• il y a 10 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Sur cette révélation incroyable de L'Express, ils affirment que leur ancien directeur, un certain Philippe Grimbach, a travaillé en secret pour les Russes pendant 35 ans.
00:09 C'est un truc de fou, les gars. Après, on doit faire confiance à ces gars qui écrivent des trucs, tout ça. Après, c'est nous les cons, après. C'est un truc de fou. Comme dirait Oliwoli, c'est nous qu'on paye.
00:23 C'est pas une banne. C'est le journal lui-même qui le révèle après une longue enquête. Ils ont été obligés de le révéler. Forcément, il vaut mieux révéler soi-même une cata comme ça.
00:34 Leur ancien directeur aurait touché des centaines de milliers d'euros contre des informations sur des anciens présidents de la République. Vous vous rendez compte ?
00:41 Cette trahison est-elle la seule ? Je ne crois pas. Je vous dis la vérité. Pourquoi ce serait que L'Express ? Non, mais mec, on n'est pas des "ch'mals".
00:50 Non, mais c'est vrai. On n'est pas des "ch'mals". Ça veut dire donc, en vrai, les gars, vous vous rendez pas compte de cette info. Cette info, elle veut dire que c'est partout. C'est sûr.
00:59 Non, mais c'est sûr. Vous croyez que les Russes ont payé que les gars de L'Express ? Non. C'est sûr qu'ils sont partout.
01:04 Et tout ça, on va le savoir. Parce que si on le sait, c'est parce que, du fait de l'éclatement de l'URSS, les archives du KGB sont maintenant… On peut les consulter.
01:12 Les spécialistes, les chercheurs, les scientifiques peuvent les consulter. Et c'est en consultant les archives du KGB qu'on arrive à trouver des noms de gens qui travaillaient pour l'URSS.
01:21 Y a-t-il des traîtres partout ? Y a-t-il des traîtres autour de cette table ? Oui. On va en parler dans un instant avec le grand retour de Sergueï.
01:30 Eh oui, Sergueï est de retour. Il a toutes les infos. Et Gilles aussi, bien sûr, a enquêté. Donc les autres, merci d'être là pour cette séquence. Et regardez.
01:41 (Applaudissements)
01:45 Incroyable, hein ? Incroyable. Enlevez ça, là. Enlevez ça. Il y a 200 ans. Qu'est-ce qui se passe avec L'Express ?
01:51 Bah il a infiltré. Comme vous avez dit, ils ont dit eux-mêmes. Et ça, courage. Parce qu'il n'y a pas vous.
02:03 Il faut l'oublier, sinon ce serait sorti. Arrête d'être… Sergueï, arrête d'être naïf.
02:08 Ils ont dévancé le scandale. D'ailleurs, en réalité, le scandale, il est là depuis 1995. Parce que c'est à partir de 1995 qu'on sait ça.
02:18 Et en fait, on a fermé les yeux sur cette affaire. On l'a laissé tranquillement mourir, ce monsieur, en 2003. Et après, 20 ans après, on révèle quand même cette histoire.
02:31 Parce que les espions sont partout et parce que ça se réactualise.
02:36 Alors justement, on n'est pas des ch'mols. C'est sûr et certain qu'il y a des traîtres et des espions partout. Il n'y a pas qu'à L'Express qu'il y avait un espion.
02:46 Donc il y en a partout. Partout, partout, partout.
02:48 Non, non. C'est partout, partout, enfin partout. Partout là où il y a le pouvoir.
02:53 Ils m'ont fouillé partout.
02:55 Là où il y a le pouvoir. Parce qu'ils ne vont pas les mettre chez les Français moyens.
03:02 Elle m'ont bouché. Il n'y a pas un espion dans sa chambre froide.
03:06 Ça dépend. Si c'est le boucher de l'Elysée...
03:09 Oui, oui, bien sûr. Non mais là, je te parle. Aujourd'hui, Danielle Moreau, je pense qu'elle n'a pas d'espion chez elle.
03:15 Si elle avait un espion, je peux te dire qu'il n'y aurait pas fait long feu.
03:19 Il n'y aurait pas eu froid.
03:21 Je peux te dire que ça aurait été vite fait. Gilles, c'est incroyable, cette histoire.
03:23 Alors là, il était infiltré au plus haut niveau de l'État parce qu'il était intime de Mitterrand, intime de Giscard,
03:28 on l'a vu chez Raqques, des anciens présidents de la République.
03:31 Il a été membre du Haut Conseil de l'audiovisuel de 1977 à 1981.
03:35 Donc il était dans toutes les sphères du pouvoir.
03:38 Quand il était patron de l'Express, patron de l'Express, à l'époque en plus, avait accès à tout.
03:42 C'est-à-dire qu'on peut imaginer qu'il a fourni pendant 35 ans, sous le pseudonyme de Brock, des secrets d'État.
