Sarah Saldmann : «Maintenant, quand vous êtes une famille de forces de l'ordre, vous encourez un risque au même titre que le policier»
Sarah Saldmann, avocate au barreau de Paris, à propos des agressions de femmes ou familles de policiers : «Maintenant, quand vous êtes une famille de forces de l'ordre, vous encourez un risque au même titre que le policier».
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00:00 Mais qu'est-ce qui se passe dans la tête de ces jeunes filles ?
00:02 Ça veut dire qu'elles n'attaquent plus le policier.
00:04 Elles attaquent la femme de ce policier.
00:06 Il y a un sentiment d'impunité qui est manifeste.
00:09 Et moi qui me choque.
00:11 Ça veut dire que là, le message envoyé, c'est
00:13 "attaquez la femme d'un policier"
00:14 et je regardais le synthèse, c'est
00:16 "femmes des forces de l'ordre", je crois.
00:18 Ça veut dire qu'on crée des collectifs pour les femmes
00:20 des forces de l'ordre. Est-ce qu'on réalise où on en est ?
00:22 Ça veut dire que maintenant, comme vous êtes famille de forces de l'ordre,
00:25 vous encourez un risque au même titre que le policier.
00:28 Donc moi, ça me choque beaucoup. Pourquoi on ne les a pas mis en détention
00:30 provisoire ou en prison ?
00:32 C'est une question. Sur 85 000 détenues,
00:34 il y a seulement 2 500 femmes qui sont en prison.
00:37 Je pense qu'il y avait de la place. Je pense.
00:39 Mais pourquoi on ne le fait pas alors qu'il y a un risque de récidive ?
00:42 Là, elles sont dehors. Elles connaissent la victime.
00:44 Elles peuvent tout à fait la réattaquer.
00:46 Et elles ont cette haine anti-flic.
00:48 Pourquoi elles ne le feraient pas ?
00:49 De toute façon, c'est six mois avec sursis.
00:51 Est-ce que c'est vraiment risqué ?
00:52 [Musique]