Thomas Sotto et Marie Portolano reçoivent ce matin Anthony Kavanagh. L'humoriste sera sur scène partout en France avec son spectacle Happy.
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00:00 ♪ Il en faut peu pour être heureux ♪
00:02 ♪ Vraiment très peu pour être heureux ♪
00:04 Il est venu nous donner des conseils pour être heureux.
00:06 C'est notre invité du jour, Anthony Cavana.
00:08 Bonjour, bienvenue. - Je suis heureux.
00:10 - Bonjour. Heureux comme happy.
00:12 - Mon Dieu, elle a glissé subtilement le titre du spectacle.
00:14 - Exactement. - Quelle femme.
00:16 - En tournée dans tout le pays.
00:18 Alors, c'est quoi le premier truc, Anthony Cavana?
00:20 Dites-nous tout ce que vous faites pour être heureux le matin. C'est quoi?
00:22 - Pour être heureux le matin, très bonne question.
00:24 Je me réveille et quand je suis entre les bras de Morphée
00:26 et le réveil, je donne un cap à mon cerveau.
00:28 Alors, je dis deux choses,
00:30 deux choses que j'ai aimé faire récemment dans la semaine
00:32 ou deux choses pour lesquelles je suis fier.
00:34 N'importe quoi, un petit truc, un gros truc.
00:36 - Tous les matins, vous faites ça?
00:38 - Oui, en me réveillant.
00:40 - C'est au coin de deux heures pour vous réveiller.
00:42 - Non, non, deux trucs qui m'ont fait rire
00:44 et deux personnes que j'aime et qui m'aiment.
00:46 Je commence ma journée avec ça. Tout de suite, cac, positif.
00:48 - OK, pas mal. Bon conseil.
00:50 - Vous le faites vraiment tous les jours?
00:52 - Oui. - Ah oui. Vous êtes arrivé en France
00:54 il y a quelques jours et vous, le Canadien,
00:56 vous n'avez pas été déçu. Regardez.
00:58 - Salut tout le monde, j'arrive à Paris
01:00 et qu'est-ce que je vois?
01:02 Un centimètre de neige!
01:04 Mon Dieu! C'est la fin du monde!
01:06 C'est la fin du monde!
01:08 Ils allont tous mourir.
01:10 Ha! Ha! Ha!
01:12 Ça me fait rire.
01:14 Les gens qui paniquent. Un centimètre de neige.
01:16 Nous, au Québec, un centimètre de neige,
01:18 on est au mois de juillet.
01:20 - On n'est pas compte que c'est pour nous,
01:22 un centimètre de neige. C'est pas rien.
01:24 - Je suis le chauffeur de taxi. Je ne sais plus conduire.
01:26 Qu'est-ce qui se passe?
01:28 Mais c'est extraordinaire ce qui se passe
01:30 parce que ce week-end, j'étais dans le nord de la France.
01:32 Il faisait -8° et là, il fait 14°.
01:34 - Oui. Ça, c'est à cause de Valérie Maurice, ça.
01:36 - Ah, bah oui. - Nous, on n'y est pour rien.
01:38 - Vous êtes au soleil, Valérie. - Ah, merci.
01:40 - Mastre! - Est-ce qu'on est bon client?
01:42 Est-ce qu'on est une bonne source d'inspiration,
01:44 nous, les Français, à paniquer quand il y a un centimètre de neige,
01:46 à gronder un peu? - Oui. La France,
01:48 c'est plein de... Il y a plein de contrastes.
01:50 Il y a plein de personnages plus... plus grande nature,
01:52 comme c'est un pays latin.
01:54 Donc, on aime... On parle avec les mains.
01:56 On parle fort. On râle beaucoup.
01:58 - Ça, c'est vrai.
02:00 Alors, moi, ce qui m'a marqué dans votre spectacle,
02:02 c'est que vous répétez plusieurs fois
02:04 le fait que le second degré n'est pas accessible à tous.
02:06 Vous dites même, à un moment donné, je prends l'escalier,
02:08 les gens prennent l'escalier pour comprendre le second degré.
02:10 Vous trouvez qu'on en manque, nous, les Français, de second degré?
02:12 - C'est pas que les Français.
02:14 En ce moment, je pense que c'est mondial, le second degré.
02:16 On est en train de...
