:14 C'est le capitaine de la France, Abdou Japparov, qui a gagné la course.
00:47:17 Ce qui a le plus changé depuis quelques années sur le Tour de France, ce sont sans doute les accotés.
00:47:37 Toutes les opérations de relations publiques montées autour de l'épreuve.
00:47:41 Le village départ, par exemple, agrossi avec les ans, il est aujourd'hui un superbe lieu de rencontre.
00:47:48 C'est ici qu'on fait le point chaque matin, avant le départ.
00:47:51 Les journalistes y rencontrent les coureurs, les sponsors, leurs clients.
00:47:56 *Musique*
00:48:16 Ce jour-là, dimanche 21 juillet, entre Albi et Alès, la fatigue des Pyrénées n'est pas totalement estompée,
00:48:23 et les Alpes sont là, toutes proches.
00:48:26 Alors, on prend le temps d'admirer le paysage jusqu'au kilomètre 161.
00:48:33 *Musique*
00:49:02 *Musique*
00:49:20 Le kilomètre 161, c'est ici, au Vigan.
00:49:24 Là, l'allure s'accélère brutalement dans la côte de Sumène.
00:49:27 Moreno, Argentine, l'ancien champion du monde, attaque.
00:49:31 Il passe au sommet avec 14 secondes d'avance sur un peloton retardé par une chute.
00:49:38 *Musique*
00:49:56 Le Belge Van der Aarde, Liety, Gols et Bernard tenteront de partir en contre,
00:50:01 mais ils seront repris un peu plus loin.
00:50:03 Argentine, dans son style très souple, très coulé, peut filer seul.
00:50:09 *Musique*
00:50:14 Il franchit la ligne d'arrivée à Alès, après 70 kilomètres d'échappée,
00:50:19 avec 1 minute 07 d'avance sur Wegmüller et Ribéraud, encore Ribéraud.
00:50:25 *Musique*
00:50:40 Alès-Gap, c'est le dernier épisode avant les Alpes, avant que les leaders ne s'expliquent une dernière fois.
00:50:46 Mais attention aux idées reçues, une étape entre Pyrénées et Alpes n'est pas systématiquement une étape de plaine.
00:50:53 Le terrain, au contraire, semble dessiné pour des attaquants.
00:50:58 *Musique*
00:51:04 Et ceux-là, Chiapucci, Fignon, Bougnot, l'ont bien compris.
00:51:07 Avec Tennis, Rooks, Breunel et Claveyrolat, entre autres,
00:51:11 ils se dégagent au sommet de la côte de Saint-André, histoire de mettre un peu de pression sur l'équipe de Miguel Indurain.
00:51:17 Mais l'Espagnol n'a rien à craindre de ce côté-là.
00:51:20 La preuve, vous l'avez vu, la présence de Pedro Delgado pour mener la chasse.
00:51:25 *Musique*
00:51:30 Fignon et les autres seront repris, mais on a vu là que tous n'avaient pas capitulé.
00:51:36 Indurain devrait se défendre encore dans les Alpes.
00:51:40 Pour terminer cette étape en beauté, il ne manquait plus qu'une offensive de Greg LeMond.
00:51:44 La voici à 10 km de l'arrivée. Il rappelle qu'il avait de la classe et du panache.
00:51:50 *Musique*
00:52:07 Vite relayé par Marco Lietti, l'Italien, il s'offre une petite trentaine de secondes de bonus au classement général
00:52:13 et va abandonner, très logiquement, la victoire d'étape au brave Lietti.
00:52:18 Greg démontre ainsi qu'il n'a pas perdu toute ambition au classement général,
00:52:22 mais quelque chose nous dit qu'il aurait dû peut-être se contenter du succès d'étape.
00:52:28 *Musique*
00:52:33 -Il nous a dit ce matin en signant, c'est une anecdote, aujourd'hui je gagne à gaffe, c'est ce qu'il a dit.
00:52:39 C'est vrai, il nous a dit ça en signant la feuille de départ ce matin.
00:52:42 Alors je ne sais pas s'il va gagner demain.
00:52:44 *Musique*
00:52:58 Au menu du 23 juillet, Gap Alpe d'Huez. L'exercice ne manque pas d'intérêt, 125 km seulement,
00:53:06 avec pour mise en jambe l'ascension du col Bayard avant d'attaquer le col d'Ornon,
00:53:11 puis les 21 virages les plus célèbres du Tour de France.
00:53:15 *Musique*
00:53:21 Pour briller dès le début comme Pelloro-Iscabestani, un long échauffement a été nécessaire.
00:53:27 Échauffement fatal à Marco Lietti, le vainqueur de la veille, victime d'une fracture du fémur
00:53:33 en percutant une voiture pour éviter un enfant.
00:53:36 *Musique*
00:53:50 Pelloro-Iscabestani, l'espagnol, a donc attaqué dès le départ,
00:53:54 encouragé par son célèbre compatriote, Siv Balesteros, le joueur de golf.
