En désaccord sur le niveau des joueurs lors de la CAN 2023, Emerse Faé a répondu aux propos de Jérôme Rothen critiquant le jeu proposé pendant la compétition. Ce mardi dans Rothen s'enflamme, le sélectionneur ivoirien était l'invité de l'émission pour une grande explication entre les deux anciens footballeurs.
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00:00 — Donc Emers Faé a voulu régler ses comptes avec toi, Gérôme, en zone mini-interview,
00:03 prenant mal donc tes critiques sur le spectacle durant la Coupe d'Afrique des Nations.
00:09 C'est donc l'heure de la grande explication. — Oh, c'est hyper beau montage.
00:11 — Avec le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, le champion d'Afrique, Emers Faé,
00:15 et dans Rotten Sans Flamme, en direct.
00:16 — Emers, bonsoir ! — Bonsoir.
00:18 — Bonsoir. Bienvenue. Déjà, bravo. Bravo. Félicitations pour cette victoire magnifique.
00:24 Est-ce que t'es un peu retombé, là, ou toujours dans l'euphorie ?
00:29 — Ouais, toujours. Toujours dans l'euphorie. On n'est pas... Je suis même pas encore rentré à la maison, donc...
00:35 Je pense que ça retombera tranquillement quand je serai rentré à la maison.
00:39 — Ouais. Bon, c'est sûr que pour toi, c'était pas prévu comme ça, 4 matchs...
00:44 En 4 matchs, devenir champion d'Afrique. Comment tu as vécu cette période ?
00:51 — Bon, tout allait un peu vite, hein. Tout allait vite. C'est venu d'un coup.
00:56 Après une grosse désillusion de notre part. Après, on a appris notre qualification,
01:06 2 jours après notre défaite contre la Guinée équatoriale.
01:09 On a dû se remobiliser de suite, parce qu'on allait affronter un gros morceau.
01:14 On allait affronter le Sénégal. Donc on avait, on va dire, pas trop trop le temps
01:17 pour rester dans les calculs et dans les émotions. Il fallait vite se reconcentrer sur le match,
01:23 refaire un peu d'énergie, un peu de confiance, parce que mentalement, ça a été compliqué.
01:29 Et être prêt pour affronter le gros favori de la compétition.
01:35 — On va reparler à Emers en détail de ce que ça représente pour vous, une telle victoire,
01:40 ce que ça représente au pays. On a vu certaines scènes de joie.
01:42 Mais mettons les choses au clair sur ce différent, donc, avec Jérôme.
01:46 — Ouais, Emers, moi, je t'ai entendu. Alors après, c'est sûr que t'as été loin dans tes propos
01:54 sur ma personne. Et je me suis forcément senti attaqué. Est-ce que déjà, tu veux que je te dise
02:03 exactement ce que j'ai dit ? — Franchement, en fait, c'était même pas une attaque.
02:09 On m'a posé la question. Et moi, j'ai répondu ce que je pensais sur le moment.
02:17 Pour moi, la canne, elle a été extraordinaire. Déjà par le fait que, nous, notre parcours,
02:24 il a été extraordinaire. Et aussi par le fait que c'était des matchs avec des remboudissements,
02:32 avec des buts, avec des retournements de situation. Donc pour moi, c'était une canne réussie.
02:39 Après, j'ai donné mon avis. — Non mais, Emers, qu'on soit en désaccord là-dessus,
02:45 ça peut se comprendre. Dire toi, t'es sur place, t'es dans l'émotion de la canne,
02:49 il y a des rebondissements, les scénarios, et ça, je peux pas te contredire là-dessus.
02:53 Et moi, c'était pas du tout là-dessus que j'attaquais la canne. J'ai jamais parlé des Ivoiriens,
02:58 en l'occurrence. Je vous ai jamais critiqué, même quand ça a été très dur après un premier tour
03:04 quasiment catastrophique. Après le fait que Jean-Louis Gasset soit parti à la fin du premier tour
03:10 et que tu sois arrivé. Jamais, jamais, je n'ai exprimé un doute sur le fait que t'avais pas
03:15 les compétences pour y arriver. Donc déjà, ça, c'est la première chose. C'est pour ça que je me suis
03:22 senti attaqué dans le sens où, moi, sur les Ivoiriens, il n'y a pas de sujet là-dessus.
