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Transcription
00:00 Et tout d'abord, alors que la situation à Mayotte est quasi insurrectionnelle,
00:03 avec la peur de l'insécurité, la migration venue des comores
00:07 que les habitants, les maorais, dénoncent depuis des années,
00:10 sur place, Nicolas Dupont-Aignan, le ministre de l'Intérieur, a fait trois grandes annonces,
00:13 dont, vous l'avez entendu dans nos journaux, la fin du droit du sol à Mayotte via une loi constitutionnelle.
00:18 Il a dit "il ne sera plus possible de devenir français si on n'est pas de parents français".
00:23 Sur le principe, c'était une décision très attendue. Qu'en pensez-vous ?
00:27 Je la réclame depuis des années. J'avais été à Mayotte en 2017 et c'est une évidence absolue.
00:34 Donc, en 2018, le gouvernement s'y était opposé. Donc, écoutez, on ne va pas bouder son plaisir
00:42 et je ne vais pas critiquer parce qu'il faudrait critiquer.
00:45 Simplement, je suis un peu inquiet des effets d'annonce.
00:48 Parce que, si vous allez dans le détail, on nous parle de "français", "parents français" ou "réguliers"
00:54 depuis moins d'un an, moins de six mois. Ça va finir comment ? Au terme du processus.
01:00 Et puis, est-ce que le Conseil constitutionnel qui gouverne à notre place va censurer ou pas ?
01:05 Alors, moi, j'ai une solution beaucoup plus simple. C'est le référendum.
01:09 Et puis, ce n'est pas que pour Mayotte. C'est pour toute la France.
01:12 Parce que, si je...
01:14 La fin du droit du sol pour tout le territoire.
01:15 Bien sûr. Parce que, si je comprends bien le raisonnement du ministre,
01:20 c'est qu'enfin, il nous donne raison. Il me donne raison avec d'autres.
01:23 Il donne raison aux maorais qui le demandaient.
01:25 Mais il donne raison que pour régler un problème d'immigration massive,
01:30 il faut casser la motivation. Et la motivation, c'est quoi ?
01:33 C'est que si vous violez les lois de la République et que vous avez un enfant sur le sol français,
01:37 il devient français. Et comme il devient français, vous pouvez rester éternellement sur le sol français.
01:42 Donc, pourquoi ? Ce qui est vrai à Mayotte.
01:45 Et je me réjouis de voir le ministre, tout à coup, dire exactement l'inverse de tout ce qu'il a dit depuis des années.
01:50 Mais tant mieux. Mais si c'est vrai pour Mayotte...
01:53 La division constitutionnelle, elle doit être plus large que le simple cab de Mayotte.
01:59 Écoutez, moi, je pense que c'est du bon sens.
02:01 Et puis, il faut que ce soit les Français qui arbitrent.
02:03 Parce qu'on manque de référendum. On manque de démocratie directe.
02:06 On a vu qu'on avait un conseil constitutionnel qui voulait prendre le pouvoir sur la démocratie.
02:10 Moi, je propose au président de la République et à M. Darmanin un référendum sur le droit du sol.
02:16 Et je veux préciser, très important, que la suppression du droit du sol n'interdit en rien à des étrangers de devenir français
02:24 après un processus de naturalisation exigeant. En Italie, il n'y a pas de droit du sol et c'est une démocratie.
02:31 Pour qu'on comprenne bien, vous voulez l'extension du principe de la fin du droit du sol à tout le territoire.
02:36 Gérald Darmanin dit que c'est vraiment sanctuarisé à Mayotte parce que, pense-t-il, ce n'est pas la même situation,
02:43 j'allais dire, migratoire à Mayotte et sur le reste du territoire français. C'est la différence qu'ils font.
02:49 Est-ce que vous, vous y voyez un laboratoire de ce qui peut se passer ?
02:54 Ce n'est pas le même degré. C'est évident. La population mahoraise, me disait le député de ce département français,
03:02 est passée de moins de 100 000 habitants il y a 30 ans à plus de 330 000 ou 360 000 officiels et 400 000 officieux.
03:10 Les deux tiers sont clandestins ou comoriens régularisés. Bon, donc ce n'est pas le même degré qu'en métropole.
03:16 Je ne vais pas vous dire ça. En revanche, c'est de même nature. Quand en métropole, on a 500 000 étrangers qui arrivent
03:22 sur notre sol légalisé ou droit d'asile, sans compter les clandestins, les mineurs, les fameux mineurs qu'on n'expulse pas,
03:31 j'estime qu'il y a quand même un problème et que si on pouvait déjà désamorcer par la fin du droit du sol, ce serait une bonne chose.
03:38 Pas référendum. Mais je veux préciser, pour qu'on soit clair, que la situation à Mayotte n'est pas seulement liée au droit du sol.
03:45 Elle est liée à la démission de l'État sur nos frontières, à la présence d'associations pro-migrants financées par l'État.
03:53 Elle est liée aussi au fait, et ça, c'est une annonce qui est un peu cachée par l'annonce du droit du sol, mais c'est que Darmanin
04:01 vient d'annoncer que les demandeurs d'asile qui arrivent à Mayotte pour Mayotte, venant d'Afrique, vont être rapatriés en métropole.
04:09 Précisions de quoi il s'agit ?
04:10 On est en pleine folie.
04:11 On parle ici des visas territorialisés, qui faisaient en sorte que les demandeurs d'asile étaient cantonnés à Mayotte,
04:16 mais nous pourrons, avec l'annonce du ministre, si on comprend bien, s'installer en métropole.
04:20 C'est une pure folie et je vais vous expliquer pourquoi. Parce que ça veut dire que tous les demandeurs d'asile qui arrivent
04:26 dans nos départements d'outre-mer vont être rapatriés en métropole.
04:32 Je ne sais pas si vous réalisez la folie de ces gens.
04:34 Le ministre de l'Intérieur tente de désengorger aussi la situation en Mayotte.
04:38 C'est ce que demandent les Mahorais.
04:39 Bien sûr, mais les Mahorais demandent ça parce qu'ils voient que l'État est incapable de faire respecter nos frontières
04:45 et les frontières de Mayotte.
04:47 Mais ce n'est pas parce qu'on est incapable de régler un problème qu'on va le transférer en métropole.
04:52 Donc, si vous voulez, on a toujours la même méthode de communication du gouvernement, qui est assez intelligente.
04:59 Un grand choc.
05:00 Alors, tous les médias, ce matin, le gouvernement veut remettre en cause le droit du sol à Mayotte.
05:05 Et ils ont raison, vous avez raison, et moi aussi, de dire bravo.
05:08 Mais derrière, ça, ça va venir dans combien de temps ? Un an, deux ans, trois ans ?
05:13 Et derrière, il y a une mesure immédiate, c'est que l'immigration africaine ou comorienne qui arrive à Mayotte va venir en métropole.
05:21 C'est de la folie !

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