00:54:00 Il attend du renfort, celui qui pourra sortir de ce peloton sera le bienvenu.
00:54:06 C'est le français Thierry Bourguignon qui parviendra le premier.
00:54:10 Étonnante histoire que celle de Bourguignon, victime d'un très grave accident sur son vélo,
00:54:15 on le dit perdu pour le cyclisme après plusieurs jours de coma.
00:54:19 Trois ans plus tard, il est en tête de l'étape de l'Alpe d'Huez.
00:54:23 *Musique*
00:54:40 Avec Pelloro-Iscabestani qui s'échappe ici, il compte une avance d'une minute 35 au pied de l'Alpe
00:54:47 sur un groupe de quatre intercalés, Claveyrolat, Pinsec, Vichaux et Roux.
00:54:52 L'explication entre leaders peut commencer, une des dernières occasions pour tenter de prendre Indurain en défaut.
00:54:58 Bernard est là pour défendre Indurain, Bourguignon est le seul à pouvoir attaquer.
00:55:04 *Musique*
00:55:07 Jenny Bourguignon à gauche de l'écran a attaqué une première fois,
00:55:10 mais Jean-François Bernard mène le train Indurain dans sa route.
00:55:14 *Musique*
00:55:27 Comment attaquer Indurain dans une ascension aussi rondement menée par Jean-François Bernard ?
00:55:33 Bourguignon tente une deuxième fois Cappucci dans la route d'Indurain, impossible de décramponner l'Espagnol.
00:55:40 *Musique*
00:55:48 Fignon tente de revenir de l'arrière, l'étape est trop courte pour lui dit-il.
00:55:52 Le Blanc a été retardé par une chute, mais Jean-François Bernard revient toujours pour aider Indurain.
00:55:57 *Musique*
00:56:05 Trois hommes à l'avant, Indurain et Bourguignon, Luc Le Blanc dans leur route.
00:56:10 *Musique*
00:56:15 A l'arrivée, même scénario que l'an passé, victoire de Bourguignon.
00:56:18 Deuxième Indurain, troisième Le Blanc.
00:56:20 Ah, sans la chute de Le Blanc, peut-être le Français aurait-il pu gagner.
00:56:25 *Musique*
00:56:38 Mercredi 24 juillet, à quatre jours de l'arrivée à Paris, la grande étape Alpestre et la première journée de mauvais temps s'annoncent sur le tour.
00:56:49 *Musique*
00:57:12 Le froid et la pluie, pas de quoi décourager l'infatigable Declare.
00:57:16 Flanqué de Weg Muller et de Dominique Arnaud, l'envoyé spécial d'Indurain, il s'assure une minute dix d'avance au pied des Arabis.
00:57:25 *Musique*
00:57:36 Là, c'est Claveyrolat qui prend le relais avec Conti, Vichaud, Camargo, Martinez-Torres et Espinoza.
00:57:43 *Musique*
00:58:05 Derrière l'échappée menée par Thierry Claveyrolat, on retrouve Greg LeMond, tête des mauvais jours pour l'Américain.
00:58:12 Vichaud, toujours à l'avant avec le groupe Claveyrolat, mais le froid qui succède à une longue et pénible période de chaleur va faire de gros dégâts.
00:58:22 *Musique*
00:58:44 Sur le col de la Colombière, le peloton est emmené par les hommes d'Indurain qui sont passés à deux minutes vingt de Claveyrolat, Vichaud, Camargo, Conti.
00:58:53 LeMond est pointé à cinq minutes trente-cinq. Il vit là l'une des journées les plus dures de sa carrière.
00:59:01 C'est vrai que la pluie n'arrange rien, elle rend très dangereuse la descente de la Colombière.
00:59:07 *Musique*
00:59:36 *Musique*
00:59:50 Il reste à gravir Jouppelin et là on retrouve le très surprenant Thierry Bourguignon.
00:59:55 *Musique*
00:59:57 Jenny Bougno, Indurain ne se quitte plus, Cappuccin n'est pas loin non plus, mais la grande bagarre entre les leaders n'aura pas lieu.
01:00:04 La grande bagarre alors a lieu entre deux français Thierry Bourguignon, Thierry Claveyrolat.
01:00:10 *Musique*
01:00:16 Même si les deux hommes sont très amis, on ne se fait pas de cadeaux. Claveyrolat l'emporte au sprint et assure le quatrième succès de l'équipe RMO.
01:00:25 Bourguignon lui assure sans doute la suite de sa carrière en réussissant ses deux étapes alpestes.
01:00:32 *Applaudissements*
01:00:38 Cappuccino n'a pas pu attaquer Indurain mais a assuré son maillot à poids au soir du 24 juillet.
01:00:45 On a compris que sauf accident, Indurain va remporter le Tour de France.
