La Matheysine espère encore conserver sa station de ski qui fait vivre de nombreux emplois sur le plateau. Pour cela il faudrait que le projet de remontée du front de neige et d'une télécabine puisse aboutir. Problème, les 7,6 millions d'euros promis par l'Etat se font attendre. A l'heure où les amateurs de grand air se couvrent, les chèvres de la ferme Mohair des petites roches sont déjà passée en mode été. C'est l'une des 2 périodes de tonte de l'année, qui permettent d'extraire 100 tonnes de laine douce légère et chaude et qui ne retient pas les odeurs. Et puis le 24 février 2022, la Russie lançait l'offensive contre l'Ukraine. 2 ans après, le conflit est toujours là, et environ 1500 personnes auraient trouvé refuge en Isère. Tetyana Lyubchyk, présidente de l'association Ukraine Grenoble Isère est l'invitée du JT.
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00:09 L'amathésine espère encore conserver sa station de ski qui fait vivre de nombreux emplois sur le plateau.
00:14 Pour cela, il faudrait que le projet de remontée du front de neige et d'une télécabine puisse aboutir.
00:19 Problème, les 7,6 millions d'euros promis par l'Etat se font attendre.
00:24 A l'heure où les amateurs de grand air se couvrent, les chèvres de la ferme Moer des petites roches sont déjà passées en mode été.
00:31 C'est l'une des deux périodes de tonte de l'année qui permettent d'extraire 100 tonnes de laine douce, légère et chaude et qui ne retient pas les odeurs.
00:39 Et puis le 24 février 2022, la Russie lancait l'offensive contre l'Ukraine.
00:43 Deux ans après, le conflit est toujours là. Environ 1500 personnes auraient trouvé refuge en Isère.
00:48 Pour en parler, je recevrai dans quelques minutes Tetiana Lukchik, présidente de l'association Ukraine Grenoble Isère.
00:54 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du lundi 26 février 2024.
01:02 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:07 La deuxième semaine des vacances vient de débuter pour la zone A, celle de Grenoble.
01:13 Une période marquée par un déficit de neige dans les stations à l'Alpe du Grand Cerf.
01:18 C'est principalement le domaine d'altitude qui est ouvert pour pouvoir rouvrir en 2024-2025.
01:23 La station de Matheysine est en attente d'une dotation de l'Etat de 7,6 millions d'euros pour son projet de remonter le front de neige et créer une télécabine.
01:33 Le 7 mars, les élus du conseil communautaire décideront d'engager ou non un million d'euros.
01:38 Mirko Pesci. C'est peut-être le dernier hiver de la station de l'Alpe du Grand Cerf.
01:44 Comme d'autres stations de moyenne montagne, le domaine manque de neige et est déficitaire.
01:49 Pourtant, le haut du domaine est encore très enneigé. Un projet de télécabine pourrait sauver la station.
01:56 Ici, on est sur le domaine des bergeries, c'est le domaine d'altitude de la station.
02:00 C'est un domaine où il n'y a que de la neige naturelle et vu notre exposition, on arrive à avoir de la neige tout le temps.
02:09 Les images le montrent entre l'écart qu'on a entre en bas et ici.
02:13 Le but, c'est justement que le nouveau projet, on arrive ici et qu'on fasse notre nouveau front de neige ici qui monte en altitude,
02:20 qui ne soit plus à 1400 mais qui soit plutôt à 1800-1900 mètres.
02:24 Le projet de 24 millions d'euros vise à remplacer les télésièges du bas de la station par une télécabine.
02:30 Les remontées mécaniques seront gérées par l'Asata, l'entreprise qui gère les stations de l'Alpe d'Huez, des Deux-Alpes et de la Grave.
02:38 Le département et la région garantissent 17 millions d'euros.
02:41 Des discussions sont en cours avec l'État pour le reste du financement.
02:45 On attend fortement le positionnement de l'État parce que finalement, ce n'est pas un projet de confortement du domaine skiable,
02:52 mais c'est un projet de transition qui nous permet de diversifier l'activité et surtout de monter non pas que des skieurs en haut du domaine, mais des piétons.
03:00 Si on veut aller vers une transition verte, il faut qu'on ait le temps de cette transition et qu'on ne tourne pas brutalement la page du ski alpin.
