Robert Ménard, maire de Béziers, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.
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00:00 - Mais il a raison, il a raison. Vous vous rappelez, il y a deux ans, il ne fallait envoyer que des armes défensives.
00:06 Maintenant, tout ça s'est passé à la poubelle. On comprend bien que la guerre, ça se passe, oui, en Ukraine, mais ça se passe aussi en Russie aujourd'hui.
00:13 Bien sûr qu'il faut les aider. Et il a raison de le dire maintenant. Alors qu'on a de plus en plus de doutes.
00:19 Les rapports de force, il n'est pas aussi évident que ça entre la Russie et l'Ukraine. Les difficultés ukrainiennes, on les mesure.
00:25 C'est pas un gros succès, le moins qu'on puisse dire. La dernière tentative d'offensive l'été dernier, il a raison de dire que cette guerre, on ne peut pas la perdre.
00:34 On ne peut pas la perdre. C'est pas « Allez, si on la perd, tant pis, on passe à autre chose ». On ne peut pas passer à autre chose.
00:40 Ceux qui disent le contraire oublient dans la même phrase ce qu'est M. Poutine.
00:44 - Au point d'envoyer des soldats au sol.
00:48 - D'abord, je ne suis pas sûr qu'il n'y en ait pas qui s'occupe d'un certain nombre d'armements d'ores et déjà par rapport à ce qu'on donne comme armement, justement.
00:55 - Ce que vous voulez dire, c'est que vous vous demandez si, sans le dire officiellement, il n'y a pas déjà présent sur le terrain un certain nombre de soldats.
01:01 - Bien sûr, ça, ni vous ni moi ne le saurons jamais. Mais d'accord.
01:03 - Mais ça ne vous choquerait pas, en tout cas.
01:04 - Ça ne me choquerait pas. Non, rien ne me choque. Ecoutez, moi, je reproche plein de choses à M. Macron, pas cet accès de vérité.
01:11 Il a raison de dire qu'aujourd'hui, si on ne fait pas ça, si on exclut ça, ça veut dire quoi ?
01:18 Ça veut dire qu'on capitule, qu'on accepte l'idée que la Russie va gagner sur le sol et que demain, elle s'en prendra à d'autres.