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Plus de 930 jeunes composent actuellement la section des jeunes sapeurs-pompiers de l'Isère. Agés de 11 à 16 ans, ils suivent une formation tout au long de l'année scolaire. Au programme, découverte du matériel, gestes qui sauvent, entraînements sportifs ou sensibilisation du public. Après le voironnais chartreuse en 2023, c'est sur les traces des maquis de l'Oisans et de la Matheysine que vous conduira cette année la course de la résistance le 8 mai. Une manifestation sportive et culturelle pour mettre en valeur celles et ceux qui ont lutté pour la paix et la liberté. Et puis ses trophées sont des images. Luca Melcarne s'est spécialisé dans la photo animalière, qui lui a valu de recevoir le prix de l'étoile montante au wildlife photographer of the year. Ce vertacomicorien expose en ce moment à la maison de la montagne et au jardin de ville à Grenoble. C'est aussi l'invité du JT...

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00:09 Plus de 930 jeunes composent actuellement la section des jeunes sapeurs-pompiers de l'ISER.
00:13 Âgés de 11 à 16 ans, ils suivent une formation tout au long de l'année scolaire au programme découverte du matériel.
00:18 Geste qui sauve, entraînement sportif ou sensibilisation du public.
00:23 Après le voir au nez chartreuse en 2023, c'est sur les traces du maquis de Loison et de la Matheysine que vous conduira cette année la course de la résistance le 8 mai.
00:33 Une manifestation sportive et culturelle pour mettre en valeur celles et ceux qui ont lutté pour la paix et la liberté.
00:41 Et puis ces trophées sont des images.
00:44 Le photographe Lucas Melkarn s'est spécialisé dans la photo animalière qui lui a valu de recevoir le prix de l'étoile montante au Wildlife Photographer of the Year.
00:54 The Verta ComiCoréens s'expose en ce moment à la Maison de la Montagne et au Jardin de Ville à Grenoble et c'est aussi l'invité du JT.
01:01 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du vendredi 16 février 2024.
01:07 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:12 L'incendie a ravagé la nuit dernière un restaurant qui jouxte le Pathé et Chirol.
01:17 Le feu se serait déclaré aux alentours de 3h45 du matin dans cet établissement de 600 mètres carrés.
01:23 67 sapeurs-pompiers, une vingtaine d'engins et 6 lances à eau ont été mobilisés pour circonscrire l'incendie et éviter qu'il ne se propage au cinéma et aux autres restaurants.
01:33 Mais le cinéma est provisoirement fermé.
01:36 Une petite trentaine de personnes sont au chômage technique, le temps d'effectuer des opérations de ventilation et de nettoyage.
01:43 Une enquête a été ouverte.
01:45 L'Obrigado Rodizio était fermé depuis deux semaines après qu'une camionnette ait déjà été projetée dans la devanture.
01:52 Ils ne sont pas encore en âge d'intervenir sur ce genre de situation.
01:57 Mais Nolan, Emma comme beaucoup de jeunes sapeurs-pompiers iséraux s'y préparent dans l'attente de leur majorité.
02:03 Chez les JSP, la formation commence à 11 ans.
02:07 Lina Badreddin a assisté à un atelier à la caserne de Kroll.
02:11 On va commencer par Lina, vous prenez un matériel dans le sac et vous le présentez aux collègues.
02:16 Les esprits s'échauffent et les yeux étincellent à l'idée de devenir sapeurs-pompiers volontaires, voire professionnels.
02:25 Tout feu tout flamme, ils se sont lancés dans la section des jeunes sapeurs-pompiers
02:29 qui les amènent chaque semaine à suivre une séance de manœuvres et de théories, en plus d'une séance de sport tous les 15 jours.
02:37 J'ai appris beaucoup de choses comme secours à personne, l'incendie, des manœuvres.
02:43 Et là tu te sens prêt pour aller sur le terrain ?
02:45 J'espère.
02:46 Ça fait seulement deux ans que j'y suis mais j'ai appris tellement de choses.
