• il y a 9 mois
L'entraîneur de l'OL, Pierre Sage, a évoqué pour la première fois son avenir, en expliquant qu'il allait postuler au BEPF et qu'il aimerait poursuivre sa mission, s'il parvenait à remplir les objectifs fixés à son arrivée.

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Transcription
00:00 Il s'est entraîné à part pour avoir un programme adapté à sa situation et de manière à postuler dimanche.
00:12 Aucune inquiétude.
00:15 Il a joué deux fois avec l'équipe Réserve, une fois 45 minutes, une autre fois un peu plus d'une heure.
00:32 Il est aujourd'hui apte à jouer un match de compétition sur la durée, à voir maintenant sur le rythme.
00:38 Contre un match de N3, même s'il a joué un derby, ce n'est pas la même chose qu'avec un match de Ligue 1.
00:45 Ému par le match, content d'avoir passé ce tour.
00:50 Aussi un petit sentiment de se dire qu'on aurait pu le faire durant les 95 minutes de temps de jeu.
00:58 Malgré tout, le job a été fait lors de la séance des tirs au but, donc ils étaient aussi satisfaits de ça.
01:03 Je les ai sentis confiants, même au moment de la séance. Le fait qu'ils loupent le premier, ça nous a aussi permis de l'aborder un peu plus sereinement.
01:12 Ils sont vite tournés vers l'Anse, au même titre que le staff.
01:19 C'est un bon moment, on a savouré. Maintenant, on a un autre bon moment à vivre.
01:25 C'est évident, ils ont une forme de jeu qui ne ressemble pas du tout à ce que fait Strasbourg, ou en tout cas à ce que Strasbourg a fait dans notre match.
01:35 Ils ont un jeu qui est très dynamique, très tourné vers l'avant, avec beaucoup d'appel.
01:40 Ils attaquent tout le temps le dos et ils ont aussi la volonté de presser l'adversaire.
01:46 Donc ça fait un match complètement différent.
01:48 A nous d'être capables de montrer un visage différent de celui qui était nécessaire de montrer mardi pour l'emporter, de manière à être compétitifs sur ce match de dimanche.
01:56 Et en plus, on a à cœur de remettre les pendules à l'heure par rapport au match allé, puisque nous avions perdu là-bas.
02:02 Après, le problème qu'on a rencontré contre Strasbourg, on l'a rencontré à un moment donné contre Metz, on l'avait rencontré à Montpellier.
02:10 Lorsqu'on est mené dans un match, l'adversaire a tendance à fermer les espaces et à nous imposer d'être très bon en attaque placée.
02:19 Donc certains matchs, ça a marché. Sur celui-ci, malheureusement, ça n'a pas marché.
02:24 Et de toute façon, vu que notre reconnaissance d'équipe a évolué, les adversaires peuvent aussi appréhender les matchs maintenant de cette manière dans leur plan de jeu.
02:31 Donc on doit être prêts à être plus performants, nous, en attaque placée. C'est en tout cas le discours qu'on a tenu aux joueurs dans le cadre du retour du match qu'on a fait.
02:41 Et c'est vrai que ce match contre Strasbourg, même si les paramètres étaient exacerbés, puisqu'il y avait vraiment très peu d'espace et beaucoup, beaucoup d'ensité adverse avec une équipe qui ne s'est jamais découverte,
02:52 nous montre l'exigence de ce type de jeu, c'est-à-dire être capable de déséquilibrer un adversaire qui est regroupé et qui est en défense placée.
03:02 Donc c'est bien. Moi, j'aime bien les challenges qui sont relatifs au jeu et celui-là, on est un beau à relever.
03:07 En plus, dans deux de ces matchs de cette série, on était mené au score. Donc chaque match a été disputé face à des adversaires qui avaient autant la volonté que nous de l'emporter, qui nous ont imposé des choses.
03:21 Maintenant, on sait qu'on, comme on se le disait précédemment, on a besoin d'être beaucoup plus consistant dans le jeu pour vivre des matchs un peu plus maîtrisés et sûrement aussi plus cool en termes de scores.
03:34 Mais bon, aujourd'hui, comme on le sait, on est une équipe qui construit son jeu collectif. Il y a eu six joueurs qui sont sortis, sept qui sont arrivés, un staff qui a changé.
03:45 Donc on a dû construire cette équipe et ce jeu collectif dans un contexte de compétition, quand habituellement ce genre de choses se fait lors de matchs amicaux avec des rotations de joueurs, avec du temps pour travailler.
03:57 Donc nous, on était tout de suite dans l'idée d'être performant tout en construisant notre jeu.
04:01 Et je suis assez satisfait de cette évolution-là, mais tout en étant tolérant sur le fait que tout n'est pas parfait.
04:07 Maintenant, à nous d'identifier la marge et de faire en sorte que cette marge-là diminue de match en match.
04:13 Alors on ne va pas se parler secrètement, on va se parler officiellement.
04:16 On est à six points de Lorient et pour l'instant, c'est ça qu'on doit avoir en tête et gérer.
04:23 Et l'idée à l'issue de notre match de dimanche, c'est qu'on soit peut-être un peu plus proche de Lens, mais surtout beaucoup plus loin de Lorient.
04:31 Si j'avais le choix entre ne pas me rapprocher de Lens et m'éloigner de Lorient, même si c'est impossible mathématiquement, je prendrais l'option.
04:38 Donc peut-être que j'ai un peu plus de recul sur les choses, sur les process, sur la manière de gérer les matchs.
04:45 Mais aujourd'hui, je suis dans le même état d'esprit que le premier jour, c'est aider notre club à se sortir de cette situation.
04:51 Bien sûr, aujourd'hui, il y a deux, trois choses qui m'animent.
04:55 La première, c'est de répondre à l'objectif qu'on m'a fixé.
04:59 La deuxième, c'est d'être formé et diplômé pour pouvoir faire économiser 25 000 euros à mon club par match.
05:09 Et la deuxième chose, c'est aussi confirmer le fait que ce que je suis en train de vivre avec mes collègues du staff est une chose qui est possible et qui peut nous projeter dans l'avenir.
05:20 Mais si je devais les hiérarchiser, la volonté première, c'est d'atteindre l'objectif.
05:25 La deuxième, c'est bien évidemment de me former. Et à partir du moment où ces deux choses-là seront faites, peut-être qu'il y aura un futur différent pour moi.
05:33 Mais dans tous les cas, j'aspire et j'espère que mon avenir se fera à l'Olympique lyonnais.
05:40 Merci.

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