Kiev a fait état vendredi de "combats acharnés" et de l'envoi de renforts pour tenir Avdiïvka, ville de l'Est de l'Ukraine où la situation s'est considérablement dégradée face à la multiplication des assauts russes depuis octobre, et singulièrement ces derniers jours.
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00:00 Oui bien sûr, la ville d'Adivka qui est désormais l'épicentre des combats depuis plusieurs mois,
00:05 qui fait figure de forteresse à siéger, qui résiste aux assauts de Vladimir Poutine.
00:09 Mais tout porte à croire que cette ville pourrait être abandonnée,
00:13 pourrait faire l'objet d'un retrait des troupes de défense de Kiev,
00:16 à l'instar de la ville de Barkhoud, située un petit peu plus au nord dans la région du Donbass.
00:20 Mais au-delà de cette ville d'Adivka, c'est sur l'ensemble du front,
00:23 un peu plus de 1000 km que l'armée ukrainienne, il faut bien le dire, est en grande difficulté.
00:27 Elle manque de tout, elle manque d'hommes, elle ne peut pas effectuer notamment des relations nécessaires
00:33 pour le repos des soldats et avoir donc des forces vives pour combattre.
00:37 Elle manque également d'armes et c'est en partie l'une des raisons de la visite de Volodymyr Zelensky
00:42 en France et en Allemagne. Et elle manque surtout de munitions,
00:45 des munitions qu'elle doit économiser, qu'elle doit utiliser au compte-goutte.
00:49 Un chiffre pour vous donner une idée, lorsque la Russie en moyenne tire 10 obus,
00:54 l'Ukraine ne peut en tirer qu'un seul. On remarque bien, on constate bien même dans ces conditions
00:59 que la reconquête de toute la partie occupée, toute la partie d'Ukraine occupée par l'armée de Vladimir Poutine
01:06 est extrêmement compliquée. D'ailleurs, la contre-offensive menée au printemps dernier
01:11 s'est soldée par un échec. Désormais, les Ukrainiens sont sur la défensive
01:15 sur près de l'ensemble de la ligne de front.