03:48 Donc c'est incroyable. Alors bon, c'est vrai qu'on dit aussi qu'il y a d'autres journalistes, je vous vois sourire,
03:55 Sergei, qui étaient très proches du pouvoir, qui, au moment où il y avait l'URSS, ont servi de relais ou d'espions pour le KGB.
04:03 Donc je ne sais pas si vous confirmez cette info. Ce ne serait pas le seul journaliste qui aurait pu donner des informations à l'URSS ?
04:09 Non, ce n'est pas le seul. En fait, tous les gens...
04:12 Vous avez d'autres noms ?
04:13 Je n'ai pas d'autres noms parce que je ne veux pas avoir des procès au dos.
04:17 Tu es un pervers ?
04:18 Non, non, mais de toute façon, tous les gens qui possèdent l'information, tous les journalistes qui ont accès à l'Élysée,
04:25 tous les journalistes qui ont accès à Matignon, tous les journalistes qui ont des rapports avec le ministère des Affaires étrangères,
04:32 avec le ministère de l'Intérieur, avec le ministère de la Défense, ils représentent l'intérêt.
04:38 Il y a un documentaire qui a été diffusé sur France 5 dimanche dernier, "France ni d'espions",
04:44 dans lequel on a présenté aussi Romain Micharek qui a écrit le livre "Les Mougiques".
04:52 Lui, aussi simple journaliste, il a été pendant des années et des années approché par un espion de roue.
04:59 Mougique.
05:00 Comment on devient un espion quand on est journaliste ?
05:03 C'est le KGB qui nous drague, sur quels critères ils choisissent ?
05:06 Et parce qu'ils doivent se dire, ils demandent à des mecs, ils vont forcément dire oui,
05:09 parce que si le mec balance après, il peut pas partir.
05:11 C'est-à-dire que Radouane, c'est vrai que…
05:13 On me l'a peut-être déjà proposé.
05:15 Non, ça se fait à l'espion.
05:16 Non, mais c'est vrai que celui qui fait le plus espion, celui qui passe partout, c'est Gilles Verdet.
05:20 Ça me tient à l'aise.
05:21 Il faut une tête de gars qui passe partout.
05:23 En fait, soit on passe partout…
05:25 Moi, je fais pas espion.
05:26 Oui, mais vous connaissez du monde, alors peut-être que vous êtes intéressés envers du pouvoir.
05:29 Ça dépend. En fait, un espion, ça doit être un caméléon.
05:33 Ça veut dire qu'il faut être celui qui est un moyen dans un groupe.
05:39 Il faut être habillé moyen, comme le groupe est habillé.
05:42 Si, par exemple, ici, tout le monde est habillé en short, t-shirt, sweat, il faut être habillé comme ça.
05:47 Si j'arrive en smoking, on va me dire, celui-là, c'est un James Bond, c'est un espion.
05:51 En revanche, si vous avez, dans une réception diplomatique, tout le monde est en costard, tout le monde est un queue de pie.
05:58 À ce moment-là, il faut être habillé comme ces gens-là.
06:04 Si vous allez sur un stade de sport, à ce moment-là, il faut mettre un jogging, parce qu'en fait, il faut…
06:09 C'est un jogging ?
06:11 [Rires]
06:20 Et si on va à la piscine ?
06:21 Et si la cordoula, elle est transformée ?
06:23 Si vous allez à la piscine, mettez-vous en maillot noir.
06:25 Si tu vas à la piscine et que tout le monde est en maillot et que t'arrives en smoking, forcément, il est chelou, le gars.
06:30 Si t'es un espion, t'es à la piscine, tu mets un bout de bite comme tout le monde, tu fermes ta gueule.
06:34 Voilà, c'est vrai. C'est simple, c'est pas plus compliqué, bordel. C'est pas plus compliqué.
06:39 - Mais Sergueï, comment on peut être sûr de vous, en fait ?
06:41 - C'est vrai que…
06:42 - Parce que nous, vous nous dites que vous êtes un ancien espion, mais pourquoi vous n'êtes pas un avant d'autre ?
06:45 - Bah, tu vois bien son pull. T'as vu son pull ?
06:47 Tu vois bien que c'est un espion. T'as vu un gars avec un pull comme ça ?
06:50 Là, c'est moi, ce crépier. Non mais c'est vrai. C'est moi qui met des craques.
06:53 - Il tire les vers de l'étage.
06:54 - C'est un mec qui est espion, voilà.
06:55 - C'est très bien. C'est très bien. Donc là, il est tombé dans le panneau.
06:58 - Ah, voilà. Voilà.
06:59 - Vous n'arrêtez pas de nous dire "oui, c'est comme ça, c'est comme ça, c'est comme ça"
07:02 comme ça, on se méfie pas de vous. Et comme ça, on a des informations grâce à…
07:06 - Ah bah là, t'as pas envie de lui demander des infos sur l'URSS, hein.
07:09 Là, t'as qu'une envie de lui demander, c'est une tartiflette avec une fondue savoyarde.
