• il y a 10 mois
Quatorze personnes soupçonnées d'appartenir à un vaste réseau qui fabriquait et revendait des armes créées à partir d'imprimantes 3D, mais aussi des acheteurs, ont été interpellées fin janvier en France et en Belgique, annonce le parquet de Marseille.

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Transcription
00:00 Un réseau de trafic d'armes imprimés en 3D a été démantelé pour la première fois en France.
00:04 "Une des armes vendues qui est un 9mm, donc avec un pouvoir létal très fort, répondait au doux nom de
00:10 "Fuck Gun Control 9mm" donc vous voyez tout un programme."
00:14 Elles ont été vendues sur des annonces disponibles dans des boucles Telegram pour un prix oscillant entre 1000 et 1500€,
00:20 bien moins que le prix pratiqué pour des armes classiques.
00:22 Les trafiquants ont utilisé les réseaux sociaux et notamment l'application Vinted pour livrer sa clientèle.
00:27 "Ça marque une étape dans cette ubérisation de la vente du trafic d'armes."
00:32 Ces armes à feu présentent aussi l'avantage d'être plus difficilement traçables car dépourvues d'un quelconque marquage.
00:37 Plus concrètement, certaines personnes fabriquaient puis livraient dans des colis les armes en pièces détachées.
00:41 D'autres proposaient de vendre le processus de fabrication sur le Dark Web,
00:45 donc comme une notice pour imprimer soi-même le modèle de l'arme.
00:48 "En soi, le fichier STL qu'on met dans l'imprimant, il vous fabrique l'objet en question, encore une fois, par petites pièces, et ensuite vous assemblez."
00:54 14 personnes soupçonnées d'appartenir à ce réseau ont été interpellées en France et en Belgique.

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