L'émission "La Classe" diffusée sur FR3 en 1988 était un véritable phénomène de société.
Animée par Fabrice et Vincent Lagaf, elle rassemblait chaque jour des millions de téléspectateurs devant leur petit écran.
Le principe était simple : chaque jour, une nouvelle classe de l'année 1988 était invitée à participer à des jeux, des sketches et des chansons.
L'émission était un véritable melting-pot de la société française de l'époque, avec des élèves de tous milieux et de toutes origines.
Parmi les invités récurrents de l'émission, on peut citer :
Martini : un humoriste qui interprétait le personnage de "Papy Mougeot".
Timbre-Poste : un chanteur qui interprétait des chansons humoristiques.
Rika Zaraï : une chanteuse israélienne qui avait connu un grand succès en France dans les années 1970.
El Chato : un chanteur et danseur espagnol.
Muriel Montossey : une actrice et animatrice de télévision.
L'émission "La Classe" a marqué toute une génération et reste aujourd'hui un souvenir inoubliable pour beaucoup de Français.
Voici quelques raisons pour lesquelles "La Classe" était une émission si populaire :
Son humour : l'émission était très drôle et proposait des sketches et des jeux qui étaient très divertissants.
Sa diversité : l'émission mettait en avant des élèves de tous milieux et de toutes origines, ce qui permettait à tous les téléspectateurs de s'identifier.
Sa convivialité : l'émission était très conviviale et donnait l'impression de faire partie d'une grande famille.
Sa nostalgie : l'émission rappelle aux téléspectateurs une époque révolue qui était souvent plus simple et plus heureuse.
Animée par Fabrice et Vincent Lagaf, elle rassemblait chaque jour des millions de téléspectateurs devant leur petit écran.
Le principe était simple : chaque jour, une nouvelle classe de l'année 1988 était invitée à participer à des jeux, des sketches et des chansons.
L'émission était un véritable melting-pot de la société française de l'époque, avec des élèves de tous milieux et de toutes origines.
Parmi les invités récurrents de l'émission, on peut citer :
Martini : un humoriste qui interprétait le personnage de "Papy Mougeot".
Timbre-Poste : un chanteur qui interprétait des chansons humoristiques.
Rika Zaraï : une chanteuse israélienne qui avait connu un grand succès en France dans les années 1970.
El Chato : un chanteur et danseur espagnol.
Muriel Montossey : une actrice et animatrice de télévision.
L'émission "La Classe" a marqué toute une génération et reste aujourd'hui un souvenir inoubliable pour beaucoup de Français.
Voici quelques raisons pour lesquelles "La Classe" était une émission si populaire :
Son humour : l'émission était très drôle et proposait des sketches et des jeux qui étaient très divertissants.
Sa diversité : l'émission mettait en avant des élèves de tous milieux et de toutes origines, ce qui permettait à tous les téléspectateurs de s'identifier.
Sa convivialité : l'émission était très conviviale et donnait l'impression de faire partie d'une grande famille.
Sa nostalgie : l'émission rappelle aux téléspectateurs une époque révolue qui était souvent plus simple et plus heureuse.
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TVTranscription
00:00 Bonsoir à tous, mais qu'est-ce que vous faites ?
00:04 Vous faites un petit saut de mouton !
00:06 C'est pas l'heure de faire du saut de mouton, on démarre, on fera.
00:10 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes.
00:12 Retournez à vos places.
00:14 Il faut être bien fou, Béjo, ça.
00:16 Il a une idée de grandeur maintenant, il sait plus très bien où il habite.
00:19 Ah, la perda !
00:21 Personnage à découvrir ce soir,
00:24 notre personnage s'est installé au bateau Lavoire en 1904.
00:27 Sa période sentimentale fut bleue.
00:31 Notre personnage donna son envol à l'affiche du mouvement de la paix.
00:35 On n'a pas déjà fait ça ?
00:38 Non.
00:39 Vous êtes sûr ?
00:41 Il y a dix ans.
00:43 Alors, ça c'est la réponse de l'FR3.