07:13 - Oui, alors, Sergueï.
07:14 - Non mais c'est vrai.
07:15 - Enfin !
07:17 - Aïe.
07:19 - Vous parlez à ma place, hein. Vas-y, Sergueï. Vas-y, Sergueï.
07:23 Non, déjà, à la question, est-ce que… On me la pose assez régulièrement à toutes les conférences,
07:28 à toutes les émissions. Est-ce que vous êtes toujours un espion ?
07:31 Si je dis non, on va pas me croire. Si je dis oui, on va pas me croire.
07:35 Et donc, de toute façon, quoi que je réponde, personne ne va me croire.
07:40 - Vraiment, exactement.
07:41 - Voilà. D'ailleurs, sur ICI, il y a une certaine Nathalie Turine qui passe son temps à raconter les choses
07:47 comme quoi je suis toujours en activité. Donc voilà.
07:50 Mais en fait, je suis d'accord quand on m'accuse d'être en activité, mais je demande les valises, en fait.
07:55 Et ils sont où, les valises, avec des dollars pour mon activité ?
07:58 - Et toi, t'es espion, c'est sûr ?
08:00 - J'ai été.
08:01 - Ça gagne bien ?
08:02 - Ça gagne de l'argent, l'espion, quoi.
08:03 - Ça dépend. Ça peut gagner bien, ouais. Ça gagne bien parce que ça part à l'étranger, ça travaille…
08:08 Pour la majorité des espions, ils travaillent sur la couverture diplomatique.
08:11 Ça veut dire qu'ils gagnent déjà bien leur vie. Ils vivent… Ils mènent une vie de rêve, en quelque…
08:17 - Agréable.
08:18 - Très agréable. En plus, ils sont exonérés d'impôts, tous les diplomates.
08:22 Ils ne payent pas d'impôts, les diplomates français non plus.
08:25 - Mais c'est dangereux.
08:26 - Quand ils sont à l'étranger, je veux dire. Voilà. Donc, bien évidemment, ça…
08:30 Et en plus, pour les opérations, on a des budgets, donc on peut dépenser.
08:34 En revanche, il faut avoir une bonne couverture.
08:36 Si on me donne une couverture d'un millionnaire, tout va bien.
08:39 S'ils me donnent une couverture d'un pizzaïolo, ben non. Voilà.
08:45 - C'est ce que tu veux dire.
08:46 - On peut être un peu corporel. Il faut regarder sur Canal+, le bureau des légendes, la série,
08:50 qui raconte justement les deux sous la DGSE en France. Et c'est fantastique.
08:53 On nous montre comment on approche les gens.
08:54 - À 12h56, faire de la promo, genre, on a foutu.
08:56 - C'est une série fantastique.
08:58 - Justement, comment est-ce que, par exemple, comment, à l'époque, le KGB,
09:02 ou maintenant ceux qui sont à la place, ciblent leurs futurs espions à retourner ?
09:08 Par exemple, en l'occurrence, quand ils vont chercher un journaliste,
09:10 est-ce qu'ils vont voir s'il est communiste ou s'il a des accointances ?
09:15 Comment est-ce qu'ils vont chercher un tel et pas un autre ?
09:18 - Oui. Donc, si quelqu'un, en fait, du temps de l'Union soviétique,
09:21 si quelqu'un était communiste, bien évidemment, il intéressait le service,
09:25 sauf que le service...
09:28 - Il ne me laisse pas parler.
09:30 - Mais là, c'est lui, là.
09:32 - C'est Michel, là.
09:33 - Mais là, on a une spécule, là.
09:35 - Dis-nous, tu nous diras ce qu'il y a ce soir sur Marthé aussi, connard.
09:38 - Fabien Négal.
09:39 - Fabien Négal, là, on s'en décolle.
09:42 - Oui, alors, excusez-nous, Sergei, allez-y.
09:45 - Voilà. Et donc, en réalité, si on est communiste dans les années 70,
09:50 est-ce qu'on va faire une bonne carrière si on est communiste ?
09:54 - Dans les années 70 ?
09:55 - Non. Non.
09:56 - Donc, il vaut mieux.
09:57 - Donc, vaut mieux. Même si on est communiste, en fait,
09:59 le premier conseil qu'on donne si on va recruter quelqu'un
10:01 qui est proche de cette idéologie, on va lui dire
10:04 "Tu quittes le Parti communiste et là, tu fais ta carrière."
10:08 D'ailleurs, c'est le cas de monsieur dont on a parlé.
10:11 - Le patron de l'Express.
10:12 - Le directeur.
10:13 - Le directeur de l'Express, oui.
10:15 - Voilà.
10:16 - Parce qu'au début, il était communiste et, en fait, après,
10:20 il se présentait comme centriste.
10:22 - Qui veut un kebab ?
10:24 (Rires)
10:26 - Moi, j'avais une question sur les espions qu'on envoie
10:29 dans les rédactions. C'est quoi le but recherché ?
