Emmanuel Macron s'exprime lors de l'inauguration du village olympique à Saint-Denis ce jeudi.
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00:00 En tout cas, c'est une étape essentielle de ces Jeux olympiques et paralympiques.
00:07 Quand on était tous ensemble à emporter cette compétition à l'été 2017,
00:13 le projet qui a été défendu par SFO à certains, qui était en effet de faire des Jeux exemplaires,
00:20 des Jeux qui permettraient un héritage aussi en particulier, évidemment, pour Paris,
00:25 mais pour la Seine-Saint-Denis, pour l'ensemble des Franciliens, pour tous les territoires
00:30 qui sont embarqués dans les Jeux olympiques et paralympiques,
00:33 qui tiendraient un budget, des délais, qui seraient exemplaires en matière sociale et environnementale.
00:39 Et on le sait, c'est souvent là que les difficultés apparaissent quand on prépare des Jeux.
00:45 Et aujourd'hui, en ce moment symbolique où le directeur général de la Solideo,
00:50 M. Ferrand, dont je veux vraiment saluer le travail et l'engagement avec toutes ses équipes,
00:53 a donné les clés du village olympique à Tony Estanguet,
00:57 c'est la démonstration que nous sommes au rendez-vous des engagements qui avaient été pris.
01:02 D'abord, c'est la démonstration que la France est une nation de bâtisseurs.
01:05 Au moment même où on est en train, en temps là aussi, d'achever la reconstruction de Notre-Dame de Paris,
01:12 ce chantier aura été livré en temps, en heure et au budget.
01:16 Et malgré le Covid, malgré les deux ans d'inflation, malgré la guerre en Ukraine,
01:21 les équipes de la Solido, l'ensemble des entreprises en lien avec tous les élus locaux,
01:25 les aménageurs, les architectes, etc. ont fait un travail extraordinaire
01:29 qui fait que c'est le plus grand projet d'aménagement, de création de logements,
01:34 de création de bureaux de France.
01:37 Et il a été fait dans un temps absolument record.
01:40 Donc on bâtit, on avance.
01:42 Ensuite, ça a été fait dans des conditions sociales exemplaires qui ont été intégrées dès le début.
01:46 Je veux vraiment remercier l'ensemble du comité de la Charte,
01:49 les travaux de l'ensemble des organisations syndicales, patronales,
01:52 l'engagement de Bernard Thibault, qui fait que sur ce chantier,
01:56 il y a eu quatre fois moins d'accidents que normalement dans un chantier moyen en France.
02:01 Ce qui vous montre l'exemplarité sociale.
02:03 Il y a eu une exemplarité en termes d'insertion, avec plusieurs milliers.
02:07 C'est un chantier, il y a eu jusqu'à 4 000 personnes qui ont travaillé par jour,
02:11 compagnons, collaborateurs des entreprises, plus de 40 000 au total.
02:15 Vous avez eu des jeunes et des moins jeunes.
02:17 Vous avez eu de l'insertion et beaucoup d'emplois créés dans le département.
02:21 Et une exemplarité en termes de sécurité du chantier qui va nous inspirer.
02:25 Et puis, c'est un chantier qui est exemplaire, vous le voyez ici.
02:29 Vous aurez les logements des athlètes des deux côtés de la scène.
02:32 Et demain, des bureaux, des commerces et beaucoup de logements,
02:35 plusieurs milliers de logements.
02:37 Ça a été fait dans des conditions exceptionnelles sur le plan des matériaux,
02:41 sur le plan de l'organisation.
02:43 Ce qui fait qu'ici, on tient les engagements du bâtiment de 2040.
02:47 Et donc, ça a été fait avec des matières, ça a été fait...
02:51 Vous avez tous les logements qui sont là, qui sont prêts pour les conditions climatiques de 2050.
02:57 Et donc, sans climatisation, gardant la chaleur l'hiver,
03:01 évitant qu'elle ne rentre l'été.
03:03 Ce qui, là aussi, est exemplaire et est au coeur de nos ambitions.
03:06 Donc, engagement tenu, grâce aux équipes.
03:08 Vous avez parlé de la guerre en Ukraine.
03:09 Qu'est-ce que vous pensez de la présence des athlètes russes et bilorusses
03:12 qui vont être sous bannière l'août ?
03:14 Qu'est-ce que vous pensez de leur présence ?
03:15 Comment ça va se passer en termes de sécurité et en termes géopolitiques ?
03:17 Alors, en termes de sécurité, nous assurons,
03:20 et évidemment, c'est une obsession depuis le début,
03:22 c'est un des autres chantiers, si je puis dire,
03:24 de ces Jeux olympiques et paralympiques.
03:26 Ils mobilisent le ministre, le préfet de police,
03:28 là aussi, l'ensemble des élus et tous les partenaires.
