L'invité du jour - Tanguy Pastureau

  • il y a 7 mois
Ce matin, l'équipe de Télématin reçoit Tanguy Pastureau. L'humoriste publie son premier roman « Navarre » aux éditions Fayard et sera prochainement sur scène pour son nouveau spectacle « Un monde hostile ».

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Transcript
00:00 Tanguy Pastureau est avec nous, il publie "Navarre" chez Fayard,
00:03 et il sera sur scène, il rôde son spectacle, la première c'est le 21 février à Nantes, c'est ça ?
00:07 – Oui, c'est ça, pour quatre soirs, ouais.
00:08 – Allez-y, et vous nous raconterez comment c'est, comme ça on saura si on y ira.
00:10 – On veut tout savoir.
00:11 – Si on y ira après.
00:12 Au fil des pages de ce bouquin dont on parlait avant la pause,
00:15 on ne peut pas s'empêcher évidemment de chercher des comparaisons,
00:17 jouer à qui est qui, on se demande si le chef de l'État,
00:20 M. Navarre, ce n'est pas François Bayrou, non ?
00:22 Ce n'est pas un peu ça ?
00:23 – C'est un mélange d'Emmanuel Macron en plus âgé, puisqu'il a à peu près 50 ans,
00:29 et de François Bayrou, c'est-à-dire quelqu'un qui finalement recherche
00:30 une forme de concord, de molle, d'union un petit peu mollassonne.
00:35 – Alors dites-nous, la femme du président qui s'appelle Samia,
00:38 qui s'occupe de sa com' digitale notamment, est-ce que ce ne serait pas Sofia Shikirou ?
00:43 – Ça ressemble, alors c'est bizarre parce qu'on me l'a dit plusieurs fois,
00:46 et peut-être que je m'en suis inspiré mais pas réellement,
00:49 puisque ce n'est pas du tout une femme de gauche.
00:51 – Vous n'avez pas pensé forcément à elle en écrivant ce personnage ?
00:53 – Non, je n'avais pas d'archétype en fait,
00:55 c'est-à-dire que depuis des années finalement que j'ai fait ce métier,
00:58 je rencontre beaucoup de politiques, parce que j'ai fait aussi des émissions politiques,
01:01 ou je faisais des chroniques face aux hommes et femmes politiques,
01:04 et c'est vrai que indirectement je pense que je m'en suis inspiré,
01:06 mais sans réellement penser à quelqu'un de précis.
01:08 – Par contre, quand Estelle Cagnew, présidente du Parti Peublan Rouge,
01:11 qui aime les chats, on se doute que ce n'est pas Gérard Larcher.
01:13 – Non voilà, c'est un petit peu une Marine Le Pen vraiment bretonne,
01:17 avec un nom breton, oui.
01:19 – Vous lui avez envoyé un exemplaire ? Histoire, je ne sais pas, de lui donner des idées ?
01:22 – Pas à tout le monde, mais j'ai envoyé un exemplaire à l'Élysée pour me marrer.
01:26 – Avec un petit mot ? – Avec un petit mot, oui.
01:28 – Et vous avez écrit quoi ? – Je ne sais pas, mais…
01:30 – Si, vous savez très bien.
01:32 – Non, je ne sais pas, mais je crois que j'ai mis,
01:34 si jamais ça peut vous inspirer pour avoir une politique enfin crédible,
01:36 ou un truc comme ça, voilà.
01:38 Non, un truc très pompeux, oui.
01:40 – Alors Jean-Claude Navarre, il est prêt à tout pour que son quinquennat
01:42 reste dans les annales, il va jusqu'à créer une religion qui s'appelle le Navarisme,
01:46 et le Tanguy Pasteurisme, alors qu'est-ce que c'est ?
01:49 – Ce serait un peu la même chose, j'imagine, mais il faudrait pour ça
01:51 que j'ai une base de fans énorme, alors ça va peut-être venir suite à cette émission,
01:54 je pense que moi… – Il y aura un avant et un après.
01:56 – Voilà, je sais, ça va décoller.
01:58 Mais oui, le Navarisme et le Tanguy Pasteurisme, ce serait ça,
02:02 ce serait une forme de réunion et dire aux gens, maintenant,
02:05 de toute façon on est là, les uns avec les autres.
02:08 – Il faut s'entendre.
02:09 – Il va peut-être falloir faire avec, parce qu'on ne peut pas se détester
02:11 ad vitam aeternam, donc essayons de trouver une solution,
02:14 des solutions pour pu vivre, effectivement, chacun dans sa niche.
02:17 – Il est complètement… – On vote, moi je vote pour vous.
