Prisca Thevenot : «Qui est l'agresseur ? C'est Vladimir Poutine, il ne faut pas l'oublier»

  • il y a 7 mois
La ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement, Prisca Thevenot, sur les critiques à propos des déclarations d'Emmanuel Macron sur un potentiel envoi de troupes en Ukraine : «Qui est l'agresseur ? C'est Vladimir Poutine, il ne faut pas l'oublier»

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Transcript
00:00 Je pense qu'au-delà d'un sentiment, comme vous le dites, il y a une réalité.
00:04 Celle du durcissement de la Russie, de sa position.
00:08 Et ce n'est pas un fantasme, c'est des faits.
00:10 La mort de Navalny, les menaces de Medvedev, les cyberattaques, les ingérences informationnelles,
00:16 c'est du concret.
00:17 Alors que faisons-nous ? On attend de se faire complètement satelliser ?
00:21 On attend cette menace étrangère en restant les bras croisés ?
00:25 Nous devons agir en responsabilité.
00:27 Et donc oui, nous devons continuer à soutenir l'Ukraine.
00:31 Nous devons avoir les yeux grands ouverts sur ce qui passe.
00:34 Et ne pas avoir la main qui tremble pour continuer à défendre les intérêts des Français en Europe.
00:39 Et donc il faut se préparer à une guerre avec l'envoi de troupes au sol.
00:42 Mais attendez, arrêtons d'inverser la situation.
00:44 Qui est l'agresseur ici ? Qui est l'agresseur ?
00:47 C'est Vladimir Poutine. Et ça, il ne faut pas l'oublier.
00:50 Je pense qu'on passe beaucoup de temps en ce moment à pointer du doigt un président de la République,
00:54 en l'occurrence le nôtre, qui défend nos intérêts.
00:57 Et oublier de regarder celui qui agresse.
00:59 Pas depuis dix semaines, pas depuis quelques mois, mais depuis deux ans.
01:03 Depuis deux ans, il ne cesse de progresser.
01:06 Alors soit on reste ici et on se dit "les menaces étrangères finalement, c'est pas grave",
01:11 soit on se mobilise.
01:12 Et je pense qu'en français, nous devons nous mobiliser pour défendre nos intérêts et nos valeurs.
01:16 [Musique]
01:20 [SILENCE]

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