« C’est dur, il faut nous écouter ». Le Premier ministre Gabriel Attal a été interpellé par une agricultrice en pleurs dès son arrivée dans une exploitation de la Marne, à dix jours du Salon de l'agriculture.
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00:00 C'est dur, il faut nous écouter.
00:02 Je sais, je suis là pour ça.
00:04 C'est plus possible, on ne peut plus travailler comme ça.
00:08 On est la quatrième génération.
00:10 J'ai repris à mon papa d'arrêter le lait parce que c'était plus possible.
00:13 Donc j'ai commencé à me diversifier en achetant sept vaches limousines.
00:19 Là aujourd'hui, on arrive sur un cheptel avec 35 mères.
00:23 Aujourd'hui vous avez 105 bêtes sous le hangar.
00:25 Et c'est très dur, c'est très compliqué.
00:28 Financièrement, on en est là.
00:31 Il faut trouver une solution.
00:33 Nous, les petites exploitations, on craque et on a besoin de vous,
00:41 de ce que vous nous entendiez.
00:44 On a besoin d'aide.
00:46 Je suis là pour ça. D'abord merci pour votre franchise.
00:48 Ce n'est pas simple, aucun tour.
00:51 Je sais que c'est dur.
00:54 Il y a plusieurs semaines que j'échange avec vos représentants,
00:56 que je me déplace sur le terrain.
00:58 Mon objectif, c'est de trouver des solutions.
01:00 On ne peut pas se faire toujours au lendemain,