10:31 C'est de manipuler l'information et apporter des éléments
10:34 de propagande ou alors récupérer des informations pour le pouvoir ?
10:38 - Les deux. Les deux.
10:40 (Rires)
10:42 - J'arrête, moi.
10:43 - Et d'autre part, utiliser leurs moyens de diffusion,
10:47 leurs journaux ou leurs revues, pour faire de la propagande.
10:51 - Donc, on leur envoie des articles déjà tout préconçus,
10:53 préécrits pour diffuser des éléments de propagande ?
10:55 - Ou on leur demande, on leur donne des éléments
10:58 à insérer dans les articles.
10:59 - D'accord. Merci, chef.
11:01 - Et comment on fait pour avoir une vie privée quand on est un espion ?
11:03 - Alors, je vous le dis depuis que vous êtes papa.
11:05 (Rires)
11:06 - Vous avez été n'importe quoi.
11:07 - Quoi ?
11:08 - Qui t'a donné la parole ?
11:09 - Personne.
11:10 - Voilà, personne. C'est surtout pas moi.
11:11 Qu'est-ce que tu veux ?
11:12 - Comment on fait pour avoir une vie privée quand on est un espion ?
11:14 Est-ce qu'on peut le dire à quelqu'un, à sa femme, par exemple,
11:15 ou le dire à personne ?
11:16 - Non.
11:17 - Vous, vous le disiez à qui, par exemple ?
11:18 - Très peu. À sa femme, oui.
11:19 - À sa femme, à sa femme.
11:20 - Parce que, quand même, elle vit avec vous.
11:21 Et donc, si vous lui cachez votre vie, et surtout,
11:24 parce que vous allez vous apionter beaucoup,
11:26 vous allez avoir des rencontres,
11:28 et donc, elle, elle va se dire, il a une maîtresse.
11:31 Et donc, elle va se faire un cinéma.
11:32 - Vraiment, pourquoi t'es pas espion, toi ?
11:34 - Il faut pas que je sois espion, moi.
11:35 - Je vous laisse un CV. Je vous laisse un CV.
11:38 - C'est magnifique, ça.
11:39 - T'es magnifique.
11:40 - Par contre, à mon avis, Fatou, elle est espionne.
11:42 (Rires)
11:45 - Même pas souvent, là.
11:47 - Ouais. Mais, en revanche, il faut éviter de parler à ses enfants,
11:52 puisque les enfants, ils vont à l'école.
11:54 Souvent, en fait, en France, les espions,
11:56 ils envoient les enfants à l'école française.
11:58 Et à un moment donné, dans la cour de récré,
12:00 s'il y a un petit conflit, le gamin, il va dire,
12:02 "Mais mon papa, il est espion. Il va venir casser la gueule au tien."
12:07 - Il fait super bien l'enfant.
12:09 (Rires)
12:11 - Il fait super bien l'enfant.
12:13 - C'est le meilleur rôle. Le meilleur rôle.
12:15 - Un vase.
12:16 - C'est bon. C'est pour les programmes de nos prochains jours.
12:18 (Rires)
12:20 - C'est pour nous dire ce qu'a la télé dans les 3 prochains jours.
12:23 C'est bon. On a Internet.
12:25 - Merci, Gilles.
12:26 - Je sais que vous ne nous donnerez pas de nom,
12:28 mais vous avez été espion, vous avez recruté des espions.
12:31 Y a-t-il aujourd'hui, dans l'audiovisuel français
12:34 ou dans les journalistes français, des gens dont vous savez qu'ils sont
12:38 ou ont été espions pour l'URSS ou aujourd'hui la Russie ?
12:41 - Il y a certainement, mais un espion, c'est un tout petit pion.
12:45 - Oui.
12:46 - Sur le jeu géopolitique, sur l'échec géopolitique.
12:49 Donc, je ne connais pas des dizaines de noms d'espions qui sont en France.
12:53 Il n'y a que le directeur du service d'espionnage qui le sait
12:56 et qui peut donner ce nom.
12:59 Mais par exemple, dans cette affaire de l'Express,
13:01 il y a d'autres directeurs qui étaient dans l'Express.
13:05 Par exemple, Jean-François Revelle.
13:07 - Revelle.
13:08 - Ce célèbre journaliste et qui est maintenant membre de l'Académie française.
13:11 Moi, j'ai fait l'ENA avec son fils, Nicolas Revelle.
13:14 Et Nicolas Revelle, il est devenu quoi ?
13:16 Il est devenu secrétaire général adjoint à l'Élysée sous Hollande
13:22 et l'autre secrétaire général adjoint à cette époque-là, c'était qui ?
13:26 - Vous ?
13:27 - Non, c'était Emmanuel Macron.
13:29 - Et Boris Vallaud aussi.
13:31 - Et après, donc Revelle était directeur de cabinet de Jean Castex,
13:34 Premier ministre, etc.
