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L'Agence de la biomédecine estime dans une étude que le niveau des greffes d'organes a continué de remonter en France en 2023, sans toutefois retrouver celui de l'avant-Covid. "On est très satisfaits" de cette évolution, a résumé sa directrice, bien que cela ne suffisse pas face aux besoins croissants.
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L'Agence de la biomédecine estime dans une étude que le niveau des greffes d'organes a continué de remonter en France en 2023, sans toutefois retrouver celui de l'avant-Covid. "On est très satisfaits" de cette évolution, a résumé sa directrice, bien que cela ne suffisse pas face aux besoins croissants.
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NewsTranscription
00:00 C'est un sujet majeur pour tous ceux qui sont en attente d'un rein ou d'un coeur.
00:04 On connaît désormais le bilan des dons d'organes pour 2023.
00:07 Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
00:09 La bonne, c'est que le nombre de personnes transplantées remonte en un an.
00:12 La mauvaise, c'est que les besoins sont toujours deux fois plus importants que les dons.
00:17 Et ça s'explique en partie Camille Moreau par certaines idées reçues.
00:21 Oui, trois quarts des Français ne savent pas exactement ce qu'est un don d'organes,
00:25 c'est-à-dire donner un organe à un malade qui en a besoin.
00:28 Ils confondent en fait avec le don du corps à la science
00:31 lorsque les chercheurs dissèquent un cadavre, par exemple.
00:33 Et il y a aussi ce chiffre.
00:35 Un Français sur deux pense que le don d'organes est incompatible
00:38 avec des funérailles religieuses.
00:40 Ce n'est pas le cas, explique Marine Janté, directrice de l'Agence de la biomédecine.
00:43 Aucune des religions monothéistes, d'après ce que nous disent
00:46 leurs représentants, qui ont la seule légitimité pour le dire,
00:48 ne s'oppose aux dons d'organes.
00:50 Il est tout à fait possible de faire tous les rites funéraires
00:52 après un don d'organes, tout à fait de manière cohérente
00:56 avec les exigences de chaque religion.
00:58 Il n'y a aussi aucune limite d'âge pour les donneurs décédés à l'hôpital.
01:01 Contrairement à ce que pensent 42% de la population.
01:04 Enfin, un tiers des Français craignent que leurs dons ne soient pas
01:08 équitablement répartis et que les plus aisés soient prioritaires.
01:11 Une série d'idées fausses donc que l'Agence de la biomédecine
01:14 souhaite combattre pour augmenter les dons et permettre à tous les malades
01:18 d'être transplantés.
01:19 Et précisons Camille que la France est le troisième pays au monde
01:22 pour les greffes derrière l'Espagne et les Pays-Bas.