00:45 L'autre, vous l'avez dans Téléstar, bien entendu.
00:47 Vous unissez les deux, c'est la perda.
00:49 Vous faites sauter l'avant.
00:51 N'oubliez pas que pendant cette période de vacances,
00:54 vous pouvez gagner chaque semaine grâce à Téléstar Jeux
00:58 un téléviseur couleur ou un magnétoscope
01:01 en écoutant et en relevant les notes que je donne à tous les élèves.
01:04 Bien, il a bien dit.
01:06 Tous les renseignements dont vous avez besoin sont dans le journal Téléstar Jeux.
01:10 Ah, ma bête.
01:12 Qu'est-ce que c'est ?
01:14 Ça c'est moi.
01:15 C'est Godferdam ?
01:16 Ah oui.
01:17 Allez, moi je suis embêté.
01:19 Qu'est-ce qu'il y a, Godferdam ?
01:20 Moi je suis embêté, j'ai une famille, il m'arrive que des galettes.
01:23 Ah oui.
01:24 Ça a commencé il y a trois ans, savez-vous.
01:27 Ma femme, Adèle Haïd, était enceinte, elle attendait de tripler.
01:30 Vous voyez déjà au départ, ça commence mal.
01:33 Et puis alors, en plus, elle a eu un accident de chasse à Godfard.
01:37 Ça va pas, oui.
01:39 Elle était derrière un buisson, je ne sais quel besoin, ça va pas toujours être il.
01:43 Un chasseur qui passait par là a cru que c'était un sanglier.
01:46 Paf, elle a tiré dans le tas.
01:48 Elle a pris la décharge en plein dans l'abdomen.
01:50 Mais tout s'est très bien passé.
01:52 L'accouchement a été sans problème.
01:54 On a eu deux merveilleuses petites jumelles et un petit garçon.
01:57 Ça a été l'enfer, ça a été super.
01:59 Enfin, ils avaient tous un petit plomb de chevrotine dans le ventre, savez-vous.
02:03 Mais le docteur avait dit, ne vous inquiétez pas, ça va s'évacuer tout seul par les voies naturelles.
02:10 Oui, les docteurs chez nous ne sont pas malins, mais ils sont très polis, ça c'est sûr.
02:15 Il y a 15 jours, ma sœur, la petite Adèle Haïd, la première,
02:20 comme ça elle arrive, tout en pleurs, elle me fait "Oh papa, c'est une autre crème à riz".
02:24 Je dis "Mais qu'est-ce qui t'arrive ?"
02:26 Elle m'a dit "J'étais à la toilette, j'étais en train de faire un pissos, c'est tout".
02:30 D'un coup, j'ai entendu quelque chose tomber, je lui ai dit "Ça y est, rien, ça a été un petit plomb".
02:34 "Ça a été normal, ça a été un petit plomb".
02:36 Alors elle est partie rassurée.
02:38 Puis c'est la deuxième qui est arrivée la semaine dernière, Magalie.
02:41 Toujours en train de faire des roulades, celle-là.
02:43 D'ailleurs, on l'a surnommée Magalipette.
02:45 Alors vous n'avez qu'à...
02:47 Alors elle arrive comme ça, tout en pleurs, elle me dit "Oh papa, c'est..."
02:50 Je dis "Oui, je sais ce qui t'arrive, t'as été enlevanté, tu as fait un petit pissos,
02:54 puis tu as fait tomber un petit plomb".
02:56 "Moi c'est normal, mais le pire c'est hier soir, mon fils, au béhir".
03:00 Elle est arrivée comme ça, tout en pleurs.
03:02 "Ah, je sais ce qui t'arrive, tu as fait aussi..."
03:05 "Maintenant, vous êtes avec le fils du voisin,
03:08 on faisait un concours à celui qui ferait pipi le plus loin,
03:11 alors moi forcément, j'ai forcé,
03:13 et pouf, j'ai tué le chat du voisin".
03:15 - Moi ça je suis embêté, moi je suis...