13:36 Ça veut dire que moi, quand j'étais à l'ENA,
13:38 j'ai côtoyé par exemple Nicolas Revelle.
13:41 J'aurais pu, si j'allais continuer en tant qu'espion,
13:45 l'approcher et éventuellement essayer de le recruter.
13:50 J'ai été aussi à l'ENA avec Karin Kneissel,
13:54 qui est devenue en 2017 ministre des Affaires étrangères autrichienne.
13:58 - Kneissel.
13:59 - Karin Kneissel.
14:01 - Ah, ben.
14:02 - Karin Kneissel.
14:04 - Ah, justement ?
14:05 - Yeah, yeah, naturally.
14:06 - C'est vraiment très instrumental.
14:07 Tu imagines, je l'appelle au téléphone.
14:08 Oui, bonjour.
14:09 - Et d'ailleurs ?
14:10 - Est-ce que je pourrais parler à Karin Kneissel, s'il vous plaît ?
14:13 En fait, vous restez très calme,
14:14 mais dès que tu dis le nom de la meuf,
14:15 on doit t'exprimer.
14:16 Oui, bonjour.
14:17 Oui, bonjour, je cherche à joindre.
14:18 Karin Kneissel, s'il vous plaît.
14:21 Merci, merci.
14:22 Oui.
14:23 - D'ailleurs, elle, on a des doutes.
14:25 - Ah.
14:26 - On a des doutes.
14:27 - Karin Kneissel.
14:28 - C'est ça.
14:29 - Des doutes sérieux.
14:30 - Ah, d'accord.
14:31 - Parce que, donc, quand elle a quitté le gouvernement,
14:34 comme par hasard,
14:35 Poutine l'a mis dans le conseil d'administration de Rosneft,
14:38 une société de pétrole.
14:41 - Bien sûr.
14:42 - Avec un salaire très confortable.
14:43 Et cette année-là, enfin l'année dernière...
14:45 - Cette année-là !
14:47 - Elle a déménagé en Russie.
14:51 - Ah oui.
14:52 - Comme par hasard.
14:53 - Oh là là.
14:54 - Elle a ouvert un think tank,
14:55 elle a ouvert un institut.
14:56 - Chaud, ça.
14:57 - Nice.
14:58 - Avec un avion de la défense, du ministère de la défense,
15:02 avec un avion militaire, on lui a transporté 3 poneys.
15:05 - Quoi ?
15:06 - Parce qu'elle voulait pas se séparer des poneys.
15:08 - Elle a mis les poneys dans l'avion ?
15:09 - Ouais.
15:10 - Attends, attends, attends, mais elle avait un institut, là-bas ?
15:12 - Ouais.
15:13 - Mais quoi, un institut de quoi ?
15:14 - Un think tank.
15:15 - Géopolitique.
15:16 - Ah, je crois, un institut de beauté, moi.
15:17 - Oui, bonjour, c'est pour une tradition.
15:19 - Oui, vous voulez qui ?
15:20 - Parce qu'on a Karin Kneissel, si vous voulez.
15:23 - Ah, ah, ah.
15:24 - Oui, non, mais oui, dites-moi.
15:26 - Non, mais attends, non, non, on veut savoir ce qu'il y a à la télé, on sait.
15:29 - Si, sur Canal, à 21h, il y a Fargo, c'est un truc.
15:32 (rires)
15:34 (applaudissements)
15:37 - Bravo.
15:38 (applaudissements)
15:40 - Qu'est-ce que tu as ?
15:41 - Merci.
15:42 - Bravo, et franchement, votre nouvelle coiffure, on va te la donner.
15:44 - Non, moi, j'ai rien à dire, c'était sur les poneys dans l'avion, c'est tout.
15:46 - Ça fait 2 heures que tu lèves le doigt.
15:47 - Ah non, pas du tout.
15:48 - La coiffure, elle est incroyable.
15:49 - Est-ce que tu veux nous vendre un kebab ? Tu veux nous vendre quoi ?
15:51 - Non, mais j'ai rien à dire.
15:52 - Il y a des infos sous le contrôle de Sergueï, mais c'est vrai que les espions,
15:56 on les connaît souvent en France, on connaît les espions qui travaillent pour la Russie, etc.,
15:59 mais ça sert à rien de les arrêter, parce que si on les arrête,
16:02 ils vont être remplacés par d'autres espions,
16:04 et il faut mieux connaître qui ils sont et essayer de les retourner,
16:07 leur donner de mauvaises infos.
16:09 - C'est vrai.
16:10 - Il faut se casser sur ses vignes, t'es arrivé à des conneries.
16:12 (rires)
16:14 - Non, mais c'est vrai.
16:15 - Si tu as compris ce qu'il a dit, écoute-le.
16:17 - Non, mais c'est vrai.
16:18 - En fait, tous les espions, en fait, l'espionnage, on dit l'espionnage légal.
