BOURGUEIL / La patinoire va fermer définitivement ses portes
TEMOIGNAGE / Fille de victime, elle se sent délaissée par la justice
CHINONAIS / Comment attirer de nouveaux habitants ?
TEMOIGNAGE / Fille de victime, elle se sent délaissée par la justice
CHINONAIS / Comment attirer de nouveaux habitants ?
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit. C'est l'heure de votre JT présentée ce soir par Michael Texel. Bonsoir Michael.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo de demain.
00:21 La pluie matinale s'intensifiera au cours de l'après-midi dans nos deux départements.
00:25 Les températures, la minimale sera de 6 degrés, la maximale de 12 degrés.
00:30 A la une de notre journal, la patinoire de Bourgueil va fermer ses portes.
00:33 Une fermeture définitive décidée par le conseil municipal de la ville hier soir.
00:39 Et c'est dès le 20 avril prochain.
00:41 Trop coûteux, la ville n'a plus les moyens de faire fonctionner cet équipement devenu vétuste.
00:46 Sur place, mécontentement des clubs de hockey et de patinage.
00:50 Une centaine d'enseignants et parents d'élèves d'Indre-et-Loire manifestaient devant les grilles de la direction académique aujourd'hui.
00:55 Alors que se discutaient les dernières mesures de carte scolaire, l'Indre-et-Loire pourrait perdre 39 classes.
01:02 Sa mère est décédée en 2020, fauchée par une voiture alors qu'elle traversait sur un passage piéton à Tours.
01:08 Elle attend que justice soit faite, mais quatre ans après, les faits se sentent abandonnés.
01:13 Vous entendrez le témoignage de Dadine, la fille de la victime dans ce journal.
01:18 Notre premier invité du jour, c'est Jean-Luc Dupont.
01:21 Il est maire de Chinon, président de la communauté de communes Chinon-Vienne-et-Loire.
01:25 La collectivité cherche à attirer de nouveaux résidents parmi tous les actifs qui travaillent sur son territoire, mais n'y habitent pas.
01:31 Et puis dans notre séquence, on vous répond notre question du soir.
01:34 Comment employer une personne en situation de handicap ?
01:37 Pour répondre à cette question, notre invité Cécile Chevillard, vice-présidente du conseil départemental 37,
01:42 chargée notamment des personnes en situation de handicap.
01:45 Pour démarrer ce journal, les habitants de Bourgogne vont devoir apprendre à se passer de leur patinoire.
01:51 Trouvé tuste, trop cher, la majorité du conseil municipal de Bourgogne a voté hier la fermeture de la patinoire.
01:58 Fréquentée au-delà de la commune, elle coûte 200 000 euros par an en électricité.
02:02 C'est trop pour la municipalité qui a donc acté sa fermeture à partir du 20 avril prochain.
02:07 Les clubs de hockey ou encore de patinage ne digèrent pas cette nouvelle.
02:11 C'est la question de la patinoire de la ville de Bousquins.
02:15 Colère et tristesse au cours du patinage artistique du mercredi matin.
02:19 La veille, la transformation de la patinoire de Bourgogne a été votée au conseil municipal.
02:24 Le glaçon fermera en avril prochain.
02:27 Pour certains, on est presque là tous les soirs.
02:30 C'est une régularité, c'est un club familial, c'est une prof à l'écoute de ses élèves et qui croit en eux.
02:37 La patinoire, c'est un peu notre café du coin.
02:41 Ils ont recherché une prof il y a deux ans de ça.
02:44 C'est le club qui m'a poussé à faire mon diplôme parce qu'il n'y avait plus de profs dans le club.
02:49 C'est compliqué la fermeture définitive parce que j'ai construit toute ma vie ici aussi.
02:55 C'est un peu la continuité, mon métier.
02:58 Au conseil de la veille, plusieurs patineurs se sont exprimés.
03:01 Mais le projet de transformation en lieu sportif et social sans glace l'a emporté.
03:06 Il a dépensé 75 000 euros dans un devis pour la remplacer par un revêtement synthétique.
03:11 La minorité a fait le choix de refuser de voter cet aspect concernant la patinoire
03:18 du fait que le projet n'était pas assez mené et abouti.
