EXCLU VIDÉO - Franck Dubosc proche de ses enfants : “Je leur dis ‘Je t’aime’ tous les jours”

  • il y a 7 mois

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00:00 Est-ce que tu arrives à dire "je t'aime" à tes enfants ?
00:02 Oui, oui, oui, tous les jours.
00:04 Moi je le dis beaucoup.
00:06 Je leur ai expliqué l'autre jour pourquoi je les prenais dans les bras, souvent.
00:08 Parce que moi j'ai pas,
00:10 même si mes parents m'aimaient, bien sûr,
00:12 j'ai pas vécu ça, j'ai pas vu mes parents me prendre dans les bras.
00:14 Donc c'est pour ça que je vous prends si souvent, le matin, au petit déjeuner,
00:19 je les prends, ils arrivent, ils me serrent les bras.
00:21 Et forcément le grand, un petit peu plus de pudor, il est adolescent.
00:24 Ils sont grands maintenant ?
00:26 11 et 14.
00:28 Et puis, il me prend dans les bras aussi.
00:30 Ah, ça c'est bien.
00:32 Je leur ai dit, pas parce que papy, ils l'ont jamais connu,
00:34 pas parce qu'ils m'aimaient pas, mais parce qu'on le faisait moins.
00:38 Donc là maintenant, c'est pour ça que je vous prends dans les bras.
00:40 Ça me donne de l'énergie.
00:42 Et ils le font maintenant.
00:44 Franck, je suis touché par ce que tu dis, parce que j'ai connu ça aussi.
00:46 Moi, mon père ne m'a jamais dit "je t'aime",
00:48 ne m'a jamais pris dans les bras.
00:50 Mais il faut pas leur en vouloir, tu le sais, d'ailleurs tu leur en veux pas, c'est une génération.
00:52 Oui, oui, c'est pas "on joue pas cosette, elle est misérable".
00:55 Non, non, non.
00:57 Non, il m'aimait, c'est sûr.
00:59 Un jour, j'ai vu une photo, je triais des vieilles photos,
01:01 et tout à coup, je vois une photo dans les bras de mon père.
01:05 Ah, c'est arrivé quand même.
01:07 Il m'avait pris, il m'avait porté dans les bras.
01:09 Tu lui avais malheureusement dit "mais bébé", alors.
01:11 Oui, bébé, oui, oui, bien sûr.
01:13 Mais ça m'a surpris.
01:15 Je me suis dit, mais bien sûr qu'il a dû me prendre dans les bras, c'est mon père.
01:17 En fait, c'est pas de me prendre dans les bras qui me manquaient, c'est m'enlacer.
01:21 Ah oui.
01:23 Enlacer quelqu'un, c'est autre chose encore.
01:25 Prendre un enfant dans les bras, c'est une chose,
01:27 mais l'enlacer, c'est autre chose.
01:29 Mais tu as raison, j'ai connu ça, mais je crois que c'est une question de génération.
01:31 C'est une génération, oui, oui.
01:33 Parce que c'était pas qu'il nous aimait pas, mais c'est que, voilà.
01:35 Il y a eu une pudeur.
01:37 La pudeur, absolument, absolument.
01:39 Mais c'est vrai que moi, j'aurais aimé, maintenant,
01:41 souvent, je vois des films, comme ça, romantiques un peu,
01:43 où on chante "papa, je t'aime",
01:45 ou "le père", ça me bouleverse.
01:47 C'est un truc que j'aurais aimé connaître.
01:49 Mais tous les soirs, le petit, surtout,
01:51 même le grand, se la dit "bonne nuit",
01:53 quand je lui fais "bonne nuit", alors il va un câlin ou pas,
01:55 je le fais de moins en moins, parce qu'il grandit,
01:57 donc je veux pas lui donner cette habitude.
01:59 "Bonne nuit, papa, je t'aime", il y a toujours le "je t'aime".
02:01 En revanche, le "je t'aime" commence à se galvoter
02:03 quelque part, parce que je l'entends tellement
02:05 que finalement, ça devient comme
02:07 une obligation de le dire.
02:09 Donc, moi, il y a des fois où je dis
02:11 "je vais pas lui dire cette fois-là".
02:13 Pour la prochaine fois, ce sera mieux.
02:15 [SILENCE]

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