16:22 Ça veut dire que les gens, ils ne font pas les choses qui sont permises,
16:25 mais on les connaît, parce qu'ils travaillent dans les ambassades,
16:28 ils utilisent les couvertures officielles,
16:30 et donc le compte d'espionnage français quasiment connaît 99 % des espions russes
16:34 qui sont actuellement à Paris.
16:36 Mais ils ne les touchent pas, parce qu'effectivement, ils peuvent les surveiller.
16:41 La même chose d'ailleurs pour les espions français à Montpellier.
16:44 - Ah, tiens, ma mamie, elle s'est réveillée.
16:47 - L'Express avait révélé que Charles Ernuc...
16:49 - Je suis pour une prise de sang.
16:51 [Rires]
16:55 - J'aime bien faire ça rapido.
16:57 - Mangeons à 18h demain.
16:59 - L'Express avait révélé que Charles Ernuc, qui était un ministre,
17:02 avait été espion pour le KGB.
17:04 Donc est-ce que ce serait possible qu'il y ait des ministres aujourd'hui qui soient espions ?
17:07 - C'est pas exclu.
17:08 - Bien sûr que c'est pas exclu.
17:09 - C'est pas exclu.
17:10 - Bien sûr, oui.
17:11 - Je pense que...
17:12 - Et il y a autre chose.
17:14 Vous vous souvenez, quand je suis venu pour la première fois chez vous,
17:17 il y a des spectateurs de votre émission qui ont dit
17:20 "mais ça fait 30 ans qu'il n'est plus espion, qu'est-ce qu'il vient faire là ?"
17:23 - Oui.
17:24 - Vous avez vu ?
17:25 - Les spectateurs.
17:26 - Le mec, il est mort en 2003.
17:28 Il a fait l'espionnage il y a 35 ans et c'est révélé maintenant.
17:33 - Oui, ça.
17:34 - Et en fait, les gens qui l'ont recruté, c'est les gens qui, même pas de ma génération,
17:38 c'est de la génération qui précède la mienne.
17:40 - Ah, là, c'est...
17:41 - Ça veut dire qu'ils sont tous, en fait, les gens de ma génération
17:43 qui sont actuellement à Yosinévo, à Moussou, pour diriger le service d'espionnage.
17:47 C'est pour ça, d'ailleurs, je reste toujours un expert pour vous expliquer comment ça se passe.
17:51 - C'est ouf.
17:52 - C'est ouf, oui, génial.
17:53 - Il y a combien d'espions russes, par exemple, à Paris ou en France, aujourd'hui ?
17:55 C'est des dizaines ou des centaines, encore plus ?
17:58 - Officiellement, c'est des dizaines, voire peut-être une petite centaine.
18:02 Ça veut dire, en fait, l'ambassade, un tiers du personnel de l'ambassade, à peu près,
18:07 entre un quart et un tiers, c'est les gens qui sont en rapport avec l'espionnage.
18:12 Mais avec deux services, parce qu'il y a un service politique et un service militaire.
18:15 Et donc, voilà, dans n'importe quel pays, grand pays, il y a un tiers d'espions qui...
18:21 - Dans chaque ambassade ?
18:22 - Dans chaque ambassade, oui.
18:23 - Et en Russie, sur le territoire russe, vous avez un ordre d'idées sur le nombre d'espions étrangers,
18:27 à l'heure où on parle sur le territoire russe ?
18:30 - Moins que des espions russes à l'étranger.
18:32 Parce qu'en fait, sur les Russes, on sait que, par exemple, mon service,
18:36 à mon époque, c'était à peu près 7000 et demi d'espions qui faisaient partie de ce service.
18:42 Et il y avait à peu près 3000 qui étaient dans le monde, en fait, les espions russes, soviétiques,
18:47 qui étaient dans le monde.
18:48 Actuellement, c'est le double, mais au minimum, voire même le triple, au minimum.
18:51 - Et il y a un risque qui est avéré d'être espion, de se faire repérer,
18:55 que la couverture soit grillante en Russie ?
18:57 - Le risque, il existe.
18:59 Mais si votre couverture est bonne, ça veut dire, si votre couverture est diplomatique,
19:02 vous ne risquez absolument rien.
19:04 On va vous arrêter, on va vous mettre au commissariat, et on va vous déclarer personne,
19:08 un non grata, personne... Et on va vous expulser.
19:12 En revanche, si vous n'avez pas cette couverture-là, la prison.
19:16 Aux Etats-Unis, peine de mort.
19:18 Dans plusieurs pays, vous pouvez disparaître, et personne ne saura jamais ce qui vous est arrivé.
19:23 - Mais ça ne s'est jamais arrivé qu'un mec très, très connu soit un espion, en vrai ?
19:27 - Oui. - Sérieux ?
19:28 - Oui, oui. - Qui ?
19:29 - Bah moi.
19:30 (Rires)
19:35 - Et à part toi ?
19:36 - Non mais, j'ai été présentateur de la télévision centrale soviétique pendant 14 ans.