03:22 Ce ne sont que des élus de la majorité qui ont voté.
03:25 Sur les 21 votants, 20 bulletins de vote sont sortis avec une transformation du bâtiment.
03:31 Selon un rapport de la Cour des comptes de 2022,
03:35 la patinoire entraîne un déficit structurel trop important par rapport à la taille de la commune de Bourgueuil.
03:40 L'absence d'un plan d'entretien annuel du bâtiment est également pointée du doigt.
03:44 Depuis la reprise de la saison sportive, 20 000 euros de réparation ont déjà été réalisés.
03:49 Sur l'année 2023, alors qu'on a fait des efforts pour réduire le temps de glace,
03:54 pour baisser la hauteur de glace, ce sont des propositions qui ont été faites par les sections
03:58 et que je remercie. On s'est amélioré.
04:01 On a réduit le déficit de fonctionnement. Déficit général moins recette, c'est encore plus de 200 000 euros.
04:06 La communauté de communes n'a pas décidé de reprendre cette compétence entre 2020 et 2026.
04:11 Quant au maire, il prévoit de rencontrer les associations sportives dans les prochains jours.
04:16 Les enseignants étaient de nouveau dans la rue en Indre-et-Loire.
04:21 Dans une rue en particulier, Aurélien, la rue de la Miltière, face au numéro 25 très précisément.
04:26 C'est le siège de la direction académique des services de l'éducation nationale en Indre-et-Loire.
04:31 Un rassemblement pour protester contre les mesures de carte scolaire envisagées pour la rentrée prochaine
04:36 et qui était en discussion aujourd'hui dans les locaux de la DSDEN.
04:40 Le département pourrait perdre 39 classes contre 21 ouvertures.
04:45 Dans le premier degré, je vous propose d'écouter certains de ces manifestants.
04:49 Là, on a une classe qui était sur la liste et qui est toujours sur la liste.
04:54 Malgré le fait qu'on a eu des inscriptions en plus qui n'ont pas du tout été prises en compte,
05:00 il y a une dizaine d'enfants en plus.
05:03 En fermant une classe, ça fait une classe de toute petite section à 30 élèves.
05:08 Là, on a appris que nous ne serions plus menacés par la fermeture.
05:12 C'est une très bonne nouvelle parce que ça fait plusieurs jours qu'on se mobilise.
05:15 C'est vrai qu'il est important que nos enfants ne soient pas juste regardés comme des statistiques
05:20 et qu'effectivement, on mette les moyens en conséquence.
05:23 On connaît les modalités de fonctionnement des inspecteurs d'académie.
05:26 Ils proposent beaucoup plus d'écoles en fermeture qu'ils n'en feront.
05:30 On est, je crois, à 38, donc on est vraiment dans une logique classique
05:35 de gestion de la carte scolaire par inspecteur d'académie.
05:38 Grogne, aussi toujours du côté des agriculteurs, qui visait un nouveau supermarché aujourd'hui.
05:44 Le supermarché Leclerc de la Ville aux Dames où des agriculteurs de la FDSEA
05:48 ont mené une nouvelle opération de contrôle de la provenance des produits vendus dans la grande surface.
05:53 Ils collent des stickers sur les produits dont la provenance est inconnue.
05:56 Opération de vérification des prix, donc, aussi.
05:59 Depuis plusieurs jours, cette campagne de diagnostic est le mode d'action privilégié par le syndicat.
06:04 On écoute Vincent Méplon, éleveur laitier, au micro d'Ef Jounot.
06:08 C'est une démarche vraiment explicative.
06:10 Et puis après, de ticter aussi certains produits qu'on va trouver
06:14 justement pour sensibiliser le consommateur, pour lui montrer, tu vois, attention à ce produit-là.
06:19 Il est peut-être marqué drapeau français parce qu'il a été transformé en France,
06:23 mais une partie de ses ingrédients viennent d'un autre pays.
06:27 Voilà, donc on voit que les industriels jouent un peu sur le marketing.
06:33 Ils mettent un petit drapeau français, mais ce n'est pas forcément produit en France,
06:37 c'est transformé en France.