03:29 Je n'ai pas attaqué que les Ivoiriens, j'ai attaqué la canne, entre guillemets. Après, je vais te dire
03:34 pourquoi je l'ai attaqué. Et c'est très clair. Moi, je ne juge pas l'ambiance, Emers.
03:40 Je ne juge pas l'émotion parce que je suis incapable de mettre l'émotion au milieu, parce que je ne suis
03:48 pas attaché à un pays particulièrement. Tu vois, la canne, moi, je la regarde comme juste passionné
03:52 de football, que je suis. Et je parle de jeu, et je parle des gens, des joueurs qui m'ont fait,
03:59 qui m'ont donné envie de regarder cette canne. Et comme toute grande compétition, tu as des têtes
04:04 d'affiches, tu as des joueurs, tu as des joueurs et tu as des nations qu'on attend, qu'on attendait.
04:09 Alors vous, vous en faisiez partie forcément au début de la canne parce que vous receviez et
04:13 vous jouez la gagne, ce qui est logique. On attendait le Sénégal, on attendait la confirmation du Maroc,
04:19 on attendait aussi le retour de l'Algérie. On attendait l'Égypte avec Mossala. Et donc,
04:29 le Sénégal. À l'arrivée, ces équipes-là, et pour moi, ça a rendu une canne un petit peu moins
04:35 séduisante, sexy, quand tu vois qu'en huitième de finale, quasiment toutes les équipes que je
04:41 viens de te citer, elles n'existent plus. Donc, ça donne des affiches, en effet, qui sont un petit
04:47 peu en dedans. Et attention, avec tout le respect que j'ai pour les équipes comme le Cap Vert,
04:51 l'Afrique du Sud, le Congo, la Guinée, ça, ce n'est pas une critique. Elles sont là et elles
04:56 ont gagné leur place. Il n'y a pas de problème. Sauf qu'en termes de qualité technique, et là,
05:01 je n'irai pas au-dessus parce que je n'ai jamais parlé de tactique. Emers, toi, tu mets en avant.
05:05 C'est vrai que j'avais cru entendre parler de tactique.
05:08 Non, pas du tout. Pas du tout. Mais attends, je suis qui, moi, pour critiquer un entraîneur ou
05:14 un sélectionneur qui met un dispositif en place ? Je pense que tous les sélectionneurs en Afrique
05:18 aujourd'hui, que ce soit des Africains ou des étrangers, ils ont les compétences pour mettre
05:23 un dispositif tactique en place. Moi, je parle juste du niveau des joueurs. Et c'est vrai que
05:28 quand tu perds... - Avec en plus beaucoup de joueurs qui sont en Arabie Saoudite ou au Qatar,
05:32 que tu disais hier. - Quand tu perds tes têtes d'affiche, Emers, et je ne sais pas quel regard
05:35 tu as là-dessus, et je ne vais même pas te poser la question, ça peut être en difficulté. Mais
05:38 quand tu vois que ça là, ça s'est arrêté vite. Que Mané, ça s'est arrêté vite contre vous.