02:50 Plein de manœuvres, comment sauver des gens, puis même apprendre à être en groupe, s'entraider, etc.
02:57 Tu te sens prête déjà à aller sur le terrain ?
02:59 Moi j'aimerais bien mais encore deux ans à faire.
03:02 En Isère, au sein des 35 sections de JSP, 815 jeunes de 11 à 16 ans suivent cette formation sur 4 ans
03:10 qui leur permet de découvrir le matériel des soldats du feu, d'apprendre les techniques de lutte contre l'incendie,
03:16 les gestes qui sauvent ou encore d'acquérir une bonne condition physique.
03:20 Il y aura un entretien de motivation, ensuite il y a une épreuve de physique.
03:26 Et puis basé sur ces critères-là, on va les sélectionner.
03:32 Le but c'est qu'ils fassent le cursus en entier et qu'idéalement ils aillent sur une cadre de sapeurs-pompiers volontaires parce qu'on en manque.
03:39 Franchement la première qualité qu'on recherche chez le jeune c'est la motivation.
03:44 S'il est motivé, il pourra s'intéresser et apprendre.
03:49 C'est tout ce qu'on recherche. Après il faut qu'il soit un petit peu discipliné, respectueux.
03:54 Mais c'est des choses qu'ils s'apprennent aussi et qu'on peut leur inculquer au cours de la formation.
03:58 Pour faciliter le travail des sections des jeunes sapeurs-pompiers volontaires,
04:02 une convention a été signée entre le SDIS et l'Union départementale des sapeurs-pompiers de l'Isère.
04:08 À travers cette convention, on va pouvoir mettre à disposition du matériel,
04:13 leur faciliter la formation des formateurs de jeunes sapeurs-pompiers qui sont bénévoles pour encadrer ces jeunes sapeurs-pompiers.
04:20 On va aussi avoir des actions pour reconnaître, de reconnaissance de cet encadrement des jeunes sapeurs-pompiers.
04:26 Et surtout la finalité c'est que les jeunes sapeurs-pompiers sont les sapeurs-pompiers de demain,
04:31 qu'ils soient sapeurs-pompiers volontaires ou sapeurs-pompiers professionnels.
04:35 Et il n'en faudra pas bien plus pour voir grandir la flamme dans les yeux de ces probables héros de demain.
04:41 Et plus d'informations et pour s'inscrire, direction le site de l'Union départementale des sapeurs-pompiers udsp38.fr.
04:49 L'engagement sportif récompensé jeudi soir par les trophées de l'OMS, l'Office municipal des sports.
04:55 Des récompenses pour célébrer les athlètes de haut niveau, autant que les bénévoles fidèles ou les clubs exemplaires,
05:01 entre autres pour leur effort dans la transition écologique.
05:04 Parmi les lauréats, Pauline Bertet, championne d'Europe d'ultimate, est élue sportive de l'année.
05:10 Chez les hommes, il s'agit du patineur Kevin Hemmaws, 4e au championnat du monde.
05:15 Le Grenoble Grizzly et son équipe féminine de softball, championne de France et l'équipe de l'année.
05:20 Et puis le club de karaté, le Samouraï, est récompensé pour ses actions de prévention de la délinquance et d'inclusion sociale.
05:27 Pas de trophées cette année pour le FCG, mais une belle victoire en championnat de pro D2 jeudi soir au Stade des Alpes.
05:33 40 à 29 contre Brive. Devant plus de 7000 spectateurs, les Grenoblois ont tout donné.
05:40 4 essais, 4 transformations, 4 pénalités. Du rythme et du courage qui les relance cette saison.
05:46 Ils prennent 3 points au classement. Le prochain match, ce sera contre Agen le 23 février.
05:52 Mais sans les conseils de Ben Weber, comme les relations n'étaient pas toujours roses entre les rouges et bleus et le coach,
05:58 le club a décidé que ce dernier n'occuperait plus que le poste de directeur sportif.