06:39 Et puis le même type d'action a été menée aujourd'hui par la coordination rurale
06:44 et les jeunes agriculteurs de la coordination rurale au centre Leclerc de jouer les tours.
06:48 Ces actions font écho aux annonces du gouvernement qui proposent de réaliser plus de contrôles
06:53 pour l'application de la loi EGalim.
06:55 Un contrôle, justement, des services de l'État a lieu en ce moment même au supermarché Auchan de Saint-Cyr-sur-Loire.
07:01 En témoignage à présent, Michael, celui de la fille d'une victime d'accident de la route
07:05 en attente d'un procès depuis quatre ans.
07:07 Oui, c'était le 22 mai 2020.
07:10 À Tours, Nadine Muel, 70 ans, est fauchée par une voiture alors qu'elle traverse la rue de la Victoire,
07:16 un passage piéton avec sa petite-fille.
07:18 Elle décède sur le coup.
07:20 L'automobiliste responsable est mis en examen des chefs de blessure et homicide involontaires.
07:25 Aujourd'hui, quatre ans après, aucun procès n'a encore eu lieu
07:28 et la famille de Nadine n'a pas de nouvelles de la justice.
07:31 Elle se sent abandonnée.
07:33 L'une de ses filles témoigne au micro de Faustine Lunaud.
07:37 C'est sur ce passage piéton qu'en mai 2020, Nadine Muel a perdu la vie,
07:44 laissant derrière elle une famille anéantie par le chagrin.
07:48 Mais presque quatre ans d'instruction plus tard, l'attente d'un procès s'éternise.
07:52 Ma soeur a envoyé des lettres au magistrat, au procureur de la justice.
07:56 On est quotidiennement en échange avec notre avocate.
08:00 Dans la rue où ça s'est passé, il y a quand même une vidéo surveillance de la mairie.
08:04 Donc ça a été visionné.
08:06 On sait ce qui s'est passé et on sait qui est en tort à 100%.
08:10 Donc que le procès mette quatre ans à arriver et...
08:13 L'avocate, c'est ce qu'elle nous dit, normalement un procès comme ça, c'est une année.
08:16 C'est 12, 18 mois, grand grand maximum.
08:19 Donc là, on ne comprend pas pourquoi nous on n'est pas entendus
08:22 et pourquoi d'autres familles le sont entre-temps.
08:25 Les conséquences d'une justice surchargée qui empêche la famille de faire son deuil.
08:30 Ancienne responsable d'un restaurant social à la retraite,
08:34 Nadine était sortie ce midi-là vider ses poubelles avec sa petite-fille
08:37 lorsque la voiture les a percutées.
08:40 Elle évite un second drame en écartant la fillette de six ans de la trajectoire du véhicule.
08:45 Au volant, un habitant du quartier, fragile psychologiquement et sous traitement médical lourd.
08:51 Je lui en veux parce que je n'ai pas pu dire au revoir à ma maman.
08:54 Je lui en veux parce que j'ai une petite-fille qui va avoir 11 ans,
08:58 qui est suivie psychologiquement depuis quatre ans,
09:01 qui met beaucoup de temps à s'endormir.
09:04 Et en fait, tant qu'un procès ne sera pas passé,
09:07 tant qu'on n'aura pas mis un visage sur cet homme,
09:10 on n'arrive pas à passer à autre chose.
09:13 J'ai besoin qu'il y ait un procès, j'ai besoin de le voir,
09:17 j'ai besoin qu'il nous voit, même si pour lui, ça n'aura peut-être aucune incidence.
09:23 Cet homme d'une cinquantaine d'années, Nadine le connaissait vaguement
09:26 pour avoir suivi les mêmes cours d'informatique que lui.
09:29 Il est aujourd'hui placé sous contrôle judiciaire dans l'attente d'un procès
09:33 avec l'interdiction de conduire tout véhicule à moteur.
09:36 Les quatrièmes plantations citoyennes de la ville de Tours avaient lieu aujourd'hui.
09:43 Au total, près de 5000 végétaux devaient être mis en terre par les équipes des jardiniers de la ville
09:49 avec l'aide de citoyens volontaires.
09:51 Des plantations sur neuf sites de la commune pour permettre aux zones urbaines
09:55 de résister mieux aux effets du dérèglement climatique.
