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Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédies, drames, anticipations et films d'aventure sont au programme cette semaine,
00:26 avec tout d'abord le premier film de Julia Hervé, "Cocorico".
00:30 Nous retrouverons Djal à l'affiche d'"Opération Portugal 2", "La vie de château".
00:34 Nous découvrirons Dali de Quentin Dupieux.
00:37 Les migrants seront au coeur de "Green Border" d'Agnès Caolang.
00:41 Bertrand Baudelot pratiquera le mélange des genres avec "La bête".
00:44 Et nous ne manquerons pas de découvrir "Le dernier jaguar" de Gilles Demestre.
00:48 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:52 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles, établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allocinet.
00:59 En troisième position, "La zone d'intérêt" obtient 3,8/5.
01:04 Juste au-dessus, avec 3,9/5, on retrouve "Amen".
01:09 Et cette semaine se place en première position "La ferme des Bertrand" qui obtient 4,2/5.
01:17 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:22 "Cocorico" de Julien Hervé met en présence un jeune couple sur le point de se marier,
01:26 qui offre à leurs parents un test ADN.
01:28 La surprise va virer au fiasco quand les Bouviers Sauvages,
01:32 grande famille aristocrate et les Martins plus modestes découvrent les résultats.
01:37 -Faleri Bouviers Sauvages, enchanté.
01:41 -Nicolas Gérard faisait des compliments sur le domaine.
01:43 -Ah oui ? -Oui.
01:44 -C'est une des plus belles propriétés de toute l'Aquitaine.
01:46 -Je vous fais découvrir.
01:47 -C'est une super situation, très très dialoguée, donc je me suis dit,
01:50 évidemment, ça va être formidable de le faire avec Didier,
01:53 ça ne serait pas possible avec un autre.
01:54 -Je savais que ça vous plairait.
01:55 -Ah oui, j'adore le billard ! J'ai failli en acheter un l'année dernière.
01:58 -Celui-là est un billard français.
02:00 -Ah, alors moi je joue à l'américain.
02:02 -Oui, bien sûr, comme dans tous les bars PMU.
02:04 Mais celui-là c'est un vrai billard, on ne met pas la pièce pour faire tomber les boules.
02:08 -C'est un film d'acteur. Et d'actrice.
02:10 C'est un film... Il faut jouer.
02:13 -Ah oui, avec des regards dénondis sur les couples.
02:15 -Voilà, ça tient ça.
02:17 -Un nombre de fois où il m'énerve, je lui dis "je vous fous le camp",
02:18 et il est aussi vite et sûr.
02:20 Et les couples, c'est sympa à jouer.
02:22 -Ils ont un très bon rapport avec Sylvie,
02:23 dans lequel elle sait qu'il est très sanguin, que ça va mal se passer.
02:27 Elle essaie donc de le calmer.
02:29 -Si on a organisé cette rencontre, c'est pour vous dire que
02:31 François a demandé ma main et que j'ai dit "oui, on va se marier".
02:34 -Oui, oui.
02:35 -À l'union de... -De nos deux familles, oui.
02:37 -Je ne dirais pas qu'il est odieux, je dirais qu'il est sans filtre.
02:41 Ce qui est différent.
02:42 Ce qui est différent, il y a beaucoup de gens comme ça.
02:44 Vous savez, j'avais une tante, quand elle arrivait chez des gens,
02:47 elle faisait "mon Dieu, ce qu'elle a manqué, elle est laide".
02:50 Et j'ai... "mais pourquoi tu dis ça aussi fort ?"
02:52 "Ils n'ont pas entendu, ça n'a pas d'importance".
02:54 Bon, ce n'est pas odieux, c'est sans filtre.
02:57 -On a un petit cadeau pour vous.
02:58 Le labo où je travaille est américain,
03:00 ils nous ont offert les tests ADN.
03:01 C'est un test qui détaille toutes vos origines.
03:04 Les résultats, les voilà.
03:05 -Notre test ADN, il est sur les murs de ce château.
03:09 Nous sommes en France depuis Louis VI le Gros.
03:11 Lui, quand il apprend des trucs, c'est aussi tout le ridicule
03:15 qui ressort, qui se dit "mais ce n'est pas possible".
03:18 -On peut se poser la question de savoir si c'est vraiment fiable.
03:21 -Tu vois, voilà, il est toujours dans le personnage.
03:25 Enfin, il y croit quand même, parce que quelque part,
03:27 il sentait bien qu'il y avait un truc un petit peu bidon dans sa famille.
03:30 -Tu sais, ma chérie, c'est un peu comme ton père.