05:44 - Grâce à nous. - Oui, grâce à vous, à cause de vous même. Que Marez est arrivé,
05:52 pas en forme. Ce que je veux dire, ça joue forcément sur le niveau des joueurs. Et autour
05:58 de ça, j'ai vu des joueurs que je connais, des joueurs qui jouent au Congo par exemple,
06:03 pour parler du Congo, avec Pakambo qui joue devant, avec des joueurs qui jouent en Ligue
06:07 de Française. Franchement, entre toi et moi, le niveau technique de ces joueurs-là, on le connaît,
06:13 j'attends pas... - On va laisser répondre quand même Emers sur tout ce que tu as dit. - Est-ce que
06:18 tu comprends ces critiques-là là-dessus ? - Ouais, après franchement, en vrai, moi Antoine,
06:23 il me connaît, moi j'aime pas les polémiques. - Bien sûr. - Donc toi, t'as donné ton avis sur
06:28 un point que j'avais pas entendu dans son entièreté, je le conçois. Et après moi,
06:34 j'ai juste donné mon avis aussi. On est tous des adultes, je pense qu'on est tous des passionnés
06:41 de foot, on a tous un avis sur le niveau de telle ou telle compétition. Et puis à partir du moment
06:48 où chacun a donné son avis, moi j'ai pas de problème. - Vous étiez peut-être à ce moment-là
06:52 aussi... - J'attaque personne... - Sur la carrière de Girod, il faut me comprendre que tu sois pris
06:58 comme une attaque quand même. - Emers, ce que j'ai trouvé dommage, en effet, c'est que tu compares
07:01 les carrières, et nous on n'est pas là pour comparer les carrières. Parce que toi, moi,
07:07 beaucoup de respect pour ta carrière. Et si je t'ai mis un petit tir sur les réseaux sociaux,
07:11 c'était parce que tu m'en as mis un. - C'était de bonne guerre alors ? - Oui, ce qui t'est arrivé
07:17 dans ta carrière, ce que t'as vécu dans ta carrière, il faut le dire aux gens aussi,
07:21 t'as arrêté ta carrière parce que t'as eu une grave blessure qui t'a empêché de continuer. Et
07:26 c'est pour ça que, en aucun cas, j'ai des choses contre vous, contre les Africains, contre toi.
07:33 Moi, je jure juste le football. Et encore une fois, je ne compare pas parce que les gens qui vont
07:38 dire "oui mais tu critiques la canne, alors regarde le championnat de France, regarde l'euro, regarde
07:43 la Copa America". Oui, mais si la Copa America n'est pas bonne, et je le dis tous les ans,
07:48 et bien je le dis. Et je ne compare pas avec la canne. A l'arrivée, je te dis juste que, voilà,
07:53 j'ai trouvé ça malheureux, mais c'est bien qu'on s'explique. Et encore une fois, et moi,
07:57 j'ai beaucoup de respect pour ce que tu as fait, vraiment, pour ce que tu as fait, ce que vous
08:01 avez fait. Et moi, je vous dis chapeau parce que, en termes d'émotion, et là, je le dis, ce n'était
08:07 pas sur les huitièmes de finale, quand j'ai mis ces critiques-là sur les affiches, les demi-finales
08:12 et la finale, oui, la finale, il s'est passé des choses, le stade était plein, c'était fantastique.
08:17 Et donc, bravo à vous. - Merci, merci, c'est gentil. - Et Mers, profitons de votre présence,
08:21 il y a quelques questions à vous poser quand même sur ce parcours complètement dingue qu'on a suivi.
08:25 Vous en avez déjà parlé et on en a parlé, la Côte d'Ivoire qui était quasiment éliminée,
08:31 ça tenait à un fil ce match deux jours après. Qu'est-ce qui s'est passé à l'intérieur du groupe ?
08:36 Vous vous sentiez survivant dans cette compétition, donc une équipe qui n'a vraiment plus rien à perdre ?
