Burkina Faso : Un passionné des pigeons

  • il y a 7 mois
Ousmane SIDIBÉ est un passionné de pigeons au Burkina Faso. Depuis ses humbles débuts avec des paons indiens jusqu'à l'élargissement de sa collection à des races comme le « King » et le « Mondains », le parcours d'Ousmane est un exemple de persévérance et de passion.

Aux côtés d'Ousmane, son épouse contribue également à prendre soin des pigeons lorsqu'il n'est pas présent. Selon lui, les éleveurs de pigeons font face à des défis allant de la sensibilité aux conditions météorologiques à l'évolution des mentalités à l'égard de cette pratique au Burkina Faso.

Découvrez l'histoire d'Ousmane alors qu'il s'efforce d'élever le statut de son métier et de défier les perceptions dominantes.
Transcript
00:00 Donc psychologiquement pour les Burkinabés, les pigeons c'est les enfants où chacun donne un couple à son petit enfant dans la cour et autres.
00:07 Donc aujourd'hui,
00:09 c'est un défi pour nous de changer la mentalité par rapport à cette vision là.
00:13 J'ai commencé par les pains indiens, ensuite un couple de cégoulis que j'avais pris avec mon gros.
00:27 Donc au fur et à mesure, ça a commencé à respirer.
00:30 Donc j'ai pu intégrer au fur et à mesure d'autres races telles que les Kings, les Mondains, les Boulans,
00:38 les Voyageurs aujourd'hui et puis les Texans. Il faut dire que le prix varie
00:43 en fonction de certains critères tels que le gabarit, mais aussi de certains paramètres tels que
00:50 la disposition des pattes et autres.
00:53 Maintenant pour ce qui est des Mondains, le prix ici varie entre 120 à 180.000.
00:58 Maintenant pour les Kings, le prix varie entre
01:01 60.000 à 125.000. Pour les Voyageurs, le prix varie entre 15.000 et
01:09 30.000. C'est une production d'ornements. Quand on prend les Mondains, les Texans,
01:14 on prend essentiellement les Kings. Ils ne sont pas destinés à la consommation parce que déjà c'est des
01:21 sujets qui coûtent énormément cher pour l'essentiel. Par contre, on a des races telles qu'on
01:27 peut voir les Ségoulis, on peut se permettre de manger quand même.
01:33 J'accompagne mon mari
01:40 dans ce domaine à plusieurs niveaux,
01:42 puisque c'est moi qui m'occupe des pigeons quand il n'est pas là. Le matin, quand je me lève, je vérifie s'il y a l'eau.
01:50 Je mets la nourriture, je regarde s'il y a un petit problème, par exemple des maladies,
01:56 et je lui fais le point à son retour.
01:59 C'est devenu une passion pour moi, puisque à chaque moment aussi je suis ici, je rentre, je surveille.
02:06 C'est un secteur très sensible à la pluviométrie
02:15 et à la fraîcheur. En période généralement de pluie et d'humidité, de fraîcheur,
02:22 on a des maladies qui se développent telles que la variole.
02:25 Vous pouvez acquérir un sujet aujourd'hui, le lendemain il va mourir. Mais comme c'est plus animé par la passion,
02:31 on a le courage de toujours repartir de zéro quand les pertes sont extrêmes.
02:37 Mais aussi, je dirais aussi que ça a un apport psychologique. Chaque matin, quand je rentre ici avant d'aller au service,
02:43 ça égale la journée. Le soir, même si tu passes une mauvaise journée, tu reviens, tu passes ton temps ici,
02:49 tu penses à autre chose. À ce jour,
02:52 ça serait trop risqué de dire que l'élevage
02:56 des pigeons nourrit son amour Burkina Faso, parce que
02:59 le niveau de développement même de la Colombie-Culture au Burkina n'est pas ça par rapport aux pays tels que le Sénégal, le Mali,
03:06 où les gens ont quitté la fonction publique pour se consacrer uniquement à ça. Donc aujourd'hui,
03:12 c'est un défi pour nous de changer la mentalité par rapport à cette vision-là,
03:17 et surtout que ce type d'élévage est en train de prendre une autre place
03:21 sur le marché à travers l'introduction des sujets d'ornements et autres qui ont permis aussi de grimper les niveaux de la Colombie-Culture.
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