L'avocat Gilles-William Goldnadel était l’invité de Face à Face ce dimanche 11 février sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de l’héritage laissé par Robert Badinter après son décès vendredi 9 février dernier : «La sécurité ce n’est pas un gros mot, c’est un beau mot»
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00:00 la peine de mort qu'on nous a vendue,
00:02 c'était une peine de mort...
00:04 L'abolition qu'on nous a vendue, c'était une abolition folatée.
00:07 Il n'y a pas eu de peine de substitution.
00:09 Ceux qui nous ont vendu, le lundi,
00:12 le lundi, une peine de mort
00:15 qui ne servait à rien
00:17 parce que ce qui était dissuasif, c'était la prison à vie...
00:20 Oui, ils avaient raison.
00:22 Moi, j'étais convaincu par ça.
00:24 Sauf qu'on n'a pas eu la prison à vie.
00:27 On a une prison... Les délinquants savent bien
00:30 qu'ils ne vont pas finir leur vie au cachot.
00:33 Et qu'est-ce qu'on a eu en vérité ?
00:35 On a une peine de mort,
00:37 on a une peine de mort pour les innocents,
00:40 sans le bénéfice d'un jugement.
00:43 Donc, la vraie différence
00:46 entre Badinter et moi,
00:48 c'est que lui, il avait une piètre opinion
00:52 de la notion de sécurité.
00:53 Il parlait des sécuritaires, n'est-ce pas ?
00:55 Il parlait des sécuritaires avec un peu de mépris.
00:58 Alors que pour moi, la sécurité,
01:00 ce n'est pas un gros mot, c'est un beau mot.
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01:07 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]