19:42 - Il a raison. - J'ai été présentateur de la télévision soviétique pendant 14 ans.
19:46 J'avais mon programme sur la France, donc je prenais un costume cravate,
19:51 et je disais "Mesdames et messieurs, bonjour, on va vous parler de la langue française,
19:55 de la civilisation française pendant 14 ans".
19:57 - Ah ouais ? - Voilà.
19:58 - Et en fait, t'étais un espion. - Il peut y avoir un...
20:00 - Et j'étais un espion. - Ah ouais ?
20:01 - C'est pour ça, d'ailleurs, la DST ne m'a jamais détecté.
20:04 - Eh, ça se trouve, il est espion, c'est important.
20:05 - Ils m'ont soupçonné. Enfin, ils soupçonnent tout le monde, mais...
20:08 - Je te demande de ne pas espionner, c'est mon slip.
20:10 (Rires)
20:12 - Non mais j'en ai rien à foutre.
20:14 - Est-ce que ça existe, comme dans les films, des espions ou des espionnes
20:17 qui vont séduire quelqu'un, faire une vidéo, et après faire chanter ?
20:20 - Bah Daniel l'a fait. - Absolument.
20:21 (Rires)
20:22 - Absolument. - Oui.
20:23 - Vous l'avez fait, vous ? - Euh...
20:25 - C'est ça ? - Je...
20:27 - Ah ah. - Je pouvais le faire, j'ai failli le faire.
20:29 - Non, c'est vrai ? - Il veut dire qu'il l'a fait.
20:30 - Failli, ouais. - Racontez-nous un peu, ouais.
20:32 - Karine Knysle, quand elle était...
20:34 (Rires)
20:35 - Il s'est tapé Knysle, c'est vrai ?
20:36 - Quand elle était... - Ah oui, ah oui.
20:38 (Rires)
20:46 - Bah moi, je ne connais pas Knysle.
20:47 - Quand on était à l'ENA, on sortait, et donc...
20:49 - Ah, vous vous sortiez ensemble ? - Bah oui.
20:51 - Vous sortiez avec Knysle. - Knysle !
20:53 - Il se fait craquer. - Et pas uniquement avec elle.
20:56 - Ah oui. - Vous vous serviez, vous commandez.
20:58 - Vous savez qui m'a recommandé à l'ENA ?
21:01 - Qui ? - Ah non.
21:02 - Valérie Pécresse. - Non.
21:03 - Oh là ! - Elle est espionne.
21:05 - Il est en train de nous dire qu'elle ne s'appelait pas Valérie Pécresse.
21:07 - Elle s'appelait Valérie Roux. - Valérie Roux ?
21:09 - Ouais. - Comme Guy.
21:11 (Rires)
21:12 - Il est en train de se vanter de l'avoir pécho.
21:14 - Attends, attends, attends. Valérie Pécresse, c'est eu un bail ?
21:16 - Non comment.
21:18 - Oh là là ! - Ça veut dire oui !
21:20 - Ça veut dire oui !
21:21 - On est quand même tombés sur l'espion qui balance le plus.
21:23 - Et non !
21:24 (Rires)
21:25 - L'espion, c'est le pire.
21:27 - On le faisait une seule minute. - Mais toi, il jouait.
21:30 - Elle était à l'ambassade de France à Moscou.
21:33 - Moi aussi, j'ai des gens qui sont avec moi au supermarché,
21:34 c'est pour ça que je gagne tout le monde.
21:35 - Oui mais sauf qu'après, on était...
21:37 - On était ensemble à l'école.
21:39 - Tu crois que tous les gens qui ont pécho Sergeï par le russe,
21:42 tu crois que tu te galoches et que tu regardes...
21:45 - Mais est-ce que c'était parce que vous avez commandé de la séduire
21:50 ou est-ce que c'est parce que vous aviez une amourette étudiante ?
21:53 - Non, non, mais on n'a pas eu d'amourette, donc rassurez-vous.
21:57 - Ah, je suis peur.
21:58 - Une valoche. - Une valoche ?
22:00 - Quand même, quand même.
22:02 - Non, non, mais c'est...
22:03 - Une valoche, ça veut dire que tu étais valoche.
22:05 - Ça pouvait arriver, ça pouvait arriver, ça pouvait arriver.
22:09 - Elle tue ses valoches ?
22:10 - J'ai pas écouté.
22:12 - Il vaut mieux pas.
22:13 - Elle est belle, Valérie.
22:15 - Elle était belle.
22:16 - Elle est toujours belle.
22:17 - Elle est toujours belle, mais quand elle était jeune,
22:19 elle était encore plus belle.
22:20 - Elle est encore plus belle, elle est belle maintenant aussi.
22:21 - Elle était canon.
22:22 - Qu'est-ce que vous voulez parler ?
22:23 - Moi, je voulais savoir, est-ce que c'est dangerous d'être espion ?
22:27 Genre, est-ce qu'on peut s'habiller ?
