• il y a 10 mois
Transcription
00:00 Et qu'est-ce que vous montrez ici dans l'exposition Ensor ?
00:05 On montre plusieurs œuvres d'Ensor, 75 en total.
00:10 On parle des tableaux, des dessins, des estampes qui sont montrées ici dans l'expo.
00:15 Et on n'est à Bruxelles pas au stand. Bruxelles était aussi important pour lui ?
00:20 Bruxelles était important pour lui.
00:22 On dit toujours Ensor et au stand ensemble dans la même, presque dans le même mot ou phrase.
00:29 Mais Bruxelles était important pour lui. Il a étudié ici à l'Académie de Bruxelles.
00:33 Mais pendant ses trois ans à l'Académie, il a aussi fait connaissance avec la famille Rousseau.
00:39 Il a fait connaissance avec les autres artistes où il a commencé les vingt.
00:45 Et une fois après l'Académie, il est retourné au stand.
00:49 Mais chaque année après, il revenait plusieurs mois à Bruxelles pour faire ses expositions,
00:55 pour faire autre chose, pour faire des rencontres avec ses amis, pour vendre ses œuvres.
01:00 Et quelle était sa ville préférée ?
01:02 Ça c'est une bonne question.
01:04 Il vivait au stand, mais il aimait vraiment bien retourner à Bruxelles
01:09 parce que cette ville était beaucoup plus grande, beaucoup plus cosmopolite, beaucoup plus vivante aussi.
01:18 Donc Bruxelles était aussi une ville qui lui a donné d'inspiration pour ses œuvres.
01:24 Montrez-vous ici des tableaux d'une période spécifique ?
01:27 On montre des œuvres d'Ansor des premiers quinze ans de sa vie artistique.
01:34 Donc du début de ses années à l'Académie jusqu'à la fin des vingt,
01:41 une fois que les vingt arrêtent les salons.
01:44 Les masques, c'est toujours lié à Ansor.
01:48 Pouvez-vous expliquer, est-ce qu'il a toujours peint des masques ?
01:54 Ça vient d'où cette idée ?
01:56 Il n'a pas toujours peint des masques, mais à Ostende, quand il a grandi,
02:02 il a grandi aussi dans le magasin de ses parents, surtout de sa mère,
02:06 qui vendait des choses, c'était un magasin de souvenirs à Ostende.
02:10 Et là, elle vendait des masques, des coquillages, des chinoiseries, des jouets.
02:16 Donc il a vécu dans cette ambiance-là, et ça lui a aussi donné une inspiration pour ses œuvres plus tard.
02:23 Et le premier tableau où il a peint des masques, c'est un tableau qui date de 1883,
02:29 il a 23 ans, et c'est la première fois qu'il montre des masques,
02:32 et après il y a des autres qui vont suivre.
02:35 Comme ce tableau-là ?
02:37 Comme le tableau ici, tout à fait.
02:40 C'était aussi exposé dans le salon des vingt,
02:43 qui avait lieu ici, dans cet endroit où on se trouve maintenant,
02:46 le Palais de Charles Lorrain, qui était le musée d'art moderne avant,
02:50 donc au 19e siècle.
02:53 Et aussi on voit un des tableaux très connus, avec des masques.
02:58 La presse belge n'était pas très fan de ces masques-là,
03:04 ils l'ont vraiment critisé, pourquoi de nouveau des masques ?
03:07 Il a vraiment un manie avec les masques.
03:10 Mais c'était le style dansant, il aimait bien être un peu le rebelle
03:16 et faire ses propres choix et choses.
03:20 -OK.

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