Le journaliste et producteur, Stéphane Simon, sur l'enseignant soupçonné d'être proche de Daech : «Les services de renseignement et les universitaires, savent, disent, répètent que le salafisme a pour visée l'école»
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00:00 Les services de renseignement, les universitaires, savent, disent, répètent que le frérisme, que le salafisme a pour visée l'école.
00:08 C'est le cas de, rappelons-le, de Georges Bensoussan, de Jean Rogier, de Florence Bergeau-Blackler.
00:12 C'est le lieu de l'école, c'est le lieu de la formation des esprits, c'est le lieu où, évidemment, l'islamisme veut faire son nid, veut influencer le reste de la société.
00:22 On devrait vraiment prendre cette menace très au sérieux. Mais quand vous voyez la réaction, d'abord l'absence de réaction de Nicole Belloubet sur ce sujet.
00:30 J'ai, avant de l'émission, regardé son compte Twitter. C'est en général là où les hommes politiques réagissent le plus vite.
00:36 Il se trouve qu'il n'y a aucune réaction à cette affaire qui doit bien l'embêter. Et que vous écoutez ces récentes déclarations sur l'idée même qu'elle se fait de ce qu'il faut faire des élèves radicalisés.
00:48 Les élèves radicalisés, pardon, je défleure peut-être un peu le sujet, mais il se trouve que les élèves radicalisés,
00:55 elles pensent que la meilleure manière de les traiter, c'est de leur faire des classes spéciales.
01:00 Des classes spéciales dans lesquelles ils auront donc un traitement particulier.
01:04 Moi, je ne crois pas que ce soit la meilleure manière de faire. Je crois qu'au contraire, il faut les écarter.
01:09 Vous disiez en rantaine, ça m'a fait rire, "Judith, il faudrait peut-être mettre des barreaux autour."
01:14 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.