22:29 Est-ce qu'on peut se prendre des coups de coudeau, tout ça ?
22:31 - En revanche, c'est pas très, très romantique
22:33 par rapport à tout ce que vous voyez à la télé ou dans les livres.
22:36 - Même James Bond.
22:37 - Même c'est décevant.
22:38 - Quoi, j'ai pas...
22:39 - Parce qu'en fait, on m'a posé la question,
22:41 quelle était l'opération la plus dangereuse
22:43 que vous ayez faite dans votre carrière d'espion ?
22:47 Et en fait, c'était...
22:48 - C'était poster une lettre.
22:49 - Ben non, ben non, c'était poster une lettre.
22:52 - Non, je...
22:53 - Poster une lettre, c'était l'opération la plus dangereuse.
22:55 C'est la plus importante, parce que la lettre était tellement importante,
22:58 la source à laquelle cette lettre était envoyée
23:01 était tellement importante qu'on m'a fasciné pendant 3 mois.
23:05 Comment le faire ? Comment faire les...
23:07 Comment prendre les précautions, etc.
23:09 Voilà, et donc, quand je raconte ça, je déçois, hein.
23:12 Parce qu'on court jamais avec les pistolets,
23:14 on couche pas avec les belles-lilles.
23:16 - C'est écrit en aïssonne, ça.
23:17 - Ah ouais, donc c'était poster une lettre.
23:19 - On peut savoir à qui c'était...
23:21 - Mais moi, je ne le sais pas.
23:23 Je ne le sais pas, mais vu le temps qu'on a passé
23:26 à préparer cette opération, je suppose que cette lettre
23:29 était destinée à ce qu'on appelle un illégal.
23:31 - Et le mec, quand il l'a eue, il t'a dit "J'ai reçu une lettre" ?
23:33 - Non, c'est... C'est pas moi qui ai reçu le...
23:35 - Le mec qui l'a reçue, il a dit "J'ai reçu une lettre".
23:37 - Voilà.
23:38 - Il y a un recommandé, ou pas ?
23:39 - Non, non, non, c'est...
23:40 - C'est arrivé par erreur ou par l'adresse de facteur ?
23:42 - Je suis venu à Paris.
23:44 J'ai passé 3 heures dans un itinéraire
23:47 pour être sûr que je n'étais pas suivi, etc.
23:50 Et après, j'ai posté cette lettre
23:52 qui a certainement été adressée à un illégal
23:54 qui était en couverture très profonde en France.
23:58 Et peut-être lui, il avait comme source, je sais pas,
24:01 un ministre français.
24:02 - Elle n'était pas aspergée de parfum rouge à lèvres carmin ?
24:04 - Merci.
24:06 - Gilles, ça va ?
24:07 - C'est dingue, cette histoire.
24:08 - C'est ouf. Non, mais lui, il est incroyable.
24:10 En plus, j'adore parce qu'il dit ça comme s'il nous disait
24:12 "J'ai acheté le porte-bouche".
24:13 - Genre, j'ai eu une aventure avec lui.
24:15 - Daniel, j'aimerais donc que tu craques un peu pour Sergueï.
24:17 - Ah oui, j'ai toujours...
24:18 - T'as envie de voir son Spoutnik ?
24:19 (Rires)
24:21 (Applaudissements)
24:26 - Le défenseur.
24:28 - Sergueï, moi, je suis fan de lui.
24:30 Je suis fan de ce gars, il est incroyable.
24:32 Je peux l'écouter pendant des heures.
24:33 - On peut lui poser des questions annexes ?
24:34 - C'est-à-dire ?
24:35 - C'est-à-dire qu'on l'a découvert malheureusement grâce
24:37 ou à cause de la guerre.
24:38 Et qu'est-ce qui se passe ?
24:40 - Elle continue.
24:41 Et malheureusement, elle continue...
24:43 - Bravo.
24:44 - ...beaucoup trop longtemps.
24:45 Et là, on se pose des questions
24:47 parce que l'aide américaine n'arrive plus.
24:50 Là, on rigole pas.
24:51 C'est un truc sérieux.
24:52 - C'est une question annexe.
24:53 - Et donc, l'aide n'arrive pas.
24:57 Donc, à chaque jour, il y a des morts.
25:00 Et puis, on ne sait pas où ça va mener
25:02 parce qu'en fait, vous avez entendu Trump.
25:04 Il dit "Si j'arrive, je vais dire à tous les pays européens
25:08 je ne vais pas vous financer, en fait,
25:10 et je vais demander à Poutine qu'il vous attaque."
25:12 Vous imaginez ?
25:13 Trump a dit "Je vais lui demander qu'il vous attaque."
25:16 - Voilà.
25:17 C'était la question annexe.
25:18 Il a bien mis l'ambiance au paradis de Mayen.
25:20 Merci, Sergei, d'avoir été avec nous.
25:22 Dans un instant, vous avez vu...
25:24 Vous avez vu ?
25:25 [Musique]

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