• l’année dernière
Elisabeth Lévy et Nicolas Seydoux en désaccord sur le financement public du cinéma. «Je refuse cette idée que cet argent soit l'argent de Bercy», martèle le Président de Gaumont.

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00:00 une des exceptions du cinéma français,
00:03 c'était la participation des télés,
00:05 dont Pascal a rappelé qu'elle était statutaire,
00:07 qu'elle avait été voulue par le législateur.
00:10 Mais il y a quand même
00:11 ce qu'on appelle l'exception culturelle,
00:14 la merveilleuse exception culturelle,
00:16 c'est le financement public du cinéma français.
00:19 -Non. Il n'y a aucun financement public du cinéma.
00:22 -Il n'y a aucun financement... Ah, très bien.
00:24 -Il y a des aides. -C'est vous, spectateur,
00:28 qui payez une taxe spéciale additionnelle.
00:31 Ce ne sont pas les caisses, c'est l'Etat.
00:33 -Quand je vois Ronal... -Ce n'est pas le contribuable.
00:37 -Quand je vois le conseil régional de Ronal
00:40 donner 200 000 euros... -Et le CNC ?
00:43 -C'est de l'argent. -Le CNC est financé
00:45 par le spectateur et par le téléspectateur,
00:49 et éventuellement, maintenant un peu, par les plateformes.
00:52 Et donc, cette taxe spéciale additionnelle étant une taxe,
00:56 c'est l'Etat qui la gère.
00:58 Mais c'est une invention absolument formidable,
01:00 dont profitent les films européens,
01:03 à l'origine, uniquement les films français,
01:05 les salles françaises, et qui est, assumons,
01:08 une taxe sur les films américains,
01:11 qui contribue au fait que, dans les salles comme dans les films,
01:16 les Français sont poussés à investir.
01:18 -Ca a aidé la qualité. -Je refuse cette idée
01:22 que cet argent soit l'argent de Bercy.
01:24 -Non.
01:25 [Musique]
01:28 [SILENCE]

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