02:18 On est en train de le perdre.
02:20 Donc, c'est bien de rappeler aux gens,
02:22 "Eh, vous avez payé pour rire.
02:24 Le rire, c'est le second degré, les gars."
02:26 Parce qu'on prend de plus en plus les choses au premier degré.
02:30 Je dis aux gens, vous êtes...
02:32 Je vois les gens de la LASA, ils sont là, ils sont encore...
02:34 "C'est tendu, c'est serré, ferré d'ailleurs."
02:36 Des contractions, des sphincters.
02:38 "Venez, allez, on s'amuse."
02:40 - Mais votre signe particulier dans ce spectacle,
02:42 c'est que vous n'êtes pas du tout politiquement correct,
02:44 alors, dans cette époque un peu susceptible.
02:46 Quand même, vous faites attention à ce qu'on peut dire
02:48 et aux polémiques qui peuvent naître d'eux ou pas ?
02:50 - Malheureusement, oui. - Parce que vous y allez franco.
02:52 - Malheureusement, oui. J'essaie de rester un peu piquant,
02:54 mais...
02:56 Mais...
02:58 Tout vient d'un bon fond.
03:00 Il n'y a jamais de vraie méchanceté.
03:02 Mais il faut bousculer un peu les gens.
03:04 Les gens viennent pour ça.
03:06 - Il y a des blagues que vous faites pas en France,
03:08 mais que vous pouvez faire en Suisse ou au Québec ?
03:10 - L'humour, c'est culturel.
03:12 Donc, c'est pas universel, c'est culturel.
03:14 Il y a des trucs qui passent, il y a des trucs qui passent moins.
03:16 Euh...
03:18 Là, au Québec, on est...
03:20 On est un peu plus sensibles en ce moment.
03:22 C'est l'influence woke américaine.
03:24 On est un petit peu plus sensibles, mais...
03:26 Voilà, malheureusement. - On va regarder quand même
03:28 ce que ça donne "happy" à la française.
03:30 On regarde la panamise, on en parle juste après.
03:32 - J'ai décidé d'étudier ce que les gens heureux faisaient
03:34 pour être "happy".
03:36 Ma femme m'a dit, si on se sépare,
03:38 je demande la garde exclusive des enfants.
03:40 Je dis, tu ferais vraiment tout pour que je te quitte ?
03:42 Il fallait que mon fils essaye les dernières montagnes russes
03:44 au parc d'attractions.
03:46 Dès qu'on s'est assis...
03:48 Calme-toi, papa, on n'est pas encore partis !
03:50 Ma femme me dit tout le temps.
03:52 Oh mon Dieu, avec toi, j'ai l'impression d'être à Disneyland !
03:54 Parce que tu t'amuses beaucoup ?
03:56 Non, parce qu'il y a beaucoup d'attente
03:58 pour une minute de plaisir.
04:00 - Anthony Camana, vous avez...
04:08 - J'ai pas Frédéric qui fait le doublage...
04:10 - À la langue des signes ?
04:12 - Non, il est parti.
04:14 - Viens Frédéric, viens.
04:16 - Je le regardais...
04:18 Non, j'ai l'impression que je me saoule.
04:20 C'est ma pause, la pause le relou.
04:22 Je le voyais à la fin...
04:24 Non, je veux pas l'embêter.
04:26 Je le voyais à la fin,
04:28 il avait hâte que ça se termine.
04:30 Il faisait les signes.
04:32 J'entendais la fille de la météo qui était là,
04:34 "ouais, c'est super, il va faire chaud !"
04:36 Et puis, "ta gueule !"
04:38 J'avais l'impression qu'il l'inventait des signes.
04:40 J'avais l'impression qu'il l'inventait des signes
04:42 à la fin, "oh, ta ta ta ta,
04:44 "je me pose un café, s'il te plaît."
04:46 - Frédéric Chevalier fait très bien son travail.
04:48 - Oui, il est formidable.
04:50 - C'est l'objet du prochain sketch, visiblement.
04:52 - Vous avez toujours peur,
04:54 après 20 ans d'expérience, de ne pas faire rire.
04:56 Est-ce que ça fait flipper, ça, quand on est humoriste ?
04:58 - Très bonne question.
05:00 À chaque nouveau spectacle, il faut se réinventer.
