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Dans le Finistère, les producteurs d'échalotes traditionnelles montent au créneau contre les oignons hybrides. Mis en vente sous le nom d'échalotes, ces nouvelles variétés, qui nécessitent moins de main-d'œuvre et sont moins chères, mettent à mal le marché. Et l'Europe laisse faire ce qui irrite les producteurs bretons d'échalotes. 

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Transcription
00:00 C'est l'histoire d'un oignon qui veut se faire passer pour une échalote
00:03 et ça fait pleurer les producteurs bretons.
00:05 Dans les rayons, le consommateur n'y voit que du feu
00:08 et pourtant quand on l'ouvre, il n'y a pas photo.
00:10 Si on coupe, on voit bien que l'échalote a différents compartiments à l'intérieur.
00:16 Contrairement à un oignon, c'est une grosse tromperie.
00:19 Aujourd'hui, sur le marché européen, on trouve de l'oignon rendu comme échalote.
00:24 Et ça, c'est inadmissible.
00:25 Derrière la tromperie, il y a un semencier des Pays-Bas
00:27 qui fait passer ses graines d'oignon pour des graines d'échalote
00:30 avec l'indulgence de l'Union européenne.
00:33 Une graine à semer qui coûte beaucoup moins cher
00:36 et qui produit plus que l'échalote traditionnelle
00:39 où c'est un bulbe que l'on plante en terre et qui se multiplie.
00:42 En 20 ans, on a perdu environ 10 000 tonnes de vente.
00:46 Donc on est passé de 40 à 30 000 tonnes vendues chaque année.
00:49 Ça risque peut-être de baisser encore un petit peu
00:51 à cause de cette concurrence notamment déloyale d'oignons vendus comme échalote.
00:56 Pour sanctuariser l'échalote traditionnelle,
00:58 les 250 producteurs bretons espèrent décrocher au plus vite
01:02 le label d'indication géographique protégée.
01:06 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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