02:19 – En campagne, c'est l'heure de la question qui tue, Tanguy Pastureau,
02:21 les yeux dans les yeux, êtes-vous candidat pour la présidentielle de 2027 ?
02:25 [Rires]
02:26 – Vous vous présentez bien quand même.
02:28 – Oui, alors c'est là que je valide.
02:29 – C'est parce que ce regard a pleuré quand même un peu, non ?
02:31 – Mais je pense que chaque président a un regard comme ça,
02:34 un petit peu à pleurer au moment de la photo, parce qu'il se dit,
02:36 mais qu'est-ce qui m'arrive, comment j'ai pu en arriver là en fait ?
02:38 C'est toujours bizarre d'être élu par les gens.
02:41 – Oui, du coup, ça me donne des idées, oui, clairement.
02:43 – Ah, des idées, justement, alors là, vous êtes président,
02:45 qui serait votre premier ministre ?
02:47 – Alors là, j'ai vraiment aucune idée, peut-être Alex Vizorek,
02:49 que vous connaissez ici, parce que…
02:51 – Ah, dis donc !
02:52 – Oui, mais ce serait un signal fort d'avoir un étranger à Matignon, voilà.
02:56 [Rires]
02:57 – Le Belge !
02:58 – Eh bien écoutez, votre premier ministre a un message pour vous, ça tombe très bien.
03:01 – C'est pas vrai ? – Eh si, regardez.
03:02 – Salut, Monsieur Pastureau, c'est Alex Vizorek, déjà, te dire que j'ai bien reçu le livre,
03:07 et j'ai hâte de me plonger dedans, et aussi, je me disais,
03:11 est-ce que ça ne te manque pas notre duo, parce que moi un peu,
03:15 et on pourrait le refaire, voilà, sur une radio un de ces jours,
03:20 voilà, peut-être une radio que tu connais,
03:23 enfin voilà, j'espère que tout va bien pour toi,
03:25 je t'embrasse très fort, et vive les Pastèques.
03:28 – Voilà, alors…
03:29 – Les Pastèques, c'est Pastureau et Vizorek, évidemment.
03:31 – Vizorek, c'était une émission qu'on avait ensemble sur France Inter,
03:34 je ne sais pas si la direction de France Inter regarde effectivement ce truc
03:38 qui va donc du coup me porter préjudice, alors je crois qu'Alex…
03:42 – Il paraît qu'RTL vous a fait une offre de salaire miro-bolante.
03:45 – Ah bon ?
03:46 – Hein, vous pouvez y aller.
03:47 – C'est pas fini ces années-là, non ? On gagnait tellement d'argent en radio.
03:50 – Mais si, c'est fini.
03:51 – Après les débats politiques de Tanguy Pastureau,
03:53 d'en avoir le débat sur un vrai sujet de société, Président Pastureau,
03:56 la doudoune s'en manche, avec Sylvie Hadigar,
03:59 et Sylvie, c'était évidemment pas un hasard,
04:01 – Ah bon ? – Si.
04:02 – Vous avez sacrifié votre look ce matin pour venir nous voir.
04:04 – Quoi ? Elle est pas belle ma doudoune ?
04:06 – Magnifique.
04:07 – Bon, on en reparlera à la fin.
04:08 Mais cette polémique mode quand même, qui est un vrai marronnier,
04:12 parce que vous, vous l'avez relayée en 2019, dans l'émission
04:18 "La Bande Originale" sur France Inter, je vous cite,
04:21 "La doudoune s'en manche, c'est nul, on est moche avec, ça pue la plume de poule.
04:26 Quel est ton projet de vie, porteur de doudoune s'en manche ?
04:30 Avoir plus chaud au téton qu'au bras ?
04:32 Un peu le même que celui des stars du X, un peu de dignité, ressaisis-toi."
04:38 Tanguy, pourquoi tant de haine ?
04:40 – Alors, je ne sais pas, c'est partie effectivement d'une chronique
04:43 que j'avais envie de me moquer de ces gens.
04:44 Un jour, je suis allé à La Baule, en congé, et j'ai vu que les trois quarts
04:48 de la population portaient des doudounes s'en manche, et des chaussures bateau.
04:51 Et à un moment, je me suis dit, c'est tellement drôle de voir cette uniforme,
04:55 et je vois que beaucoup de politiques portent la doudoune s'en manche
04:59 sous la veste, Edouard Philippe notamment, qui est un grand fan de la doudoune s'en manche.
05:02 – C'est la mode, ça.
05:03 – Et Alain Juppé aussi, enfin, en règle générale, les gens de droite
05:05 sont doudounes s'en manche.
05:06 – Ah oui ?
05:07 – Donc là, ça donne une image de vous, voyez, moi, je vous regarde,
05:10 j'ai envie de voter MMP.