06:04 Le management de l'équipe revient jusqu'à la fin de la saison à Nicolas Nadeau et Patrick Pézeri.
06:10 À nous, enfin surtout à vous, d'enfiler une tenue de sport pour participer à la course de la résistance le 8 mai.
06:18 Pour faire vivre cette date et son histoire, le département invite tous les Isérois à participer à cette 10e édition
06:25 labellisée 80 ans de la libération par l'Etat et dont le départ sera donné cette année depuis le domaine de Vizil.
06:33 Jérémy Pinar.
06:34 Le 8 mai n'est pas qu'un jour férié. Voilà le message qu'envoie le département en organisant pour la 10e édition consécutive la course de la résistance.
06:43 Cet événement mélange sport et histoire pour un travail de mémoire des plus accessibles.
06:48 Cette fois-ci, loisant le plateau matheysin avec la ville haute de Vizil, rend hommage aux résistants de la seconde guerre mondiale.
06:56 En Isère, il n'y a pas un lieu qui n'a pas été un lieu de résistance compte tenu du relief, de l'engagement très fort dans des populations
07:07 qui se battaient contre l'ennemi nazi. Et ça c'est important de faire découvrir à toutes sortes de générations, notamment les plus jeunes,
07:14 ce qui a pu se passer dans leur territoire ou autour de leur territoire pendant cette période entre les années 1939 et 1945.
07:20 Trois parcours de vélo sont proposés ainsi que deux parcours de randonnée et un trail de 38 kilomètres.
07:27 Mais bien évidemment aussi la course à pied emblématique de l'événement.
07:31 Alors bien sûr il y a la course mythique des 8 kilomètres. Après nous choisissons des territoires qui ont été des lieux majeurs de résistance,
07:39 aussi des personnalités et au travers de ces compétitions nous racontons l'histoire de la résistance.
07:45 Et cette année donc ce sera bien sûr l'Oisen et la Matheysine qui seront mises à l'honneur et toutes les personnalités qui ont résisté.
07:52 Mettre en avant toute l'histoire et la richesse de notre territoire en faisant du sport permet d'allier loisirs et cultures pour un public le plus large possible.
08:01 Le sport c'est une belle manière parce que tous les niveaux peuvent être représentés de la marche à la course ou à l'ultra trail.
08:09 Vraiment il y en aura pour tous les goûts, pour les familles. C'est le seul moyen de toucher aussi un public jeune pour ces commémorations du 8 mai 1945.
08:20 Donc voilà oui c'est le moyen de toucher le plus grand nombre et les plus jeunes.
08:25 Pour satisfaire les plus jeunes, le village de l'événement sur le site historique de Vizil proposera gratuitement de nombreuses animations sportives, culturelles et historiques.
08:35 Et les inscriptions sont déjà ouvertes sur le site coursedelaresistance.fr.
08:41 Le petit oiseau va sortir. Au lieu de la résistance, le Vercors a bien sûr déjà accueilli la course du même nom mais c'est aussi un terrain de jeu extraordinaire pour pratiquer la photographie animalière.
08:54 Est-ce que vous nous prouvez Lucas Melkarn ? Bonsoir.
08:57 Bonsoir.
08:58 Vous êtes donc photographe animalier et depuis votre adolescence vous capturez des moments de vie de la faune dans votre massif préféré où vous avez grandi.
09:07 Vous vous exposez en ce moment à la maison de la montagne à Grenoble et sur les grilles du jardin de Ville.
09:14 Ce qui vous a fait sortir de l'anonymat, c'est une photo qui a remporté en octobre dernier le prix Rising Star, l'étoile montante au Wild Life, concours de photographie de la vie sauvage.
09:25 Est-ce que vous pouvez nous raconter l'histoire de cette photo ?
09:29 Cette photo, c'est vrai qu'elle a beaucoup fait parler d'elle parce que c'est un peu une photo qui va...
09:38 Comment vous l'avez prise ?
09:39 On va retrouver de moins en moins avec le réchauffement climatique.