08:43 - Ouais, c'est un peu ça, déjà, on a eu, entre le match de la Guinée équatoriale et le match du
08:49 Maroc contre la Zambie, dont on dépendait, on a eu deux jours, ça a été difficile, franchement,
08:55 mentalement, c'était compliqué. Moi, je sais, le premier entraînement que je fais le mercredi à 17h,
09:02 juste avant le match du Maroc à 20h, c'était compliqué, c'était dur de capter la concentration
09:12 des joueurs parce que déjà, tu viens de perdre 4-0 chez toi contre la Guinée équatoriale, ce qui
09:16 n'était pas du tout attendu. Et en plus, tu as deux heures après, tu as un match hyper important
09:22 qui va décider de ton avenir. On était vraiment dans une situation compliquée, quand même,
09:31 au niveau mental. Et on va dire que cette deuxième chance qui nous a été donnée, c'est sûr qu'à
09:39 partir de ce moment-là, on s'est dit, on a grillé une cartouche, on n'avait plus le droit de griller
09:45 cette deuxième cartouche. On avait aussi l'obligation vis-à-vis de nos dirigeants, vis-à-vis du peuple
09:53 qui attendait beaucoup de cette canne. On avait quand même une obligation de la remontrer à notre
09:58 visage. - Emers, tu peux nous raconter comment tu as appris, comment t'apprends que tu vas être
10:03 sélectionneur ? Parce qu'on a beaucoup parlé de Hervé Renard, entre guillemets. - La Fédé qui a appelé la
10:10 Fédé française pour se faire prêter Hervé Renard pour la compétition. - Comment tu l'as appris ?
10:16 - Par rapport à moi ou par rapport à toi ? - Non, par rapport à toi. - Par rapport à moi, non. Le président m'appelle le
10:22 mercredi pour m'expliquer que Jean-Louis avait demandé sa démission après le match qu'on a perdu.
10:34 Et il me demande si moi je me sens capable d'assurer l'intérim pour le reste de la compétition,
10:42 s'il y a. - Donc là vous dites évidemment. Et après quand vous entendez l'histoire Hervé Renard, que la
10:48 Fédé a tenté de récupérer Hervé Renard, comment vous le vivez ? - Franchement j'étais tellement
10:53 focus en fait. Parce que l'histoire sur Hervé, je crois que l'histoire sur Hervé, à part que jeudi ou vendredi,
11:00 elle sort pas, mercredi... - Exactement, pas de suite. - Je pense qu'elle sort jeudi ou vendredi de
11:05 mémoire, j'ai plus le jour exact. Et franchement j'étais tellement concentré en fait sur le
11:13 sur le match du Sénégal que... - Vous vous dites pas mais en fait on ne fait pas confiance ? - Non, même pas.
11:18 Parce que bon moi je pars du principe que le président c'est un homme de parole, il faut le savoir.
11:22 Et de la manière dont il m'a convoqué dans son bureau pour me dire que... Le mercredi en
11:31 question dont je parlais pour me dire que Jean Louis avait déposé sa démission et qu'il me
11:40 demandait si je me sentais capable de relever ce défi en cas de qualification. Je sais que
11:47 si Hervé devait venir prendre le relais, il m'aurait convoqué au préalable et il
11:56 m'aurait clairement dit les choses. Le président c'est pas quelqu'un qui tourne ou qui dit pas les
12:00 choses, il vient, il te dit les choses et... Donc c'est vrai quand j'ai vu les rumeurs sincèrement ça m'a
12:05 fait rire. Après bon, déjà je n'étais pas concentré, enfin je n'étais pas concentré sur ça,
12:12 j'étais vraiment focus sur mon match du Sénégal et en plus de ça j'étais quand même assez
12:17 serein parce que le président lui-même ne m'avait pas convoqué pour me dire "Emers, écoute,
12:22 finalement on va revenir sur ce qu'on a dit". Franchement non, j'étais vraiment tranquille par
12:26 rapport à ça. - Emers, quand tu prends l'équipe en main comme ça, c'est quoi ta première stratégie
12:34 en fait ? Tu dis quoi, on oublie tout, on passe à autre chose, tu joues sur juste l'aspect