05:02 Donc, on n'a pas cet avantage
05:04 quand on est chanteur.
05:06 Un chanteur, il a 10 albums dans sa carrière,
05:08 les 3 premiers en cartonnée, exemple,
05:10 il peut continuer à gagner sa vie
05:12 avec son best-of.
05:14 Tandis qu'un humoriste, on ne peut pas faire ça.
05:16 Donc, à chaque spectacle, il faut...
05:18 Comment je vais approcher les gens ?
05:20 Il ne faut pas faire... Ma formule, c'est
05:22 je donne 50 % de ce à quoi
05:24 les gens s'attendent, et l'autre 50 %,
05:26 moi, en tant qu'artiste, je le prends par la main
05:28 et je dis "allez, allons voir ailleurs."
05:30 Comme ça, c'est pas "putain, il a tout changé,
05:32 "je ne le reconnais plus." Après, "OK, tu me reconnais,
05:34 "viens avec moi." -Et sur qui vous les testez,
05:36 vos blagues ? C'est qui vos cobayes, en fait ?
05:38 -Très bonne question aussi. Je teste
05:40 sur tout le monde, en fait. Sur des amis,
05:42 sur ma femme, dans le taxi,
05:44 j'essaie d'intégrer les vannes
05:46 dans des conversations pour voir si ça marche.
05:48 Et j'ai coécrit
05:50 le spectacle avec mon pote Sacha Judasco,
05:52 entre nous, et je vois si ça fait rire Sacha,
05:54 et lui, il sort un truc, si ça me fait rire,
05:56 je dis "OK, on prend." Mais on peut
05:58 se tromper, c'est ça qui est formidable,
06:00 même après 34 ans de carrière. Oui, 34 ans de carrière.
06:02 Oui, j'ai commencé à deux ans.
06:04 Alors, j'ai commencé à deux ans,
06:06 j'ai commencé à deux ans, et...
06:08 Il y a des vannes qu'on écrit, on est persuadés
06:10 que c'est hyper drôle,
06:12 on rigole pendant une demi-heure,
06:14 on arrive sur scène...
06:16 Rien, rien. Et puis il y a d'autres trucs
06:18 qui font rire les gens.
06:20 -Olivia ? -Oui, moi, je me demandais,
06:22 vous êtes d'origine haïtienne,
06:24 vous êtes québécois,
06:26 vous habitez en France, en Suisse,
06:28 vous êtes d'ailleurs le portrait de mon écrivain préféré,
06:30 Danila Ferrière, vous vous sentez
06:32 de quelle nationalité aujourd'hui ?
06:34 Je suis une femme vietnamienne.
06:36 Je suis une femme vietnamienne.
06:38 Je l'identifie, en tout cas, je l'identifie
06:40 comme une femme vietnamienne.
06:42 Vous êtes aussi... à tout le monde, en fait.
06:44 Vous pratiquez aussi le beatbox.
06:46 Alors ça, je suis fan.
06:48 Oui, mais moins maintenant.
06:50 Le beatbox, pour expliquer, c'est...
06:52 C'est faire des rythmiques, des beats
06:54 avec sa bouche, ou des sortes de bruitages.
06:56 Oui, voilà, exactement.
06:58 C'est pas mal fait, Benoît.
07:00 Non, c'est pas mal.
07:02 Vous voulez pas nous donner un petit cours de beatbox ?
07:04 Je vais en parler en coulisses.
07:06 J'ai fait ça pendant 20 ans, puis après, j'ai arrêté.
07:08 Parce que j'ai fait ça pendant 20 ans,
07:10 j'en fais un tout petit peu, mais pas à peine, dans le spectacle.
07:12 Là, la nouvelle génération,
07:14 les jeunes sont extraordinaires.
07:16 Ils sont allés beaucoup plus loin que moi.
07:18 Maintenant, je les regarde avec admiration.
07:20 Moi, je suis complètement fan du beatbox.
07:22 C'est vrai ?
07:24 Je suis fan aussi d'Anthony Cavana, évidemment.
07:26 J'adore ça. Vous voulez pas nous faire un petit truc ?
07:28 Fais-moi un petit bruitage, Anthony, s'il te plaît.
07:30 Allez !
07:32 Quand j'ai...