03:31 Parce que vous savez qu'on a nos policiers, nos gendarmes,
03:34 nos policiers municipaux, la sécurité privée,
03:36 mais aussi nos forces solitaires qui seront déployées
03:39 pour sécuriser beaucoup de sites.
03:41 On a un travail colossal qui est fait,
03:43 en amont qui a d'ailleurs commencé à être expliqué
03:45 et qui sera détaillé par les préfets.
03:48 Sur toute la partie fluviale, le préfet de région,
03:50 avec l'ensemble des acteurs, l'aménage aussi.
03:52 Donc tous les acteurs sont mobilisés.
03:55 Et là-dessus, nous serons au rendez-vous,
03:57 comme sur chacun des points.
03:59 Ensuite, le comité international olympique,
04:01 par les discussions qui sont les siennes,
04:03 définit les règles d'engagement.
04:05 Je pense qu'elles sont proportionnées.
04:07 Je pense que le sport doit permettre, justement,
04:09 l'unité et l'apaisement.
04:11 Et le choix qui a été fait, c'est un choix
04:13 que nous assumerons collectivement.
04:15 Nous soutenons l'Ukraine.
04:17 Nous avons sanctionné la Russie.
04:19 Et il faut que les sportifs, sous bannière neutre,
04:21 avec des conditions aussi de respect et de sobriété,
04:24 si je puis dire, puissent défendre leur travail et leur sport.
04:27 -Justement, M. le Président, en parlant de Russie,
04:29 ce matin, Vladimir Poutine...
04:31 -Je ne ferai pas de commentaires géopolitiques ici,
04:33 parce que ça ne serait pas le lieu.
04:35 -Il vous menace, le président Poutine, ce matin ?
04:37 -Je ne ferai pas de commentaires géopolitiques ici,
04:39 parce que ça ne serait pas le lieu.
04:41 Ce sont des sujets suffisamment graves.
04:43 Chacun des mots que je prononce sur cette matière
04:45 est pesé, pensé et mesuré.
04:47 Et je pense que ce n'est pas aujourd'hui
04:49 qu'il faut en parler ou en répondre.
04:51 -Sur les athlètes israéliens ?
04:53 -C'est la même chose.
04:55 Vous savez, on sait très bien que,
04:57 quand il y a des crises internationales, géopolitiques,
04:59 les Jeux olympiques et paralympiques
05:01 sont toujours des cibles.
05:03 On en est conscient.
05:05 On s'en rend au rendez-vous.
05:07 -Vous ne vous rendez pas vraiment la fièvre olympique ?
05:09 -Non, non, non.
05:11 C'est un dialogue avec le comité international olympique.
05:13 Ce ne sont pas des choix d'opportunités.
05:15 -On ne se rend pas encore vraiment la fièvre olympique.
05:17 Beaucoup de gens se plaignent, râlent.
05:19 Vous pensez que c'est le point de départ
05:21 de quelque chose ?
05:23 -Vous savez, partout dans les pays
05:25 où les Jeux olympiques et paralympiques
05:27 se sont organisés,
05:29 vous avez des désagréments qui arrivent à la fin.
05:31 Moi, je me souviens,
05:33 quand j'étais caméraman de Paris
05:35 avec plusieurs ici,
05:37 au Jeux de Tokyo,
05:39 il y avait 82% d'impopularité des Jeux
05:41 une semaine avant.
05:43 On est très loin de ça.
05:45 Il y a des Jeux auxquels nos compatriotes adhèrent.
05:47 On est très vigilants à ce point.
05:49 D'abord, je pense que ce qu'on vient de vivre
05:51 tous ensemble devrait, au contraire,
05:53 créer un maximum d'adhésion.
05:55 Ces Jeux, c'était un des engagements
05:57 qu'on avait pris dès le début,
05:59 c'est qu'il y a un héritage.
06:01 Ce qui fait parfois beaucoup de désagréments,
06:03 on le sait, pour les habitants,
06:05 qui va rendre leur vie plus compliquée,
06:07 et c'est le cas pour les habitants de Seine-Saint-Denis.
06:09 Il y a un héritage.
06:11 C'est-à-dire qu'on a transformé 3 communes
06:13 et une bonne partie du territoire
06:15 avec ce village olympique.
06:17 On a accéléré beaucoup de projets
06:19 de déplacement, de gares,
06:21 d'accès entre Paris
06:23 et le département.
06:25 C'est un des héritages des Jeux.
06:27 Sans les Jeux, on ne serait pas là aujourd'hui
06:29 avec ces milliers de logements,
06:31 pour créer tant de bureaux,
06:33 pour avoir toutes ces facilités
06:35 qui vont rester après les Jeux pour les habitants.
06:37 Ça doit être un facteur d'adhésion.
06:39 Évidemment, le bon déroulement de ces Jeux
06:41 nous permettra de faciliter ça,
06:43 et après, c'est à nous d'expliquer.