09:58 Ces plantations étaient comme les autres années ouvertes à tous,
10:01 adultes, enfants, associations locales ou encore jeunes de l'école de la deuxième chance.
10:06 On a planté un chêne, on a planté un arbre qui fait des fleurs.
10:12 Ils vont grandir et comme ça, on pourra avoir plein d'arbres et comme ça, ça sera bien.
10:19 Peut-être que ça va faire naître des vocations pour travailler auprès des végétaux.
10:23 En tout cas, c'est ce que vous espérez ?
10:25 Tout à fait. En tout cas, au moins déjà juste de se rendre utile, de passer un bon moment,
10:28 de mettre un peu les mains dans la terre parce qu'ils n'ont pas forcément toujours eu l'occasion.
10:34 C'est en groupe, c'est un moment drôle un peu de partage et j'ai envie de me rendre utile.
10:41 C'est une petite action mais c'est toujours utile.
10:45 Et il est l'heure d'accueillir le premier invité de ce JT ce soir, Jean-Luc Dupond.
10:49 45% des personnes travaillant sur le territoire de la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
10:54 n'y résident pas. Comment attirer de nouveaux habitants ?
10:57 Quelle offre immobilière sur place ? On en parle avec vous Jean-Luc Dupond. Bonjour.
11:01 Bonsoir.
11:02 Vous êtes donc maire de Chinon, président de la Comcom Chinon, Vienne et Loire.
11:06 C'est le plein emploi chez vous ou quasiment un 6,6% de taux de chômage sur l'ensemble des 19 communes.
11:12 Vous faites ce constat, vous, grâce à une étude démographique, que près d'un actif sur deux
11:16 ne réside pas pourtant sur le territoire de la Comcom.
11:19 C'est l'enseignement principal de cette enquête ?
11:21 Oui, en partie. En fin de compte, la dynamique qu'il y a sur le territoire crée qu'il y a un volume d'emploi important.
11:27 Et aujourd'hui, un grand nombre de personnes qui travaillent sur le territoire n'arrivent pas à y résider.
11:32 Donc c'est un enjeu pour nous. Et puis au regard de ça, on constate aussi un effritement de la population
11:37 avec un vieillissement. Et donc l'idée pour nous, c'est d'assurer le renouvellement générationnel
11:41 et donc la capacité de faire venir d'autres familles.
11:43 Alors ça veut dire qu'il y a des freins. Pourtant le revenu de ces personnes, le revenu médian est plutôt bon.
11:48 Ils peuvent accéder à la propriété. C'est un problème d'offre sur le territoire ?
11:51 Oui, en partie. Alors il y a plusieurs facteurs. Il y a d'abord, on a vécu aussi l'exode rural à un moment donné.
11:57 On a du bâtiment ancien, pas forcément adapté ici. Donc il faut se projeter pour y aller.
12:01 On a un secteur patrimonial sauvegardé dans la ville-centre, donc avec des contraintes de réhabilitation
12:06 qui sont aussi lourdes. Et si la puissance publique n'accompagne pas la démarche,
12:10 ça va être beaucoup de mal à engager les procédures.
12:12 Qu'est-ce qui manque concrètement pour que ces personnes puissent résider chez vous ?
12:16 Alors on a engagé avec le programme Action Cœur de Ville un gros programme de réhabilitation du bâti ancien,
12:20 donc avec les partenaires du programme, l'ANA et Action Logement, où il y a des financements très élevés.
12:25 Depuis le début du programme 2019, on est à plus de 8 millions d'euros d'investis dans le patrimoine.
12:29 Aujourd'hui, pour remettre des logements sur le marché, l'idée c'est la reconquête de la ville sur la ville.
12:33 Donc ça c'est une première étape. Deuxième étape aussi, c'est de structurer l'offre sur le foncier disponible à l'échelle du territoire.
12:39 - 30 hectares, c'est ça ? - C'est ça, une trentaine d'hectares.
12:42 Et le problème c'est la maîtrise foncière.
12:44 Et donc on voit bien qu'aujourd'hui, si on attend que l'initiative privée engage les procédures,
12:48 dans 10 ans on courra toujours après notre vie.