03:09 La station de l'Alpe du Grand Cerf emploie 200 personnes. Dans ce territoire très rural, la plupart des employés sont aussi agriculteurs.
03:18 Le ski représente les trois quarts de mes revenus. Malgré que l'exploitation soit un travail à l'année, le ski me permet de faire le complément.
03:26 Je ne suis pas le seul dans ce cas-là, puisque sur les 16 exploitations de la vallée, on a tous un lien ou un lien avec la station.
03:33 On a tous un revenu qui est arrivé grâce à la station. Sans la station, il n'y aurait pas d'agriculture à la Val d'Inse.
03:39 C'est le seul moment de l'année où je gagne un vrai salaire en travaillant ici.
03:44 L'exploitation est nouvelle, donc petit à petit, je rentre un petit peu d'argent, mais c'est vrai que ça ne suffit pas à vivre à l'année.
03:51 Le projet est reconnu pilote à l'échelle nationale et pourrait être le premier du genre. Mais s'il n'aboutit pas, la station risque de fermer.
03:59 Une première aussi pour une station en France.
04:03 Une réunion publique est prévue ce vendredi à 19h à Saint-Honoré dans son récent rapport sur les stations de montagne face au changement climatique.
04:11 La Cour des comptes donnée à l'Alpe du Grand-Serre. Un indice de vulnérabilité de 6,11 entre Saint-Pierre-de-Chartreuse et Villard-de-Lands.
04:20 Deux personnes aggravement blessées par une explosion ce lundi vers 13h dans un immeuble rue Raspail à Grenoble à l'intersection de la rue du Dr Hermitte.
04:30 Il s'agit d'un couple de septuagénaires. Ils ont été transportés au CHU de Grenoble en déchocage.
04:36 Le gaz serait à l'origine de l'explosion dans cet appartement d'un immeuble du bailleur social Grenoble Habitat.
04:42 Les résidents évacués ont pu regagner leur habitation vers 15h.
04:47 Gravelande, connu pour ses morceaux à la gloire du 3e Reich.
04:51 La Bech, en référence à la division SS chargée de la protection, rapprochée d'Adolf Hitler.
04:56 Quelques noms des groupes qui se sont produits samedi soir devant 150 personnes dans la salle communale de Wezeronze-Curtin, près de la Tour du Pain, lors d'un festival de black metal néo-nazi, pourtant interdit par la préfecture de l'Isère.
05:10 Plus de 330 véhicules ont été contrôlés par les gendarmes et plusieurs infractions constatées.
05:15 Les organisateurs risquent 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
05:19 Le CRIF Grenoble Dauphiné annonce qu'il se portera partie civile si une plainte est déposée.
05:25 La salle avait été louée sous le prétexte d'un anniversaire, sans préciser qu'il s'agissait de celui de la création du parti national socialiste.
05:34 Alors que le salon de l'agriculture bat son plein à Paris, une trentaine d'éleveurs, producteurs et artisans iséraux y participent cette année.
05:42 A la ferme Moher des Petites Roches, c'est jour de tonte pour les chèvres.
05:46 Chaque année, elles cèdent 100 kilos de toison à leurs éleveurs pour être transformés en laine.
05:52 Le moher issu des chèvres angoras est une matière précieuse qui était autrefois utilisée dans la composition de tissus royaux et sacerdotaux.
06:01 Voyez le reportage de Camille Havon.
06:03 Pendant que certains sont mis tous dans des vêtements bien chauds pour passer l'hiver, pour elles, il est temps de se mettre à nu.
06:10 Aujourd'hui, pour les 54 chèvres angoras de la ferme Moher aux plateaux des Petites Roches, la tondeuse est de sortie.
06:16 Une tonde de chèvres qui a lieu deux fois par an, en février et en août, pour récupérer leur laine.
06:22 Même si certaines y vont à reculons, le moment se veut bénéfique pour elles.
06:26 "C'est comme si elles allaient au coiffeur, pareil.
06:29 Il y a 2 à 3 kilos de toison et ça leur fait du bien d'être un peu à l'air lébre."
06:37 Les poils de chèvres peuvent aussi contenir des puces et même être à l'origine de maladies.