06:45 On s'est beaucoup attachés en innovant
06:47 avec cette billetterie sociale.
06:49 On a acheté pour centaines de milliers de billets
06:51 pour, justement, à la fois les fonctionnaires
06:53 nationaux, territoriaux, qui sont engagés
06:55 dans ces Jeux, et puis pour les habitants,
06:57 pour leur permettre, eux, leurs familles,
06:59 les enfants, d'aller à des épreuves,
07:01 parce qu'on sait que, même si on s'est attachés
07:03 à ce qu'il y ait un prix qui soit tenu,
07:05 que ce soit aussi accessible.
07:07 Est-ce que les transports seront aussi
07:09 au rendez-vous, sachant qu'il y a des doutes
07:11 qui ont pu être exprimés, notamment par la maire de Paris ?
07:13 Mais on travaille tous main dans la main,
07:15 et moi, ce qui m'intéresse,
07:17 vous le savez, c'est les résultats.
07:19 Et étape par étape, c'est qu'on soit
07:21 au rendez-vous des résultats.
07:23 Et donc, on regarde à chaque point d'étape
07:25 ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas.
07:27 On se mobilise. Il n'y a que des bonnes volontés.
07:29 La France, c'est une équipe.
07:31 On avance, on sera tous au rendez-vous.
07:33 Vous n'êtes pas peur que les Parisiens râlent, quand même,
07:35 parce que leur vie va être très fortement perturbée
07:37 pendant la compétition ?
07:39 C'est exact. C'est pour ça qu'on l'explique.
07:41 Ça a été présenté par le préfet, avec Mme la maire,
07:43 par le ministre. On fait le maximum
07:45 pour tenir.
07:47 Une cérémonie d'ouverture, en particulier,
07:49 qui sera une première mondiale, et qui nous rendra tous fiers,
07:51 et qui sera formidable,
07:53 et qui va créer des contraintes,
07:55 mais en même temps, beaucoup de fierté.
07:57 Et donc, il faut l'expliquer.
07:59 Il faut aménager au maximum pour que ces contraintes
08:01 soient proportionnées.
08:03 Et après, on va rendre la vie
08:05 le plus simple possible.
08:07 Mais je pense qu'on le sait, c'est aussi un moment unique.
08:09 Et donc, on le rendra,
08:11 si je puis dire, habitable
08:13 et vivable pour chacune et chacun.
08:15 Mais pour les Parisiennes et les Parisiens,
08:17 il y aura aussi des héritages importants
08:19 sur des aménagements, et en particulier la Seine.
08:21 On sait que pour la Seine,
08:23 la Marne, il y a eu un investissement extraordinaire
08:25 qui a été fait par les communes, par l'Etat.
08:27 La réfecture de région s'est beaucoup engagée
08:29 sur ce sujet, en coordonnant tous les acteurs,
08:31 agences de l'eau ou autres.
08:33 Mais pour les Franciliens, on aura
08:35 Fleuve et Marne, qui auront changé,
08:37 là aussi, de visage et d'usage
08:39 le jour d'après.
08:41 Et ça, c'est formidable.
08:43 Il y a eu des engagements pris.
08:45 -Vous, vous allez vous réunir ? -Mais moi, oui, j'irai.
08:47 -Quand ? -Je ne vais pas vous donner la date.
08:49 -Mais c'est ce que je veux dire.
08:51 Comment vous le trouvez, ce village ?
08:53 -On a vu, c'est magnifique. D'abord, ça a été un travail,
08:55 je le disais, remarquable,
08:57 derrière, et moi, j'ai une pensée pour
08:59 l'ensemble des compagnons, des femmes et des hommes
09:01 qui ont donné des années de leur vie sur ce site.
09:03 Je veux remercier
09:05 l'ensemble des élus qui, on l'a vu,
09:07 par l'enthousiasme qu'ils avaient,
09:09 ont pensé leur territoire, et d'ailleurs,
09:11 pour beaucoup, avaient des projets d'aménagement avant.
09:13 Et ce qui montre combien ce village
09:15 a poursuivi le travail qui se faisait à Saint-Ouen,
09:17 à l'île Saint-Denis,
09:19 ou, justement, à Saint-Denis.
09:21 Et donc, on voit bien qu'il y a eu
09:23 un travail, une pensée urbanistique.
09:25 Les aménageurs,
09:27 les architectes, tous,
09:29 on voit que c'est beau. C'est-à-dire que
09:31 la manière dont ça se fond dans le paysage,
09:33 dont les équilibres sont tenus,
09:35 dont l'accessibilité a été pensée,
09:37 sur cette passerelle qui a été faite,
09:39 coordonnée par le département, comme
09:41 sur, on l'a vu tout à l'heure, l'accès
09:43 au coeur du village,
09:45 de l'île Saint-Ouen, Saint-Denis,
09:47 c'est absolument magnifique. Et donc,
09:49 c'est beau. C'est beau,
09:51 ça rendra la vie belle, et la ville belle.