12:50 - On est hors compétence là pour vous, à l'échelle d'une commune ?
12:52 - Alors on n'est pas hors compétence, parce que l'aménagement du territoire est une des compétences qui nous résident.
12:57 Après c'est comment la structure et comment on va chercher l'offre.
13:00 On a deux postures, soit on est attentiste, soit on décide d'être proactif et de mettre de notre destin.
13:06 Donc on a créé une foncière immobilière à l'échelle de notre communauté de communes,
13:09 qui s'appelle Chine-Envienne-et-Loire-Développement, pour acheter le foncier,
13:13 permettre de regrouper les opérations et d'aller chercher les opérateurs qui vont venir ici pour construire.
13:18 - C'est-à-dire que vous allez viabiliser les terrains et puis aller chercher des promoteurs en fait pour construire ?
13:22 - Aujourd'hui on a des zones où il y a 1 hectare de terrain, il y a 17-18 propriétaires.
13:27 Si on ne fait pas le travail de réaménagement foncier pour la maîtrise foncière,
13:30 les opérateurs sont des opérations trop complexes.
13:33 Donc l'idée pour nous c'est d'anticiper ces choses, de négocier avec les propriétaires privés
13:37 et puis d'aller ensuite chercher les opérateurs pour trouver la capacité à construire.
13:41 - Ça a un coût tout ça ? Combien vous mettez, vous, pour cette opération ?
13:44 - Alors les 19 communes sont membres de cette société publique locale qu'on a créée.
13:48 Il y a une mise de fonds de 2 millions d'euros qui a été apportée majoritairement par la communauté de communes.
13:53 Puis après on va lever de l'emprunt, une capacité d'emprunt à hauteur de 10 millions en fonction de nos besoins.
13:58 Donc l'idée c'est vraiment d'actionner et on le voit, on a des communes de très petite taille sur notre territoire.
14:02 Vous avez un budget d'investissement de 100 000 euros, vous n'allez pas mettre 80 000 euros dans l'achat de foncier.
14:06 La commune, elle ne peut plus rien faire à côté.
14:08 Donc l'idée c'est vraiment qu'on a un effet levier à leur côté pour aller plus vite.
14:11 - Quel est votre objectif ? Combien de personnes vous souhaitez attirer pour vivre sur le territoire ?
14:14 - Aujourd'hui on sait qu'il y a entre 1 500 et 1 700 ménages qui pourraient assez rapidement venir sur notre territoire.
14:19 C'est ce que l'étude a démontré.
14:21 Si vous faites le ratio, on est à 2,1 habitants par ménage à peu près.
14:26 Vous faites le calcul, c'est entre 3 et 4 000 personnes sur leur disponibilité.
14:30 L'idée c'est de se fixer un objectif sur une dizaine d'années pour atteindre cet objectif.
14:33 Mais globalement, c'est aussi d'assurer le renouvellement des populations
14:36 et de les chercher, des familles jeunes sur le territoire, pour maintenir des enfants dans nos écoles
14:41 et puis garder la dynamique économique.
14:43 - Garder une dynamique démographique pour une dynamique économique.
14:46 Merci beaucoup Jean-Luc Dupond d'avoir accepté notre invitation.
14:48 - Merci à vous.
14:49 - Deux infosports à présent.
14:50 Michael, tout d'abord le TMB a renoué avec la victoire à Montconcet.
14:54 - Eh oui, après une première défaite à domicile de la saison face à Tarbes la semaine dernière,
14:59 le Tour Métropole Basket s'est arrogé une victoire sur le fil face à Chartres,
15:04 sur leur parquet de la Allemande-Conseil.
15:06 Donc victoire d'un petit point, 78 à 77 au terme d'un match,
15:09 au cours duquel Chartres a pu prendre le large.
15:11 Tours remonte l'écart dans les dernières minutes avant de s'imposer prochain match.
15:15 Face à Berck, vendredi, Tours se classe 3e du championnat de Nationale 1 masculine.
15:20 - Et puis ça y est Michael, on va pouvoir le faire,
15:22 les inscriptions pour la 10e édition du marathon de Tours sont lancées.
15:26 - Une très bonne nouvelle pour vous Aurélien, les épreuves se dérouleront le 22 septembre prochain.