03:17 (applaudissements)
03:24 - Dis donc Lagaffe, j'en connaissais une autre version, moi, de celle-là.
03:28 - Ah oui, mais celle-là, je ne l'ai pas dit, hein.
03:30 - C'est ça, oui, bah heureusement, hein.
03:32 Heureusement. Taisez-vous, Agnès, c'est pas de votre âge.
03:35 Bon, alors Lagaffe, c'est de la récupération, ça, hein, Lagaffe.
03:38 - Oui, on fait ce qu'on peut, on fait ce qu'on a, hein.
03:40 - Oui, bah vous n'aurez que 15 à cause de ça.
03:42 Ça vous apprendra. - Moi j'aurais eu 3, là.
03:44 - Ah, bah oui. Martini.
03:46 - Un petit martini. - Martini.
03:49 - Je voudrais dire mon nom, s'il vous plaît.
03:51 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est ma goule.
03:54 - Ah bon.
03:56 - Ça délance.
03:58 Ça, ça délance, la pêche.
04:00 Pour délancer, ça délance.
04:02 Même si on ne prend rien, ça délance.
04:04 Ça fait du mal à personne, hein.
04:06 Surtout pour le poisson, parce que j'en prends pas de poisson,
04:08 mais ça délance surtout.
04:10 Puis le poisson, j'en mange pas.
04:12 Pauvre bête.
04:14 Faut manger ça, le poisson. Oh, pauvre bête.
04:16 C'est plein d'arrêtes, c'est dégueulasse.
04:18 (rires)
04:20 Puis ça pue, en plus.
04:22 Saloperie.
04:24 Non, mais ça délance surtout.
04:26 Ah non, ils sont dégueulasses, les poissons,
04:28 c'est ce que je vais vous dire.
04:30 C'est dégueulasse, parce que... et ils font tout dans l'eau.
04:32 (rires)
04:34 Ah ouais, on ne s'en rend pas compte, mais ils font tout dans l'eau.
04:36 Ils mangent, ils touent, ils font l'amour, tout.
04:38 Tout ça dans la mémo.
04:40 (rires)
04:42 Non, je vous donne une image comme ça.
04:44 Vous mettez 20 couples dans une piscine,
04:46 pendant 8 jours, pendant 10 jours,
04:48 vous verrez à la fin, ça ne sentira pas la javel dans la piscine.
04:50 (rires)
04:52 Saloperie de poisson.
04:54 Si j'en attrape un, t'as rien à payer pour les autres.
04:56 (rires)
04:58 Ça délance quand même, c'est sûr.
05:00 C'est pas comme la chasse.
05:02 Oh là, ça c'est dégueulasse, la chasse.
05:04 Pauvre bête.
05:06 C'est vrai, il y a une petite perdrie qui passe comme ça,
05:08 pleine d'œufs et tout.
05:10 Elle passe, tu fais "Paf", elle termine,
05:12 elle tombe comme ça, dans l'herbe.
05:14 (rires)
05:16 Et les sous-brosseaux comme ça,
05:18 avec des cris, des cris comme ça,
05:20 ça me perce le cœur, pauvre bête.
05:22 Moi, s'il a tiré au-dessus de l'eau,
05:24 elle serait noyée, on l'aurait pas entendu.
05:26 Le poisson, non, on ne l'entend pas.
05:28 Moi, je le balance derrière, il peut...
05:30 On ne l'entend pas, tranquille.
05:32 Saloperie de poisson.
05:34 Ah non, puis le poisson, je vais vous dire,
05:36 on peut le tirer de l'eau, hein.
05:38 La famille, elle viendra pas, elle viendra pas
05:40 des chutettes, elle s'en fout, la famille.
05:42 Parce que, je veux dire, ils ont pas d'instinct maternel,
05:44 les poissons. On dit pas des poissons,
05:46 mais on dit des poissons. C'est sûr, ça.
05:48 D'abord, je veux dire, c'est du genre,
05:50 ils prendent leurs oeufs, puis ils se cassent, hein.