09:53 Ce qui est aussi l'un des héritages, pour moi,
09:55 de ces jeux.
09:57 -Ce champ de pêche, c'est aussi une vitrine pour nos entreprises françaises,
09:59 les petites entreprises ?
10:01 -Oui, vous avez raison de le dire. Beaucoup de PME
10:03 et de TPE, d'ailleurs, de la France entière,
10:05 parce que, je le disais, il y a eu beaucoup
10:07 d'emplois qui ont été sur le territoire,
10:09 mais vous avez des entreprises, on vient d'Anjouard,
10:11 d'Occitanie, de la région lyonnaise,
10:13 d'Anjou, de Bretagne,
10:15 ont pu travailler ici, donc c'est une expérience
10:17 pour ces entreprises. C'est aussi une expérience
10:19 pour nous. Et ce qui a été fait grâce
10:21 au travail de la Solideo, des aménageurs,
10:23 de ces entreprises, de nos architectes,
10:25 c'est tenir ce chantier dans les conditions
10:27 sociales, environnementales, de qualité,
10:29 d'accessibilité, avec le budget,
10:31 et en temps. Et au moment où on vit
10:33 des grandes difficultés en matière de logement,
10:35 ça va être, d'abord,
10:37 de l'activité pour nos entreprises, mais surtout,
10:39 ça va être, pour moi, le démonstrateur,
10:41 le laboratoire de ce qu'on veut faire
10:43 et ce que le gouvernement a lancé
10:45 dans ces 22 territoires.
10:47 On va lancer 22 grandes opérations
10:49 à l'échelle nationale dans des territoires où
10:51 il faut aller plus vite, plus fort, et c'est,
10:53 si je puis dire, la méthode Solideo qu'on va déployer.
10:55 C'est-à-dire d'avoir
10:57 des recours qui sont beaucoup mieux encadrés,
10:59 d'avoir un acteur unique qui agrège toutes les complexités,
11:01 qui fait que là où, d'habitude, il faut
11:03 avoir 10, 15 portes qu'on fera
11:05 pour avoir l'autorisation de ceci ou cela,
11:07 vous avez un acteur qui agrège tout.
11:09 Des marchés qui sont plus simples
11:11 et, en même temps, dès le début,
11:13 on prend en compte la qualité, on prend en compte
11:15 la sécurité au travail, on prend en compte
11:17 l'accessibilité, on prend en compte
11:19 la durabilité. Et je crois
11:21 que ce qui s'est fait ici, c'est en effet
11:23 pour nos entreprises une immense chance,
11:25 mais c'est surtout le début
11:27 d'une expérience qu'on va généraliser
11:29 avec ces 22 territoires et qui va nous permettre de faire
11:31 du bâtiment autrement. D'ailleurs, dès la semaine prochaine,
11:33 la France accueille le ministre Isra,
11:35 justement,
11:37 ce forum du bâtiment
11:39 durable et des bâtiments innovants
11:41 qui va permettre aux acteurs du monde
11:43 entier de venir se déployer
11:45 en France.
11:47 - Qu'est-ce que ça va ressembler à des 12 tableaux ?
11:49 - Mais je ne fais pas de scoop ici, parce que
11:51 chaque jour suffit sa peine
11:53 et en temps et en heure, elle sera dévoilée.
11:55 - Vous avez reçu
11:57 aussi Kylian Mbappé
11:59 il y a quelques heures à l'Élysée. Est-ce qu'on peut dire
12:01 que c'était aussi un peu le dîner pour tenter encore
12:03 de le retenir ? - Non, non, non.
12:05 - En réel ou pas ? - Il n'y a pas eu
12:07 de discussion là-dessus
12:09 et je laisse aux dirigeants du club
12:11 ne soient ne faire ça pas du tout. C'était normal
12:13 qu'il soit là. C'est un grand champion
12:15 qui a contribué à animer la finale
12:17 de l'équipe de France qui s'était tenue au Qatar
12:19 et le club du PSG,
12:21 compte tenu de son actionnariat,
12:23 ça fait 7 saisons quand même au PSG.
12:25 - On sait que votre relation avec lui est un peu particulière,
12:27 vous le suivez depuis quelques mois. - Je pense que
12:29 tous les Français admirent
12:31 ce très grand joueur d'avenir, mais il n'y a pas eu
12:33 de discussion. - Et vous pensez quoi
12:35 de son départ du PSG ? - Je ne sais pas.
12:37 - Merci à tous et toutes et un grand bravo aux équipes.
12:42 Maintenant Tony, ce sera à toi de jouer.
12:44 À nous !