14 jours pour aller mieux, le 06 mars 2024 au cinéma
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00:00 C'est vrai, c'est un gars qui est plutôt dans le présent alors que Maxime, lui, il est plus dans le futur.
00:03 Moi, je suis content d'être là et c'est un peu le mec qui voit du bon en tout.
00:09 Et donc forcément, quand il y a un gars qui arrive en plein burn-out, qui est son beau-frère,
00:15 il voit toujours du bon là-dedans, même si c'est un peu un gros con quand même.
00:20 La retraite, vous la faites ensemble justement avec des guérisseurs qui ne sont pas très bienveillants,
00:26 joués justement par Lionel Abélanski et puis Zabou Bretman.
00:30 Oui, parce qu'ils se disent bienveillants, mais c'est tout le contraire quand même.
00:33 Oui, mais nous, c'est vraiment ce qu'on a vécu dans le stage.
00:35 Le vrai stage premier degré, les gens qui s'en occupaient étaient comme ça.
00:39 Ils secouaient un peu les autres en leur disant ce qu'ils n'avaient pas du tout envie d'entendre.
00:42 Mais je ne crois pas que ce soit malveillant.
00:43 Non, ce n'est pas malveillant.
00:44 En fait, ils appuient là où ça fait mal, mais c'est une thérapie différente d'une thérapie
00:48 de quelqu'un qui va te brosser dans le sens du poil.
00:51 Là, ils vont vraiment appuyer là où ça fait mal et c'est ce qui va faire éclater.
00:54 Comme Maxime, il a une image que j'aime bien, c'est qu'on est tous des ballons de baudruche
00:58 remplis de merde et puis ils les percent.
01:00 Et donc, ils font sortir vraiment tout ce qui ne va pas.
01:02 Et Zabou s'est éclaté à faire ce rôle.
01:03 Et cette Clara-là est quand même assez touchante parce qu'il lui arrive que des merdes aussi.
01:07 Elle croit contrôler tout le monde, mais en fait, elle ne contrôle pas sa vie.
01:10 Elle ne contrôle rien.
01:11 En fait, il y a que des barjots dans ce film.
01:12 C'est que des dangers publics.
01:14 Mais c'est ça.
01:14 Mais en fait, en même temps, on peut dire que les barjots qu'on voit au début, parce
01:18 qu'en plus, ça commence directement sur un cercle, effectivement, qu'on revoit.
01:22 On voit les personnages ensuite.
01:24 Un cercle de paroles pour ceux qui nous écoutent.
01:25 Voilà, ça donne effectivement une idée déjà dès le début du film.
01:30 Mais en fait, c'est tout le contraire au fur et à mesure.
01:32 En avant, on ne va pas tout raconter.
01:33 Bien sûr.
01:34 Mais il y a des surprises aussi dans le film.
01:36 Est-ce que vous l'avez kiffé ce film déjà ?
01:37 Oui, mais bien sûr.
01:39 Alors justement, vous qui avez déjà démarré les avant-premiers un petit peu partout,
01:43 quel est le reflet que vous donne le public lorsqu'ils viennent voir ?
01:47 Ce qu'ils disent le plus, c'est que c'est 95 minutes pour aller mieux et pas 14 jours.
01:51 Et qu'ils n'ont jamais ri autant depuis une dizaine d'années au cinéma pour une
01:54 comédie française.
01:54 Il y en a plein qui le prennent pour une thérapie complète.
01:57 Et ce qui est fou, c'est qu'il y a vraiment un public très, très large.
02:02 Il y a des enfants de 6-7 ans et il y a des plus âgés.
02:06 On a eu vraiment des seniors de 80 ans et tous ont le même avis.
02:11 C'est assez incroyable.
02:11 On va aller débattre avec un micro, on va aller voir dans les salles et c'est touchant.
02:15 Là, on garde la tête froide parce que ce qu'on vit, c'est assez dingue.
02:17 C'est-à-dire que les salles sont pleines, on ré-ouvre des séances parce que quand
02:20 ils ouvrent des grandes salles, il n'y a pas assez de place.
02:22 Les gens kiffent et les gens sont assez euphoriques.
02:25 On parle, donc souhaitons-nous la même vie du film quand il sortira.
02:29 Mais pour l'instant, on est un peu dans un rêve éveillé.
02:31 Et puis en plus, on est surtout fiers de ce qu'on a fait.
02:33 En fait, on est fiers de notre film.