Six hommes ont été mis en examen pour avoir échangé plus de 930.000 fichiers pornographiques. L'un d'eux est accusé de viol, un autre pour agression sexuelle. 22 victimes françaises de 3 à 15 ans ont été identifiées. Les contenus étaient transmis via la messagerie sécurisée russe ICQ.
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00:00 Donc dans un premier temps, en fait, on a découvert des échanges sur les réseaux sociaux
00:05 qui sont des réseaux sociaux utilisés par tout le monde.
00:08 Donc des échanges qui, à la base, ne sont pas illicites,
00:11 qui sont dérangeants pour tout un chacun,
00:15 mais qui ne sont pas illicites puisque c'est des partages de photos
00:19 que vous pourriez envoyer des enfants ou papy et mamie parce que nous sommes à la plage.
00:24 Le problème, c'est que ces photos sont sorties de leur contexte
00:27 et servent à faire des commentaires après sur celle-ci
00:34 avec des commentaires, on pourrait dire, "hydraveleux",
00:38 mais jusque-là, on est sur le domaine du licite.
00:41 Donc ça, c'est le point de départ. Que s'est-il passé ensuite dans votre enquête ?
00:45 Alors ensuite, rapidement, on va réussir à glisser vers les messageries qui sont sécurisées,
00:53 donc des messageries qui sont chiffrées, qui sont anonymes,
00:56 qui n'utilisent que des pseudonymes pour pouvoir identifier leurs utilisateurs.
01:00 Et à partir de là, l'enquête commence réellement puisque c'est sur ces messageries
01:05 que nos individus partagent des fichiers qui sont illicites, cette fois.
01:09 Quand vous dites "nous avons infiltré ces groupes",
01:12 ça veut dire que des membres, des enquêteurs se sont fait passer
01:17 pour des personnes qui voulaient obtenir ce genre de contenu ? Comment ça s'est passé ?
01:23 Dans ce cadre-là, on met en place toute une série d'actes techniques
01:28 qui vont nous permettre, donc qui sont tous très différents,
01:31 mais qui vont nous permettre d'identifier les groupes de discussion
01:34 et les individus qui discutent au sein de ces groupes de discussion.