Belligérance, troupe et malaise

  • il y a 8 mois
Le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

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Transcription
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:03 Bonsoir Félix, 3 mots dans l'actu qui sont belligérance, troupes et malaise.
00:06 La présence de troupes occidentales en Ukraine ne ferait pas franchir le seuil de belligérance sur le ministre des affaires étrangères
00:12 après les propos controversés d'Emmanuel Macron.
00:14 Pendant ce temps, le Premier ministre Gabriel Attal assimile le RN à des troupes de Vladimir Poutine.
00:20 Et puis le métro parisien, les RER, les Transiliens ne s'arrêteront plus en cas de malaise voyageur.
00:25 Oui, oui, ça paraît plus anecdotique, quoique à quelques mois des JO.
00:30 Les vraies voix Sud Radio.
00:33 Certains y voient une diversion face à la controverse.
00:35 L'Elysée annonce aujourd'hui un débat à venir.
00:37 C'est un vote au Parlement sur l'accord de sécurité bilatérale conclu avec l'Ukraine il y a une dizaine de jours.
00:42 En tout cas, les propos tenus par Emmanuel Macron hier soir provoquent un tombereau de réaction.
00:47 L'envoi de troupes occidentales en Ukraine ne serait pas à exclure à l'avenir.
00:50 Des propos irresponsables, déclarations terrifiantes de la folie, s'exclament les oppositions de gauche à droite
00:57 à l'image ici de Marine Le Pen.
00:59 En affirmant que l'envoi de troupes au sol n'était pas exclu,
01:02 Emmanuel Macron a franchi une étape supplémentaire vers la co-belligérance,
01:06 faisant planer un risque existentiel sur 70 millions de Français,
01:10 et plus particulièrement sur nos forces armées déjà déployées à l'est de l'Europe.
01:16 Les réactions internationales qui se multiplient démontrent que cette inquiétude se diffuse en Europe et dans le monde entier.
01:25 Même les partenaires européens prennent prudemment leur distance avec les propos présidentiels.
01:29 Interrogé tout à l'heure à l'Assemblée, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a donc tenté une clarification.
01:34 Nous devons envisager de nouvelles actions de soutien à l'Ukraine.
01:38 Celles-ci doivent répondre à des besoins très précis.
01:41 Je pense notamment au déminage, au cyber, à la production d'armes sur place sur le territoire ukrainien.
01:48 Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil de belligérance.
01:57 Rien ne doit être exclu. C'était et c'est toujours la position aujourd'hui du président de la République.
02:04 Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, le Kremlin de son côté juge qu'il n'est, je cite,
02:09 "absolument pas dans l'intérêt des Occidentaux d'envoyer des soldats en Ukraine.
02:12 Le simple fait d'évoquer cette possibilité constitue un nouvel élément très important dans le conflit",
02:17 ajoute le porte-parole de la présidence russe. On va y revenir dans le grand débat des vrais voix.
02:20 La Russie d'ailleurs, où on en apprend par ailleurs aujourd'hui la condamnation du dissident Oleg Orlov,
02:24 deux ans et demi de prison, prononcé par un tribunal de Moscou pour ses déclarations répétées,
02:29 justement pour ses dénonciations de l'offensive militaire russe en Ukraine.
02:34 Je notais la liaison Malta-Propos de Stéphane Séjourné.
02:37 Moi je suis très gêné par la difficulté de débit du ministre des Affaires étrangères.
02:41 Ça pose un vrai souci. Rien ne doit être laissé au hasard.
02:44 J'entends sa dyslexie, mais c'est quand même un problème.
02:47 Je l'ai regardé cet après-midi, je me suis dit, par rapport à la situation, ça ne va pas en fait.
02:53 Et par ailleurs, là où je le rejoins, et là je comprends le malaise de l'Élysée,
02:57 pas une seule fois il prononce les mots "troop au sol".