15:31 6 épreuves au programme, marathon solo, marathon duo, 20 km, 10 km, 10 km marche nordique
15:38 et virée non chronométrée, c'est celle-ci que vous ferez peut-être.
15:41 - Donc marathon duo.
15:43 - Marathon duo, vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur le site de Running Loire-Valais.
15:49 Le coût entre 16 et 68 euros en fonction de l'épreuve.
15:53 - A noter que cette édition sera particulière puisque ce sera l'édition du 10e anniversaire du marathon.
15:59 L'année dernière, Aurélien, 13 000 coureurs avaient participé à l'ensemble des épreuves,
16:03 l'année prochaine ils seront donc 13 000 avec vous.
16:06 - Merci beaucoup.
16:07 - Allez place à notre rubrique, on vous répond notre invité ce soir,
16:10 Cécile Chevillard, vice-présidente du conseil départemental 37,
16:13 chargée de l'autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
16:17 Pour répondre à cette question, comment employer une personne en situation de handicap,
16:20 soyez la bienvenue sur le plateau, madame Chevillard.
16:23 Alors l'instruction professionnelle des travailleurs en situation de handicap
16:26 est plus difficile que celle des travailleurs non handicapés.
16:29 L'emploi, c'est important de le rappeler de ces personnes,
16:31 est aujourd'hui une obligation pour les entreprises de moins de 20 salariés.
16:34 Les employeurs peuvent être accompagnés, bénéficier d'aide pour faciliter justement l'accueil de ces travailleurs handicapés.
16:40 La structure de référence sur le département, c'est la MDPH.
16:45 On peut rappeler à nos amis téléspectateurs ce qu'est la MDPH.
16:48 C'est un guichet d'accès unique d'accueil et d'information pour les personnes handicapées,
16:53 qui leur indique aussi comment accéder à leurs droits, comment percevoir certaines prestations
16:57 et qui peut les accompagner dans toutes les démarches nécessaires compensant le handicap.
17:03 La maison départementale des personnes handicapées.
17:06 C'est une obligation sur toute la France depuis 2005.
17:09 Alors quelles sont les obligations pour les employeurs
17:11 concernant justement l'emploi de ces personnes en situation de handicap aujourd'hui ?
17:14 Alors c'est ce que vous disiez à l'instant. Ça existe depuis 1987, cette obligation.
17:19 C'est-à-dire que les employeurs qui ont plus de 20 salariés doivent avoir 6% de leurs salariés en situation de handicap.
17:25 Si ce n'est pas le cas, ils versent une redevance à l'Ursav qui lui-même reverse à la Gfip
17:30 ou à son équivalent pour la fonction publique, la FIP, afin d'accompagner les personnes vers l'emploi justement,
17:36 ou de les sécuriser dans leur emploi en fait, et d'aider aussi les employeurs.
17:43 Oui, c'est une obligation.
17:46 Est-ce qu'il y a des précautions à prendre justement quand on doit employer une personne en situation de handicap ?
17:50 Alors déjà évidemment pas de discrimination quand on engage la personne, comme pour tout.
17:54 Sachant que 80% des handicaps sont invisibles, donc vous ne le saurez pas forcément.
18:00 On n'a pas à exiger de la personne sa notification RQTH.
18:04 Donc si la personne a envie de le dire, donc la RQTH c'est la reconnaissance de travailleurs handicapés,
18:08 si on a envie de la donner, on la donne, mais si on ne veut pas la donner, il n'y a aucune obligation.
18:13 Par contre, il y a l'obligation pour l'employeur, c'est chaque année de faire une déclaration annuelle pour dire combien il a de personnes reconnues.
18:20 Mais il doit connaître le handicap de ses salariés.
18:22 Et il y en a qui en ont qu'on connaît, si on veut aménager le poste, évidemment la personne va le dire.
18:25 Et si on veut rentrer aussi dans cette obligation des 6% de la masse salariale.
18:28 Voilà, c'est intéressant, mais en même temps peut-être qu'il y en a qui ne le sait pas l'employeur.
18:32 – La MDPH vous accompagne, vous j'imagine, les entreprises pour se mettre en conformité ?