05:52 Pas les œufs. Poisson.
05:54 Saloperie de poisson.
05:56 Bon, c'est pour tout, ça délasse, ça délasse,
05:58 ça délasse, mais moi, j'ai du boulot, hein.
06:00 Je commence à 8h30, à l'abattoir,
06:02 je suis en mouton, à l'abattre, hein.
06:04 Bon allez, salut, on y va comme ça.
06:06 Allez, terminé.
06:08 (applaudissements)
06:10 - Ouais, Martine.
06:12 Ouais, ouais.
06:14 - Ça délasse.
06:16 - Parce qu'il y avait plus de verre.
06:18 - Il y avait plus de verre, oui.
06:20 Qu'est-ce que je vais lui mettre, Martine ?
06:22 - Martine, il y a plus de verre.
06:24 - Rien que pour le verre, alors je vais lui mettre 16,
06:26 mais c'est bien payé, hein. C'est bien payé, Martine.
06:28 - C'est parce que ça ne prend pas du coup.
06:30 - Je suis certain. Bon.
06:32 Euh... Tempere-poste.
06:34 (applaudissements)
06:36 - Ah !
06:38 - À propos d'hier, c'est bien Montaigne qui a dit ça, hein.
06:40 - Vous avez vérifié ?
06:42 - Dans les essais. - Bon, d'accord.
06:44 - Alors j'ai à nouveau planché sur Montaigne.
06:46 - Ah ? - Quel chou, Montaigne.
06:48 Il a du chou, hein. Alors pas frimeur, le mec,
06:50 parce qu'il aurait pu frimer, s'il avait voulu.
06:52 Parce qu'il savait écrire, lui.
06:54 Et ça, savoir écrire, c'est pas dans tout le monde.
06:56 Ça peut se vérifier tous les soirs.
06:58 Enfin, je dis pas ça pour ici.
07:00 Ici, il y en a au moins quelques-uns qui connaissent l'alphabet.
07:02 (rires)
07:04 Je dis ça pour les mecs de chez l'émission concurrente,
07:06 comme ils s'appellent, "Bouboule Bavard".
07:08 (rires)
07:10 Alors là, tu t'aperçois que savoir écrire, c'est pas dans tout le monde.
07:12 Ta gueule, hein.
07:14 Tu t'aperçois que c'est pas dans tout le monde.
07:16 Puis alors, frimeur, les mecs ! Frimeur !
07:18 Oh là ! Moi, je peux le dire,
07:20 j'en ai rencontré un jour, par hasard,
07:22 j'étais avec une copine, une comédienne que je draguais.
07:24 On allait au restaurant,
07:26 et j'ai vu à côté qu'il y avait un mec de chez "Bouboule Bavard".
07:28 "Bonjour, ma chérie,
07:30 tu sais comment c'est dans le métier de...
07:32 on se lèche le cul,
07:34 dès qu'on a le tourné, on se crache à la gueule,
07:36 tu sais comment c'est."
07:38 Moi, je débute, je m'en vais, je remarque, je vois bien comment ça se passe.
07:40 J'allais me présenter,
07:42 et le mec des deniers me regarde et me dit,
07:44 "Ah ouais, qu'est-ce que tu fais ?"
07:46 Il dit, "Je travaille à la crasse,
07:48 jeu de mots pour la classe."
07:50 Je dis, "Ouais, alors, ça te défrise, hein, quoi ?
07:52 Si ça te plaît pas, tu le dis."
07:54 Parce que moi, quand j'ai les boules, j'ai les boules.
07:56 T'es votre philosophe ou quoi ?
07:58 Je dis, "Ouais, je travaille à la classe, et alors, quoi ?
08:00 Si ça te défrise, après, je te fais un shampoing dans la gueule, quoi.
08:02 T'as vu, tu veux des lunettes de soleil,
08:04 je te fais deux Ray-Bans sur mesure,
08:06 et rien, incastable, quoi."
08:08 "Et toi, qu'est-ce que tu fais, parfait, le fanfaron ?"