06:42 Mais cette laine Moher est bien connue pour ses qualités isolantes, sa douceur et sa légèreté.
06:47 En 2022, en France, ils sont près de 114 éleveurs à en produire.
06:52 Alors pour récupérer cette laine et ne pas blesser l'animal, les tondeurs suivent une méthode bien précise.
06:59 "On attaque par les parties les plus à risque pour protéger.
07:05 C'est tout ce qui est tétines, pour les mâles autour du fourreau.
07:10 C'est les endroits qui peuvent passer dans une tondeuse et qu'on risque de ne plus couper.
07:15 On est toujours dans le même ordre de nos passes pour récolter vraiment de la laine et pas pour faire que de la tendre."
07:22 Coup de tondeuse après coup de tondeuse, des tas de laine s'entassent sur le sol.
07:26 100 kilos, c'est le nombre de Moher collectés par an pour cette ferme.
07:30 Mais le processus ne s'arrête pas là. Il faut maintenant trier la laine pour l'envoyer à la coopérative.
07:36 "Une fois que la toison a été tendue, on la pèse et on la trie.
07:41 On enlève ce qu'on appelle le pisseux crotteux et puis toutes les grosses failles."
07:46 La laine est ensuite mise dans des sacs et classée dans quatre catégories selon la finesse du poil.
07:51 Mais la ferme ne s'arrête pas là. Elle utilise cette toison pour en fabriquer des vêtements.
07:55 "Après le retour de ce que nous récoltons, comme ça s'appelle du ruban, une fois que tout est trié et lavé,
08:03 et par rapport à ce que nous avons en poids de ruban, nous faisons la commande de nos articles qui partent ensuite en fabrication."
08:11 Pour un pull en Moher, il faut compter 160 grammes de laine et dépourser près de 150 euros.
08:17 Si vous le souhaitez, vous pouvez passer commande à la ferme Moher des Petites Roches en les appelant au 0673 77 69 93.
08:29 A la page sport, les nouvelles ne sont pas bien réjouissantes pour le GF38 qui encaisse une troisième défaite consécutive.
08:36 Cette fois à domicile contre Pau, les grenoblois restent dans le quintet de tête à six points du deuxième de Ligue 2.
08:43 Le FCG rugby lui a pris l'oage. Défaite 40 à 3, Grenoble a encaissé six essais et pointe à la 11e place du classement de Pro D2.
08:50 Les voleurs de loups sont toujours invaincus. Depuis la Coupe de France le 21 janvier dernier, ils ont battu Brionson à deux reprises.
08:56 Vendredi à Pôle Sud, 8 à 2 et dimanche à Brionson, 7 à 3.
09:01 Deux ans déjà, le 24 février 2022, certains imaginaient que face à une Russie en perte de vitesse,
09:07 l'Ukraine, aidée par la communauté internationale, remporterait facilement la guerre.
09:12 Et pourtant, le conflit dure. Aujourd'hui, une conférence est organisée à l'Elysée entre Wladimir Zelensky et une vingtaine de dirigeants,
09:19 alors que l'aide américaine est bloquée au Congrès.
09:22 Samedi, de nombreuses manifestations étaient organisées dans toute la France.
09:25 A Grenoble, à votre initiative, notamment Tetyana Alubchik, bonsoir.
09:30 - Bonsoir.
09:31 - Vous êtes la présidente de l'association Ukraine Grenoble Isère.
09:35 Ces manifestations, c'est pour ne pas oublier les Ukrainiens.
09:38 - Exactement. Il ne faut pas oublier l'Ukraine, malgré les conflits, d'autres conflits qu'il y a en ce moment partout dans le monde.
09:44 Mais la guerre en Ukraine continue malheureusement encore.
09:47 - Vous avez des nouvelles d'Ukrainiens sur place qui sont encore là ? Comment ils vivent ?
09:53 - Ici, dans l'Isère ?
09:56 - Non, sur place, ils ont encore de l'espoir.
09:58 - Ils ont bien sûr de l'espoir parce que l'espoir, comme on dit en français, fait vivre.
10:03 On a aussi une phrase sur l'espoir en ukrainien, c'est "Kontra spem spero".
10:08 En fait, c'est en latin, même si ce n'est pas en ukrainien.