07:34 Je devais avoir quoi ? J'avais quel âge ?
07:36 Quand j'ai commencé à faire ça, je devais avoir...
07:38 Je crois qu'il veut pas, pour le moment.
07:40 Oui, oui, je devais avoir...
07:42 Je devais avoir... Je sais pas, moi...
07:44 12 ans, quand je regardais
07:46 les rappeurs et tout ça aux États-Unis faire ça.
07:48 Et puis, j'ai découvert
07:50 que je savais faire des...
07:52 C'est dingue.
07:54 Calmez-vous, les filles, je parle de bruitage.
07:56 Et première fois qu'une femme m'a dit
07:58 "Anthony, fais-moi des trucs incroyables avec ta bouche",
08:00 elle s'est déshabillée, je lui ai fait...
08:02 Elle s'est réveillée, elle avait plein de bleus sur la...
08:08 Le lendemain.
08:10 Mais bon, Anthony...
08:12 C'est qu'il est jamais très loin du dérapage.
08:14 On va aller faire un petit tour des années 80 avec Benoît Lagann,
08:16 autre beatboxer de ce plateau.
08:18 C'est notre monsieur, et il est venu
08:20 pour vous parler d'une de vos idoles.
08:22 - C'est toi, mon idole.
08:24 - Non, non, Anthony.
08:26 On est fans tous les deux d'un flic
08:28 et avec cette musique, on l'écoute.
08:30 Vous pouvez beatboxer là-dessus.
08:32 - Ah, ben ouais.
08:34 - Non, mais...
08:36 - C'est Eddie Murphy.
08:38 - Eddie Murphy, son rire en anglais.
08:40 En français, c'est...
08:42 - Bordel de merde! Salut, mec!
08:44 Il parlait comme ça, bordel!
08:46 Hé, Philippe, mec! Philippe!
08:48 Qu'est-ce qui se passe, Philippe?
08:50 - Je rêverais de doubler Eddie Murphy.
08:52 - Vous l'avez jamais proposé. Pardon, Benoît.
08:54 - Non, mais parce que vous l'avez imité
08:56 très jeune à l'école.
08:58 Vous imitiez Michael Jackson et Eddie Murphy.
09:00 - Michael Jackson?
09:02 - Oui, quand j'étais gamin, Michael Jackson...
09:04 - Comment on imite Michael Jackson?
09:06 - La première fois que je m'en...
09:08 Come on!
09:10 Come on!
09:12 Si je vous parle d'Eddie Murphy,
09:14 c'est que Netflix va relancer
09:16 le flic de Beverly Hills courant 2024
09:18 avec le flic de Beverly Hills 4.
09:20 On va retrouver Eddie Murphy
09:22 dans ce film-là.
09:24 Mais vous, il y a 40 ans,
09:26 en 84, quand vous découvrez
09:28 Eddie Murphy... - J'avais un an.
09:30 - Il représentait quoi?
09:32 Parce que vous le connaissez
09:34 non seulement du cinéma,
09:36 mais aussi de la télévision, puisqu'il a démarré
09:38 dans une émission d'humour à la télévision américaine.
09:40 - Exactement. Ça s'appelait "Saturday Night Live".
09:42 Je me réveillais...
09:44 C'était la troisième partie de soirée.
09:46 En cachette,
09:48 j'allais regarder cette émission,
09:50 et je voyais ce mec qui est arrivé
09:52 et qui a révolutionné stand-up.
09:54 C'est le premier stand-up qui est arrivé
09:56 avec une aura de rockstar.
09:58 Il s'habillait comme une rockstar, en cuir.
10:00 Et c'est le premier stand-up
10:02 qui est devenu une super star
10:04 du cinéma mondial.
10:06 C'était fabuleux.
10:08 Il mélangeait un peu tout.
10:10 Mon rêve, c'était de devenir un mélange
10:12 de Robin Williams et d'Eddie Murphy.
10:14 - Olivier, je peux vous titiller?
10:16 - Titillez-moi.
10:18 - Vous parlez très bien le français,
10:20 comme tous les Québécois.
10:22 Pourquoi vous l'avez appelée "Happy"
10:24 et pas "Heureux", votre spectacle?
10:26 - J'ai l'impression que je suis au Québec.
10:28 C'est le journaliste québécois.
