Les chansons de carnaval dans les rues de Dunkerque, épisode 2/2. Le guide bénévole Bernard Piccarreta vous emmène dans la ville au fil des airs de carnaval et vous raconte leur histoire.
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00:00 Donc là, ce sont les derniers pavés de Dunkerque, les pavés de la rue Jean Bart.
00:06 Sur cette rue Jean Bart, débouchait la rue de Saint-Gilles, célèbre pour ses commères.
00:12 C'est une rue, quand on voit les photos anciennes, les plantes Dunkerque avant guerre,
00:19 c'est une rue qui était en angle de cercle.
00:21 Donc on disait « droit comme la rue de Saint-Gilles ».
00:24 Quand il y avait quelqu'un qui était un peu éméché, qui titubait,
00:26 « il va droit comme la rue de Saint-Gilles ».
00:28 Il y avait tout rue de Saint-Gilles, il y avait des estaminées, des lieux un peu spéciaux on va dire.
00:34 Donc la rue de Saint-Gilles était célèbre pour ses commères.
00:38 Ah, les commères de la rue de Saint-Gilles.
00:42 Ça c'est des femmes qui font pas de billes,
00:45 elles sont toujours en train de blaguer, en train de blaguer.
00:49 Ainsi subent des accusés, des accusés,
00:53 des mythes avancés la cantine.
00:56 Pour les commères de la rue de Saint-Gilles.
00:59 La caserne des pompiers, c'est ici qu'offitie Jean Mine, sapeur pompier, caporal.
01:05 Donc Jean Mine alias Copinard II a été le tambour-major emblématique de Dunkerque
01:10 entre 1959 et l'année de son décès, 1988.
01:14 Il habitait ce bâtiment avec sa famille, puisqu'il avait, son épouse et lui avaient trois filles.
01:19 Il était au deuxième étage à droite.
01:21 Copinard, personnage truculent, c'était un monsieur très très très très attachant.
01:26 Je l'ai un petit peu connu, je l'écoutais dans les chapelles.
01:30 C'est vrai qu'il disait, il n'est pas mort très vieux, il disait toujours "un gamin, une courte mais de bonne".
01:37 Alors c'est vrai qu'il avait ses habitudes dans les bistrots d'Aquercroix.
01:43 Et Copinard, quand il n'offitiait pas tant que tambour-major,
01:47 son déguisement, son clèche, c'était un tablier vichy.
01:50 Il faisait les bandes aux alentours, il portait son clèche.
01:56 Donc c'est vrai que c'est assez amusant.
01:59 Il est décédé en 1988, on lui a fait des obsèques quasi nationales à Dunkerque.
02:04 Tout le monde était dans une grande tristesse, un grand accablage.
02:08 Et en 1990, il y a un des prouts qui a composé sur l'air d'Amazing Grace,
02:15 on va dire l'hymne à Copinard que l'on chante à la fin du Rigaudon,
02:21 juste avant la cantate à Jean-Marc.
02:24 Salut à Copinard, salut à ta mémoire.
02:30 À Copinard, salut à ta mémoire.
02:41 Là-haut, tous les trois, c'est la gloire.
02:51 Donc ici, nous sommes au pied d'un statue de Jean-Marc, notre grand coursier.
02:55 Jean-Marc, c'est un personnage très emblématique de l'histoire d'Inquerquoise.
03:00 C'est vrai qu'il incarne l'histoire d'Inquerquoise.
03:02 Jean-Marc a vécu entre 1650 et 1702.
03:06 C'est vrai qu'il est mort à la fleur de l'âge,
03:09 bon, prématurément, il est mort d'un refroidissement.
03:11 Cette statue date de 1845.
03:14 Elle a été inaugurée le 7 septembre 1845.
03:17 Et c'est à l'occasion de cette inauguration
03:20 qu'a été composée la fameuse cantate à Jean-Marc.
03:22 Au moment du carnaval, maintenant, on tourne autour de la statue de Jean-Marc.
03:26 Le Rigaudon dure une bonne heure.
03:27 Donc c'est ce qui termine la bande de Dunkerque.
03:30 C'est ce qui procure la bande de Dunkerque.
03:31 Donc le Rigaudon se termine par la cantate à Jean-Marc, l'hommage noiter.
03:36 Jean-Marc, salut, salut à ta mémoire
03:40 De tes exploits, tu rends tes l'univers
03:46 En seul astère, commandé la victoire
03:53 Et sans rival, tu régna sur les mers
04:00 Je saute au bout