10:12 Ça vient d'une poétesse ukrainienne, l'est-ukraïne, qui veut dire "sans espoir, on espère toujours".
10:20 Donc c'est sûr que c'est de plus en plus difficile. Le moral est quand même en berne.
10:25 C'est de plus en plus compliqué d'obtenir de l'aide aussi de la communauté internationale.
10:31 Mais malgré tout, il faut continuer.
10:34 - Alors aujourd'hui en Isère, est-ce que l'on sait combien il y a de réfugiés ?
10:39 - Alors le chiffre fluctue. D'après différentes sources, il y a eu 2200 APS.
10:48 - Ce sont des aides qui ont été faites auprès de la préfecture ?
10:51 - Exactement. Au titre de séjour provisoire, de protection provisoire qui était délivré par la préfecture.
10:57 On a obtenu un chiffre de 1500 réfugiés qui étaient là avant cet été.
11:03 Et ensuite, il y a eu une sorte d'exode en arrière.
11:06 Donc là, on doit avoir un chiffre qui est globalement fluctue.
11:10 Ce qu'on constate, c'est une sorte de déplacement interne.
11:14 En fait, il y a des réfugiés qui se déplacent à l'intérieur de France, par exemple,
11:20 qui peuvent décider de venir dans l'Isère puisqu'ils sont en recherche de l'emploi.
11:26 Par exemple, notamment les programmeurs pourraient essayer de chercher une meilleure fortune par ici.
11:31 Puis il y en a aussi qui se rapprochent de l'Ukraine et qui vont plutôt quitter la France
11:36 et aller au plus près de la frontière ukrainienne, donc dans les pays un peu plus à l'est de l'Europe,
11:43 notamment la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, etc.
11:47 - On va parler un petit peu du travail de votre association.
11:50 Avant de revenir sur les aides de première urgence, vous avez un large volet culturel,
11:59 ce qu'on a tendance parfois à oublier, pour faire connaître les artistes ukrainiens, notamment.
12:03 - Exactement. La particularité de notre association, c'est qu'au sein de notre association,
12:08 comme membres actifs, nous avons des réfugiés aussi.
12:11 Nous avons effectué un sondage pour voir ce qui est important pour les gens,
12:15 ce qui leur paraît primordial de mettre en valeur ou de montrer à la communauté européenne et française,
12:25 notamment, et ce qui ressort beaucoup, c'est parler de la culture ukrainienne.
12:31 Pourquoi aussi ? Parce que par ce biais-là, on arrive à toucher les gens,
12:36 on arrive à représenter vraiment ce pays qui est aussi près de l'Europe,
12:41 on a trois heures seulement de vol de Paris, mais aussi parler de ces artistes qui,
12:46 avec cette guerre, ont perdu beaucoup l'emploi, n'arrivent pas à vivre tout simplement,
12:50 donc ça leur permet de subsister.
12:52 - Alors, avec la Maison de l'International, vous organisez une exposition qu'on peut voir en ce moment
12:57 et jusqu'au 30 mars, des photographies de Yuri Bilak, d'Orne, enfant d'Ukraine.
13:02 Est-ce que vous pouvez nous parler de cette exposition ?
13:04 - Oui, justement. C'est une exposition que nous avons mise en place avec la ville de Grenoble.
13:10 La Maison de l'International nous a permis de les mettre en valeur, ces photos.
13:16 Yuri Bilak, c'est une personne qui nous a beaucoup touché, qu'on ne connaissait pas avant.
13:20 C'est un photographe d'origine ukrainienne, par ses deux parents, qui est né en France
13:24 et qui a effectué plusieurs reportages en Ukraine depuis 2007.
13:28 Cette exposition d'Orne, en anglais, "L'Aube", "L'Aurore", en français,
13:34 était réalisée de avril à juillet 2022.
13:37 C'est les tout premiers mois de conflit.
13:42 Ce qu'il a vu, ça s'apparente à un reportage de guerre.
13:45 Il a vraiment été témoin de ces villes qui venaient de se libérer,
13:49 certaines, ou de ces bombardements très récents.
13:51 Autre particularité, ce n'est pas seulement des photos, ce sont aussi des textes.
13:55 Il y a 33 photos accompagnées de 33 textes.