08:10 Il me dit, "Moi, j'écris pour "Bouboule Bavard".
08:12 "Ah, il t'appelle ça, écrire, quoi ?"
08:14 Il dit, "C'est comme le mec
08:16 qui te fait croire qu'il balaye à la salle
08:18 et que l'ordinateur à courroux, il te fait croire qu'il est dans l'astrophysique, quoi.
08:20 C'est le genre de mec, il est dans la littérature,
08:22 ce que le balay-brosse, c'est à la recherche spatiale."
08:24 Je lui dis, "Rappelle-toi de ce qu'a dit Montaigne.
08:26 Au plus haut trône du monde,
08:28 que tu as assis, t'as assis que sur ton cul.
08:30 C'est Montaigne."
08:32 Il me dit, "Oui, ça, je... Oui."
08:34 Je lui dis, "Et toi, tu veux péter plus haut."
08:36 Il dit, "Forcément, t'as mauvaise haleine,
08:38 parce que j'adore sortir par un trou."
08:40 Je lui dis, "Ah, mais, mais, mais, mais,
08:42 c'est de la philosophie, je m'excuse."
08:46 Et puis alors, finalement, comme j'ai voulu mettre en scandale,
08:48 je me suis souvenu du pensée de Montaigne
08:50 qui dit, "Il n'est plus grand mépris
08:52 que le silence."
08:54 J'ai fermé ma gueule, ça l'a mouché.
08:56 La philosophie, ça sert.
08:58 Dans la vie, si t'es philosophe, t'as toujours le dernier mot.
09:00 C'est tout ce que je voulais dire.
09:02 - Donc,
09:04 Stambre-Croce,
09:06 je me demande si vous avez intérêt
09:08 à continuer à étudier la philo,
09:10 parce que ça vous perturbe, vous savez.
09:12 - Je planche sur Cicéron, en ce moment.
09:14 - Ah, Cicéron, voilà.
09:16 Voilà, ça, c'est un bon travail.
09:18 La philo, attention, hein.
09:20 Cicéron, c'est pompon.
09:22 Ça vous amuse, Bigard ?
09:24 Bigard, zéro de conduite.
09:26 - Qu'est-ce que je vais mettre à timbre poste ?
09:28 Je vais lui mettre...
09:30 - Mette un 15 aussi à timbre poste.
09:32 - Ah, oui, 15.
09:34 - Taisez-vous, Martini, ou je vous avoine.
09:36 - Il a un droit de réponse, quand même.
09:38 - Taisez-vous, je vous avoine.
09:40 - Taisez-vous, Martini.
09:42 - Il est pas nommé sonnant, hein.
09:44 - Taisez-vous. Je préviens que je descends,
09:46 ça va chauffer, hein.
09:48 - Quand vous voulez, hein.
09:50 - On est prêt.
09:52 - Vous êtes le roi de Manchot, là, vous, hein.
09:54 - Vous êtes qui joue les divas, maintenant ?
09:56 - Non, je fais mon travail, mon monsieur.
09:58 - Oui, ben, faites-le rapidement.
10:00 - Bon, il faut trouver, aujourd'hui,
10:02 si vous le pouvez,
10:04 dans vous êtes.
10:06 - Bon, alors, je vous en prie, Pompon.
10:08 - Il faut trouver une séance,
10:10 somme toute ordinaire,
10:12 dans un lieu éminemment républicain.
10:14 - Oui.
10:16 - Je n'en dirai pas plus.
10:18 Après, on dirait que ça fait trop long.
10:20 - Allez, procédez, procédez.
10:22 - Allez, on procède.
10:24 - Elle n'attend que ça, vous voyez bien.
10:26 - Je suis sûr que tu l'as là.
10:28 - Non, je n'ai rien.
10:30 - Mais si, tu l'as là.
10:32 - Tu crois moi ? Regarde. Tu vois, il n'y a rien.
10:34 - Je ne vais pas montrer.
10:36 - Mais si, tu n'as qu'à regarder. Mets tes lunettes.