09:42 Mais du coup pour photographier les bouquetins, j'aime bien essayer de montrer les conditions dans lesquelles ils vivent.
09:48 Donc eux, ça va être les grandes parois, ils sont capables de tenir dans des grandes falaises.
09:52 Et puis après, moi ce qui me fascine aussi surtout, c'est les conditions dans lesquelles ils peuvent vivre ou survivre l'hiver.
09:58 Et donc moi, je guette toujours la météo, je regarde toujours Météo Blue pour regarder dès qu'il y a une petite chute de neige.
10:04 Et puis du coup, j'essaie de partir la veille quand il fait beau pour ne pas avoir à subir la neige sur mon trajet.
10:12 Parce que du coup, je pars en ski de randonnée nordique.
10:15 Et puis après, je dors soit en cabane, soit à la Belle Étoile, soit en tente dehors.
10:19 Et puis j'essaye d'être sur place le jour où les conditions sont plus dures.
10:23 Et puis ce jour-là, en fait le matin, c'était brouillard.
10:26 Il faisait vraiment mauvais, on ne voyait pas très loin.
10:30 C'était jour blanc, on ne voyait pas.
10:31 Il n'y avait pas de distinction entre le sol et le ciel.
10:34 C'était complètement bouché.
10:35 Et puis je monte, je monte en ski et puis je ne vois rien, je ne vois rien.
10:39 Alors tous les rochers étaient comme la femelle, comme les tagnes.
10:45 Tout était couvert de givres.
10:48 Et puis d'un coup, derrière ces rochers-là, je vois un dos.
10:53 J'étais assez proche.
10:55 Et puis, alors je ne sais pas si c'est de la curiosité, si c'est de l'intrigue ou quoi.
10:59 Mais du coup, cette femelle est venue vers moi.
11:02 Elle est venue, elle s'est rapprochée et puis elle est montée sur ce rocher.
11:05 Et puis elle s'est tenue droite, histoire de dire qu'est-ce qu'un humain fait par un temps pareil aujourd'hui.
11:12 Et il faisait très, très froid.
11:14 Alors des fois, les bouquetins sont blancs parce qu'il y a de la neige qui colle sur leur pelage.
11:19 Mais là, c'était vraiment du givre.
11:20 En fait, c'était avec l'humidité, le vent, le froid.
11:23 Et donc moi, j'étais exactement dans le même état.
11:25 Mon appareil photo aussi.
11:26 Et donc c'est vrai que tous les boutons, les boutons gèlent à ce moment-là.
11:30 Donc des fois, j'essaie de souffler un peu sur mon appareil pour le dégivrer.
11:34 Et puis sur la petite griffe où on peut mettre le micro, j'avais un peu beaucoup de neige.
11:41 Et donc je souffle et puis je me suis collé un petit bout de lèvre après dessus.
11:44 Quand j'ai arraché un petit morceau de lèvre qui restait collé sur l'appareil photo.
11:48 Mais ça vous a valu un prix de ce prestigieux concours, je le disais.
11:54 Un peu comme les Oscars.
11:56 C'est les Oscars.
11:58 Alors, c'est du coup, c'est pas qu'une seule photo.
12:01 C'est d'où l'intérêt, je trouve, de ce prix là.
12:04 C'est que ça récompense six images.
12:05 C'est un portfolio.
12:06 Et donc moi, sur ces six images, en fait, c'est que des images qui ont été prises à un kilomètre.
12:11 Tout sur la réserve des Hauts Plateaux du Vercors.
12:13 On va voir quelques images qui figurent justement dans ce livre.
12:18 Donc vous avez pu éditer ce livre.
12:21 Ça permet à tout le monde de ne pas être obligé aussi de grimper à des hauteurs pareilles,
12:25 de se givrer le menton, de se coller la lèvre sur un objectif.
12:29 Ce livre, il a été préfacé par Daniel Pénac, l'écrivain lui aussi amoureux du Vercors.
12:34 C'est sympa, ça.
12:36 C'est très sympa, oui.