03:32 Mes ancêtres sont connus depuis longtemps.
03:33 Je suis française et italienne et voilà, c'est tout.
03:36 -Enfin, moi, je suis français depuis toujours.
03:38 Alors si ça peut vous faire plaisir, j'ai rien à cacher, moi.
03:40 -Alors, qui commence ?
03:41 -Moi, si j'étais toi, je le ferais.
03:43 Parce qu'à près de Izmir, il y a peut-être des choses
03:45 qui se sont passées en Turquie.
03:47 -À Smyrne, de l'époque. -Ouais, à Smyrne.
03:49 -Mais c'est un choc, quoi.
03:50 -Là, ça ne va pas mieux.
03:53 -50 %.
03:54 -Il a pris un coup de pelle, là, c'est sûr.
03:56 -Un petit verre d'eau, voilà.
03:57 Voilà. -Merci.
03:58 -Mon père, paraît-il, est d'origine asiatique.
04:01 Il a les yeux un peu brisés.
04:03 Peut-être que là, j'aurai la preuve que ça ne change rien dans ma vie.
04:07 -Vous avez éloigné de Xi Jinping, Didier.
04:09 -Ah, il est con !
04:10 -Merde !
04:14 Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?
04:18 -Djal est de retour pour le deuxième volet d'opération Portugal,
04:24 "La vie de château".
04:26 Le policier maladroit et gaffeur
04:28 doit déjouer les plans d'un promoteur véreux
04:30 tout en préparant son mariage,
04:32 sans informer sa future femme qu'il est en mission.
04:35 Djal s'est inspiré des comédies françaises des années 70-80
04:38 pour donner vie à son personnage.
04:40 -J'ai mis mon meilleur homme sur le coup.
04:43 C'est lui, là.
04:44 -Vous êtes sûr ?
04:45 -Oui.
04:46 -Dites bonjour à mon cousin, j'ai mes lèvres !
04:48 -Le monde est devenu hyper communautaire.
04:51 Moi, j'ai vécu en communauté, avec des communautés différentes.
04:54 Et on vivait ensemble, et les problèmes, on les réglait ensemble.
04:57 Et il y avait des problèmes, et il y avait des solutions ensemble.
05:00 -On va se marier ? -On va se marier.
05:02 -C'est la fin de la recouvert, caralho !
05:04 -Aujourd'hui, c'est chaque communauté qui doit défendre sa communauté.
05:07 Donc tu n'as plus le droit de toucher à telle communauté
05:09 si tu n'es pas de telle religion, de tel pays,
05:11 de telle région même, ou de telle ville.
05:13 Mais ça devient fou, quoi.
05:14 Et moi, je m'interdis ça.
05:16 -Le comte de Neuville, un promoteur véreux.
05:18 Il faudrait que quelqu'un s'infiltre dans le château et vole les contrats.
05:20 Il faudrait que ce soit un portugais, tu vois,
05:22 parce que le comte, il négocie qu'avec des portugais.
05:23 C'est qui le portugais qui va infiltrer le château ?
05:25 -Ah non, moi, c'est… Ah non !
05:29 Moi, je ne suis pas de cette époque-là.
05:31 Il y a plein de choses que je vais prendre de cette nouvelle époque.
05:33 Il y a plein de choses qu'il faut changer,
05:34 il y a plein de choses qu'il faut améliorer.
05:35 Il y a plein de combats à mener.
05:36 Mais il y a un combat que moi, je ne laisserai pas tomber,
05:39 c'est que je rirai de tout le monde et avec tout le monde, d'accord ?
05:41 Genre avec bienveillance, avec amour, avec respect.
05:44 -Je vous fais investir dans le Beverly Hills portugais.
05:47 -Je rachète tout ! Je rachète divin là ! Là !
05:49 -Si on n'a plus le droit de rire des autres,
05:51 ou on ne rit plus des autres, eh bien on se referme, en fait.
05:54 -On dîne, et puis on signe.
05:56 -Excusez-moi, il y a une erreur.
05:57 Ce n'est pas du sauté de veau, c'est du sauté de porc !
06:00 -Rami Jacob est le chef d'oeuvre absolu.
06:05 Le chef d'oeuvre absolu !
06:07 Aujourd'hui, si on tourne à Rami Jacob,
06:09 ce serait totalement impossible ! Impossible !
06:11 Alors qu'aujourd'hui, si on le met à la télé,
06:13 il ferait une audience incroyable, les gens se marrent toujours autant.
06:16 -Il faut annuler le mariage.