10:38 - Il n'y a pas. Alors, c'est l'autre.
10:40 - Non. - Si, c'est vrai.
10:42 - Un tout petit peu, alors. - Voilà.
10:44 - Voilà, je l'ai.
10:46 - Voilà, la voilà.
10:48 - Je savais bien que tu l'avais...
10:50 - Ah bon ? - Oui.
10:52 - Il m'a forcé. - Il vous a forcé, mais je m'en doute,
10:54 ma petite noyelle, qui vous a forcé à faire des cochons de dépareillement.
10:56 Alors, la gaffe.
10:58 - Dans l'état où il est, je pense que ça va être la dernière séance.
11:00 - La dernière séance.
11:02 - Qu'est-ce que vous dites, vous, de Pompilio Jean-Luc ?
11:04 - Un lieu public, je suggère l'envoi d'un pneu
11:06 dans l'office de la peste.
11:08 - Il y a peut-être une petite peste.
11:10 - Pas mal, ça. Pas mal.
11:12 Qu'est-ce que vous dites, Bley ?
11:14 - Comme Pompon a un peu l'accent, mais qu'il plaît sur le plan national,
11:16 je passe à l'accent
11:18 plaît national.
11:20 - On a tourné autour du pot, hein, Pompon ?
11:22 - On a tourné autour du pot.
11:24 - Bon, alors...
11:26 - Vous parlez de ça, de... - Non, je parle de la solution.
11:28 - Alors, alors...
11:30 - J'ai pas eu ma note.
11:32 - Alors, un débat, un débat.
11:34 - Un débat ?
11:36 - Un débat à la chambre déremputée.
11:38 La chambre déremputée, oui.
11:40 - Un débat à la chambre des députés, oui.
11:42 - Oh !
11:44 - Pas mal.
11:46 (applaudissements)
11:48 - Qu'est-ce que je lui mets ?
11:50 17. Qu'est-ce qu'il y a, Blaise ?
11:52 - J'ai pas eu ma note.
11:54 - Vous n'avez pas eu votre note pour Blaise ?
11:56 C'était pas trop mal, Blaise. 16.
11:58 - Je suis bon. - On continue.
12:00 - El Château et Ricazaraï.
12:02 (applaudissements)
12:04 - Bon.
12:06 Alors là,
12:08 El Château,
12:10 ça va être vraiment...
12:12 - Dans le pot.
12:14 - Faites peu.
12:16 (musique)
12:18 (musique)
12:20 - Ça part bien.
12:22 - On met en route, hein. - Oui, oui.
12:24 - Ça roule. - Ça part fort.
12:26 (Musique)
12:28 (Musique)
12:30 (Musique)
12:32 (Musique)
12:34 (Musique)
12:36 (Musique)
12:38 (Musique)
12:40 (Musique)
12:42 (Musique)
12:44 (Musique)
12:46 (Musique)
12:48 (Musique)
12:50 (Musique)
12:52 (Musique)
12:54 (Musique)
12:56 (Musique)
12:58 (Musique)
13:08 (Musique)
13:14 (Musique)
13:20 (Musique)
13:22 (Applaudissements)
13:32 (Applaudissements)
13:34 (Applaudissements)
13:36 (Applaudissements)
13:38 (Applaudissements)
13:40 (Applaudissements)
13:42 (Applaudissements)
13:44 (Applaudissements)
13:46 Ecoute, c'est une fille d'une bonne famille. Elle aime ses parents.
13:49 Ah bah c'est pour ça.
13:50 Elle aime sa mère.
13:51 Donc c'est le type, tu le l'as acquis, mais elle aime sa mère. Bon, elle était d'accord.
13:54 Monsieur Fabrice.
13:55 Oui, taisez-vous.
13:56 Non, non, mais taisez-vous.
13:58 Attention Péju.
14:00 Menons deux secondes.
14:01 Alors, vite, on a hâte.
14:02 Je vais vous donner une petite recette. La recette de son succès.
14:05 C'est la seule élève qui boit sans cachette en classe. C'est du Thiol.