18:37 – Alors, ce n'est pas la MDPH qui accompagne les entreprises.
18:39 – Vous fléchez vers les bons interlocuteurs ?
18:41 – La MDPH donne des notifications, voilà, elle va orienter les gens vers les dispositifs qui existent.
18:47 Donc il y a le service public de l'emploi avec France Travail maintenant,
18:50 qui est l'ancien pôle emploi, avec Cap Emploi, et ensuite avec les dispositifs d'emploi accompagnés
18:56 qui eux sont notifiés par une notification de la MDPH en commission des droits de l'autonomie.
19:02 Et maintenant, il y a depuis peu, il y a aussi les services publics de l'emploi
19:06 qui peuvent notifier et proposer aux personnes d'aller directement dans ces dispositifs.
19:11 – Vous parliez d'aménagement de postes, il y a des aides qui existent,
19:15 des aides financières notamment pour les entreprises ?
19:17 – Alors, c'est l'AGFIP, effectivement, l'AGFIP va pouvoir financer,
19:21 donc avec l'argent récolté sur les entreprises qui aident l'emploi à personnes handicapées,
19:25 pas les 6% en tout cas.
19:26 – Donc c'est l'amende de certains qui permet de payer l'employé à l'unité.
19:29 – Exactement, de financer l'AGFIP et la FIP, et donc là, il va y avoir des ergothérapeutes,
19:33 des assistants sociaux, enfin tout type de personnes qui vont accompagner
19:37 l'aménagement de postes de la personne, et puis aussi sensibiliser les équipes autour,
19:43 faire le nécessaire pour que la personne puisse être consolidée dans son emploi.
19:46 – Et, je suis désolé Aurélien, est-ce qu'il y a toujours besoin de faire de la pédagogie ?
19:51 Parce qu'on a le sentiment que c'est quelque chose qui est connu de la part des employeurs,
19:55 mais est-ce qu'il faut encore leur rappeler leurs obligations ?
19:58 – Il faut toujours sensibiliser, re-sensibiliser, dé-dramatiser aussi,
20:03 si je peux utiliser ce mot-là, vraiment en permanence, et je pense qu'il y a encore du travail.
20:09 – Oui, parce que les solutions existent.
20:10 – Un mot très court sur la MDPH, c'est évidemment les actions plus globalement aussi,
20:13 vous aider au quotidien ces personnes en situation de handicap ?
20:16 – Alors voilà, on les informe aussi, là en ce moment on est en train de développer
20:19 des accueils sur le territoire, c'est-à-dire que jusqu'ici c'était assez central à Tours,
20:22 aujourd'hui on pourra accéder à tous les services de la MDPH
20:25 dans toutes les maisons départementales des solidarités sur tout le territoire,
20:28 il y en a 22, avec des conseillers autonomie.
20:31 Et puis on a beaucoup d'informations sur notre site de communication,
20:34 des choses qui ne dépendent pas directement de la MDPH,
20:36 mais qui concernent les personnes handicapées et qui du coup les intéressent.
20:39 Par exemple, là il va y avoir un forum de l'emploi des personnes autistes
20:43 le 12 mars prochain à MAM, et ça c'est par exemple une des informations
20:47 que vous trouverez pour les personnes concernées.
20:50 – Toutes les informations, mdph37.fr évidemment,
20:53 pour toute l'actualité de cette maison départementale des personnes handicapées.
20:57 Merci beaucoup Cécile Cheveillard d'être venue sur notre plateau.
21:00 Rappel du principal titre avant de se quitter,
21:02 la patinoire de Bourgueuil qui va fermer définitivement ses portes.
21:05 – Et oui, la décision a été votée en conseil municipal ce mardi soir,
21:08 la commune n'a plus les moyens de financer les dépenses énergétiques
21:12 liées à l'équipement, 200 000 euros chaque année,
21:14 qui collèrent sur place des clubs de hockey et de patinage artistique notamment.
21:17 – C'est la fin de ce journal, merci beaucoup Mickaël,
21:19 très bonne soirée à vous, rendez-vous demain à 17h50
21:22 pour une nouvelle édition de Val-de-Loire en direct, à demain.
21:25 [Musique]
21:35 [Musique]