12:41 psychologique parce que tu remets... Après tu as des choix forts quand même, tu remets Gradel par
12:45 exemple, tu en mets d'autres. C'était quoi ta première approche ? - Non, ma première approche
12:51 était psychologiquement, il fallait qu'on... Les deux premiers jours c'était psychologiquement,
12:55 il fallait qu'on retrouve les sourires, qu'on retrouve du gaz, du peps. Psychologique. Donc on
13:01 était plus à l'entraînement sur des trucs plutôt dans le ludique sans forcément rentrer dans le
13:07 détail du match du Sénégal. Ça c'était les deux premiers jours. Après quand on est rentré à J-2,
13:14 plus sur la préparation du match en lui-même, il fallait qu'on mette l'accent sur l'aspect
13:21 défensif, sur la solidité. Il fallait qu'on retrouve un bloc en fait, un bloc compact. Et
13:26 après par rapport aux choix que j'ai faits, là vous m'avez parlé de Max par exemple. C'est une
13:34 compétition qui est tellement dure mentalement, surtout quand on voulait jouer à domicile,
13:39 avec la pression de tout le contexte de jouer à domicile. Ça bouffe de la fraîcheur. Ça bouffe
13:48 de la fraîcheur et Max m'a porté beaucoup sur l'aspect mental. Lui il a gagné à la Cannes en
13:56 2015, il a plus de 100 sélections. Il fait partie des joueurs du groupe sur qui je me suis appuyé
14:04 pour gérer, absorber toute cette pression. On a aussi absorbé avec le staff, mais il fallait
14:09 des joueurs qui soient capables d'absorber la pression et de remettre un peu d'ordre dans
14:13 l'équipe. C'est très bien. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tu t'es pas trompé dans ces
14:20 choix-là. Et en plus de ça, quand tu gagnes la Coupe d'Afrique, c'est un peu tomber du ciel pour
14:25 toi. Comme ça, tu arrives là, bam, hop, quatre matchs, tu gagnes la Coupe d'Afrique. On a envie
14:30 de continuer. Tu peux pas t'arrêter comme ça, c'est pas possible. Après c'est dur de s'arrêter
14:35 comme ça. En plus, moi je suis jeune, donc là, si je m'arrête là à 40 ans, je sais pas ce que je
14:41 fais. Est-ce que vous avez discuté avec le président de la FED pour continuer l'aventure ? Pour être
14:47 honnête, on n'est pas encore rentré dans les détails. Après, je sais que pendant la compétition,
14:51 il a voulu me rencontrer pour me rassurer par rapport à l'avenir. Mais moi, je lui ai fait
14:58 comprendre que moi, j'étais pas du tout préoccupé par ce qui allait se passer après. On était
15:05 à 32 vives dans le bon truc. On avait éliminé le Sénégal, on avait éliminé le Mali, on avait
15:11 la demi contre le Congo. Mais là, vous voyez continuer ? Là, aujourd'hui ? Oui. Oui, après,
15:17 oui, je vais pas dire non. De toute façon, lui, il peut pas vous sortir là. De toute façon,
15:21 t'es invirable, là, t'es invirable. Maintenant, tu vas nous faire une Didier Deschamps à la Côte
15:26 d'Ivoire. J'espère, j'espère la faire à la Côte d'Ivoire. On te le souhaite en tout cas. On te le
15:31 souhaite. Écoute, Emers, sans... On a été formé dans le même club, donc... Exactement. Écoute,
15:37 c'est tout le mal que je te souhaite. En tout cas, Emers, sans rancune... Non, non, moi, franchement,
15:43 je suis pas du tout... Bon, tu peux demander à Antoine, il me connaît, Antoine. Emers,
15:47 je te demande pas de me rendre mes maillots que tu m'as chopés à l'époque. Jamais. Tu sais que même
15:54 Siddorff, c'est mon idole, Siddorff. Tu l'as pas fait, t'as pas demandé. Même lui, je l'ai pas
15:59 demandé. Bon, ça va. Écoute, c'est trop bien si vous êtes pas rancunier, Jérôme non plus. Non,
16:03 on est pas rancunier. Écoute, y'a pas de souci. En tout cas, bravo et embrasse tout le peuple
16:09 ivoirien. Voilà, bravo à vous. Merci, Emers, félicitations encore. Merci, merci.