14:12 C'est vrai, c'est du thym.
14:13 Non, du thym.
14:14 C'est du thym d'accord.
14:15 Alors le thym sert pour... Mais non, c'est une petite recette abrondue.
14:18 Le thym c'est formidable pour avoir un joli teint.
14:21 Oui.
14:22 Le thym c'est formidable pour n'avoir plus de problèmes d'estomac.
14:25 Oui.
14:26 Le thym c'est formidable pour concircuiter le rhume.
14:28 Voilà.
14:29 Donc maintenant, Pompon va boire du thym.
14:32 Alors le thym, le thym c'est très mauvais pour les oreilles.
14:35 C'est terminé. Muriel, monte au ciel.
14:38 Ah.
14:39 Ah.
14:40 C'est bon.
14:41 Oui, oui.
14:42 Alors, alors.
14:43 On s'est concuit le rhume.
14:45 Tu comprends le congé.
14:46 Oui.
14:47 Elle est tombée dans la jambelle.
14:48 Oh.
14:49 Elle est tombée dans la jambelle.
14:50 Bon, je vous en prie.
14:51 Non, mais je devais faire un squatch avec Pompon, puis au dernier moment, il a changé d'avis, alors je reste comme ça.
14:56 Ah bon, d'accord ma petite Muriel.
14:58 Ce soir.
14:59 Ce soir.
15:00 Oui.
15:01 Malbrouck.
15:02 Non.
15:03 Si.
15:04 C'est dingue.
15:05 Ah.
15:06 Malbrouck s'en est allé en guerre.
15:09 Mais le salaud a emporté la clé.
15:12 Or, sa belle se désespère et fait appel au serrurier.
15:16 Libérez-moi, je vous en prie, que je puisse au moins prendre un bain.
15:21 Mais bien qu'il en meurt d'envie, il n'ose prendre la chose en main.
15:26 La ceinture est bien attachée, la serrure commence à rouiller.
15:32 La belle s'étire les semines, elle s'en va consulter un psy.
15:37 Vous me faites une déprime à rester seule toutes les nuits.
15:42 Il faut que ça passe ou ça casse.
15:44 Votre homme est un grand imbécile.
15:47 Il a bouclé le côté face, utilisez le côté pile.
15:51 Moralité, rien ne sert de gémir en face d'une muraille.
15:56 Si l'on veut réfléchir, on trouve toujours la faille.
16:00 Ah, joli.
16:01 Ah, joli.
16:02 Ah, joli.
16:03 Ah, Muriel.
16:05 Dites-moi, ma petite Muriel.
16:08 Muriel, c'est Malbrou, hein.
16:10 Malbrou.
16:11 Malbrou.
16:12 Malbrou.
16:13 Malbrou.
16:14 Alors, attention, à Muriel, 19 parce que c'était bien évoqué.
16:18 Qu'est-ce qu'il y a, Bled ?
16:20 Ça va être un bled.
16:22 Vous ne prenez pas, monsieur.
16:24 Vous prenez son temps.
16:26 Vous laissez-moi.
16:27 Le, où suis-je ?
16:29 Là.
16:30 Le pâle, là.
16:32 Le pape apparaît sur le balcon de la place d'Apolléon à Ajaccio et dit,
16:36 "Mes chers frères, aujourd'hui, le Seigneur, un jour de l'ascension,
16:39 va accomplir un miracle.
16:41 Je vais lancer cette plume de ma main droite, bénie, sur vous autres.
16:44 Et quand elle va atteindre le sol, et vous aurez tous du travail,
16:47 tous ceux qui sont ici, et les corps s'y fondront tous ensemble."
16:50 Vous voulez que je la note, celle-là, Bled ?
16:59 Non.
17:00 Bon.
17:01 Il me reste à vous souhaiter à toutes et à tous une excellente soirée.
17:05 Nous terminons avec Yédi Lavigny.
17:08 D'un beau punch !
17:10 (applaudissements)
17:12 (musique)
17:16 -Ouais !