05:11 Voilà, je vous le dis.
05:13 – C'est chouette d'avoir Valérie Pécresse en chroniqueuse.
05:16 – Non, elle est pas du tout classique, ma doudoune, franchement, je suis à New York.
05:21 Alors, pourtant, cet accessoire, il y a des pour, il y a des contre.
05:25 Le pour, ça peut être que c'est hyper pratique.
05:27 – Non, c'est hyper pratique, c'est même révolutionnaire, parce qu'en fait,
05:31 ça se met en boule au fond de votre top-case quand vous avez un deux-roues, par exemple.
05:37 – C'est vrai.
05:38 – Ça peut se glisser sur un manteau, pour faire office de manteau,
05:41 sous un manteau ou sur un manteau, ou sur une tenue,
05:44 quand on veut sortir, quand on est en habit de lumière et qu'on est une fille.
05:48 Parce que, dans les défilés…
05:49 – C'est quand on ne veut pas pécho.
05:50 – Oui, oui, c'est vrai.
05:51 – Quand on ne veut pas pécho, on est doudoune s'en manche.
05:53 – Quand on veut rester célibataire, on est doudoune.
05:55 – Mais c'est parce que tu es moche avec la doudoune s'en manche.
05:57 – Non, non, c'est très bête.
05:58 – Si vous ne voulez avoir aucune relation sexuelle,
06:00 vous êtes doudoune s'en manche, et la reste tranquille.
06:02 – Et justement, c'est d'actualité, c'est peut-être pour ça qu'il y a un problème
06:05 au niveau de faire l'amour en France.
06:07 – Et le réarmement démographique, M. le Président.
06:10 – On a trouvé la raison pour laquelle les gens font moins l'amour,
06:16 c'est peut-être parce qu'ils mettent trop de doudoune s'en manche.
06:19 – Vous êtes payée par une marque pour dire tout ça ?
06:21 Non, il y a de la corruption, clairement.
06:23 – Est-ce que vous avez eu une doudoune s'en manche à Radio France ?
06:27 – Jamais ?
06:28 – Parce que nous, oui.
06:29 – Comment ça ? Ils en font ?
06:31 – À France Télé.
06:32 – Ah, à France Télé, d'accord.
06:33 – Nous avons eu notre doudoune s'en manche.
06:35 – Elle est magnifique.
06:36 – Oui, parce que…
06:37 – Vous pouvez peut-être la mettre, Tévi ?
06:39 – Ah oui, c'est ça, vous y irez très bien.
06:42 – C'est presque une forme de bijutage.
06:43 – C'est le mari.
06:44 – Oui, s'il vous plaît.
06:45 – Bon, c'est du harcèlement.
06:46 – En fait, c'était très pratique, et les copains…
06:49 – Ah non, mais c'est pas possible.
06:50 – Oui, j'ai pas l'habitude.
06:51 – Ça va être très bien.
06:52 – Il faut toujours avoir un peu de dossier avec un futur président.
06:54 Hop là, c'est réglé.
06:55 – Ça nous va très bien.
06:56 – Mon Dieu, mais quelle horreur, quelle horreur.
06:58 – Non, et en fait…
06:59 – J'aurais vraiment tout fait pour vous, parce que là, je suis…
07:01 – Cela dit, c'était hyper pratique, parce que quand il faisait un peu froid
07:04 l'année dernière, qu'il y avait moins de chauffage,
07:06 eh ben du coup, on avait tous la doudoune.
07:08 Et enfin, je vais vous donner l'occasion de faire une nouvelle chronique.
07:11 Est-ce que vous connaissez le plastron doudoune ?
07:14 – Non, pas ça.
07:15 – C'est moi qui le met ?
07:16 – Oui.
07:17 – Mon Dieu, mon Dieu, pauvre.
07:18 – Ça par contre, c'est très moche.
07:20 – Et en fait, on met ça sous un manteau.
07:22 – On dirait la soupe au chaud.
07:23 – Oui, un petit peu.
07:24 – Moi, j'aime ça.
07:27 – Voilà, là, on est bien.
07:29 Ça part dans la boule de sang, je suis désolé.
07:31 – Merci, merci, merci.
07:32 Il est temps de vous remercier, donc.
07:34 – Oui, merci tant que d'y passer.
07:35 "Au Navarre", on le rappelle, est publié chez Faya.
07:38 Et votre nouveau spectacle, "Un monde hostile",
07:40 ce sera à partir du 3 octobre prochain au Théâtre Tristan-Bernard à Paris
07:43 et en tournée dans toute la France le 21 février à Nantes.
07:45 N'oubliez pas, allez le voir !

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