06:18 -Donc, j'ai l'espoir de me dire que c'est à nous, les humoristes,
06:24 c'est à nous, les artistes, d'aller essayer de ramener tout ça,
06:28 toute cette humanité, se rire dans les films,
06:31 comme ils le faisaient avant, et de ne pas avoir peur, quoi.
06:33 Désolé.
06:38 -À l'instar de Todd Haynes dans "I'm not there",
06:46 où six acteurs incarnaient Bob Dylan,
06:49 Quentin Dupieux a utilisé le même procédé
06:51 pour donner vie au pape du surréalisme, Dali.
06:54 -Maître ! On peut faire une pause, un peu, là ?
07:00 Putain, quel enfer !
07:02 -Mais ça va pas, la tête ?
07:04 T'es fou de le déranger comme ça, tu sais qui c'est ?
07:06 -L'intention de Dali, je dirais que c'est la tentative
07:10 de mixer l'univers de Quentin Dupieux et l'univers de Salvador Dali.
07:15 C'est comme rentrer dans la tête d'un créateur.
07:17 J'ai l'impression que quand on est spectateur de ce film,
07:19 on rentre vraiment dans le cerveau d'un artiste
07:22 et qu'on se retrouve nous-mêmes habités par sa folie, par ses rêves,
07:25 l'inconscient qui travaille.
07:27 -Dali est probablement...
07:29 -On est là !
07:30 -Le seul artiste encore vivant sur cette planète.
07:34 -Ces interlocuteurs, alors il y a une journaliste que j'incarne
07:38 qui cherche à faire un documentaire sur Dali.
07:40 -Je dois vous avouer que j'attends ce moment depuis très longtemps.
07:43 -Voilà.
07:44 -J'ai une grande admiratrice, vraiment, donc je ne prends pas du tout ça à la légère.
07:47 -Alors, voilà.
07:48 -C'est un film qui donne l'occasion, sensoriellement,
07:50 d'y s'immiscer dans le cerveau d'un artiste.
07:52 -Oh mon Dieu !
07:57 -Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait penser à vous.
07:58 Je tombais dessus par hasard dans une brocante alors je l'ai acheté.
08:00 Ça vous plaît ?
08:02 -Le talent du Pieux, c'est quand même une histoire au milieu de tout ça.
08:05 Et la musique, le collage, le mouvement général et le rythme
08:09 font que ça ressemble à un film normal.
08:10 Et c'est aussi un peu le génie du Pieux,
08:11 c'est qu'il nous fait croire qu'on suit une petite histoire d'un type à moustache.
08:14 -C'est moi, un plus vieux.
08:17 -Un vieux, vous ? -Oui, très vieux, très laid.
08:19 -Une chaise roulante.
08:21 -Oui, qu'est-ce que c'est ?
08:21 -Bonjour Salvador.
08:22 -On fait effectivement plusieurs facettes de Dali,
08:24 mais à différentes périodes de Dali.
08:26 Mais au final, on n'a pas été choisis pour les tronçons qu'on a interprétés
08:31 parce que ça s'est donné parfois aléatoirement.
08:34 Quentin n'a pas dit "alors toi, tu seras parfait pour cette phase-là
08:38 et toi, tu ne seras pas fait pour celle-ci".
08:39 Parfois, ça s'est fait un peu anarchiquement.
08:40 Parce qu'il y avait même plus de Dali à la base que Six.
08:44 -Oh !
08:45 -Oh !
08:46 -C'est un V !
08:47 -Green Border d'Aniska Hollande décrit le sort des migrants
08:55 bloqués dans la zone d'exclusion de la frontière polono-guélorusse.
08:58 Le film a obtenu le prix spécial du jury à la Mostra de Venise
09:02 et a contribué indirectement à la défaite de la droite polonaise
09:06 aux dernières élections.
09:08 -C'est top !
09:09 -300 dollars, now.
09:11 -Jehan, what is it ?
09:14 -Jehan !
09:15 -Jehan, je t'ai dit !
09:17 -Jehan !
09:18 -We're in Poland !
09:20 -We're in Europe !
09:21 -We made it !
09:22 -Le gouvernement polonais a réagi sur la crise humanitaire à la frontière
09:27 dans des façons très délibérées.
09:28 Ils ont décidé d'en profiter.
09:30 -On est en Europe !
09:31 -On est en Europe !
09:32 -On a réussi !
09:33 -On a réussi !
09:34 -On a réussi !
09:35 -Ils ont décidé d'en profiter.
09:37 -Sortez de là, les gars !
09:38 -Dans le dos !