01:00:51 *Musique*
01:01:13 Une certitude, ce n'est pas l'étape Morzine-Aix-les-Bains qui peut changer quelque chose. Indurain et son équipe sont bien trop dominateurs.
01:01:21 Avec 3 minutes et 9 secondes d'avance sur Bougno, plus de 5 minutes sur Cappucci et Mottet, le beau Miguel n'a plus rien à craindre.
01:01:31 Ce n'est pas l'ascension du revard, programmé aujourd'hui, qui peut l'inquiéter.
01:01:36 *Musique*
01:01:56 Et même si Miguel était un peu inquiet, Jean-François Bernard, Delgado et les autres sont là pour veiller au grain.
01:02:04 *Musique*
01:02:33 Dans la descente du revard, un soviétique, Konyshev, un suisse, Pascal Richard.
01:02:46 *Musique*
01:02:53 Et de nouveaux malheurs pour l'équipe Ariostea, sans conséquences cette fois-ci.
01:02:58 A l'arrivée Konyshev, plus rapide que le suisse Pascal Richard, Pascal Richard encore deuxième.
01:03:04 Et nouveau succès soviétique sur le Tour de France.
01:03:08 *Musique*
01:03:23 Entre Aix-les-Bains et Mâcon, peut-être songe-t-on déjà au contre la montre individuelle du lendemain entre Lugni et Mâcon.
01:03:31 Que peut-il arriver ? Mottet peut aller inquiéter Cappucci pour la troisième place.
01:03:36 Le blanc doit repousser Fignon pour la cinquième. Seul espoir pour Greg LeMond, la septième place qu'il peut voler à Amsten.
01:03:45 Les chutes continuent sans gravité pour Renan Pinsek notamment.
01:03:49 *Musique*
01:03:54 Sur la route de Mâcon, ceux qui ont manqué les bons wagons pour se faire remarquer, peuvent jouer leur dernière carte.
01:04:00 *Musique*
01:04:02 Brian Holm par exemple.
01:04:04 *Musique*
01:04:06 Mais les Carreras veillent pour préparer un sprint à Abdou Japparov.
01:04:11 *Musique*
01:04:26 A 15 km de l'arrivée, les échappées sont reprises. On pense à une arrivée au sprint, mais à nouveau un soviétique.
01:04:33 Ekimov celui-ci, l'ancien champion du monde de poursuite, piège tout le monde. Après Konyshev, Ekimov assure à nouveau l'hégémonie soviétique sur le Tour 81.
01:04:44 *Musique*
01:04:46 Et puisqu'on parle de soviétique, Abdou Japparov s'offre la deuxième place et consolide bien sûr son maillot vert.
01:04:53 Ekimov, Abdou Japparov, le Tour prend l'accent soviétique.
01:04:58 *Musique*
01:05:21 Il est temps de distribuer les accessites. Sixième place du contre la montre de Macron Luni, Jean-François Bernard.
01:05:28 *Musique*
01:05:39 Ekimov, vainqueur la veille, cinquième face au Corsair.
01:05:44 *Musique*
01:05:51 Claudio Cappucci, de mieux en mieux contre la montre, quatrième de l'épreuve, troisième du général, il recouche Charlie Mottet, il garde bien sûr son maillot à poids.
01:06:03 *Musique*
01:06:07 Bien Greg LeMond, troisième de l'étape, bien mieux que son compatriote Andrew Hamsteen, il lui vole la septième place du général.
01:06:19 *Musique*
01:06:37 Superbe temps pour Gianni Bugno, le champion d'Italie. Gianni Bugno, deuxième du contre la montre, deuxième du Tour de France 91.
01:06:46 *Musique*
01:06:53 Pour battre Gianni Bugno, il fallait un grand. Pour le battre dans le contre la montre, Miguel Indurain. Pour le battre dans le Tour 91, Miguel Indurain.
01:07:02 *Musique*
01:07:10 *Applaudissements*
01:07:16 *Musique*
01:07:20 La dernière journée, si elle ne fut pas si pathétique qu'en 89, année de la fameuse épopée, Fignon LeMond, vainqueur pour 8 petites secondes, restera l'un des temps forts de l'édition 91, l'arrivée de l'américain.
01:07:33 Premier à Paris, restera l'une des plus belles images de cette édition. Mais on n'était pas au bout de nos surprises.
01:07:42 *Musique*
01:08:06 *Musique*
01:08:21 On était prêt à vivre tranquillement le sacre de Miguel Indurain, quand tout à coup...
01:08:28 *Musique*
01:08:52 *Cris de joie*
01:09:05 La victoire de Konyshev, 3 victoires soviétiques en ligne successive, passera presque inaperçue et c'est à peine remis de nos émotions que l'on fera le point sur l'identité des lauréats d'un tour riche en exploits et surtout peut-être en émotions.
01:09:24 *Musique*
01:09:53 *Musique*
01:10:16 *Musique*
01:10:43 *Musique*