12:37 C'était important pour moi d'avoir une touche poétique par l'écrit.
12:42 Parce que c'est quelque chose que je ne sais absolument pas faire.
12:45 Et Daniel écrit très, très, très, très bien.
12:48 Et donc je suis très honoré d'avoir eu sa préface.
12:51 Pour vous, dans le Vercors, il y a tout ce qu'il faut pour faire de très belles photos ?
12:56 Largement, oui. Il y a tout.
12:57 Il ne faut pas le dire, mais c'est le meilleur endroit au monde.
13:01 Vous avez commencé dans le Vercors, vous continuez dans le Vercors.
13:05 Est-ce que vous pensez avoir tout exploré ?
13:07 Oulà, non, justement. C'est ça qui est génial.
13:10 Alors géographiquement, oui, je suis allé un petit peu partout.
13:13 Enfin, les endroits en tout cas que je trouve intéressants.
13:16 Mais la faune varie tout le temps. Il y a toujours des changements.
13:20 Donc constamment, en fait, on est toujours un petit peu à la ramasse.
13:24 Les animaux, ils ont toujours un temps d'avance sur nous.
13:26 Donc non, il y a tout ce qu'il faut.
13:28 Et pour mon cas, en tout cas, il y a encore beaucoup de choses à faire.
13:31 Quelle est votre saison préférée ?
13:34 J'hésiterai entre l'automne, l'hiver et le printemps.
13:38 Mais peut-être plus l'automne.
13:40 En fait, il y a juste l'été que je n'aime pas trop, parce qu'il fait vraiment beaucoup trop chaud.
13:43 Et puis il y a trop de monde.
13:44 Aussi, le manque d'eau, surtout sur le Vercan, en tout cas, c'est un vrai problème.
13:49 Et après, c'est entre l'automne et l'hiver.
13:51 L'automne, c'est vraiment ces couleurs-là.
13:54 Moi, c'est aussi avec l'automne où j'ai commencé à aimer la nature
13:58 quand j'étais tout petit en allant écouter le Bram Nusser.
14:01 Mais c'est vrai que l'hiver, la neige, ces conditions, c'est fabuleux.
14:04 En tout cas, pour la photo, on a une nouvelle page blanche qui s'écrit.
14:08 Et puis à nous, après, d'essayer de composer une image derrière.
14:12 - Est-ce que le réchauffement climatique, ça a modifié aussi votre travail, votre façon de travailler ?
14:17 - Beaucoup, énormément.
14:19 Là, par exemple, moi, j'aime énormément ces conditions.
14:23 J'aime bien essayer de me sentir vulnérable dans mes images.
14:27 Et puis j'aime le vivre aussi.
14:29 Et c'est vrai qu'en hiver, ce que j'attends, c'est du vent, les tempêtes de neige.
14:34 Et là, ça fait un petit moment que j'attends.
14:38 Donc je vais quand même dehors.
14:40 S'il faut, je prends que mes jumelles.
14:42 Je ne vais pas forcément faire vraiment que de l'image.
14:45 Mais c'est vrai que ça me manque beaucoup, en tout cas, ces conditions-là.
14:48 - Vous voulez déranger les animaux le moins possible.
14:52 Vous vous spécialisez dans l'affût.
14:54 Vous êtes un champion de la patience.
14:56 - Alors, si je suis un champion, je ne sais pas.
14:59 Mais en tout cas, je suis très têtu.
15:01 Je suis très têtu et puis je suis capable de rester des heures, des heures.
15:05 Là, par exemple, je suis à ma centième d'heure d'affût depuis le mois de février.
15:11 Enfin, depuis fin janvier pour le faucon pèlerin.
15:14 Pour au final faire peut-être...
15:17 Moi aussi, un jour, il est resté six heures devant moi.
15:19 Mais pour faire très peu d'images, en fait.
15:21 Mais moi, ça me va très bien.
15:22 - Est-ce que ce moment-là de l'affût, c'est aussi important dans votre démarche de la photographie ?
15:27 De rester au calme, presque en méditation comme ça ?