03:00 On voit bien qu'il y a une forme de rétropédalage, parce que tous les alliés européens sont en train de le lâcher.
03:05 On en parlera dans notre grand débat. Merci beaucoup Félix Mathieu.
03:08 En tout cas, cette actualité est à l'occasion d'une attaque cinglante de Gabriel Attal contre le Rassemblement national,
03:13 l'Assemblée, et c'est notre deuxième mot "troop".
03:16 Oui, on entendait tout à l'heure la présidente du RN Marine Le Pen,
03:19 et bien lui répondant, le Premier ministre Gabriel Attal a donc sorti l'artillerie lourde.
03:23 Si vous aviez été élu en 2022, Madame Le Pen, on ne serait pas en train de fournir des armes aux Ukrainiens pour se défendre,
03:28 on serait en train de fournir des armes à la Russie pour écraser les Ukrainiens.
03:31 C'est ça la réalité. C'était dans votre programme.
03:35 Vous m'interrogez sur une hypothèse de soldats français ou européens sur le sol ukrainien,
03:39 mais je vais vous le dire Madame Le Pen, quand on lit les enquêtes qui sont réalisées,
03:43 encore celles du Washington Post le 30 décembre dernier, il y a lieu de se demander
03:47 si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays.
03:49 Je parle de vous et de vos troupes Madame Le Pen.
03:52 Gabriel Attal tout à l'heure à l'Assemblée nationale.
03:55 Et le troisième mot "Malaise", le métro parisien.
03:58 Les RER et les Transiliens ne s'arrêteront plus en cas de malaise voyageurs.
04:01 Oui, voilà qui intéressera non seulement les Transiliens mais aussi les touristes
04:04 et pourquoi pas les visiteurs de l'été prochain pour les JO.
04:07 Jusqu'ici un malaise parmi des milliers de voyageurs et c'est toute la rame,
04:10 voire toute la ligne qui se trouvait immobilisée, c'est-à-dire beaucoup de monde évidemment.
04:13 Une aberration selon la présidente de la région Ile-de-France qui fait cette annonce ce matin.
04:17 La doctrine va changer à l'image de ce qui se faisait déjà dit-elle à Tokyo ou à Londres.
04:22 Coups de chaud, fatigue, vertige à bord.
04:27 Si vous constatez qu'un voyageur présente des signes de malaise léger,
04:31 nous vous invitons à l'accompagner hors du train et à alerter nos agents
04:34 via les bornes d'appel présentes sur les quais.
04:37 Cette annonce était d'ailleurs en vigueur déjà depuis quelques mois dans les transports franciliens.
04:41 C'est la consigne officielle désormais en cas de malaise voyageurs et de malheur aussi.
04:46 En cas de malaise, on l'évacue sur le quai Le Voyageur et on laisse la rame repartir.
04:51 Oui, dis donc.
04:52 Ça doit les encombrer un peu tout ça.
04:54 C'est beaucoup plus logique.
04:55 Bien sûr, on le sort.
04:57 Je ne trouve pas ça logique.
04:58 Honnêtement, en cas de crise cardiaque, vous êtes cinglés en fait.
05:02 Mais attendez François, il ne s'agit pas de laisser tomber la maladie.
05:07 On a quelqu'un qui a une maladie.
05:09 On le garde dans le wagon.
05:11 Eh bien, il est si simple d'arrêter de la faire sortir.
05:14 Mais non, ils n'arrêtent pas.
05:16 Vous avez compris le truc.
05:19 On attend la station suivante.
05:21 C'est toujours une minute, pas plus.
05:23 Ça dépend, une minute, une minute trente.
05:25 Dans le VRR, c'est plus long, mais dans le métro, c'est rapide.
05:28 En VRR, ça va très vite.
05:30 Les conducteurs qu'on a pu joindre s'inquiétaient eux-mêmes du fait de devoir sortir.
05:35 Ils disaient "attention, ce n'est pas notre métier".
05:37 Tout ce qui peut arriver, en réalité, quelqu'un qui a une attaque cardiaque,
05:41 honnêtement, une minute, c'est une question de vie ou de mort.
05:43 Moi, je trouve ça dingue.
05:45 L'humain avant tout.
05:46 Tout ça parce qu'on n'est pas prêts uniquement avec nos transports.
05:49 Mais c'est incroyable quand même.
05:51 Allez, les amis, on est là.

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