13:58 33 photos avec les enfants et 33 photos en tout, dont 32 sont avec des enfants.
14:06 Il y en a une qui n'a pas d'enfant.
14:08 Pourquoi ? Parce que symboliquement, pour lui, c'était important de représenter
14:11 cette absence aussi d'enfants.
14:13 Les enfants qui sont aussi des victimes de guerre.
14:15 Il y a 500 enfants qui ont été tués.
14:17 Il y a 19 000 enfants qui sont toujours déportés.
14:21 Parmi eux, il y a des adolescents qui sont potentiellement enrôlables.
14:26 Il y a enrôlé souvent, on entend ce témoignage-là, dans l'armée russe.
14:30 Je précise aussi que cette exposition va être complétée à partir du 12 mars
14:34 par une autre expo d'Alexandre Chekhmenev qui, lui, vit en Ukraine,
14:39 mais qui devrait pouvoir être présent à Grenoble pour présenter son travail.
14:44 Comment vous aidez, avec votre association, les réfugiés dans leur vie quotidienne ?
14:48 On parle souvent de l'administration française et la bureaucratie très compliquée.
14:54 Si vous me permettez, je reviens juste sur la fin de cette exposition.
14:58 En ce moment même, elle est aussi exposée au Conseil de l'Europe à Strasbourg.
15:01 Le but, justement, c'est de montrer à nos décisionnaires, là où ça se passe,
15:07 que c'est important de mettre en place des actions pour faire retourner ces enfants.
15:12 Quand M. Chekhmenev, Alexandre, va venir exposer ces photos ici,
15:17 une partie des photos de Yuriy Bilyak vont être transportées dans la MC2.
15:21 C'est très intéressant.
15:23 Merci pour ces précisions.
15:25 Pour l'intégration des réfugiés, vous organisez des rendez-vous pour leur apprendre comment fonctionne la France
15:34 et tout ce à quoi ils vont être confrontés ?
15:38 Nous considérons que ce n'est pas seulement important d'aider de façon immédiate.
15:42 Nous avons fait ça, ainsi que les autres associations, de façon rapide et en urgence.
15:48 Il y avait des aides alimentaires que nous avons distribuées.
15:52 Nous avons aussi été mis sur le dossier de l'hébergement solidaire.
15:57 Mais ce qui nous paraît important en ce moment-là, c'est de leur apprendre aux réfugiés de prendre leur envol
16:04 et faire assurer ce passage vers l'autonomie.
16:07 C'est pour ça que nous organisons des rencontres régulières, thématiques, sur la vie en France,
16:11 pour leur apprendre des bides, donner des informations sur l'intégration,
16:18 sur le fonctionnement du système même des certaines institutions.
16:22 Nous mettons en place aussi, et nous avons mis en place, des cours de français,
16:26 dont deux ateliers qui sont assurés par des enseignantes ukrainophones,
16:31 mais qui sont des diplômés de français aussi.
16:33 Et puis nous essayons de donner un petit peu de joie en organisant des sorties,
16:37 des sorties culturelles, des sorties dans la nature, à la neige récemment.
16:41 Et puis nous honorons des traductions, et puis des grandes dates,
16:44 comme le 24 février, le début de la guerre, en mettant en place des ateliers créatifs
16:52 pour préparer notre grand projet de cartographie sensible,
16:55 où les réfugiés auront la possibilité non seulement d'être là, invisibles,
17:00 mais d'avoir de la voix et pouvoir s'exprimer, en fait, par différents moyens créatifs.
17:06 Et pour aider ces populations, je précise que vous avez lancé une cagnotte sur Hello Asso.
17:15 On va inscrire l'adresse de la cagnotte.
17:18 Merci beaucoup, Tetiana Luchik.
17:21 Je rappelle que vous êtes présidente de l'association ukraine Grenoble Isère.
17:26 Le retour de l'actu, c'est évidemment dans une heure.
17:29 Et en replay sur Télé-Grenoble.net, on se quitte en musique avec Scrap Felaz,
17:33 un groupe grenoblois entre garage pop, surf, qui sera mardi soir au Ciel, à Grenoble,
17:39 avec aussi un autre groupe local, Darak.
17:41 Excellente soirée à tous.
17:43 [Musique]