10:30 Pourquoi vous l'avez appelée "Happy"?
10:32 - Très bonne question.
10:34 Quand on a dit "Je vais parler du bonheur",
10:36 je me suis dit "Je vais pas appeler ça bonheur."
10:38 Tout le monde a dit "Regarde,
10:40 il va pas aller voir sa merde."
10:42 - Arrêtez avec ce pauvre Frédéric.
10:44 - Il faut qu'il vienne nous rejoindre.
10:46 - Il va dire...
10:48 - Au moins qu'on le voit.
10:50 - Il va dire "C'est nul, son truc.
10:52 It's nul."
10:54 On cherchait...
10:56 On va appeler ça joyeux, bonheur, machin.
10:58 "Happy", ça passe tout de suite.
11:00 Il y a eu le tube "Happy".
11:02 C'est pour ça que je sais que c'est en anglais.
11:04 En France, ça passe.
11:06 Au Canada, ça passe moins.
11:08 Ma prod québécoise dit qu'il faut trouver un autre nom.
11:10 On sait pas encore comment on va l'appeler.
11:12 - Vous avez retrouvé pour Anthony une archive
11:14 d'une des premières interviews d'Eddie Murphy en France.
11:16 C'était en 1984.
11:18 - En 1984, Eddie Murphy est déjà connu
11:20 pour deux films.
11:22 Il arrive, comme une rockstar,
11:24 du coup, l'émission de cinéma d'Antenne 2
11:26 à l'époque, le film "Comme une rockstar".
11:28 Il arrive à New York
11:30 avec ses managers.
11:32 Et ce que filme cette émission,
11:34 c'est la conférence de presse,
11:36 les interviews qu'il donne.
11:38 Vous allez voir, il parle de son succès
11:40 face à la caméra et déjà
11:42 face aux caméras de télé regardées.
11:44 - Un appareil sexuel comédien.
11:46 - Un appareil sexuel comédien.
11:48 - Hôtel Crayon, mardi matin.
11:50 Début des interviews en présence de ses deux managers.
11:52 - Yeah !
11:54 - Yeah, I love being an actor.
11:56 - Yeah, I love being an actor.
11:58 - So, the transformation... I've done television.
12:00 - Yeah, sure.
12:02 - For two years prior to doing
12:04 48 Hours.
12:06 - And with me, I guess,
12:08 a camera is a camera.
12:12 So I didn't get freaked out
12:14 by... I was on the set going
12:16 "Wow, this is a movie camera"
12:18 as opposed to "Wow, this is a television camera."
12:20 I'm very comfortable
12:22 in front of the camera.
12:24 I could go to sleep with those guys looking at me.
12:26 [Rires]
12:28 [Rires]
12:30 - Son frère meurit.
12:32 Il refusait de rire.
12:34 - Oui, mais là, il trouve que tout le monde
12:36 se moquait de son rire.
12:38 Et puis, depuis une vingtaine d'années, en interview,
12:40 on l'entend plus jamais rire.
12:42 - Le pauvre. C'est comme vous avec Frédéric Chevalier.
12:44 - Oui, il n'ose plus parler.
12:46 - Frédéric, je te kiffe. Frédéric, tu es beau.
12:48 - On ne peut pas.
12:50 Bon, et bien, merci beaucoup.
12:52 Il nous reste à vous remercier.
12:54 - C'est moi qui vous remercie. J'ai passé un bon moment. C'est trop court.
12:56 Vous avez un magnifique studio. - Merci beaucoup.
12:58 Vous êtes les bienvenus. - Arrêtez, vous dites ça à tous les invités.
13:00 - Il y a pas de monde à la France. Non, mais ils reviennent, les invités.
13:02 Vous savez, monsieur. - Je vais revenir avec grand plaisir.
13:04 - Vous faites le moonwalk aussi, vous pensez ?
13:06 - Je faisais le moonwalk.
13:08 J'ai fait exprès.
13:10 - La prochaine fois, je le ferai.
13:12 - Je donne quelques dates.
13:14 Montpellier, le 17 mars. Bordeaux, le 27 avril.
13:16 Toulouse, le 30 avril. Lyon, le 30 novembre.
13:18 Et au Dôme de Paris, ce sera le 12 octobre.
13:20 - Et oui, cette date vient de sortir aujourd'hui.