La colère ne redescend pas chez les agriculteurs. À Chartres, en Eure-et-Loir, un convoi de tracteurs est prêt à partir en direction de la préfecture, avec l'espoir d'être reçu par le préfet pour faire le point sur la situation.
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00:00 Exactement, la colère ne redescend pas chez certains agriculteurs.
00:03 Nous sommes aujourd'hui, vous l'avez dit, près de Chartres,
00:05 avec un collectif d'agriculteurs non syndiqués
00:09 qui compte bien montrer au gouvernement qu'ils restent mobilisés.
00:11 C'est le but de leur action du jour.
00:13 Et justement, je suis avec Adrien Mary.
00:15 Adrien Mary, bonjour. Vous êtes céréalier.
00:17 Expliquez-nous un petit peu ce qui va se passer aujourd'hui.
00:19 Alors aujourd'hui, on a prévu tout simplement de monter à la préfecture de Chartres
00:24 pour rencontrer le préfet afin d'avoir un petit peu des nouvelles
00:27 sur l'évolution de tout ce qui est en train d'être mis en place
00:30 et puis lui montrer qu'on est toujours là et toujours pas content
00:33 de ce qui nous a été proposé.
00:34 D'accord.
00:35 On l'a vu, Gabriel Attal était en déplacement aussi aujourd'hui.
00:39 Il dit comprendre l'impatience des agriculteurs
00:41 et dit d'ores et déjà que certaines mesures,
00:45 des décrets ont été pris d'ores et déjà.
00:48 Est-ce que vous entendez ce discours du Premier ministre
00:49 qui dit que ça avance tout simplement ?
00:51 Alors oui, ça je l'entends tout à fait.
00:53 En revanche, tout ce qui a été proposé pour l'instant,
00:56 c'est tout simplement un pansement sur une jambe de bois.
00:59 Donc en fait, on veut des vraies réformes
01:01 qui pourraient permettre à l'agriculture de vivre demain.
01:04 Donc voilà, vous l'aurez compris, l'objectif du jour pour ce qu'on voit,
01:06 c'est la préfecture de Chartres et dans l'idéal, être reçu par le préfet.