Héloïse Werner et Hae Sun Kang interprètent Close-ups de Héloïse Werner, une commande Radio France en création mondiale. Extrait du concert enregistré le 6 février 2024 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique dans le cadre 34ème Festival Présences : Steve Reich
FestivalPrésences #HeloiseWerner #SteveReich
« Il faut peu de mots, seuls des sons pour faire vivre des personnages » : c’est avec cette phrase que s’ouvre le texte d’Emma Werner (sœur de la compositrice) mis en musique dans close-ups. On l’entendra à plusieurs reprises, d’abord chantée, puis parlée à la fin de la pièce dont elle donne en quelque sorte le « programme ». Il s’agit de brosser le portrait en « gros plan » (traduction du titre) de quatre personnages au caractère bien tranché. Se succèdent ainsi un individu énergique et débordant d’enthousiasme, un personnage agaçant, un prétentieux s’exprimant avec emphase, tandis que le quatrième lâche ses « ouais » et « yeah » avec une décontraction à la limite de la trivialité.
Une sonorité spécifique (souvent percussive) les annonce : respectivement, un glissando de violon joué sur la corde de sol, le bruit d’un livre frappant une surface, une petite cloche de service et un egg shaker (les petites percussions étant manipulées par Héloïse Werner). Chaque personnage possède son matériau musical, confié à la soprano comme au violon. Si quelques phrases en français et en anglais se glissent dans cette partition ludique, théâtrale et virtuose, la partie vocale contient beaucoup de syllabes isolées, d’onomatopées et d’effets bruiteux. Dans la dernière page, ce sont justement ces sons bruiteux qui prennent le dessus, comme pour confirmer ce qu’avait dit le texte : « peu de mots, seuls des sons. »
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« Il faut peu de mots, seuls des sons pour faire vivre des personnages » : c’est avec cette phrase que s’ouvre le texte d’Emma Werner (sœur de la compositrice) mis en musique dans close-ups. On l’entendra à plusieurs reprises, d’abord chantée, puis parlée à la fin de la pièce dont elle donne en quelque sorte le « programme ». Il s’agit de brosser le portrait en « gros plan » (traduction du titre) de quatre personnages au caractère bien tranché. Se succèdent ainsi un individu énergique et débordant d’enthousiasme, un personnage agaçant, un prétentieux s’exprimant avec emphase, tandis que le quatrième lâche ses « ouais » et « yeah » avec une décontraction à la limite de la trivialité.
Une sonorité spécifique (souvent percussive) les annonce : respectivement, un glissando de violon joué sur la corde de sol, le bruit d’un livre frappant une surface, une petite cloche de service et un egg shaker (les petites percussions étant manipulées par Héloïse Werner). Chaque personnage possède son matériau musical, confié à la soprano comme au violon. Si quelques phrases en français et en anglais se glissent dans cette partition ludique, théâtrale et virtuose, la partie vocale contient beaucoup de syllabes isolées, d’onomatopées et d’effets bruiteux. Dans la dernière page, ce sont justement ces sons bruiteux qui prennent le dessus, comme pour confirmer ce qu’avait dit le texte : « peu de mots, seuls des sons. »
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01:21 -Il faut pas des mots
01:27 Seuls des sons pour faire vénérer les personnages
01:35 Il faut pas des mots
01:43 Seuls des sons pour faire vénérer les personnages
01:53 Il faut pas des mots
02:01 Seuls des sons pour faire vénérer les personnages
02:10 Il faut pas des mots
02:16 Seuls des sons pour vivre des personnages
02:29 Vivre des personnages
02:36 -Apogée-moi.
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02:41 Apogée-moi.
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02:49 Apogée-moi.
02:50 Apogée-moi.
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03:03 Apogée-moi.
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04:21 (Coup de feu)
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