15:29 - Alors, je ne dirais pas que je fais vraiment de la méditation.
15:32 Parce que des fois, je m'ennuie. Des fois, j'ai faim.
15:35 Mais en tout cas, j'aime vraiment prendre ce temps, en fait, de faire les choses très calmement.
15:41 Et moi, ça me va très bien dans un premier temps de prendre juste mes jumelles ou la longue vue, d'aller observer.
15:46 Et puis, une fois que j'ai à peu près compris les animaux, où est-ce qu'ils étaient ?
15:50 Où est-ce qu'ils sortaient leurs habitudes ?
15:52 Et bien après, de construire ma cabane.
15:54 C'est un petit peu mon âme d'enfant, peut-être, qui ressort.
15:57 De construire ses affûts, construire ses cabanes.
15:59 Et puis après, d'y rester beaucoup de temps.
16:01 Et vu que mon travail sur le Vercors, c'est quand même un travail de long terme,
16:06 en fait, si je commence à déranger les animaux,
16:09 c'est... disons qu'ils risquent de ne pas revenir après, les fois d'après.
16:14 Donc, en travaillant avec l'affût, avec la patience,
16:17 en essayant de ne pas se montrer, d'essayer de s'effacer, en fait,
16:22 et bien, c'est un gage aussi pour pouvoir faire après des photos sur le long terme.
16:27 Merci beaucoup, Luc-Hamel Karn.
16:29 Et je précise que vous proposez aussi à des passionnés,
16:33 comme vous, de montagne, de photographie, de vous accompagner lors de sorties.
16:38 Oui.
16:39 C'est un peu différent, évidemment, vous n'êtes plus tout seul.
16:41 C'est du coup ma... mon activité principale de base.
16:43 Donc, je suis accompagnateur en montagne.
16:45 Et donc, je propose aussi aux gens, voilà, de venir découvrir l'affût,
16:49 essayer de s'initier un petit peu à la photographie animalière, oui.
16:53 Pour découvrir la montagne autrement.
16:55 Merci beaucoup.
16:56 Merci à vous.
16:57 Et on rappelle que votre expo à Grenoble, c'est à voir jusqu'au 16 mars à la Maison de la Montagne.
17:02 Et puis, si la Maison de la Montagne est fermée, sur les grilles du Jardin de Ville.
17:06 Voilà.
17:07 Merci.
17:08 Aujourd'hui dans S'y on parlait, Lucille Dailly sort le grand jeu avec les patineurs
17:13 Loïcia Demougeau et Théo Lemercier, cinquième au championnat d'Europe,
17:16 qui voit les Jeux Olympiques pointés à l'horizon,
17:19 avec le directeur du musée dauphinois Olivier Cogne.
17:22 On regardera cet ouvrage dédié aux Jeux Olympiques dans les Alpes françaises.
17:26 Il présente aussi la nouvelle exposition permanente, les Alpins.
17:30 Et puis, avec Dominique Figuet, co-organisateur du festival Place aux Jeux,
17:34 vous découvrirez les nouveaux jeux à la mode.
17:38 Télé-Grenoble vous propose aussi de prendre l'air ce week-end
17:40 avec une émission spéciale réalisée en partenariat avec la Coupe Icar
17:44 au programme 5 Films primés lors du Festival international du film aérien.
17:47 Si vous aimez les voyages, les sensations fortes et les beaux paysages,
17:50 rendez-vous ce dimanche à partir de 21h et lundi à 14h.
17:55 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur Télé-Grenoble.net.
17:58 On se quitte avec les images de la première descente au flambeau solidaire
18:01 des moniteurs de l'ESF qui a eu lieu jeudi soir.
18:04 Sur les pistes de Villars de Lens, plus de 75 moniteurs ont glissé
18:07 pour illuminer la montagne avec les petits flambeaux,
18:10 une association qui récolte des fonds pour organiser des classes de découverte en station.
18:15 Belle soirée et excellent week-end à tous.
18:18 [Musique]

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