Après 25 journées de Serie A, le Napoli est un piteux champion en titre, 9e à 27 points du leader, l'Inter. Guillaume Maillard-Pacini relate les déboires du club napolitain de l'attaquant Victor Osimhen, qui pourrait compter un troisième coach cette saison. Extrait de l'émission Tour d'Europe, disponible en podcast chaque lundi. [Présentation : C. Morin | Réalisation : M. Popovic, S. Farvacque] Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video et Bouygues Telecom
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00:00 Le Napoli est 9ème de série A.
00:03 Est-ce qu'on a déjà vu un champion sortant aussi faible ?
00:08 Jamais.
00:10 Jamais, c'était 27 points de retard sur l'Inter.
00:13 On n'a jamais vu ça dans l'histoire de la sphère.
00:16 On l'a déjà eu.
00:17 Rappelle-toi, la Sémi-Lan qui gagne le titre en 2022,
00:21 qui, à l'inverse, finit très loin du Napoli champion Italie.
00:26 Cette saison remelotte avec le Napoli face à l'Inter
00:29 et vraiment, on est sur un champion d'Italie,
00:32 le pire champion d'Italie de l'histoire,
00:34 du moins dans sa défense du titre.
00:37 Parce que la saison de Scudetto, le Napoli de Spalletti avait été incroyable.
00:41 Et cette saison, l'arrivée de Rodriguez Garcet,
00:45 qui n'est pas très bien passée.
00:46 Valtterre Malzari, c'était un retour aux sources.
00:49 C'est encore plus mal passé.
00:50 Cyril, à l'heure où on parle,
00:52 je ne peux même pas te dire qui fera sur le banc,
00:55 parce que...
00:56 Il y a un petit amont de mots.
00:58 Parce que, selon les dernières rumeurs,
01:02 notamment des sources sérieuses, notamment Sky Italie,
01:05 qui annonce que Valtterre Malzari pourrait débarquer dans les prochaines heures,
01:10 donc c'est-à-dire l'incertitude de Régnan-Naples,
01:14 où le club est actuellement 9e,
01:16 où il est assez loin de la zone de la Ligue des champions
01:19 pour se qualifier pour la saison prochaine.
01:21 Donc, on est vraiment sur une saison cataclysmique pour Naples
01:24 que personne n'aurait pu imaginer.
01:26 On s'en doutait un peu quand Spalletti est parti,
01:28 mais c'est d'être compliqué de surfer sur la même vague de jeux,
01:32 de résultats, qu'à la saison dernière,
01:34 où vraiment tout avait marché pour le Napoli.
01:37 Mais cette saison, c'est vrai que tout part à l'envers.
01:39 Et notamment, on va parler avec un Victor Rosimane,
01:42 qui est un peu aussi au cœur des débats du côté de Naples.
01:45 Avant d'évoquer son cas, sur l'aspect collectif, peut-être,
01:48 parce qu'on l'avait dit au moment où Rudi Garcia avait été débarqué,
01:52 que finalement, il était un petit peu tombé dans un traquenard.
01:54 Ce n'était vraiment pas une mission facile
01:57 que de succéder à Spalletti et de prendre en charge cette équipe du Napoli.
02:01 Malgré tout, on a l'impression que le miracle de l'an passé
02:05 n'a rien lancé en termes de cycle.
02:08 C'est-à-dire qu'on peut s'attendre à un départ de Simen en fin de saison,
02:11 peut-être un départ de Duxvara aussi.
02:13 Kim Jae est déjà parti l'été dernier du côté de Bayern.
02:19 On a l'impression que, en gros, ça restera un one-shot.
02:21 Ce sera une très belle histoire qu'on racontera dans dix ans,
02:23 mais que le club n'a absolument pas grandi
02:26 avec ce nouveau titre.
02:28 Tu sais, c'est l'ouvert des six qu'Anap, ce n'est pas très évident,
02:31 parce que c'est un club qui n'a gagné que trois Scudetti dans son histoire,
02:34 donc c'est quelque chose d'assez difficile,
02:35 parce que l'environnement napolitain, tu le connais, il est assez dur,
02:39 il est assez… comment dire ? Assez pointilleux.
02:42 - Explosif. - Exactement.
02:45 Exactement explosif, on va dire.
02:47 Mais c'est vrai que tu l'as dit, tu as cité les noms
02:51 qui devraient quand même partir.
02:52 Alors que VARA, on ne sait pas trop,
02:53 parce qu'il y a une progression qui est en cours,
02:56 mais c'est vrai qu'aux Yménes, on sait qu'il va partir l'été prochain,
02:59 on va en parler.
03:00 Mais c'est vrai que ce qui nous avait mis la puce à Laurent Nitali,
03:04 c'est surtout le départ de Spalletti,
03:05 où lui avait justifié de la fatigue,
03:07 et c'est vrai que gagner un titre à Anap,
03:09 c'est quelque chose qui, comme tu l'as dit, est assez éphémère,
03:12 donc lui, il a voulu rester sur une bonne note,
03:13 parce que Spalletti, c'est quelqu'un de très intelligent,
03:16 et il savait la difficulté que c'est de gagner un Scudetto à Anap,
03:20 et d'en gagner deux.
03:22 Je ne laisse même pas imaginer, donc Spalletti a préféré dire
03:23 "Bon, moi, je m'en vais sur une bonne note",
03:26 et surtout, Cyril aussi, il y a un président qui est très encombrant,
03:29 Rodi Garcia pourrait en parler mieux qu'on,
03:30 mais c'est vrai que Horacio De Laurentiis,
03:33 qui a fait une conférence de presse la semaine dernière,
03:35 d'une heure et demie,
03:37 où il arrive tout seul devant les journalistes,
03:39 alors avec ses dirigeants sur le côté, mais il n'y a que lui qui a parlé,
03:42 où voilà, c'est un peu le cow-boy, c'est un peu le shérif,
03:44 c'est lui qui gère toutes les affaires du Napoléon,
03:48 c'est lui qui décide.
03:49 On le sait que Rodi Garcia est arrivé à la fin du cycle Garcia,
03:52 qui a duré pas longtemps,
03:53 mais c'est lui qui est tous les jours à l'entraînement,
03:55 qui supervise, qui défend dans le vestiaire,
03:57 pour donner la compo ou pour s'en prendre à son entraîneur.
04:01 Donc voilà, Spalletti savait aussi qu'avec un président comme ça,
04:03 c'est difficile de comment faire un truc.
04:06 Donc c'est vrai qu'il y a ce sentiment quand même de se dire
04:08 "On a vécu quelque chose d'incroyable et d'inimaginable",
04:12 tellement c'était beau l'année dernière à Naples,
04:15 et c'est vrai que là, alors, c'est un peu aux extrêmes,
04:17 c'était beau et là, entre guillemets vulgairement, tout est moche.
04:20 On va dire qu'il y a juste ce milieu,
04:22 mais c'est certain que pour ouvrir un cycle à Naples,
04:26 c'est très compliqué et c'est pas maintenant que ça va être le cas.
04:29 [Générique de fin]
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