09:39 -Dans le dos !
09:40 -On y va !
09:41 -Ils ont décidé aussi de contrôler complètement la narration sur ces événements.
09:45 Ils ont enfermé la zone, ils ont installé l'état de siège,
09:50 interdit à la presse, aux médias, aux caméras,
09:53 mais aussi à l'organisation humanitaire indépendante,
09:56 les organisations médicales, d'y aller, d'y accéder.
10:02 -La guerre frontière a reçu un ordre de vous décharger par des lignes.
10:05 Les politiques polonaises ne voudront pas que vous restiez ici.
10:08 -Mon film, d'un coup, a brisé cet interdit,
10:12 a détruit la logique et la véracité de leur narration.
10:16 -Ce ne sont pas des gens.
10:18 Ce sont des fusils.
10:20 -Les rassurants vont revenir nous faire perdre.
10:24 -C'était avant les élections, en pleine campagne électorale,
10:28 et ils ont pensé qu'en m'attaquant, en me montrant comme nazi,
10:33 Hitler, Staline, etc., parce qu'ils ont utilisé les mots comme ça,
10:38 ils vont créer une espèce de lan nationaliste
10:42 qui va, bon, leur apporter la voix.
10:44 Pour la majorité des gens, ça ne marchait pas,
10:49 et ça aussi incitait les gens à vouloir voir
10:51 avec leurs propres yeux de quoi ils parlent.
10:55 -Why are you doing this to us?
10:57 It's illegal! We're in Europe!
11:00 -La réaction émotionnelle, la réaction morale aussi
11:04 du public polonais sur les films était très, très forte.
11:07 -Je ne vais nique n'est qu'à me couvrir.
11:10 -L'anticipation, le fantastique et l'horreur
11:18 sont au programme de "La bête" de Bertrand Baudelot.
11:21 -Au futur proche, où règne l'intelligence artificielle,
11:24 les émotions humaines sont devenues une menace.
11:26 Pour s'en débarrasser, une jeune femme doit purifier son ADN
11:30 en replongeant dans ses vies antérieures.
11:32 -En purifiant votre ADN, vous allez replonger dans vos vies antérieures
11:37 pour nettoyer les traumatismes dont vous avez hérité depuis des siècles.
11:41 -Je pense que c'est vraiment un film où il faut se laisser aller.
11:44 C'est une espèce de voyage à travers trois époques,
11:47 avec plusieurs personnages qu'on retrouve d'époque en époque,
11:51 avec la manière dont les personnages sont pris dans leur époque,
11:55 comment l'amour est possible ou pas possible
11:58 à cause de ce que l'époque propose.
12:01 -Il y a quelque chose entre l'humain et la machine,
12:16 ne serait-ce que les poupées Android en 2044,
12:20 qui commencent comme des robots,
12:22 puis qui, à la fin, ont du désir,
12:25 et les rêves commencent à arriver,
12:27 alors que les humains, c'est justement le désir qui se coupe
12:31 et les rêves qui disparaissent.
12:32 -J'ai le sentiment très profond que quelque chose de terrible va arriver.
12:35 -Vous vous souvenez, n'est-ce pas ?
12:45 -De quoi ?
12:46 -Que nous nous sommes déjà rencontrés.
12:47 -Ah oui ?
12:48 -Là, j'ai essayé que le spectateur soit à la hauteur de Léa.
12:52 Donc, quand il est un peu perdu, c'est qu'elle aussi est perdue.
12:55 Quand elle flotte, lui aussi il flotte.
12:57 Il n'est pas en avant sur elle, il n'est pas au-dessus d'elle.
12:59 J'avais envie qu'il soit à côté d'elle.
13:14 -La peur est quand même un sentiment qui traverse énormément le film,
13:17 mais qui va très bien avec l'amour.
13:19 C'est ce que je suis allé chercher dans la nouvelle d'Henry James.
13:22 La peur est très présente.
13:24 On a toujours peur que quelque chose arrive.
13:26 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
13:29 Mais quand on l'aperçoit, c'est trop tard.
13:32 -Tu pensais que j'étais fou ?
13:35 -Tu es le seul.
13:37 Tu es le seul.
13:39 Tu es le seul.
13:42 -Dans le film, on voit que la peur est un sentiment qui traverse énormément le film.
13:45 Mais quand on l'aperçoit, c'est trop tard.
13:47 On s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
13:50 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
13:53 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
13:56 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
13:59 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
14:02 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
14:05 Et puis, on s'aperçoit que cette chose dont on a peur, c'est l'amour.
14:08 -C'est un bébé jaguar.
14:10 Je vais t'appeler Hope. Je serai là pour te défendre.
14:13 -Hope.
14:15 -Je me disais que je pouvais ne pas aller en cours.
14:19 -Automne, tu vas à l'école, c'est tout ?
14:21 -Le jaguar est un prédateur très compliqué. Il y en a très peu.
14:25 Il est ultra-protégé. Il est totalement ingérable.
14:28 -Chère Doc, la situation s'aggrave de jour en jour.
14:32 Il ne reste qu'un seul et unique jaguar dans la région.
14:35 -On doit aller la sauver !
14:37 -On a quitté la jungle il y a 8 ans. On n'ira nulle part.
14:40 -On m'a proposé de dire qu'on ne tournerait pas qu'un jaguar.
14:43 C'est trop compliqué, trop dangereux.
14:45 Je fais tout en vrai.
14:47 Je travaille avec un vrai animal,
14:49 une vraie relation entre l'acteur, l'actrice et les animaux.
14:53 En plus, on parle du jaguar.
14:55 Je ne vais pas parler d'une panthère.
14:57 -Vous êtes venus tous les deux. -C'est ma prof de biologie.
15:00 -Elle me suit depuis New York. -Il faut qu'on appelle ton père.
15:03 -Oui, tout va bien. -Tu es complètement secoué !
15:06 -C'est un peu notre credo.
15:08 On utilise les animaux, on fait jouer les animaux dans les films
15:11 simplement et seulement pour des films
15:13 qui défendent les causes dont ils sont victimes.
15:16 Elle commence sa relation avec ce jaguar quand il est tout bébé.
15:24 Elle le voit tous les jours.
15:26 Elle a déménagé avec sa famille pour venir s'installer au Mexique.
15:29 Elle dort avec elle, elle lui fait des câlins toute la journée.
15:32 Quand elle grandit, elle grimpe aux arbres ensemble.
15:35 Elle est petite, puis en grandissant, elle apprend à réagir.
15:38 C'est un long travail et beaucoup de courage pour la jeune actrice.
15:41 Quand on est au moment de tourner la scène, elle a l'habitude.
15:45 Quand le jaguar saute sur la petite fille,
15:54 comme c'est fait en vrai, on est subjugué.
15:57 Ça donne un supplément d'âme.
16:02 Montrer la beauté pour engager les gens,
16:04 défendre cette beauté, montrer le merveilleux,
16:06 faire rêver les gens, faire rêver les enfants.
16:09 C'est eux aussi qui vont demain trouver les solutions.
16:12 Les solutions existent, c'est ce que montre cette petite fille.
16:15 C'est en faisant un acte, en allant sauver son jaguar,
16:18 qu'elle crée une dynamique de sauver le monde.
16:20 Je vais te protéger.
16:22 On est ensemble, tu te souviens ?
16:24 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
16:28 ♪ ♪ ♪
16:31 - On en a eu quatre.
16:35 Enforti, ces Tédesques.
16:38 - Autre spéciale, c'est ça. - Parfait.
16:44 - Bon lavabo.
16:46 Et bonne fortune.
16:48 ♪ ♪ ♪
16:53 ♪ ♪ ♪
17:22 - Je crois que tu vas frissonner, rigoler, chanter et danser.
17:26 C'est au cinéma que ça va se passer.
17:28 ♪ ♪ ♪
17:31 - Michael.
17:37 - Qui sont-ils ? - Qu'est-ce qu'ils veulent ?
17:39 - Je ne peux pas y aller. Cours !
17:51 - Tu comprends maintenant pourquoi je ne voulais pas que personne te retrouve ?
17:55 Tu dois rester pour protéger ces gars.
17:57 ♪ ♪ ♪
18:06 - Les gens ont seulement des douleurs.
18:08 Et si tu en as besoin, ils ne sont pas là.
18:11 C'est pourquoi je préfère être seul, avant que quelqu'un me frappe le cou.
18:15 - Je ne pourrais jamais...
18:17 ...je ne sais pas combien mes familles ou mes amis me frappent le cou.
18:22 Je ne pourrais jamais vivre sans eux.
18:27 ♪ ♪ ♪
18:33 ♪ ♪ ♪
18:36 - Il me semble que je me suis réveillée.
19:00 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:02 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:04 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:06 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:08 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:10 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:12 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:14 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:16 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:18 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:20 - Qu'est-ce que tu veux ? - Qu'est-ce que tu veux ?
19:22 Sous-titres par Charrette_Man
19:24 Voilà par ici les sorties, c'est fini. Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.